Petit-Rocher

Localisation

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Petit-Rocher : descriptif

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Petit-Rocher

Petit-Rocher est un ancien village du Nouveau-Brunswick, au Canada

Il fait partie de la ville de Belle-Baie depuis la réforme de la gouvernance locale du 1er janvier 2023

Le village est situé le long de la baie des Chaleurs.

Géographie

Situation

Le village est situé sur le bord de la baie des Chaleurs, à 20 Bathurst. Le village de Pointe-Verte est à quelque 10 superficie de 4,49 kilomètres carrés.

Petit-Rocher est généralement considéré comme faisant partie de l'Acadie.

Logement

Le village comptait 849 logements privés en 2006, dont 810 occupés par des résidents habituels. Parmi ces logements, 71,0 % sont individuels, 10,5 % sont jumelés, 5,6 % sont en rangée, 1,9 % sont des appartements ou duplex et 11,1 % sont des immeubles de moins de cinq étages. 69,1 % des logements sont possédés alors que 30,9 % sont loués. 71,6 % ont été construits avant 1986 et 7,4 % ont besoin de réparations majeures. Les logements comptent en moyenne 6,3 pièces et 0,0 % des logements comptent plus d'une personne habitant par pièce. Les logements possédés ont une valeur moyenne de 87 999 .

  1. «  », sur Statistique Canada (consulté le ).
  2. Murielle K. Roy et Jean Daigle (ISBN ), p. 141.
  3. «  », sur Statistique Canada (consulté le ).

Histoire

Puissances historiques:

Royaume de France (1693-1763)

Royaume de Grande-Bretagne (1763-1801)
Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande (1801-1867)

Canada 1867 à nos jours

L'église Saint-Polycarpe vers 1920.

Petit-Rocher est situé dans le territoire historique des Micmacs, plus précisément dans le district de Gespegeoag, qui comprend le littoral de la baie des Chaleurs. Ce territoire est revendiqué d'abord par les Iroquois et ensuite seulement par les Mohawks.

La seigneurie de Népisiguit est concédée en au Sieur Jean Gobin, un marchand de Québec; elle avait un territoire long de 12 lieues et profond de 10 lieues, à partir du littoral de la baie et probablement centré sur la rivière Népisiguit ce qui, selon William Francis Ganong, inclut le site de Petit-Rocher. Gobin donne la seigneurie à Richard Denys de Fronsac. La seigneurie, par l'héritage à sa femme, tombe aux mains de Rey-Gaillard, qui la possédait en 1753. Cooney parle d'une concession à un certain Enaud, qui est vraisemblablement Philippe Hesnault, seigneur de Pokemouche et peut-être agent de Gobin.

En 1797, trois Acadiens âgés de 18 ans, Pierre Laplante, Jean Boudreau et Charles Doucet. Ces derniers descendent des victimes de la déportation des Acadiens qui étaient venus de la région Népisiguit (aujourd'hui Bathurst) par bateau sur la Baie des Chaleurs. Depuis ce temps, le village porte la devise latine de Ascencio Populi qui veut dire Ascension du peuple car, les résidents ont lentement mais de façon continue construit un meilleur mode de vie au village. C'est d'ailleurs la pêche plus productive de l'endroit qui a attiré les fondateurs.

En 1825, Petit-Rocher est touché par les Grands feux de la Miramichi, qui dévastent entre 10 000 ,.

Un tremblement de terre touche le village le , faisant quelques dégâts. La Caisse populaire de Petit-Rocher est fondée en 1936. L'école régionale, aujourd'hui l'école Le Tournesol, est inaugurée en 1949,.

Petit-Rocher est constitué en municipalité le . L'édifice municipal est inauguré en 1970. À la fin des années 1970, un groupe de motards criminalisés, les Daltons, s'installe au village. Ils intimident la population et les visiteurs, notamment lors du Festival des Rameurs de 1977, où les Popeyes de Montréal, les futurs Hells Angels, se joignent à eux, où lors d'une bataille au bar du motel Maritime, qui fait cinq blessés dont un grave. La tension culmine par une émeute le , lorsqu'un groupe d'homme armés du village et des environs attaque leur camp et endommage leur matériel. L'école Le Domaine-Étudiant ouvre ses portes la même année.

La bibliothèque municipale ouvre ses portes le . Le village eut l'honneur d'accueillir la Jeux de l'Acadie en 1984. En 1999, la caisse populaire fusionne avec celle de Pointe-Verte pour former la Caisse populaire Petit-Rocher–Pointe-Verte, qui fusionne avec la caisse de Robertville en 2002 pour former la Caisse populaire des Fondateurs. Finalement, le village accueille pour une 2009.

