Ouagadougou

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Ouagadougou : descriptif

Informations de Wikipedia
Ouagadougou

Ouagadougou est la capitale et la plus grande ville du Burkina Faso, sa population étant estimée à plus de 2,4 millions d'habitants en 2019

En 2022, sa population est estimée à plus de 2,8 millions d'habitants

C'est le centre culturel, économique et administratif du pays

Les habitants de Ouagadougou sont appelés Ouagalais.

Géographie

Toponymie

Le mot à l'origine est « Woogrtenga » et « Wogodogo » et signifie « là où on reçoit des honneurs, du respect ».

Géographie

La ville est située à peu près au centre du pays, dans la province du Kadiogo, en pleine zone intertropicale.

À environ 300 Gorom-Gorom et les portes du désert, situés tout près du Niger et du Mali. À environ 200 gourounsi avec notamment le village de Tiébélé et ses maisons colorées, mais aussi la réserve naturelle de Nazinga. Le Ghana et le Togo sont alors très proches.

Climat

La ville est soumise à un climat tropical de savane, comprenant deux saisons : la saison sèche et la saison des pluies.

  • La saison sèche s'étend de la mi-octobre à la mi-mai, approximativement. Cette saison est caractérisée par un temps plus ou moins chaud et très sec, un fort ensoleillement et parfois des vents de poussière. Dans cette saison, on peut distinguer trois périodes bien marquées :
    • De mi-octobre à fin novembre, le temps est souvent très chaud, avec des températures minimales voisines de 23 à 24 harmattan, un vent de nord-est chaud, sec et parfois poussiéreux qui s'impose de jour en jour.
    • De fin novembre à mi-février, c'est l'harmattan qui souffle. Il apporte une influence du désert, soit un air toujours très sec, d'assez grandes amplitudes thermiques entre le jour et la nuit, un fort ensoleillement, parfois gêné par une brume de poussières en suspension. Les températures sont nettement moins élevées en cette période : les minimales peuvent s'abaisser jusqu'à 14 à 15 °C, voire 12 °C très ponctuellement, surtout fin décembre et janvier, tandis que la journée, les maximales atteignent entre 28 et 33 °C. Cela en fait la période où il est le plus facile de s'acclimater, grâce aux températures modérées et au temps le plus souvent stable.
    • De fin février jusqu'à fin avril, l'harmattan est en perte de vitesse, puis finit par tomber totalement. Coupée de l'influence du désert et de toute aération, la ville subit alors un temps caniculaire, avec des journées brûlantes (de 38 °C fin février jusqu'à 40 à 42 °C et même 43 °C en avril) et des nuits chaudes (en moyenne 24 à 26 °C au minimum, avec même quelques nuits où la température ne s'abaisse pas sous les 30 °C en avril). Les premières averses orageuses peuvent parfois tomber à la fin du mois d'avril, ajoutant alors l'humidité à la chaleur, ce qui donne un ressenti extrêmement lourd.
  • La saison des pluies, qui s'étend de la mi-mai à la mi-octobre approximativement, est marquée par un flux de sud-ouest : la mousson. Il apporte un air chaud et moite, dans lequel de nombreuses averses et orages se développent, avec un pic en août. Cette période correspond au passage du front intertropical (FIT) au-dessus des pays sahéliens et subsahéliens. Malgré les températures beaucoup plus modérées (minimums à 21 °C, sous les pluies principalement, maximums à 32 à 34 °C), le ressenti est toujours lourd, en raison de la forte humidité ambiante.
  1. site académique officiel du Burkina Faso « Copie archivée » (version du sur Internet Archive).

Toponymie

Le mot à l'origine est « Woogrtenga » et « Wogodogo » et signifie « là où on reçoit des honneurs, du respect ».

  1. site académique officiel du Burkina Faso « Copie archivée » (version du sur Internet Archive).

Géographie

La ville est située à peu près au centre du pays, dans la province du Kadiogo, en pleine zone intertropicale.

À environ 300 Gorom-Gorom et les portes du désert, situés tout près du Niger et du Mali. À environ 200 gourounsi avec notamment le village de Tiébélé et ses maisons colorées, mais aussi la réserve naturelle de Nazinga. Le Ghana et le Togo sont alors très proches.

Histoire

Ouagadougou en 1930. Photographie de Walter Mittelholzer.
La ville de Ouagadougou aujourd'hui, vue par le satellite SPOT.

À l’origine, la ville s’appelait Kombemtinga, la « terre des princes ». Les versions expliquant ce changement d’appellation sont nombreuses et parfois opposées.

