Victoriaville

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Victoriaville : descriptif

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Victoriaville

Victoriaville est une ville de 48 461 habitants du Québec (Canada) située dans la région administrative du Centre-du-Québec, plus précisément dans la municipalité régionale de comté d'Arthabaska, dont elle est le chef-lieu. La ville est considérée comme le « berceau du développement durable » du Québec puisqu'y sont nées d'importantes préoccupations environnementales (récupération des matières résiduelles, voitures hybrides pour les services municipaux, plantation d'arbres, etc.), sociales (la Corporation de développement communautaire des Bois-Francs) et économiques (notamment par le développement des relations nationales de la ville)

Son développement économique, plus particulièrement, place la ville parmi les plus importants centres d'innovation au Canada, aujourd'hui souvent dénommé comme la pépinière québécoise pour le capital-risque.

Géographie

Dans la MRC : Arthabaska.
Le réservoir Beaudet, à Victoriaville. Octobre 2020.

Victoriaville possède une superficie totale de 86,19 .

Son territoire est délimité par les municipalités de Saint-Rosaire et Princeville (au nord), Saint-Albert et Saint-Valère (à l'ouest), Saint-Norbert-d'Arthabaska (à l'est) et Saint-Christophe-d'Arthabaska ainsi que Warwick (au sud). Elle est traversée par quatre routes nationales : la route 116 (boulevard Arthabaska), route 122 (boulevard Pierre-Roux), route 161 (boulevard Jutras) et route 162 (route de la Grande Ligne). Parmi les autres artères importantes, on retrouve le boulevard des Bois-Francs, le boulevard Jutras, le boulevard Labbé, l'avenue Pie-X et la rue Notre-Dame. Elle se trouve à environ 20 km de l'autoroute Jean-Lesage (20). L'autoroute 955 permet d'ailleurs une liaison rapide entre la ville et l'autoroute 20.

Victoriaville est surplombée par le mont Arthabaska, une colline de 305 mètres. Cependant, le relief de Victoriaville est majoritairement plat, son altitude moyenne variant surtout entre 120 et 150 mètres. La ville est arrosée par deux rivières de taille similaire : la rivière Nicolet et la rivière Bulstrode. Cette dernière alimente le réservoir Beaudet, principal plan d'eau de la ville. On y retrouve également la rivière Gosselin, dans le secteur Arthabaska.

Implantée en milieu agricole et forestier, Victoriaville est principalement constituée de zones résidentielles de faible densité, toujours en processus d'étalement urbain. Le nord de la ville est dominé par un parc industriel.

Municipalités limitrophes

Rose des vents Saint-Rosaire Princeville Saint-Norbert-d'Arthabaska Rose des vents
Saint-Valère N
O    Victoriaville    E
S
Saint-Albert Warwick Saint-Christophe-d'Arthabaska
  1. Victoriaville - Répertoire des municipalités - Ministère des Affaires municipales et de l'Habitation

Histoire

Toponymie

Gare du Grand Tronc en 1909.

En 1802, on assiste à la naissance officielle du canton d'Arthabaska, doté de l'un des rares noms administratifs d'origine autochtone de la région des Bois-Francs. Les premiers colons, originaires de Bécancour et de Saint-Grégoire, commencent à défricher le territoire à partir de 1835. En 1855, le bureau de poste qui dessert l'endroit est identifié comme Arthabaska-Station, dénomination qui s'étend également à la localité.

Au moment où l'on songe à créer une municipalité, peu avant 1860, deux personnages influents du canton d'Arthabaska, Julien Demers et Louis Foisy, se disputaient la suprématie sur ce territoire. Alors que Demers jouissait d'une forte popularité en sa qualité d'homme d'affaires, Foisy caressait le projet de prendre la direction de la localité. Lorsque l'on décide d'ériger une municipalité autonome, Julien Demers tente d'imposer son propre nom en suggérant Demersville, estimé trop prétentieux par Louis Foisy, qui propose plutôt Victoriaville, en l'honneur de la Reine Victoria (souveraine régnante qui vécut de 1819 à 1901 et régna pendant 64 ans).

Sa création

Musée Laurier.

