Rimouski

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Rimouski : descriptif

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Rimouski

Rimouski est une ville du Québec (Canada), chef-lieu de la municipalité régionale de comté de Rimouski-Neigette de la région administrative du Bas-Saint-Laurent dont la devise est Legi patrum fidelis - « Fidèles à la loi de nos pères »

Elle est située sur la rive sud de l'estuaire du Saint-Laurent à environ 300 km en aval de la Ville de Québec. Fondée le 7 juillet 1696 par René Lepage de Sainte-Claire (1656-1718)

Âgé de quarante ans, il s'établit sur sa seigneurie à la confluence du fleuve, et de la rivière Rimouski

La pêche, la chasse, la forêt et l'agriculture assureront par son abondance les bien-être quotidiens primaires et économiques

C'est la plus grande, et la plus importante ville dans tout l'Est du Québec avec une population de 50 036 habitants. D'abord à vocation agricole, elle connaît un premier développement au XIXe siècle avec l'exploitation de sa forêt, et s'impose graduellement comme centre de services avec l'érection d'un diocèse catholique ayant juridiction sur la Gaspésie, et de la Côte-Nord ainsi que par son rôle dans la navigation fluviale dans l'estuaire du Saint-Laurent

Avec le déclin de l'industrie forestière, et du trafic maritime au milieu du XXe siècle

La ville profite de sa position stratégique, et économique pour s'imposer comme plaque tournante dans le développement initial de la Côte-Nord. À compter des années 1960, le développement de l'État providence, et la tertiarisation de l'économie québécoise profitent à la ville

Elle transforme graduellement ses institutions religieuses et accueille l'administration publique, un évêché catholique, l'hôpital régional, le Cégep de Rimouski ainsi que l'Université du Québec à Rimouski, seule université de cette région du Québec. Rimouski est aujourd'hui un important pôle tertiaire pour l'Est du Québec

Axé sur les services publics et privés, l'éducation, les sciences de la mer et le tourisme

Des industries tels que la transformation de l'acier, les télécommunications, du transport en plus de divers centres de recherches sont les principaux secteurs d'activités

S'ajoute également celle de la bière, des spiritueux et de la pêche.

Toponymie

Scierie Price sur la rivière Rimouski en 1914

Le nom de la ville est tiré du nom de la rivière Rimouski, au bord de laquelle elle a été établie. Il est mentionné dans l'acte de concession original de la seigneurie de Rimouski en 1688. Selon la Commission de toponymie, plusieurs théories circulent sur l'origine du toponyme. Louis-François Richer Laflèche l'associe à un mot micmac animouski, de animousk, chien et ki ou gi, demeure.

Cette interprétation semble être confirmée dans l'ouvrage du chef abénaquis Joseph Laurent, pour qui Arimoski signifie la terre ou le pays des chiens. L'utilisation du mot chien pourrait faire référence à la présence dans l'estuaire de phoques, appelés loups marins ou chiens marins à une certaine époque. Cette interprétation est toutefois contestée par l'abbé Cyprien Tanguay, qui lui donne plutôt le sens de terre de l'orignal. Cette deuxième interprétation, quoique fréquente, est remise en doute.

L'abbé Charles Guay (1845-1922), vicaire à la cathédrale de Rimouski, auteur entre autres de Chronique de Rimouski (volumes I et II), rapporte de source micmaque, que le terme demeure de chien aurait une connotation péjorative liée au fait qu'il était impossible de naviguer entre la terre ferme et l'île Saint-Barnabé à marée basse pour atteindre la côte Sud, et l'embouchure de la rivière sur les bords de laquelle les Micmacs habitaient pendant l'été. Contrariés par le fait de devoir attendre la marée haute, ils auraient nommé cet endroit « demeure du chien », qui est à l'origine du mot Rimouski.

Les citoyens de Rimouski sont appelés Rimouskois et Rimouskoises.

  1. a et b Québec, «  », sur Commission de toponymie du Québec, (consulté le ).
  2. Laurent 1884, p. 219, cité par la Commission de toponymie du Québec.
  3. «  », sur moutonnoir.com (consulté le ).
  4. L'Abbé Charles CHS. Guay, Chronique de Rimouski, Québec, P.-G. Deslise, imprimeur, , 419 p.
  5. Abbé Charles Guay, Chronique de Rimouski, Québec, P.G. Delisle imprimeur, , 417 lire en ligne)
  6. «  », sur toponymie.gouv.qc.ca (consulté le ).

