Gatineau

Localisation

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Gatineau : descriptif

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Gatineau

Gatineau est une ville du sud-ouest du Québec, au Canada

Il s'agit de la quatrième ville la plus peuplée de la province avec 291 041 habitants en 2021

Elle est située sur la rive nord de la rivière des Outaouais, face à Ottawa, la capitale du Canada située en Ontario

Gatineau s'étend à l'est et à l'ouest de la rivière Gatineau

Elle est la ville la plus importante de la région administrative de l'Outaouais

Elle forme, avec Ottawa, la région de la capitale nationale du Canada (Ottawa-Gatineau), qui constitue la quatrième agglomération du pays, après Toronto, Montréal et Vancouver.

Toponymie

Avec l'arrivée de Philemon Wright, la ville de Gatineau est née en 1800, portant son premier nom, Wright's Town. Le nom deviendra en 1875, lors de son incorporation municipale, la Ville de Hull. Le nom Gatineau est celui que la ville porte depuis la fusion municipale de 2002, qui vient de l'ancien nom de la ville de Gatineau, qui représente pour la majorité de la population l'ancienne ville, et non Hull.

Il existe deux hypothèses pour expliquer l’origine du nom de la ville, qui serait soit d’origine autochtone, soit d’origine française.

  1. Le nom de la rivière et de la ville proviendrait de l'anishinaabemowin (langue des Anishinaabeg Algonquins) Tenagatino Zibi, selon les aînés de Kitigan Zibi.
  2. Dans son article de 1889 publié dans l'Echo de la Gatineau, Benjamin Sulte écrit : « Il y a cent ans, la famille Gatineau était, éteinte, ou à peu près ; il n'est guère probable que l'on ait attendu sa disparition pour consacrer le souvenir des trois ou quatre traiteurs de fourrures qu'elle a produits. La coutume a dû s'établir du vivant de ces hommes, et parce qu'ils trafiquaient dans ces lieux. De ce dernier fait, par exemple, je ne suis pas certain. » De ses propres mots, Sulte écrit qu'il crée un mythe et que l'histoire que la famille Gatineau donne son nom à la rivière est un mythe, inventé par Sulte lui-même. Selon Sulte, le nom Gatineau proviendrait de la famille Gastineau — pas Gatineau — l'un de ses membres, Nicolas Gastineau sieur Duplessis (1627-1689),.

Le toponyme Lettinoe, Gateno, Gatteno et Gatineau apparaît :

  • le nom Lettinoe, dans un rapport d'un lieutenant Jones en 1783 ;
  • les noms Gateno, Gatteno et Gatenoe dans plusieurs documents et lettres écrits par Philemon Wright, le colonel John By, et par l'arpenteur Theodore Davis (1800 à 1831) ;
  • sur la description topographique de la région en 1831 faite par l’arpenteur canadien Joseph Bouchette ;
  • dans une lettre datée du que  Lartigue, évêque de Montréal, écrit à Patrick Phelan, évêque de Kingston ;
  • sur la carte de William Henderson en 1831 ;
  • sur la carte de Thomas Devine, en 1861.
  1. [1]
  2. Rick Henderson, «  », sur www.capitalchronicles.ca,
  3. Benjamin Sulte, « Gatineau », L'Écho de la Gatineau,‎ , lire en ligne [PDF])
  4. Rick Henderson, «  », sur www.capitalchronicles.ca, 31 novembre 2021
  5. Commission de toponymie du Québec — ville de Gatineau

Histoire

Gatineau vue de la rivière des Outaouais

Au début du Étienne Brûlé suivi de Nicolas Vignau et de Samuel de Champlain furent les premiers blancs à se rendre dans la région, en empruntant la rivière des Outaouais, appelée jadis Kitchisippi, ce qui signifie Grande Rivière. Cette rivière était la plus importante voie de communication fluviale des autochtones d'Amérique du Nord. Toutes les fourrures du temps de la Nouvelle-France transitèrent par ce cours d'eau.

Avant l'arrivée de Philemon Wright, de Woburn au Massachusetts, en 1800, Gatineau partage l'histoire de toutes les régions que baigne la rivière des Outaouais, principale voie navigable sur la « Route de l'Ouest ». Les explorateurs, les missionnaires, les marchands de fourrures et les militaires des régimes français et anglais empruntent les sentiers de portage qui longent la rivière. Le long d'un de ces sentiers, celui du Deuxième portage de la Chaudière (ou « Portage du Milieu »), situé dans le parc Brébeuf, se trouvent des marches de pierre grossièrement taillées à même le roc par les voyageurs.