C'est en 1851 que Arthabaska est créée. Charles Beauchesne serait le premier colon à s'établir dans cette région d'Arthabaska. Olivier Perreault, le beau-frère de Charles Beauchesne, s'établit à Arthabaska, là où est situé le centre-ville actuel de Victoriaville. Il n'en n'est toutefois pas le pionnier-fondateur. Charles Beauchesne, pour sa part, s'est installé tout près de la rivière Nicolet, ce qui a ainsi attiré les premiers colons dans la région à la suite de la surpopulation des seigneuries du nord comme Bécancour.

C'est en 1861 que le village de Victoriaville, après avoir scindé le village d'Arthabaskaville, est créé (sanctionné le ). En 1890, le village de Victoriaville est scindé en deux pour former tant la ville de Victoriaville que la municipalité de la paroisse de Sainte-Victoire d'Arthabaska (sanctionné le ).

Son évolution

Arthabaskaville évolue rapidement. En 1854, le premier chemin de fer des Bois-Francs est implanté dans plusieurs villes, de Richmond à Lévis en passant par Arthabaskaville. Le chemin de fer unira plus tard Arthabaskaville à Sainte-Angèle. On appelait cette voie le Grand Tronc (maintenant disparu et qui est alors devenu une piste cyclable de la Route verte).

En 1855, le premier bureau de poste est implanté à Arthabaskaville, situé face à l'hôtel « Grand Union ». Aujourd'hui, ce bâtiment, ayant servi au premier bureau de poste, est désormais disparu. C'est un terrain de stationnement et il est toujours situé en face de l'hôtel Grand Union. En 1861, c'est la naissance de Victoriaville. En 1896, un de ses illustres citoyens devint le premier francophone à être nommé premier ministre du Canada : Sir Wilfrid Laurier. Aujourd'hui, sa maison est convertie en un grand musée historique. Le musée Laurier est situé sur la rue du même nom (Laurier), à Arthabaska (Victoriaville).

Croix sur
le mont Arthabaska.

Le , l'hôpital Hôtel-Dieu d'Arthabaska est fondé. Le , Victoriaville fait la bénédiction du nouveau collège du Sacré-Cœur. En 1965, il y a fondation de l'École québécoise du meuble et du bois ouvré. En 1969, le collège Sacré-Cœur devient le Cégep de Victoriaville.

En 1905, les Frères des écoles chrétiennes s'installent à Arthabaska, mais, sous l'influence de plusieurs citoyens de Victoriaville, ils quittent la ville pour plutôt s'installer à Victoriaville.

La fusion

À l'initiative du maire d'Arthabaska de l'époque, Pierre Roux, en 1993, la population des municipalités d'Arthabaska, de Sainte-Victoire-d'Arthabaska et de Victoriaville conviennent de se regrouper en une seule ville. La municipalité de Saint-Christophe-d'Arthabaska est également invitée pour fusionner, offre qui est déclinée.

L'appellation de Victoriaville, qui coiffe désormais la ville issue du regroupement des trois municipalités, est choisie par la population des trois ex-entités municipales à l'issue d'un référendum tenu le et dont le résultat est devenu officiel le , remplaçant l'appellation temporaire Victoriaville-Arthabaska qui avait suivi la fusion.

Victoriaville aujourd'hui

Hôtel Grand Union.

Victoriaville se distingue dans la province au niveau de ses innovations en matière de développement durable. Plusieurs pistes cyclables ont été aménagées dans la ville. Victoriaville est la première ville au Québec dont la flotte automobile de la mairie est électrique. Également, la ville innove de jour en jour au plan de la récupération. À Victoriaville, sur le mont Arthabaska (anciennement le mont Saint-Michel), est érigée une maison complètement écologique. Le réseau de la récupération, créé par un dénommé Normand Maurice (de Drummondville), a été exploité pour la première fois à Arthabaska. Victoriaville a suivi le mouvement souhaitée].

Dans le but de conserver un environnement de qualité, la ville met à la disposition de ses citoyens trois bacs : un vert (destiné aux matières recyclables), un brun (pour les matières organiques) et un gris (où le reste des déchets solides est déposé). La collecte des matières récupérables se fait en alternance avec la collecte des matières destinées à l’enfouissement.