Géographie

Située sur la rive droite de l'estuaire maritime du Saint-Laurent à environ 312 Québec, la ville de Rimouski est située dans la municipalité régionale de comté de Rimouski-Neigette, dans la région administrative du Bas-Saint-Laurent. Rimouski constitue le centre de service de la région du Bas-Saint-Laurent et offre plusieurs attraits touristiques. Elle est le siège de plusieurs entreprises privées, institutions ou bureaux gouvernementaux qui desservent la région. Le recensement 2016 de Statistiques Canada établit la population de son aire urbaine à 55 349 habitants.

Municipalités limitrophes

Rose des vents Forestville, Colombier,
Fleuve Saint-Laurent
Pessamit,
Fleuve Saint-Laurent
Sainte-Luce Rose des vents
Les Escoumins, Longue-Rive,
Fleuve Saint-Laurent
N Saint-Anaclet-de-Lessard
O    Rimouski    E
S
Saint-Fabien Saint-Valérien, Saint-Narcisse-de-Rimouski Saint-Marcellin

Relief

L'île Saint-Barnabé vue de la rive de Rimouski

Le relief actuel de Rimouski est caractérisé par trois gradins. Un premier gradin, délimité par l'île Saint-Barnabé au nord et la colline du Sommet au sud s'étend du district de Sacré-Cœur jusqu'à celui de Rimouski-Est. Ces basses terres, s'élevant du niveau de la mer à 200 .

L'orientation générale de la région survient très tôt : les différentes contraintes latérales survenues durant les orogenèses taconiennes et acadienne, durant l'Ordovicien et le Dévonien (entre 450 et 370 millions d'années), compressent et plissent le terrain formant les Appalaches. La formation de cette chaîne de montagnes donne à la région son orientation sud-ouest/nord-est. L'érosion émousse graduellement les roches d'origine sédimentaire et le relief se transforme graduellement en pénéplaine, avant d'être soulevé à nouveau pour devenir un plateau.

L'érosion profite aussi des faiblesses dans la roche, comme les schistes, les lignes de faille, les fractures, les zones de broyage ou de contact géologique pour former des vallées. Au début du Pléistocène, il y a 1,6 million d'années, une épaisse couche de glace recouvre la région qui s'enfonce de 200 Quaternaire, le plus récent épisode étant connu sous le nom de glaciation du Wisconsin ou Wisconsinien.

La région est traversée par la vallée de la rivière Rimouski qui draine un bassin-versant de 1 598 .

La plus grande partie de l'actuelle ville de Rimouski était couverte de 150 .

îles

Sept îles se retrouvent sur le territoire de Rimouski. Chacune possède sa propre histoire qui enrichit notre milieu de vie. Celles-ci ne sont pas habitées et protégées de tout développement ou exploitation humaine. Elles sont principalement situées dans deux secteurs. Deux sont situées face au centre-ville et cinq face au district Le Bic. Les îles dans le district Le Bic fonts parties du réseau de la Sépaq. Diverses activités, facilités et animation à l'année.

Ces îles peuvent être visitées en saison, sauf l'île Bicquette qui est protégée. L'île Saint-Barnabé est desservie par un service de navette exploité par la SOPER et dont les départs se fonts à partir de la marina..

Les îles sont :

  • île Saint-Barnabé. Lieu historique de Toussaint Cartier. Habitat du Grand Héron, emblème du Festi Jazz International de Rimouski. Visite et animation en saison à partir de la marina. Camping pour tantes.
  • Îlet Canuel. Plus près que de l'Île Saint-Barnabé. D'une longue de 1,2 km et à son maximum de 200 m, superficie de 149,765 m². Son nom rappelle le souvenir d’un agriculteur propriétaire d’une terre vis-à-vis de l’île, Louis Canuel (1715-1795) l’ancêtre des Canuel de la région. Au fil du temps vers la fin XVIII° nous pouvons retracer plusieurs noms : d’islet au rocher ou d’islet des roches ainsi que l'île de Guespègue, islet à Canuel, île Canuel, île Canuet et Rocher.Bare.
  • Île-aux-Amours. Le nom rappelle une tragédie d'une noyade d'une bien-aimée dont son amoureux ne pu rien faire.
  • île Bicquette : Île protégée, dont l'accès est interdit en tout temps, elle est placée sous protection fédérale par le biais de la réserve nationale de faune des îles de l'Estuaire. En plus d'abriter les plus grandes colonies en Amérique du Nord, elle constitue le plus important site de nidification de l'estuaire pour les Eiders à duvet. S'y trouve également un phare (1844)[1][2].
  • Île Brûlée. Le nom rappelle un incendie de forêt qui ravagea l'île. Aucune marque ne subsiste.
  • île du Bic. Habitat du Phoque commun.
  • Île du massacre.