  1. a et b (en) Philip K. Bock et William C. Sturtevant (dir.), Handbook of North American Indians, vol. 13, t. 1, Government Printing Office, , 777 p., p. 109-110
  2. a b c et d , A Monograph of historic sites in the province of New Brunswick, Ottawa, J. Hope, (lire en ligne), Carte no. 39, p. 318-319
  3. , Les Acadiens des Provinces maritimes : Guide historique et touristique, Moncton, Imprimerie acadienne, , 165 p., p. 69-70.
  4. Ganong 1904, p. 159
  5. (en) J. Clarence Webster, Historical Guide to New Brunswick, Fredericton, New Brunswick Government Bureau of Information and Tourist Travel, , 119 p., p. 61-62.
  6.  », sur gnb.ca (consulté le ).
  7. « En ce jour au nouveau-Brunswick », L'Acadie nouvelle,‎ , p. 14
  8. a et b «  », sur Caisses populaires acadiennes (consulté le ).
  9. « Bénédiction de l'école régionale de Petit-Rocher par Son Excellence », L'Évangéline,‎ , lire en ligne)
  10. a et b «  » www.gnb.ca (consulté le ).
  11. «  » [], sur Élections N.-B. (consulté le ).
  12. WT, « Petit-Rocher possède désormais un édifice municipal plus spacieux », L'Évangéline, lire en ligne)
  13. a b et c «  », sur Tout le monde en parlait, sur Radio-Canada.ca, (consulté le ).
  14. William Thériault, « Réseau de bibliothèques du N.-B.: Petit-Rocher réitère sa demande », L'Évangéline, lire en ligne)

Culture

Petit-Rocher est le siège de plusieurs organismes représentant les Acadiens du Nouveau-Brunswick et du Canada atlantique, dont la Société des Acadiens et des Acadiennes du Nouveau-Brunswick, l'Association des municipalités francophones du Nouveau-Brunswick et la Société des Jeux de l'Acadie.

Personnalités

  • Marie-Philippe Bergeron, chanteuse
  • Danny Boudreau, chanteur ;
  • Joey J. Boudreau, entrepreneur et artiste visuel
  • John Boulay, chanteur/guitariste
  • Stéphane Hébert, chanteur/Guitariste
  • Pierre Godin, travailleur social, ancien député provincial et maire du village;
  • Jean-Marie Madran (1783-1857), prêtre, mort à Petit-Rocher ;
  • Lucien Pelletier, chanteur
  • Denis Richard, auteur-compositeur-interprète
  • Réjean Roy (1971-), écrivain et illustrateur, né à Petit-Rocher.

Architecture

Images externes
Photographies des monuments sur le site officiel de la municipalité
Photo de l'église Saint-Polycarpe, par rebapep / Léola, sur Flickr

La gare de Petit-Rocher est une réplique de l'ancienne maison du chef de gare datant des années 1940. Elle abrite aussi le centre d'information touristique. L'édifice a été construit entre 2008 et 2010 au coût de 160 000 ,.

Évènements et Festival

Festival des Rameurs

Le Festival des rameurs a lieu au mois de juillet. Tout a commencé en 1967, pendant les 100 ans de la Confédération, la paroisse avait comme projet d'organiser la traversée de la Baie des Chaleurs en bateau à rames. Cet évènement avait été tellement un grand succès que vint le désir de le voir à toutes les années. Lors de l'accueil des rameurs, Mgr Arthur Gallien, curé à cette époque, nous avait assévènementuré que le festival se nommerait «Festival des Rameurs». L'année suivante, donc en 1968, le Festival naissait sous la présidence de Monsieur Edmond Boudreau avec l'aide de Mgr Gallien.

À chaque année, beau temps, mauvais temps, la traversée apporte des milliers de personnes au site de l'arrivée baptisé «Place des Rameurs» pour accueillir les rameurs et rameuses.

Le Festival est un évènement annuel sportif et culturel se tenant la deuxième semaine de juillet dont l'activité principale est, la traversée de la Baie des Chaleurs d'une distance d'environ 35 Bonaventure, Québec à Petit-Rocher, N.-B., en baleinières par 5 rameurs ou 5 rameuses.

Langue

Affichage bilingue à Petit-Rocher en 2011.

Les habitants de Petit-Rocher parlent généralement le français acadien.

Selon la Loi sur les langues officielles, Petit-Rocher est officiellement francophone puisque moins de 20 % de la population parle l'anglais. En 2011, elle devient la deuxième municipalité de la province, après Dieppe, à adopter un règlement sur l'affichage bilingue, rendant l'usage du français obligatoire; d'autres langues comme l'anglais sont permises mais le français doit alors avoir préséance.

  1. Beatrice Seymour, « La gare du passé et du présent », L'Acadie Nouvelle,‎ (lire en ligne)
  2. Beatrice Seymour, « Petit-Rocher: une nouvelle gare d'ici l'hiver », L'Acadie Nouvelle,‎
  3. Canada, Nouveau-Brunswick. « Loi sur les langues officielles », lire en ligne (page consultée le 15 mars 2011)].
  4. Beatrice Seymour, « Affichage bilingue obligatoire », L'Acadie Nouvelle,‎ (lire en ligne)

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Petit-Rocher dans la littérature

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1187 autres localités pour New Brunswick

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Document créé le 03/01/2018, dernière modification le 12/12/2024
Source du document imprimé : https://www.gaudry.be/lieu/ca/ca-nb/657351.html

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