De plus, de nouveaux stationnements plus écologiques sont maintenant accessibles, les véhicules sont maintenant stationnés sur du pavé alvéolé au lieu de l'asphalte. L'herbe pousse vigoureusement à travers ce dernier. Cette initiative environnementale a pour but de réduire l'utilisation de l'asphalte pour certains projets municipaux.

La ville est aujourd'hui membre du Réseau Sésame, un réseau international regroupant quinze capitales régionales de douze pays différents. C'est d'ailleurs à Victoriaville que se tient à l'été 2007 le 20e rassemblement annuel de cet organisme.

  1. Toponymie : Victoriaville
  2. Zone Environnement- ICI.Radio-Canada.ca, «  », sur Radio-Canada.ca (consulté le )

Toponymie

Gare du Grand Tronc en 1909.

En 1802, on assiste à la naissance officielle du canton d'Arthabaska, doté de l'un des rares noms administratifs d'origine autochtone de la région des Bois-Francs. Les premiers colons, originaires de Bécancour et de Saint-Grégoire, commencent à défricher le territoire à partir de 1835. En 1855, le bureau de poste qui dessert l'endroit est identifié comme Arthabaska-Station, dénomination qui s'étend également à la localité.

Au moment où l'on songe à créer une municipalité, peu avant 1860, deux personnages influents du canton d'Arthabaska, Julien Demers et Louis Foisy, se disputaient la suprématie sur ce territoire. Alors que Demers jouissait d'une forte popularité en sa qualité d'homme d'affaires, Foisy caressait le projet de prendre la direction de la localité. Lorsque l'on décide d'ériger une municipalité autonome, Julien Demers tente d'imposer son propre nom en suggérant Demersville, estimé trop prétentieux par Louis Foisy, qui propose plutôt Victoriaville, en l'honneur de la Reine Victoria (souveraine régnante qui vécut de 1819 à 1901 et régna pendant 64 ans).

  1. Toponymie : Victoriaville

Culture

Victoriaville compte deux bibliothèques municipales. Elle dispose également de :

  • 14 écoles primaires/préscolaires
  • 2 polyvalentes
  • 1 école primaire privée (École Vision)
  • 1 école secondaire privée (Collège Clarétain)
  • 1 centre de formation continue pour adultes (Arthabaska)
  • 2 centres de formation professionnelle (Vision 20-20, Le Trécarré)
  • 1 centre intégré de formation et d'innovation technologique (CIFIT)
  • 1 centre de formation en entreprise et récupération (CFER)
  • 2 Cégeps (Cégep de Victoriaville et École nationale du meuble et de l'ébénisterie)

En 2020, l'école secondaire Le Tandem figurait dans le palmarès des meilleures écoles secondaires du Centre-du-Québec.

La ville organise, tout au long de l'année, de nombreux évènements à teneur sociale et récréative.

Chaque année, des dizaines de festivals et évènements culturels se déroulent à Victoriaville. On n'a qu'à penser à :

  • Festival International de Musique Actuelle (musique internationale d'avant-garde)
  • Exposition agricole de Victoriaville (Anciennement exposition agricole d'Arthabaska)
  • Festival jeunesse
  • Festival Rétro Pop (musique des années 1960 à aujourd'hui, rassemblements de voitures antiques ou de sport modifiées)
  • Week-end en Blues
  • Salon des Arts des Bois-Francs
  • Fêtes Victoriennes (festivités faisant revivre la fin du  siècle avec la participation de figurants costumés)
  • Grand Week-End d’Improvisation de Victoriaville
  • Balade Gourmande des Bois-Francs (circuit champêtre chez des producteurs-transformateurs agricoles et marché de produits régionaux)
  • Wake Dans'Rue
Hôtel des Postes.

Lieu d'histoire et de patrimoine, le Musée Laurier (Arthabaska) accueille chaque année plusieurs milliers de visiteurs de nombreux pays. Pour sa part, le Musée de l'Hôtel des Postes abrite une importante collection d'œuvres d'artistes canadiens, l'institution proposant également des expositions de prestige et des activités pour toute la famille.