Climat

La région se définit par un climat continental humide.

C'est un climat que l'on trouve dans plusieurs régions et qui est qualifié de zones tempérées. Situées à des latitudes (48°) moyennes où des conflits entre les masses d'air polaire et tropical peuvent se produire.

Ce type de climat est marqué par de gros écarts saisonniers de température. Cette variation dans cette région est entre les mois chauds (juin-septembre) et les mois froids (octobre-mai) de l'année. D'autant plus importante que la zone est éloignée des océans qui jouent un rôle d'inertie.

  • En juillet avec une moyenne annuelle de 17,8 °C et en janvier de -11,2 °C.
  • Moyenne annuelle de 262 jours sans gel.
  • Moyenne annuelle de 609 mm de pluie et de 278 cm de neige.
  • Moyenne annuelle du nombre de jours avec pluie 100 et 53 jours avec neige.
Relevé météorologique pour Rimouski (1971-2000)
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) −15,7 −14,2 −8,3 −1,2 4,7 10,2 13,1 12,1 7,7 2,7 −3,2 −11,2 −0,3
Température moyenne (°C) −11,7 −10,1 −4,2 2,7 9,7 15,4 18,2 16,9 12 6,1 −0,3 −7,7 3,9
Température maximale moyenne (°C) −7,5 −6 −0,2 6,6 14,6 20,7 23,2 21,7 16,2 9,5 2,5 −4,1 8,1
Record de froid (°C) −33 −32 −25,5 −22 −7,2 0 3 0 −1,1 −7,8 −16,5 −30,6 −33
Record de chaleur (°C) 14,5 12 21,1 29 32,8 33 36 33,9 31,5 24,4 21,1 13,3 36
Ensoleillement (h) 57,7 94,2 133,7 153,3 193,3 220,9 232 220,8 160,3 104,6 58,9 49,3 1 679,1
Précipitations (mm) 68,4 58,1 64,1 65,7 83,5 79,2 88,8 86 80,5 84,5 73,8 82,4 915
dont pluie (mm) 9,6 7,7 19,9 45,5 82,5 79,2 88,8 86 80,5 82 44,5 15,9 642
dont neige (cm) 58,8 50,4 43,2 20 1 0 0 0 0 2,6 29,3 66,4 271,7
Nombre de jours avec précipitations 1,8 1,3 4 9 13,9 13,7 15 13,8 14,4 15 7,4 2,2
Nombre de jours avec neige 14,4 11 8,4 4,3 0,45 0 0 0 0 0,56 6,2 13,2
Source : Environnement Canada, «  », (consulté le )
  1. Gouvernement du Québec, «  », sur Ministère des Affaires municipales, Régions et Occupation du territoire (consulté le ).
  2. Jean-Charles Fortin, «  », Université du Québec, Institut national de la recherche scientifique - Urbanisation, culture et société, sur Encyclobec, (consulté le ).
  3. Statistique Canada Gouvernement du Canada, «  », sur www12.statcan.gc.ca (consulté le ).
  4. a et b Livernoche 1996, p. 5.
  5. a et b Livernoche 1996, p. 7.
  6. Livernoche 1996, p. 6.
  7. MRC de Rimouski-Neigette, LA DESCRIPTION DU TERRITOIRE, chapitre II, Rimouski, MRC de Rimouski-Neigette, 20??, 18 p., p. 13

Histoire

Rimouski en 1931

Les premières traces d'occupation humaine sur le territoire actuel de la ville de Rimouski surviennent au cours de la période du Paléoindien récent, c'est-à-dire environ 8 150 ans av. J.-C.[2],[3].

Colonisée par les Européens, la vocation de Rimouski est d'abord agricole, puis elle connaît un premier développement au diocèse de Rimouski, devenu plus tard archidiocèse ayant juridiction sur la Gaspésie et la Côte-Nord, assure la position de la ville comme centre régional. Différentes congrégations religieuses apportent leur soutien à la ville et à la région. Rimouski joue également un rôle important pour la navigation dans l'estuaire.

