Wanfercée-Baulet

• Sources : INS, Rem. : 1831 jusqu'en 1970 = recensements, 1976 = nombre d'habitants au 31 décembre.

Jusqu'au début du XIX s., Baulet et Wanfercée ont constitué deux villages distincts, toutefois, au point de vue paroissial Baulet dépendait, de même que Keumice (duc. Brabant) de Wanfercée dont le curé était nommé par le prieuré d'Oignies (Aiseau). La baronnie de Baulet était de loin la seigneurie la plus importante: elle appartint pendant plusieurs siècles aux de Marbais; début du XVII^e s., elle passa à la famille de Neverlée qui la conserva jusqu'à la fin de l'Ancien Regime, Le baron Philippe Joseph de Neverlée avec le concours de J.B. Mondez, se lança peu après 1770 dans des expériences agricoles Quant à Wanfercée, après avoir été possession des de Noyelles aux XVI^e et XVII^e s., elle fut acquise en 1690 par le prévôt de Namur du Laury qui la vendit à la famille Casselot, elle échut ensuite aux Quinart, puis à Jean-François de Posson (1726-1780) dont le fils Nicolas fut le dernier seigneur, le prieuré d'Oignies qui était co-scigneur de Wanfercée, mais pour un quart seule ment, y était propriétaire de la ferme de Fayt d'une superficie de 110 ha

Des le XVI^e s., on a extrait du charbon à Baulet et cente ressource industrielle, complémentaire de l'agriculture - les paysans pouvaient s'y consacrer après la moisson

- explique sans doute pourquoi Baulet était proportion nellement plus peuplé que Wanfercée. En 1764, quatre veines de charbon étaient exploitées; on comptait également un pressoir à huile qui existait encore à la veille de l'indépendance à cette dernière époque, trois brasseries étaient en activité dans l'entité Wanfercée-Baulet.

L'industrie charbonnière permit aux de Neverlée d'encore jouer un rôle important à Baulet au XIX^e s., en effet, la concession de Baulet fut accordée à l'un d'eux en 1804 ; en 1890 elle fut intogrée à la S.A. des Charbonnages de Roton-Farciennes et Oignies-Aiseau également contrôlée par la famille. En 1905, la concession de Baulet fut cédée à la Société des Charbonnages Elisabeth qui avait son siège à Auvelais: en 1929, le puits Sainte-Barbe occupait 1.652 ouvriers. Depuis 1961, il n'y a plus d'extraction de houille.

Wandercée-Baulet où se sont développés un quartier résidentiel et une grande cité de petites maisons à loyer modéré, reste célèbre dans la Basse-Sambre et la région de Charleroi grâce à une puissante cutreprise de blan chisserie teinturerie, créée voici quelques dizaines d'an nées.

Eglise Saint-Pierre, édifiée en 1853 par l'architecte J. Dumont de style néo-gothique. Le clocher a été démonté en 1987 pour cause d'effrondement et remplacé par un nouveau clocher.

Château de Wanfercée, ancien siège de la seigneurie de Wanfercée, bâtie en 1764 par l'architecte Jean-François de Posson.

Ferme du Fayt, ancienne possession de l'abbaye d'oignies.

Ferme des Loges, datée de 1779.

Ancien château de Baurlet.

Nouveau château de Baurlet, construit vers 1780.

Ferme de l'Amourette, de la fin du XVIII^e siècle.

• L'église Saint-Pierre (1853).
• Ancien bâtiment administratif du Charbonnage Sainte-Barbe.
• La ferme de Quirini.

Cortège carnavalesque le 2^e dimanche d'octobre.

• Auguste Leclercq, l'un des brigands de la bande Noire qui fut guillotiné en 1862. Un cambriolage pour lequel la bande fut notamment jugée y fut perpétré le 8 novembre 1857.
• Oscar-Paul Gilbert, né à Wanfercée-Baulet en 1898 et mort à Bruxelles en 1972, journaliste, écrivain, scénariste et réalisateur belge.

Jusqu'au début du XIX s., Baulet et Wanfercée ont constitué deux villages distincts, toutefois, au point de vue paroissial Baulet dépendait, de même que Keumice (duc. Brabant) de Wanfercée dont le curé était nommé par le prieuré d'Oignies (Aiseau). La baronnie de Baulet était de loin la seigneurie la plus importante: elle appartint pendant plusieurs siècles aux de Marbais; début du XVII^e s., elle passa à la famille de Neverlée qui la conserva jusqu'à la fin de l'Ancien Regime, Le baron Philippe Joseph de Neverlée avec le concours de J.B. Mondez, se lança peu après 1770 dans des expériences agricoles Quant à Wanfercée, après avoir été possession des de Noyelles aux XVI^e et XVII^e s., elle fut acquise en 1690 par le prévôt de Namur du Laury qui la vendit à la famille Casselot, elle échut ensuite aux Quinart, puis à Jean-François de Posson (1726-1780) dont le fils Nicolas fut le dernier seigneur, le prieuré d'Oignies qui était co-scigneur de Wanfercée, mais pour un quart seule ment, y était propriétaire de la ferme de Fayt d'une superficie de 110 ha

Des le XVI^e s., on a extrait du charbon à Baulet et cente ressource industrielle, complémentaire de l'agriculture - les paysans pouvaient s'y consacrer après la moisson

- explique sans doute pourquoi Baulet était proportion nellement plus peuplé que Wanfercée. En 1764, quatre veines de charbon étaient exploitées; on comptait également un pressoir à huile qui existait encore à la veille de l'indépendance à cette dernière époque, trois brasseries étaient en activité dans l'entité Wanfercée-Baulet.

L'industrie charbonnière permit aux de Neverlée d'encore jouer un rôle important à Baulet au XIX^e s., en effet, la concession de Baulet fut accordée à l'un d'eux en 1804 ; en 1890 elle fut intogrée à la S.A. des Charbonnages de Roton-Farciennes et Oignies-Aiseau également contrôlée par la famille. En 1905, la concession de Baulet fut cédée à la Société des Charbonnages Elisabeth qui avait son siège à Auvelais: en 1929, le puits Sainte-Barbe occupait 1.652 ouvriers. Depuis 1961, il n'y a plus d'extraction de houille.

Wandercée-Baulet où se sont développés un quartier résidentiel et une grande cité de petites maisons à loyer modéré, reste célèbre dans la Basse-Sambre et la région de Charleroi grâce à une puissante cutreprise de blan chisserie teinturerie, créée voici quelques dizaines d'an nées.