Sleaford

Localisation

Carte du monde

Sleaford : descriptif

Informations de Wikipedia
Sleaford

Sleaford est une ville et une paroisse civile du Lincolnshire, en Angleterre, située à environ 30 kilomètres au sud de Lincoln

Au moment du recensement de 2001, sa population était de 14 494 habitants.

Géographie

Situation géographique

Sleaford est le principal bourg du district de North Kesteven dans le Lincolnshire. Sa paroisse civile inclut le village de Quarrington au sud-ouest et le hameau de Holdingham  au nord, les trois territoires formant une continuité urbaine.

Géologie et relief

La ville se trouve à 13 Lincoln Cliff , un escarpement calcaire qui traverse les régions de Lindsey  et Kesteven du Nord au Sud. La partie ouest de la ville se trouve sur des roches sédimentaires constituées de calcaire. Le nord, sud et est de la ville se trouvent sur une zone plate et un sol argileux. Le sol du sud-ouest est constitué des alluvions de la rivière Slea, composées de sable et de gravier.

Hydrographie

La ville est traversée par la rivière Slea , qui a été rendue navigable au  siècle via un ensemble de canaux, le Sleaford Navigation . Ce système a été abandonné en 1878, mais a été rénové et a rouvert partiellement dans les années 2000.

Climat

Le Lincolnshire est un des comtés les plus secs d'Angleterre, possédant un climat chaud et ensoleillé. Sleaford a subi le passage d'une tornade en 2006 et une autre en 2012, qui ont toutes les deux causé des dégâts matériels.

  1. Sleaford Leaford masterplan » Internet Archive), p. 6
  2.  », sur Ordnance Survey (consulté le ). Note: selectionner « Civil Parishes or Communities » et chercher « Sleaford, Lincolnshire ».
  3. North Kesteven landscape character assessment » Internet Archive), p. 135
  4.  », sur Inland Waterways (consulté le )
  5. Climate and Weather », sur Lincolnshire city council (version du sur Internet Archive)
  6. lire en ligne, consulté le )
  7. BREAKING NEWS: tornado hits Sleaford area », Sleaford Standard, (version du sur Internet Archive)

Toponymie

Il est possible de remonter l'origine du nom Sleaford à l'an 852 et à la mention de Slioford dans une charte. Le nom Sliowaford peut également être trouvé dans la Chronique anglo-saxonne. Le nom « Sliowa » est l'ancien nom de la rivière Slea, et signifie en vieil anglais « eau boueuse » ou « eau vaseuse ». Le nom « ford » signifie « gué » en vieil anglais, le nom du village peut donc être traduit comme « gué sur la rivière Sliowa ».

L'ancien nom du village, qui se trouve dans le Domesday Book (1080), est Eslaforde. Autour de 1270, le nom de Lafford est utilisé dans le  .

En 1546, le nom de Sleaford est utilisé par Leland, c'est sous ce nom que le village est connu depuis.

  1. a et b ISBN , lire en ligne), p. 112
  2. a et b lire en ligne), p. 21

Histoire

Préhistoire

Des traces d'activité humaine datant de l'âge de bronze ont été trouvées dans le Lincolnshire. Les premières colonies sur le territoire de Sleaford datent de l'âge de fer ; des poteries d'époque ainsi que le plus gros dépôt archéologique d'Europe de moules à pièces de monnaie, appartenant à la civilisation Corieltauvi, ont été découverts à proximité du centre du village.

Antiquité

A l'époque de la Bretagne romaine, les principales routes romaines ne passaient pas par Sleaford, car les romains jugeaient la position du village comme peu avantageuse pour l'administration de la province. Une route romaine mineure, Mareham Lane , passait toutefois par Sleaford, et il est probable qu'à l'époque une route entre Lincoln et Sleaford existait déjà.

Des restes d'installation romaine, situés à proximité de la route, ont été retrouvés à Sleaford. Ceux-ci incluent des habitations, des bâtiments agricoles, des poteries et des tombes. Les restes les plus anciens sont datés du  siècle. Des ossements ont été trouvés, y compris un squelette humain complet de cette époque.

Moyen Âge

Période anglo-saxonne

Lors du peuplement du Lincolnshire par les Anglo-Saxons, Sleaford avait une certaine importance. Des fouilles archéologiques dans les années 1880 ont permis de trouver au sud du village des traces d'un cimetière Anglo-Saxon datant du  siècle, estimé avoir contenu jusqu'à 600 tombes.

Au  siècle, le royaume anglo-saxon de Mercie absorbe plusieurs petits royaumes dans la région. Vu la position du village par rapport à la rivière Slea, il est possible que Sleaford ait été au centre d'un de ces royaumes.

Les traces d'une église datant du  siècle ont été trouvées lors de fouilles dans les années 1950 et 1960, au même lieu où l'église médiévale de Saint Giles sera construite quelques siècles plus tard au village d'Old Sleaford. Des restes archéologiques de la même période ont été trouvés sous la place du marché en 1978, sur le lieu qui sera plus tard connu sous le nom de New Sleaford.

Entre 865 et 880, la Grande Armée viking venue du Danemark envahit la côte est de l'Angleterre, incluant le Kesteven, qu'elle contrôle jusqu'en 918. Les danois instaurent la Danelaw, selon laquelle les terres sont divisées en wapentakes, équivalents du hundred utilisé ailleurs en Angleterre ; contrairement aux autres régions anglaises le nom de wapentake sera gardé pour désigner les subdivisions du Lincolnshire pendant le moyen-âge. New Sleaford faisait partie du wapentake de Flaxwell, tandis que Old Sleaford, Holdingham et Quarrington faisaient partie du wapentake d'Aswardhurn.