Avec le déclin de l'industrie forestière et du trafic maritime, au milieu du Côte-Nord. Elle accueille également une école navale qui deviendra l'Institut maritime du Québec dont la réputation dépasse les frontières du Québec. Il faut souligner l'importante contribution de l'homme d'affaires Jules-A. Brillant dans l'économie rimouskoise, avec notamment Québec-Téléphone, la Compagnie de Pouvoir du Bas-Saint-Laurent et CJBR.

À compter des années 1960, le développement de l'État providence et la tertiarisation de l'économie québécoise profitent à la ville. La Révolution tranquille amène la transformation graduelle de ses institutions religieuses et génère de nombreux autres changements : développement de l'administration publique et de l'hôpital régional, création d'un cégep, du Conservatoire de musique ainsi que de l'Université du Québec à Rimouski, la seule dans l'Est du Québec. Rimouski s'impose dans sa région par son rayonnement culturel, ses médias et le commerce de détail.

Rimouski vue de la berge du Fleuve St-Laurent en juillet 2024

Le

Toussaint Cartier (1707-1767)

Toussaint Cartier (1707-1767) et son fidèle ami.

Il arrive en Nouvelle-France un peu avant 1728 et se rend dans la seigneurie de Rimouski suite à un naufrage pour y réaliser un vœu prononcé pendant sa traversée de l'Atlantique. Éprouvé par la perte de sa bien aimée. Selon ce vœu de sauvetage à trouver terre, il se serait engagé « à vivre séparé du monde au premier endroit où il pourrait débarquer » Selon l’historienne Marie-Andrée Massicotte, alors âgé d’une vingtaine d’années, et demande au seigneur Lepage la permission de se retirer sur l’île Saint-Barnabé afin d’y vivre en ermite. Sa requête ayant été acceptée, l’ermite s’installe vers le milieu de l’île, du côté sud, où il se construit une cabane et une petite étable. Il tire subsistance de la culture d’un lopin de terre et de l’élevage de quelques animaux domestiques, « Il traversait quelquefois à Rimouski pour assister aux offices religieux de la mission et, s’il gardait le silence sur lui-même, il savait se montrer agréable dans ses échanges avec les Rimouskois. »

Empress of Ireland

L'Empress of Ireland

Empress of Ireland était un paquebot transatlantique de la Canadian Pacific Steamship Company lancé le 26 janvier 1906 et qui assurait la liaison régulière entre Québec et Liverpool, en Angleterre.

Le 29 mai 1914, il fait naufrage dans l'estuaire du fleuve Saint-Laurent, près de Rimouski. Avec 1 012 victimes parmi les 1 477 personnes embarquées, il constitue « le plus grand naufrage survenu au Canada » et se classe parmi les plus grands naufrages du début du  siècle, avec ceux du Titanic et du .

Fait historique. Trois mois plus tard, la première guerre mondiale était déclarée (13 août 1914) passant ainsi cette nouvelle en second plan.

Histoire militaire

Monument aux Braves à Rimouski

Le Bataillon provisoire de Rimouski est fondé le . Il est composé de cinq compagnies dont l'une est basée à Rimouski. Après avoir été renommé Fusiliers du Saint-Laurent en 1920.

Cette unité d'infanterie légère s'est illustrée principalement lors de la Première et de la Seconde Guerre mondiale, sans oublier la participation récente de ses membres en Bosnie-Herzégovine et en Afghanistan.

Le camp 55. Durant la deuxième guerre mondiale, Rimouski accueille un camp militaire (1940-43) qui formera des soldats canadiens francophones. Ceux-ci, aptes à servir dans l'infanterie et à joindre nos troupes en Europe,,,,.

À l'origine et d'après l'accord du Commonwealth britannique, c'était une base aérienne qui devait voir le jour à l'aéroport de Rimouski. Car 22 bases devaient être construites au Canada et nos élus et dirigeants locaux proposa Rimouski. Le sol jugé non adapté ne pourra pas accueillir l'école de bombardement et de tir. Celle-ci sera pour cette raison localisée à Mont-Joli qui deviendra la 9e école de bombardement et de tir.

Le camp 55 fera surface en juin 1940 à la suite de la loi sur la mobilisation. Les personnalités de l'époque de cette réussite sont Jules-André Brillant, sir. Eugène Fisset, les Fusiliers de St-Laurent et son commandant lieutenant Jos Pineault et enfin le major P. H. L'Heureux qui deviendra commandant du camp. Un camp qui accueillera à ces débuts 500 militaires à la fois pour atteindre 1500 en 1943 à la suite d'un agrandissement. Ces militaires provenant principalement de la région. Situé dans un vaste périmètre correspondant aux terrains qui se trouvent aujourd’hui compris entre l’avenue de la Cathédrale et la rue Hupé, et qui s’étend du nord au sud, de la rue Trépanier à la 7e Rue.