De façon plus certaine, on peut affirmer que la ville a été fondée au  siècle par les Nyonyonsés. Pour la suite, selon la version du Larlé Naba, détenteur des secrets du Royaume mossi, les fondateurs, subissant des assauts répétés d’un peuple voisin, durent demander la protection de l'Empereur mossi Zoungrana, alors établi à Tenkodogo. Zoungrana confia la défense de la ville à son fils Oubri. Les Nyonyonsés se soumirent, et la localité fut alors baptisée « Wogdgo » : « Venez m’honorer ». C’est cette appellation qui aurait évolué pour donner Woghodogo, puis Ouagadougou dans sa version occidentalisée.

La ville devint capitale de l’Empire mossi en 1441 sous le règne de Naba Niandéfo. Mais ce n’est qu’en 1881 qu’elle deviendra résidence permanente des empereurs (morho-naba), avec Naba Sanem.

Des quartiers se créent alors rapidement autour du palais impérial. Ils ont conservé jusqu’à ce jour leur nom : Ouidi, quartier du chef de la cavalerie. Dapoya , quartier des captifs affranchis. Paspanga, où les empereurs nouvellement intronisés vont recueillir la soumission des dignitaires de l’Empire, etc.

Louis-Gustave Binger y entre le soir du vendredi 15 juin 1888 et en laisse une longue description. Sanem le reçoit par obligation mais ne tarde pas à montrer son désir qu'il s'en aille. Il l'empêche, de même, de poursuivre le trajet prévu. Binger décide alors de revenir vers Boukary Koutou et quitte la ville le 10 juillet .

Devenue capitale du territoire de Haute-Volta en 1919, la ville perd sa prééminence pendant les années de partage du territoire (1932-1947). À la reconstitution de la Haute-Volta, l’administration est de nouveau transférée à Ouagadougou.

De l’arrivée du chemin de fer, en 1954, jusqu’à l’indépendance (1960), la population de la ville va doubler, passant de 30 000 à plus de 60 000 habitants. La nécessité de transformer l'urbanisme ouagalais devient impérative. Au début des années 1970, Polycarpe Naré, haut fonctionnaire chargé des domaines réalisera, sous la houlette du général Garango, le «Petit Paris » ou zone résidentielle de Gounghin et La zone résidentielle du Bois, qui agrandissent la capitale suivant des standards modernes. Par la suite, le nombre de Ouagalais doublera régulièrement tous les dix ans : 500 000 au début des années 90 et plus de 2,5 million en 2015. Ce qui nécessitera de nouveaux projets de transformation urbaine de la cité 1 200 logements de l'époque sankarienne à Ouaga 2000.

Les attentats de Ouagadougou du ont fait au moins 30 morts et une trentaine de blessés. À 19 , des hommes armés ont attaqué le bar Taxi Brousse, le restaurant Le Cappuccino et l'hôtel Splendid dans le centre de Ouagadougou sur l'avenue Kwamé N'Krumah. Ces lieux sont fréquentés principalement par des étrangers. L'attaque terroriste est revendiquée par Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI). À la suite de ces événements ont été décrétés trois jours de deuil national. La ville est de nouveau touchée par le terrorisme dans la nuit du 13 au . Un attentat frappe un café-restaurant - Café Aziz Istanbul- situé à 200 .

Un nouvel attentat a eu lieu le vendredi 2 mars 2018 l'état major de l'armée en plein centre-ville. Le bilan faisait état de 8 décès au niveau des forces de défense et de sécurité et près de 80 blessés. Huit (8) avait été tués au cours de la riposte.

  1. Britannica, Ouagadougou, britannica.com, USA, consulté le 4 août 2019
  2. L.G. Binger, Du Niger au golfe de Guinée, Hachette, , p.458-460.
  3. Binger 1892, p. 491.
  4. Binger 1892, p. 468.
  5. Dayang-Wendé Silga, « Polycarpe Naré - L'architecte des quartiers Petit Paris et Zone du bois », Sidwaya,‎ (lire en ligne)
  6. NAMOANO Caroline Jeanne Françoise, La politique de l'habitat au Burkina Faso sous la révolution : cas de la cité 1200 logements, Ouagadougo, , 149 lire en ligne)
  7. «  », sur francetv info, .
  8. « Burkina Faso : au moins vingt morts dans l’attaque terroriste d’AQMI à Ouagadougou », lemonde.fr,‎ (ISSN 1950-6244, lire en ligne).
  9. «  », sur RFI, (consulté le ).
  10. Le Burkina sous le choc d'un nouvel attentat sanglant au cœur de sa capitale, AFP, 14 août 2017.

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Ouagadougou dans la littérature

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Document créé le 03/01/2018, dernière modification le 30/10/2024
Source du document imprimé : https://www.gaudry.be/lieu/bf/bf-kad/6531.html

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