Le Théâtre Parminou offre, depuis son ouverture en 1973, du théâtre populaire engagé et du théâtre d'intervention. Il présente ainsi, en 2013 la pièce Parole d'or, silence d'argent, qui porte sur la violence, les abus et le manque de respect envers les aînés.

Le GRAVE (Groupement des arts visuels de Victoriaville) a pour but de créer un milieu propice au développement de la recherche et de l'expérimentation dans le domaine des arts visuels et de valoriser de telles pratiques artistiques. Il offre également une galerie d'exposition. En 2016, le GRAVE a changé son nom pour « Atoll ».

Le bar le Vieux St-Pierre (maintenant le Peace) se voulait, quant à lui, une scène-phare pour la culture locale, québécoise et même, nationale. Divers groupes de musique aux influences plus distinctes les unes que les autres, se succédaient chaque semaine sur les planches du Vieux St-Pierre afin de faire partager leur musique aux Victoriavillois.

Tourisme

Victoriaville fait partie des principales villes de la région touristique du Centre-du-Québec. Elle est la ville-centre de la région des Bois-Francs que couvre la MRC d'Arthabaska.

On y trouve deux hôtels quatre (4) étoiles totalisant 202 chambres et un Centre des congrès. La ville est représentée au sein de l'Association des bureaux à congrès du Québec (ABCQ). On y compte également quelques gîtes touristiques.

Parmi les attraits à visiter, on y trouve notamment, dans le secteur Arthabaska : l'Économusée de la maroquinerie (Cuir Rochefort), le Musée Laurier (lieu historique national du Canada) et le Musée de l'Hôtel des Postes, l'Église Saint-Christophe d'Arthabaska, le Mont Arthabaska, la Vannerie des Bois-Francs et le lac du Réservoir Beaudet servant à la réserve d'eau de la municipalité.

La ville possède un bon réseau de pistes cyclables et le golf y est populaire par la présence du club de Victoriaville qui a accueilli, à quelques reprises, l'Omnium de golf du Québec. Les réseaux de sentiers de motoneiges et de quad (VTT) y sont également bien développés.

Plusieurs évènements sportifs attirent une clientèle touristique intéressée, notamment par les tournois de soccer, de basketball et de hockey.

Médias

Journaux
  • La Nouvelle Union, bihebdomadaire (mercredi et dimanche).
  • La Tribune de Sherbrooke.
Télévision
  • Câble 9 : Vidéotron, La Télévision Communautaire des Bois-Francs.

La ville est aussi plus assidûment couverte par les réseaux télévisuels généralistes régionaux (TVA, Télévision de Radio-Canada, V) de Sherbrooke.

Radios
  • 88.1 CKIE-FM, la radio touristique qui informe les visiteurs sur les restaurants, l’hébergement et les activités de Victoriaville.
  • 89.3 Radio-Ville Marie (retransmetteur du 91.3 Radio-Ville Marie Montréal) (CIRA-FM-3) : émissions à caractère religieux.
  • 92.7 La Première Chaîne de Radio-Canada (retransmetteur du 101.1 FM Radio-Canada Estrie CBF-FM-10) :émissions d'affaires publiques et d'information.
  • 95.7/103.5 KYQ-FM (CKYQ-FM) : musique et information locale.
  • O 97.3 (CFJO-FM) : musique, opinions et information locale.
  • Plaisir 101.9 (CFDA-FM) : musique et information locale.

Bien sûr, les auditeurs de la région reçoivent les ondes des radios des villes comme Asbestos, Plessisville, Trois-Rivières, Québec et Sherbrooke.

  1. Daphnée Dion-Viens, «  » (consulté le )
  2. «  », sur Théâtre Parminou,
  3. Myriam Delisle, « Parole d'or, silence d'argent : Théâtre Parminou », L'Étoile, lire en ligne)

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Victoriaville dans la littérature

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Document créé le 03/01/2018, dernière modification le 30/10/2024
Source du document imprimé : https://www.gaudry.be/lieu/ca/ca-qc/11469.html

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