Il existe encore aujourd'hui le bâtiment principal qui a servi par la suite de garage à Transports Québec. Il fut acheté dans les dernières années (2021) par Immeubles Plourde dans lequel il projette de le transformer en édifice à logements.

Plus récemment, le prit racine à Rimouski. Cette division de la Réserve navale est officiellement baptisée le .

Incendie de 1950

Le , Rimouski est le théâtre d'un important incendie, l'une des plus grandes tragédies du Bas-Saint-Laurent, surnommé par les historiens la « nuit rouge ».. Environ le tiers de l'agglomération de Rimouski est rasée et l'un des plus importants employeurs de la ville, la Price Brothers and Company, voit ses installations réduites en cendres. 380 logements sont emportés par les flammes. Tous les ponts permettant de traverser la rivière Rimouski sont détruits à l'exception du pont du Canadien National.

Devise et héraldique

Legi patrum fidelis - « Fidèles à la loi de nos pères ».

Legi patrum fidelis

L'écu de Rimouski se blasonne ainsi :

Coupé ondé, au premier de contre-hermine, à une croix pastorale d’or, au second d’argent à une ancre de gueules enlacée d'une corde de sable et accostée de deux sapins de sinople.

  1. Québec. « Décret no 1011-2001 sur le regroupement des villes de Rimouski et de Pointe-au-Père, de la Municipalité de Mont-Lebel, du Village de Rimouski-Est et des paroisses de Sainte-Blandine et de Sainte-Odile-sur-Rimouski », Gazette officielle du Québec, partie II, lire en ligne (page consultée le 22 mars 2013)]
  2. Québec. « Limites du territoire de la Municipalité du Bic à annexer à la Ville de Rimouski, dans la municipalité régionale de comté de Rimouski-Neigette », Gazette officielle du Québec, partie II, lire en ligne (page consultée le 22 mars 2013)]
  3.  », sur zoom-out.ca (consulté le ).
  4. Richard Saindon, «  », (consulté le ).
  5. a et b Zone Société- ICI.Radio-Canada.ca, «  », sur Radio-Canada.ca (consulté le ).
  6. Zone Société- ICI.Radio-Canada.ca, «  », sur Radio-Canada.ca (consulté le ).
  7. «  » (consulté le ).
  8. «  », sur lavantage.qc.ca (consulté le ).
  9. Jean-Charles Fortin, «  », Université du Québec, Institut national de la recherche scientifique - Urbanisation, culture et société, sur Encyclobec, (consulté le ).
  10. Brigitte Pouliot, « La nuit rouge », dans Mosaïque rimouskoise : une histoire de Rimouski, Rimouski, « Comité des fêtes du cent cinquantième anniversaire de la paroisse Saint-Germain de Rimouski », , 810 ISBN ), p. 545-575
  11. a et b «  », sur Ville de Rimouski (consulté le ).

Culture

Événements culturels

De nombreux organismes culturels ont élu résidence sur le territoire de Rimouski et font en sorte d'y enrichir la vie culturelle de ses résidents. Plusieurs événements culturels s'y tiennent au fil des saisons et chaque année la ville est l'hôte.

  • Les Grandes Fêtes Telus (juillet). Festival de musique populaire.
  • Festival de musique de chambre (août) en plein air sur l'île du Bic.
  • Festival interculturel de Rimouski (août). Ooccasion d'échanges entre les différentes origines culturelles de Rimouski et mettre en évidence ses origines, et d'avoir un partage riche de cultures.
  • Festi Jazz international de Rimouski (fin août - septembre).
  • Carrousel international du film de Rimouski (septembre). Festival de film pour enfants. Depuis 2007.
  • Le Spectacles de l'Est du Québec (ROSEQ), (octobre). Est un réseau de diffuseurs pluridisciplinaires qui donne des services à ses membres pour favoriser l’accueil et la circulation de spectacles professionnels sur son territoire. (Durant toute l'année) gens de l'industrie et le grand public peuvent assister à des performances artistiques présentées afin de vendre des spectacles aux différents gérants de salle durant toute l'année à la grandeur du territoire de l'Est-du-Québec.
  • Salon du livre de Rimouski (novembre). Le plus ancien de tous les événements du genre au Québec. Il fut créé en 1964 par un groupe de femmes passionnées de littérature et qui désiraient rendre la littérature plus accessible au jeune public. Le salon présente chaque année plus de 125 auteurs de la région et d'ailleurs, représentant plus de 300 maisons d'éditions québécoises réparties sur quelque 75 stands. Soutenu par Patrimoine Canada, le Conseil des Arts du Canada, la Société de développement des entreprises culturelles du Québec et la ville de Rimouski; l'évènement attire 15 000 visiteurs chaque année en (novembre)[1].