Wright's Town (plus tard, la Ville de Hull et ensuite, Gatineau) est le premier établissement permanent sur la rivière des Outaouais. Wright et ses associés se voient concéder de vastes terres dans les cantons de Hull et de Templeton. La petite communauté agricole de Wright’s Town se tourne rapidement vers la production de bois équarri pour le marché britannique. Le premier train de bois en provenance de la région, le Colombo, atteint Québec en 1806, marquant ainsi les débuts de l'industrie du bois dans la vallée de l'Outaouais.

En 1820, avant que les immigrants de Grande-Bretagne soient arrivés en grand nombre, le canton de Hull avait une population de 707, y compris 365 hommes, 113 femmes et 229 enfants. La grande différence dans le nombre d'hommes et de femmes était grâce au travail des hommes dans le commerce du bois. En 1824, il y avait 106 familles et 803 personnes. Pendant le reste des années 1820, la population de Hull a doublé, en raison de l'arrivée des protestants de l'Ulster. En 1851, la population du comté d'Ottawa était 11 104, dont 2 811 qui vivaient dans le canton de Hull. En comparaison, Bytown avait une population de 7 760 en 1851. En 1861, le comté d'Ottawa avait une population de 15 671, dont 3 711 vivaient dans Hull Township. La hausse progressive à la population canadienne française par canton a continué au fil des ans, avec les Canadiens français n’étant que 10 % de la population en 1850, devenant 50 % en 1870, et 90 % en 1920. Le développement industriel du milieu du .

Les guerres napoléoniennes, sévissant en Europe, privent la Grande-Bretagne du bois scandinave nécessaire à l'entretien de sa flotte maritime. La forêt outaouaise regorge d'immenses pins blancs, de dimension semblable aux séquoias de l'Ouest canadien et propriété de Sa Majesté. C'est ainsi que l'ère de l'industrie de la coupe de bois a débuté. Pour une grande partie du fleuve Saint-Laurent, à la pointe ouest de l'île de Montréal, ensuite jusqu'à Québec et enfin, en route vers les îles Britanniques. La rivière des Outaouais est impraticable à plusieurs endroits, ce qui donna lieu à l'invention des glissoirs à bois pour le passage de ces différents portages. Le fameux glissoir à la hauteur des chutes de la Chaudière, par exemple, fut construit par Ruggles, le fils de Philemon Wright.

Hull, Bas-Canada, peinture de Wright's Town et des chutes de la Chaudière par l'artiste Thomas Burrowes (1830).

Le succès de la coupe de bois, organisée par Wright, attirent d'autres hommes d'affaires dans la région, tels les Nicholas Sparks, Andrew Leamy, Archibald McMillan, Levi Bigelow, Baxter Bowman, le Capitaine Justus Smith, les frères Hamilton, les frères John et Frank Ross, John Thompson, James Maclaren, Ezra Butler Eddy, John Rudolphus Booth.

L'exploitation de la forêt s'étend à l'ouest jusque dans le Pontiac et vers le nord, sur les berges des rivières Gatineau et du Lièvre. Les chantiers de bûcherons, scieries, usines de pulpe de bois, usines de fabrication d'allumettes, mines de phosphore, centrales hydro-électriques privées, et l'agriculture seront les principales sources de travail pour les gens de l'Outaouais, avec le centre commercial à Hull, de 1800 jusqu'à l'implantation des infrastructures fédérales dans les années 1970.

La guerre de 1812-1815, opposant les États-Unis et la Grande-Bretagne, a comme terrain de bataille le Haut et le Bas-Canada. Les deux colonies abritent un nombre insuffisant de garnisons britanniques pour la protection des villes mais les Canadiens aidés d'autochtones et de leurs techniques de guérilla, mettront en échec les assauts ennemis sur Châteauguay et Kingston. Un problème criant de voies de communication entre les colonies apparaît lors de ce conflit. Pour y remédier, la couronne britannique fait construire des canaux dans l’axe de navigation Montréal-Ottawa-Kingston pour assurer la liaison entre ses garnisons par une autre voie que le Saint-Laurent. Ainsi naîtront le canal Rideau, reliant Ottawa à Kingston, et les canaux permettant de contourner les rapides du Long-Sault sur l’Outaouais, reliant Montréal à Ottawa. Les canaux attireront des gens d'affaires et la colonisation anglophone tant attendue. Ce sera l'arrivée en masse des Irlandais catholiques dans la région et ils serviront de main-d'œuvre pour la construction des canaux.

