Bobo-Dioulasso
Localisation
Bobo-Dioulasso : descriptif
- Bobo-Dioulasso
Bobo-Dioulasso est la deuxième ville la plus peuplée du Burkina Faso après Ouagadougou, Elle est la capitale économique du pays,
Bobo-Dioulasso est aussi la capitale de la région des Hauts-Bassins, de la province du Houet et la préfecture du département du même nom. Baptisée ainsi par les colons, son nom signifie « la maison des Bobo-dioula »
Sa gare, sur la ligne reliant Abidjan à Ouagadougou, est d'une étonnante architecture
En raison de sa position géographique, la Commune de Bobo-Dioulasso est un carrefour important pour le commerce, les transports et l'industrie
Son climat est de type sud-soudanien, caractérisé par une pluviométrie annuelle comprise entre 900 et 1 100 mm, avec des précipitations s'étalant sur quatre à six mois
Selon les données du Recensement Général de la Population et de l'Habitat (RGPH) de 2006 et de 2019, la population de la Commune de Bobo-Dioulasso est passée de 554 042 habitants en 2006 à 984 603 habitants en 2019, soit une augmentation de 78%
Bobo-Dioulasso est considérée comme la perle touristique et culturelle du Burkina Faso en raison de ses sites touristiques tels que la Mosquée de Dioulasso-bâ, la Guinguette, Dafra, le Musée communal Sogossira SANON, le Mausolée Guimbi OUATTARA, ainsi que ses masques, balafons, batiks et le tissu populaire "Kôkô Dùnda"
La Semaine Nationale de la Culture (SNC), créée en 1983 par le président Thomas Sankara, vise à promouvoir la diversité culturelle du Burkina Faso
Depuis 1990, cet événement a lieu tous les deux ans à Bobo-Dioulasso.
Histoire
L’officier et explorateur Louis-Gustave Binger entre dans la ville le mardi 19 avril 1888. La population l'accueille alors avec hostilité. Il laisse une longue description de la ville et de ses habitants dont il évalue le nombre à 3 500. Il constate aussi que certaines informations d'Heinrich Barth sont erronées. Il quitte la ville le mercredi 25 avril.
Poste administratif et militaire dès 1897, la ville actuelle de Bobo-Dioulasso a connu un long cheminement. En effet, elle a pris naissance et s’est développée à partir d’un petit village appelé « Kibidoué » fondé par des agriculteurs Bobo et des commerçants Dioula venus du Mandé vers 1050.
Ces agriculteurs Bobo, après s’être installés sous le « Kibi » qui signifie arbre en Bobo, décidèrent de baptiser leur village « Kibidoué ». Par la suite, Kibidoué donnera « Sya », village plus gros avec l’arrivée progressive des commerçants Dioulas de la dynastie des Watara venus du royaume de Kong (Côte d'Ivoire). Ils fondent le royaume du Gwirikô avec Sya comme capitale. La ville accueille aussi d’autres migrants venus du sud. Cette arrivée des Dioula a generé une ethnie métissée appelée Bobo-Dioula occupant l'actuel quartier de Dioulassoba qui signifie la grande famille des Dioulas. Cette appellation résulte, en fait, de la lutte d'influence entre les Dioulas venus de Kong et les autochtones Bobo(généralement agriculteurs) et bobo-dioula (qui signifie commerçant Bobo). Le véritable nom de la cité étant Sya.
La légende consacre plusieurs versions à cette appellation de Sya et l’une des versions dit que Sya était le nom d’une jeune vendeuse de dolo à Kibidoué, réputée pour sa générosité.
En 1904, le colonel Caudrelier baptise la ville Bobo-Dioulasso, ce qui, littéralement traduit du dioula, signifie la « maison des Bobo-Dioula ».
Longtemps considérée comme la capitale économique du pays, notamment par sa proximité avec Abidjan et par sa forte production de coton, principale richesse du pays, la ville est en perte de vitesse depuis les crises ivoiriennes de 2002 et 2010-2011. La ville n'accueille que 20 % des entreprises du pays contre 58 % pour Ouagadougou.
En 2011, la ville est secouée par la révolte qui touche le pays ; elle est notamment touchée par la mutinerie des militaires du camp de Ouezzin Coulibaly et l'intervention de l'armée qui mate cette mutinerie, faisant 7 morts et 25 blessés entre le 31 mai et le 6 juin,,,,.
- L-G. Binger, Du Niger au golfe de Guinée, Hachette, , p.366-373.
- Binger 1892, p. 373-374.
- Binger 1892, p. 378.
- Britannica, Bobo-Dioulasso, britannica.com, USA, consulté le 4 août 2019
- Slateafrique, « [1] », Slate Afrique, 3 mai 2011, consulté le 20 décembre 2012
- Ministère de l'économie et des finances du Burkina Faso, « [2] », VIe recensement industriel et commercial, juillet 2010, consulté le 20 décembre 2012
- RFI, « Nouvelle nuit de mutinerie au Burkina Faso », Radio France internationale, 1er juin 2011, consulté le 6 juin 2011
- RFI, « Bobo-Dioulasso, théâtre d’un nouveau soulèvement militaire », Radio France internationale, 1er juin 2011, modifié le 3 juin 2011, consulté le 6 juin 2011
- RFI, « Burkina Faso, la situation est toujours très tendue à Bobo-Dioulasso », Radio France internationale, 3 juin 2011, consulté le 6 juin 2011
- RFI, « Nouveaux tirs de militaires à Bobo-Dioulasso, colère des commerçants », Radio France internationale, 2 juin 2011, consulté le 6 juin 2011
- RFI, « Burkina Faso : Bobo Dioulasso panse ses plaies », Radio France internationale, 5 juin 2011, consulté le 6 juin 2011
Ces informations proviennent du site Wikipedia. Elles sont affichées à titre indicatif en attendant un contenu plus approprié.
Bobo-Dioulasso dans la littérature
Découvrez les informations sur Bobo-Dioulasso dans la bande dessinée ou les livres, ou encore dans la ligne du temps.
Version en cache
22/12/2024 14:44:58 Cette version de la page est en cache (à la date du 22/12/2024 14:44:58) afin d'accélérer le traitement. Vous pouvez activer le mode utilisateur dans le menu en haut pour afficher la dernère version de la page.Document créé le 03/01/2018, dernière modification le 12/12/2024
Source du document imprimé : https://www.gaudry.be/lieu/bf/bf-hou/6530.html
L'infobrol est un site personnel dont le contenu n'engage que moi. Le texte est mis à disposition sous licence CreativeCommons(BY-NC-SA). Plus d'info sur les conditions d'utilisation et sur l'auteur.