Évènements populaires

  • RikiFest (janvier - février) qui célèbre les joies hivernales.
  • Vélo bazar (mai). Organisé par Association Rimouski Ville cyclable (ARVC). Chaque printemps depuis 1994. L’événement permet aux jeunes et moins jeunes de se procurer un vélo à peu de frais. Près de 400 vélos en cette journée qui trouveront preneur. Tout citoyen peut y présenter son vélo en vente ou mieux, sous forme de don.
  • Marché Public de Rimouski (mai - octobre). Situé au Parc de la Gare de Rimouski, le Marché Public Tous les samedis de la fin mai à la fin octobre entre 10h et 14h. Diverses animations accompagnent ces journées en plus de découvrir des produits locaux et de rencontrer les artisans.
  • Bière Fest de Rimouski (juin),. Festival qui fait la promotion de la bière artisanale.
  • Exposition canine (juillet).
  • Terrasses urbaines (juillet - août). Spectacles, animations, marchés, etc. Plus de 100 000 personnes durant trois semaines.
  • Grande traversée (août). Traversée à marée base pour rejoindre l'île Saint-Barnabé.
  • Exposition agricole (août). 50 000 personnes durant une semaine côtoient diverses expositions, concours, compétitions et spectacles variés dans une ambiance de fête foraine. Depuis 1848, la Société d’agriculture du comté de Rimouski.
  • Week-end des anciennes de Rimouski (août). Exposition, concours et activités diverses sous le thème de voitures d'époque.

Musées et sites patrimoniaux

Le Site historique maritime de la Pointe-au-Père.

Rimouski compte quatre musées regroupés au sein de l'association muséale « Rimouski, mes musées » qui se chargent de leur promotion.

  • Maison Lamontagne de Rimouski, construite vers 1740, l'une des plus vieilles maisons de colombage pierroté au Québec et dont la mission est l'interprétation de l’architecture domestique et du mode de vie à l'époque de la Nouvelle-France.
  • Musée régional de Rimouski. On y retrouve aussi un musée consacré à l'histoire, aux sciences et à l'art contemporain.
  • Musée des Sœurs du Saint-Rosaire, racontant l’histoire de cette communauté religieuse fondée par Sœur Élisabeth Turgeon et son rôle dans les institutions d’éducation de la région.
  • Site historique maritime de la Pointe-au-Père, un des attraits touristiques majeurs de Rimouski, présentent des expositions sur le Lieu historique national du Canada du Phare-de-Pointe-au-Père, en particulier le phare de Pointe-au-Père et les bâtiments de la station d'aide à la navigation. Il présente aussi une exposition rappelant le naufrage de l'Empress of Ireland. Enfin, depuis 2009, les visiteurs peuvent aussi monter à bord du , un sous-marin converti en navire-musée qui offre la possibilité d'y passer la nuit.
  • L'ancien presbytère du Bic, bâtiment patrimonial, sera dorénavant convertie en bibliothèque publique.

La société rimouskoise du patrimoine est un organisme à but non lucratif né de la fusion, en 2004, de la société Joseph-Gauvreau pour le patrimoine et du Comité du patrimoine de la maison Lamontagne. Ces deux organismes travaillaient à la conservation et à la mise en valeur du patrimoine bâti.

Les bibliothèques et archives nationales du Québec rassemblent, conservent et diffusent le patrimoine documentaire québécois ou relatif au Québec. Véritable carrefour culturel, BAnQ œuvre à la démocratisation de l'accès à la connaissance à titre d'acteur clé de la société du savoir.