L'Allumière en 1935, Gatineau.

Ezra Butler Eddy, originaire du Vermont, s'établit à Hull en 1851 et s'enrichit en fabriquant des allumettes, des planches à laver et des épingles à linge. Dans les années 1870, il devient l'un des plus importants exploitants de scieries à la chute de la Chaudière. Sa fabrique d'allumettes et d'articles de fibre de bois induré, tout comme ses initiatives novatrices dans le domaine de la fabrication de la pâte (1889) et du papier (1890), feront de Hull l’un des principaux centres de l’industrie papetière. Par la suite, des fabriques de haches, des abattoirs et usines de transformation de la viande, des filatures et d'autres industries connexes s'y installeront.

Conflits ouvriers majeurs

Bientôt, la colonisation bat son plein en Outaouais avec l'arrivée massive des Irlandais et d'une proportion de plus en plus importante d'immigrants francophones. Les vieilles familles comme les Wright, les Papineau, les Egan, les Hamilton, se voient entrer en lutte contre de nouveaux arrivants qui veulent aussi tirer parti de la manne du bois. Le conflit s'amorce quand les travailleurs irlandais, sous la direction de Peter Aylen, se lancent violemment contre les ouvriers francophones afin de les déplacer de leurs emplois de draveurs. En plus, certains employeurs exerceront une pression à la baisse sur les salaires en montant les travailleurs ennemis les uns contre les autres. Les ouvriers francophones et irlandais s'affronteront ouvertement dans les rues de Bytown (du nom du colonel qui fit construire le canal Rideau). Il y aura des affrontements armés et des morts par balles. Ce conflit est connu sous le nom de la guerre des Shiners (1835-1845) et créera un héros pour les travailleurs francophones en Jos Montferrand, reconnu par ses exploits mythiques.

Rue principale de Hull en 1908.

Le une importante grève des 400 employés de la compagnie Maclaren éclate. La compagnie refuse de négocier et fait appel aux policiers, aux gardes privés et aux briseurs de grève. Les policiers ouvrent le feu sur les grévistes. Bilan : deux morts: Thomas Bélanger, président de l'union, et François Thériault, secrétaire de l'union; et plusieurs blessés. La loi de l'émeute est invoquée par le maire et l'armée intervient. Plusieurs grévistes sont arrêtés et condamnés à l'emprisonnement. Après la grève, la compagnie établit une liste noire des employés, cette liste affecte les enfants et petits-enfants des employés inscrits sur cette liste, qui ne pourront jamais plus travailler chez Maclaren.

E.B. Eddy entre dans l'histoire en 1919 date à laquelle les premières travailleuses au Québec déclenchent une grève; ses allumettières. En 1924 la compagnie les mettra en lock-out. En commémoration de l'importance de ces travailleuses dans l'économie de la ville, Gatineau nommera un boulevard en leur honneur, le boulevard des Allumettières

Des figures marquantes

Plusieurs figures légendaires ont marqué l'histoire de la ville. Parmi elles, on retrouve notamment Joseph Montferrand, un Montréalais qui vint s'établir en Outaouais pour passer le reste de sa vie de travailleur dans les forêts. Le folklore de ses exploits, car il y avait très peu de faits vérifiables, serait qu'il défendit les Canadiens français contre les Irlandais lors de la guerre des Shiners, à Bytown. Ses prouesses, avec ses poings et ses bottes sont devenues légendes populaires. Certaines racontent qu'il a laissé l'empreinte de son pied dans le plafond de nombreux hôtels et nombreuses tavernes. D'autres parlent d'un exploit qu'il aurait accompli sur un pont en frappant des dizaines d'Irlandais avec un tronc d'arbre.