Autres organismes et équipements culturels

Salle Desjardins-Telus (inaugurée en 2005).
  • Conservatoire de musique de Rimouski, depuis 1973. Enseignement de la musique, réseau du Conservatoire de musique et d'art dramatique du Québec dans le district Saint-Germain.
  • Coopérative de solidarité Paradis. Organisme culturel à but non lucratif offrant un espace de travail, de création et de diffusion culturelle. Depuis 2005. Films, concerts, théâtre, improvisation, vernissages et expositions, lancements, conférences, ateliers et formations sont au nombre des activités qui y sont offertes tout au long de l'année. Il est également possible d'y louer des salles (2), des équipements et des services techniques pour vos activités et évènements culturels et communautaires. District Saint-Robert.
  • Ensemble Antoine-Perreault. Orchestre d'harmonie qui regroupe un bon nombre de personnes faisant partie de l'orchestre depuis plusieurs années, à cela s'ajoutent des étudiants provenant des institutions des niveaux secondaire, collégial et universitaire de la région. Depuis 1979. L'orchestre met en évidence les instruments à vent, soit les bois, les cuivres et les percussions.
  • La Coudée, Cégep de Rimouski. (capacité 324). District Saint-Germain.
  • Opéra-Théâtre de Rimouski, troupe d'opéra. Présente des spectacles d'art lyrique depuis 2002.
  • Orchestre symphonique de l'Estuaire, fondé par Pierre Montgrain en novembre 1993. L'orchestre se produit à Rimouski ainsi que dans les principales villes de la région de l'Estuaire. Nombreuses distinctions.
  • Salle Desjardins-Telus, construite en 2005. Salle de spectacle moderne (capacité 919, balcon, fosse d'orchestre). Située à l'avant du Conservatoire de musique, face au boulevard René-Lepage et à sa Promenade de la mer. District Saint-Germain.
  • Salle Georges-Beaulieu du Cégep de Rimouski. District Saint-Germain.
  • Salle de spectacles Michel Leblanc,. École Polyvalente Paul-Hubert (capacité 634, balcon), rénovée en 2014. District Plaza Arthur-Buies.
  • Théâtre du Bic depuis le printemps 1989, (capacité 196, multifonctionnelle). Diffuse tout au long de l'année du théâtre de création,. Agrandissement et rénovation 2021-23 [2]. District Le Bic.
  • Théâtre les gens d’en bas, théâtre fondé en 1973, gère et anime leur propre salle. Nombreuses distinctions. District Le Bic.
  • Le centre de production et de diffusion cinématographique Paraloeil. District St-Robert.

Un réseau de quatre succursales de bibliothèque, services gratuits à ses citoyens.

Patrimoine

  • Ancien Bureau de poste de Rimouski construit entre (1894 et 1895).
  • Archevêché de Rimouski construit entre (1901 et 1903).
  • Bibliothèque Gilles-Vigneault (Cégep de Rimouski). Le et en présence de Gilles Vigneault, la bibliothèque est dénommée officiellement et ainsi rendre hommage à cet ancien étudiant de 1942 à 1950 du Séminaire de Rimouski devenu l’un des plus grands auteurs, compositeurs et poètes du Québec. C'est en 1959, avec la construction du Pavillon de philosophie, que fut aménagée une première bibliothèque au Séminaire de Rimouski, dans l’espace actuel du Grand Salon. En 1967, la création du Cégep de Rimouski, un établissement voué à connaître un développement majeur, impose un nouveau projet de bibliothèque qui tient compte des besoins futurs des élèves et du développement de la collection. De tous les édifices acquis par le Cégep de Rimouski, la chapelle constituait le seul endroit possédant les vastes espaces requis pour aménager la bibliothèque projetée. La chapelle, la troisième dans l’histoire du Séminaire, avait été inaugurée en 1925. À cette époque, on la considérait comme un lieu « de traitements de l’âme » En 1970, c’est donc une chapelle complètement transformée qui accueille en ses lieux la nouvelle bibliothèque. En 2010 un important réaménagement d'un an est amorcé permettant de retrouver une partie du patrimoine perdu lors du réaménagement de 1969-1970.
  • Cathédrale Saint-Germain de Rimouski construite entre (1854 et 1859)[3]. Remplace la première église en bois. Faits histoire. Le premier maire de Rimouski, Joseph-Magloire Hudon y maria sa fille Émilie Amanda Hudon le 15 juin 1815 âgée de 19 ans. Celle-ci donnera naissance à Émile Nelligan (1879-41).
  • Chute des Portes de l'enfer.
  • École des Frères du Sacré-Cœur, construit en 1924 et a servi à l'instruction des garçons de (1924 à 1963).
  • Église Sainte-Cécile du Bic construction de la 1re en 1850 incendiée en 1890, 2e entre (1891 et 1892).
  • Île Saint-Barnabé située en face de Rimouski. L'Île est accessible en saison par navette. Observation entre autres du Grand Héron. Emblème du Festi jazz international de Rimouski.
  • Jardins Commémoratifs Saint-Germain.
  • Maison Joseph-Gauvreau construite entre 1905 et 1906.
  • Maison Lamontagne construite entre 1744 et 1745.
  • Maison Mère Sœurs du Saint-Rosaire 1907.
  • Marais salant de Pointe-au-Père. Lieu d'observation d'oiseaux.
  • Musée régional de Rimouski (1823-24). Toussaint Cartier a été inhumé en 1767 sous cette première église. Église en bois détruite et occupée par l'actuel Musée régional. De 1862 à 1969 un séminaire, un couvent et une école primaire occupée entre autres par la congrégation des Ursulines.
  • Parc Beauséjour, district Sainte-Odile et Saint-Germain. Longe la Rivière Rimouski du nord vers le sud.
  • Parc national du Bic situé à l'entrée ouest de Rimouski. En plus des magnifiques paysages, nous pouvons y observer entre autres le phoques communs et l'eiders à duvet. île du Bic, Biquette, Brûlée, de l'Amour et du Massacre.
  • Parc Lepage, district Saint-Robert inauguré le . Un bijou en plein centre-ville.
  • Phare de Pointe-au-Père. Le phare actuel (1909-1975) principe du manchon à incandescence jusqu'à son électrification en 1940 est le dernier d'une suite de trois, remplacé par une tour automatisée en 1975. Le premier (1859-1867) possédant cinq lampes à huile muni d'un système catoptrique alimenté à l'huile de baleine en 1859 changé pour le kérosène en 1861 incendié le . Le second (1867-1909) aussitôt reconstruit après l'incendie. À l'origine, la lumière de type blanc fixe du second phare est produite par cinq réflecteurs disposés en arc de cercle autour de cinq lampes. Des améliorations sont apportées aux feux en 1889, puis à nouveau en 1890 quand le feu est remplacé par un système catoptrique, 1902, le gaz acétylène remplace le kérosène. Reconnaissance historique comme lieu national (2015),,,.
  • Site historique maritime de la Pointe-au-Père, un des attraits touristiques majeurs à Rimouski, présentent des expositions sur le Lieu historique national du Canada du Phare-de-Pointe-au-Père depuis 2015, en particulier le Phare de Pointe-au-Père et les bâtiments de la station d'aide à la navigation. Il présente aussi une exposition rappelant le naufrage de l'Empress of Ireland. Depuis 2009, les visiteurs peuvent aussi monter à bord du , un sous-marin converti en navire-musée, et même de vivre l'expérience d'y passer la nuit.

Fresques

Monuments

Statues

Rimouski dans la fiction

On voit, dans le film (ou L'Arrivée) du réalisateur québécois Denis Villeneuve, la partie ouest de Rimouski depuis un hélicoptère, ainsi que le parc du Bic,,.

  1. http://lesgrandesfetes.com/festival Site officiel des Grandes Fêtes Telus (anciennement les Grandes Fêtes du Saint-Laurent)
  2. Zone Regions - ICI.Radio-Canada.ca, «  », sur Radio-Canada.ca (consulté le ).
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  5. Zone Économie- ICI.Radio-Canada.ca, «  », sur Radio-Canada.ca (consulté le ).
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  7. a et b Josyka Levesque, «  », sur Le Bas-Saint-Laurent, (consulté le ).
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  9. «  », sur Lieux patrimoniaux du Canada (consulté le ).
  10. Site historique maritime de la Pointe-au-Père, «  » (consulté le ).
  11. Site historique maritime de la Pointe-au-Père, «  » (consulté le ).
  12. Drouin, Édith, « Près de 1,4 M$ pour transformer l’ancien presbytère du Bic en bibliothèque », Radio-Canada,‎ (lire en ligne)
  13. Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées :12
  14. Coopérative de solidarité Paradis.
  15. «  »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), (consulté le ).
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  18. « La salle de spectacles de l'école Paul-Hubert porte un nouveau nom », L'Avantage Rimouski,‎ (lire en ligne, consulté le )
  19. «  », sur journalph.csphares.qc.ca (consulté le ).
  20. Zone Arts- ICI.Radio-Canada.ca, «  », sur Radio-Canada.ca (consulté le ).
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  28. «  », sur jpfil.com (consulté le ).
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  30. Edith Drouin, «  », sur Radio-Canada.ca, (consulté le ).
  31. Adeline Mantyk, «  », (consulté le ).


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Rimouski dans la littérature

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1366 autres localités pour Quebec

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Document créé le 03/01/2018, dernière modification le 30/10/2024
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