Le père Reboul est un autre personnage qui marqua la ville de par son dévouement. Le père Reboul visitait les chantiers dans les environs, ainsi que les camps de bûcherons. Il alla porter les problèmes de la ville, ainsi que ses besoins, au siège du gouvernement et c'est ainsi qu'il devint le héros et héraut. En 1866, après plusieurs années de demandes aux autorités provinciales, le père Reboul, avec l'aide d'Andrew Leamy, a réussi à obtenir une commission scolaire autonome pour la ville. Une rue et une école portent encore son nom en hommage à cet homme.

Patrimoine

La flottaison des billes de bois (localement appelés billots) sur la rivière des Outaouais figurait à l'envers des billets d'un dollar canadien jusqu'à son remplacement par une pièce de monnaie (le « huard ») en 1987. Les derniers draveurs (qui n'étaient pas nombreux) disparurent de la région deux ou trois ans plus tard.

Grand feu de Hull en 1900.

Le centre-ville fut détruit par un incendie surnommé le grand feu de Hull en 1900 qui a endommagé aussi le pont des Chaudières, le lien routier qui fut rétabli plus tard pour lier Ottawa et Gatineau via l'île Victoria. Ce feu de 1900 a détruit plusieurs maisons que l'on nomme (il en reste quelques-unes) maisons allumettes pour deux raisons; premièrement parce qu'elles possèdent une façade étroite et deuxièmement c'était pour rappeler la présence des grosses usines où il se fabriquait des allumettes par milliards. En conséquence trois casernes de pompiers ont été construites (dont la Caserne numéro 3).

Ottawa fut établi plus tard comme terminus du canal Rideau, construit sous l'ordre du colonel John By comme partie intégrante des fortifications et défenses bâties après la guerre de 1812. Originellement appelée Bytown, Ottawa ne deviendra la capitale canadienne qu'au milieu du XIXe siècle et seulement à cause du fait que la plus grande distance de la frontière la laisse moins vulnérable en cas d'une attaque de l'étranger.

Faits marquants

Cantons d'origine (cliquer pour voir la légende).
  • 1799 : Élection de John Robertson, régiment britannique, William Fortune et Eli Hawley
  • 1800 : Arrivée de Philemon Wright, sa famille et 5 autres familles avec 33 ouvriers sur les rivages de la Rivière Gatineau. Création de la Ferme Gatineau.
  • 1801 : Commencement de la construction de Wright's Town à côté des chutes de la Chaudière.
  • 1806 : Le radeau Colombo fait son départ de Wright's Town pour se rendre à la Ville de Québec. Le premier train de bois de l'histoire.
  • 1806 : Élection du canton de Hull qui est concédé à Philemon Wright
  • 1807 : Élection du canton de Templeton qui est concédé à Archibald McMillan
  • 1845 : Constitution de la municipalité du canton de Buckingham
Constitution de la municipalité du canton de Templeton
Constitution de la municipalité de canton de Hull
  • 1853 : Andrew Leamy construit sa scierie à vapeur, la première de la région, sur le Lac portant son nom.
  • 1855 : Le village d'Aylmer se détache du canton de Hull
  • 1866 : Le village de Buckingham se détache du canton de Buckingham.
  • 1875 : La cité de Hull se détache du canton de Hull.
  • 1876 : Le village de Pointe-Gatineau se détache du canton de Templeton.
  • 1877 : Le village de L'Ange-Gardien se détache du canton de Buckingham.
Centre-ville de Gatineau vu d'Ottawa en 1938.
  • 1880 : Le canton de Hull est divisé pour former Hull-Sud : Lucerne et Hull-Ouest : Chelsea.
  • 1886 : Le canton de Templeton est divisé pour former Templeton-Ouest et Templeton-Est
  • 1889 : Hull-Est : Touraine se détache de Hull-Ouest : Chelsea.
  • 1890 : Le village de Buckingham change son statut pour celui de ville.
  • 1897 : La ville de Masson se détache du canton de Buckingham.
Buckingham-Sud-Est se détache du canton de Buckingham.
  • 1902 : Le 21 mars, Stanislas Lacroix est exécuté à la prison de Hull. C'était la dernière pendaison publique au Canada.
  • 1900 : Un important incendie détruit la moitié de la ville de Hull et une partie de la ville d'Ottawa.
  • 1909 : Templeton-Nord : Val-des-Monts se détache de Templeton-Est.
  • 1915 : Le village d'Angers se détache du canton de Buckingham.
  • 1918 : Buckingham-Ouest se détache du canton de Buckingham.
  • 1920 : Le village de Deschênes se détache de Hull-Sud: Lucerne.
Le village de Templeton et Templeton-Est-Partie-Est se détachent de Templeton-Est.
  • 1933 : Le village de Gatineau se détache de Templeton-Ouest.
  • 1957 : Pointe-Gatineau devient la ville de Pointe-Gatineau.
Gatineau change son statut pour celui de ville.
  • 1959 : Le premier juge municipal de la ville de Gatineau, Maurice Dostaler, fut assermenté le , poste qu’il occupa jusqu’en 1965. Il fut aussi le membre fondateur de la Conférence des juges municipaux du Québec en 1962.
  • 1964 : Hull-Sud change son nom pour municipalité de Lucerne
  • 1970 : Mise sur pied de la Communauté Régionale de l'Outaouais comprend 32 municipalités - les municipalités urbaines et les municipalités rurales
  • 1971 : Hull-Est change son nom pour ville de Touraine.
  • 1975 : Hull change son statut pour celui de ville.
Les villes de Pointe-Gatineau, Gatineau, Touraine, le village de Templeton, les municipalités de Templeton-Ouest, Templeton-Est et Templeton-Est-Partie-Est fusionnent pour former la ville de Gatineau.
Les villes de Buckingham et de Masson, les villages d'Angers, de L'Ange-Gardien, de Notre-Dame-de-la-Salette, les municipalités de canton de Buckingham, de Buckingham-Sud-Est et de Buckingham-Ouest fusionnent pour former la ville de Buckingham.
Les villes d'Aylmer, de Lucerne et de Deschênes fusionnent pour former la ville d'Aylmer.
  • 1980 : Masson, Angers et Buckingham-Sud-Est se détachent de la ville de Buckingham et forment la ville de Masson-Angers.
L'Ange-Gardien, les municipalités de canton de Buckingham et de Buckingham-Ouest se détachent de la ville de Buckingham et forment L'Ange-Gardien
Notre-Dame-de-la-Salette se détache de la ville de Buckingham.
  • 1989 : La municipalité de Cantley se détache de la ville de Gatineau
  • 1991 : Abolition de la Communauté Régionale de l'Outaouais Les municipalités rurales forment la MRC Les Collines-de-l'Outaouais
Mise sur pied de la Communauté Urbaine de l'Outaouais qui comprend les villes de Buckingham, Masson-Angers, Gatineau, Hull et Aylmer
  • 1993 : Masson-Angers est officiellement adopté comme le nom de la ville formée par Masson, Angers et Buckingham Sud-Est.
  • 2002 : Les villes d’Aylmer, Buckingham, Gatineau, Hull, Masson-Angers et la communauté urbaine de l'Outaouais fusionnent le
  • 2011 : Le 23 août, une jeune étudiante du Cégep de l'Outaouais, Valérie Leblanc (18 ans), a été brutalement assassinée dans un boisé derrière l'établissement.
  • 2013 : Le 5 avril, un homme fait irruption dans une garderie du secteur Hull et ouvre le feu sur un homme, le blessant mortellement avant de s'enlever la vie. Cette fusillade s'était produit à même la présence de 53 enfants mais heureusement, aucun n'a été blessé.
  • 2017 : Début mai, la crue printanière engendre des inondations importantes dans les secteurs de Pointe-Gatineau et dans le secteur de Masson-Angers. Près de 800 personnes sont évacuées de leur domicile.
  • 2018 : Le 21 septembre, une tornade de force F3 s'abat sur le quartier Mont-Bleu dans le secteur Hull faisant des dégâts de grande ampleur et une trentaine de blessées.
  • 2020 : Le 15 août, Les grands feux du Casino Lac-Leamy et le Festival de mongolfière de Gatineau (FMG) présentent l'Illumination. Le plus grand déploiement de feux d'artifice de l'année 2020 du pays, en plus d'être un des plus grands spectacles pyrotechniques jamais présentés au pays. Les feux ont été tirés de huit sites secrets pour assurer la sécurité de tous pendant le contexte de la pandémie. Les sites n'ont été dévoilés que 5 minutes avant le début du spectacle (soit : l'École polyvalente Hormisdas-Gamelin, le Parc Gilles-Maisonneuve, le Parc William, le Parc de la Baie, La Fonderie, le Parc Central, le Parc Allen et le Parc Des Cèdres).
  1. a b et c Pierre-Louis Lapointe, , Hull
  2. Martin, Michael, p. 48, 2006
  3. Cross, Michael S., The Shiner's War: Social Violence in the Ottawa Valley in the 1830sThe Canadian Historical Review, vol. LIV, no. 1, March, 1973.
  4. [1]
  5. Radio-Canada, CBC et La Presse canadienne, « Une tornade « dévastatrice » de force EF3 frappe Ottawa et Gatineau », ICI Ottawa-Gatineau,‎ (lire en ligne, consulté le ).

Géographie

La ville de Gatineau est située dans l'Ouest du Québec, sur la rive nord de la rivière des Outaouais, directement en face d'Ottawa. Avec une quinzaine de municipalités avoisinantes, Gatineau constitue la rive québécoise de la région de la capitale nationale du Canada.

Hydrographie

Rivière des Outaouais.

La totalité du territoire de Gatineau est drainée par la rivière des Outaouais, le principal affluent du Saint-Laurent. Celle-ci marque la limite sud de la ville. Au sud-ouest, celle-ci s'élargit et forme le lac Deschênes. La ville est aussi traversée par plusieurs rivières, soit la Gatineau, la Lièvre et la Blanche. Le territoire est traversé aussi par une dizaine de ruisseaux, dont le ruisseau de la Brasserie forme une île au niveau du centre-ville.

Il y a plusieurs lacs dans Gatineau, dont les plus notables sont les lacs Leamy, Beauchamp, des Fées, de la Carrière et Pink. Ce dernier est l'un des rares lacs méromictiques d'Amérique du Nord.

Municipalités limitrophes

Rose des vents Chelsea Cantley, Val-des-Monts L'Ange-Gardien Rose des vents
Pontiac N Lochaber-Partie-Ouest
O    Gatineau    E
S
Ottawa, Ontario

Climat

Relevé météorologique d'Ottawa - CDA
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) −14,8 −13,2 −7 1,1 8 13 15,5 14,3 9,7 3,7 −1,9 −10,3 1,5
Température moyenne (°C) −10,5 −8,6 −2,4 6 13,6 18,4 21 19,7 14,7 8,2 1,5 −6,6 6,3
Température maximale moyenne (°C) −6,9 −3,9 2,1 10,9 19,1 23,8 26,4 25 19,7 12,6 4,9 −2,9 11
Record de froid (°C) −37,8 −38,3 −36,7 −20,6 −7,2 0 3,3 1,7 −4,4 −12,8 −23,4 −38,9 −38,9
Record de chaleur (°C) 11,7 12,2 25,6 31,2 35 36,7 37,8 37,8 36,7 29,4 23,3 16,1 37,8
Précipitations (mm) 64,2 51,6 64,9 67,7 81 91,2 88,9 87,6 86,8 79,1 77 74,1 914,2
Source : Environnement Canada
  1. Environnement Canada, «  », (consulté le )
Héraldique

Les armoiries de la ville de Gatineau sont conçues vers par le Collège canadien des armoiries de Montréal. À la suite de la réorganisation municipale de 2002, la nouvelle ville de Gatineau ne reprend pas les armoiries de sa prédécesseure.

Fortunae meae, multorum faber

L'écu de Gatineau (1956-2001) se blasonne ainsi :

D’or à la fasce ondée d’azur accompagnée de trois sapins de sinople, à la bordure du même chargé de dix billettes du premier.

Les trois sapins verts des armes représentent l'industrie du bois, tandis que la couleur or symbolise la richesse et la prospérité apportées à la ville par cette industrie. La bordure verte chargée de billettes d'or évoque la drave qui se faisait autrefois sur la rivière des Outaouais et la Gatineau. La couronne murale du cimier est le symbole des villes, alors que les feuilles d'érables utilisées comme supports symbolisent le Canada. La devise, Fortunae meae, multorum faber (« Artisan de mon sort et de celui de plusieurs »), s'applique à l'industrie du bois et rappelle de même fait le travail des citoyens de Gatineau.

  1. a et b Société de généalogie de Québec, Armorial des municipalités du Québec, lire en ligne [PDF]), p. 85-86.

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Gatineau dans la littérature

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