Période normande

En 1086, le roi d'Angleterre Guillaume Guillaume le Conquérant, organisme un recensement national qui donne lieu à la création du Domesday Book. Dans ce livre, le nom « Eslaforde » apparait à deux reprises, l'un appartenant à l'évêque de Lincoln, l'autre à Saint Benedict de Ramsey, ce deuxième étant bien moins peuplé que le premier. Ces deux villages évolueront pour donner respectivement les villages médiévaux de New Sleaford et de Old Sleaford.

Plusieurs termes sont utilisés aux et  siècles pour différencier les deux villages ; Old Sleaford est désigné comme « Little » ou « East », tandis que New Sleaford est désigné par « West ». C'est en 1235 qu'on retrouve la première utilisation de « old » et en 1263 qu'on retrouve celle de « new » pour désigner ces villages.

Old Sleaford

Entre le et le  siècle, l'église médiévale de Saint Giles est construite à l'emplacement d'une église déjà existante, dédiée à Tous-les-Saints, sur le lieu des anciens villages romains et saxons. Un village existe encore à proximité pendant le reste de la période médiévale, il est associé à cette époque au manoir de Quarrington.

Un manoir est construit à cet endroit aux environs de l'an 1400 par la famille Hussey, qui s'installe alors à Sleaford. Le membre le plus célèbre de cette famille est Lord John Hussey , chambellan du roi Henri VIII. Par la suite ce manoir appartiendra à la famille Carre. Ce lieu sera connu au  siècle sous le nom de « Old Place ».

Au  siècle, il ne reste plus d'habitations à Old Sleaford en dehors du manoir.

New Sleaford

Pour sa participation à la conquête de l'Angleterre par Guillaume le Conquérant, le moine Rémi de Fécamp devient évêque de Lincoln et obtient de nombreuses terres dans le Lincolnshire de la part du roi ; parmi celles-ci se trouve le village de Eslaforde, qui sera plus tard connu sous le nom de New Sleaford.

Entre 1124 et 1139, Alexandre, évêque de Lincoln, devient Lord of the manor à Sleaford et fait construire un château, le Sleaford Castle . Pendant les 4 siècles qui ont suivi, ce château a servi de centre administratif pour les évêques du Lincolnshire. Alexander donne également au nord du village le statut de borough, qui lui permet d'avoir sa propre court.

Entre 1136 et 1140, le roi d'Angleterre, Étienne, donne à Alexander le droit de tenir un marché festif Sleaford à la Saint Denis et entre 1154 et 1165 son successeur Henri II y ajoute le droit de tenir un marché hebdomadaire le dimanche puis le jeudi ; l'existence de ce marché est documentée en 1203 et en 1241. En 1283, l'évêque Olivier de Sutton affirme que le droit de tenir le marché de Sleaford existe depuis des temps immémoriaux. Le roi confirme ce droit en 1329. En 1401, le roi donne à son frère, l'évêque de Lincoln Henri Beaufort, le droit de tenir un marché de 4 jours à la Saint Denis, ainsi qu'un autre à la Saint Pierre-aux-liens. Le marché hebdomadaire existe toujours à la fin du Moyen-Âge et se tient le lundi.

En 1258, le roi donne le statut de borough à Sleaford, et un pont y est construit au dessus de la rivière Slea.

Quarrington

En 1828, un cimetière païen a été découvert à Quarrington. Dans les années 1990, un village datant du début au milieu de la période saxonne y a été découvert.

Le village de Quarrington est mentionné dans le Domesday Book ; il comportait à l'époque deux églises et trois moulins, et était peuplé d'une cinquantaine de personnes dont la plupart étaient des tenanciers libres (« sokemen »).

Holdingham

La première mention de Holdingham est faite en 1202, mais il est probable que le lieu ait déjà été habité auparavant et ait été considéré comme une dépendance de New Sleaford à l'époque du Domesday Book.

Des traces d'habitation datant du début au milieu de la période saxonne y ont été trouvé, datant du au  siècle.

Une chapelle, la Chapel of St Mary, y a été construite pendant la période médiévale, mais a été détruite au  siècle, probablement par Robert Carre. Il est probable qu'un moulin à eau s'y trouvait également.

Période moderne

A la fin du  siècle et au début du  siècle, Sleaford s'est suffisamment développée pour qu'une guilde, la Holy Trinity Guild, s'y installe ; cette institution religieuse organisait des « Mystery Plays » tous les ans,. A cette époque, John Hussey vivait à Sleaford, jusqu'à sa condamnation pour trahison envers le roi suivie de son exécution le . En 1563, Holdingham comporte une vingtaine de familles, et est alors considéré comme un hameau de Sleaford.

Après la mort de Hussey, son manoir nommé Old Place est vendu à Robert Carre, d'une famille marchande locale, avec le manoir de New Sleaford et le château ; Carre détruit alors ce dernier pour construire d'autre bâtiments. Son fils Robert, qui réside à Old Place, fonde l'école Carre's Grammar School  en 1604, ; son autre fils Sir Edward, chevalier et shérif du Lincolnshire, obtient un baronnet, le Carr baronets , en 1611. Le fils d'Edward fonde l'hôpital de Sleaford en 1636. A la fin du  siècle l'héritière de la famille Carre épouse John Hervey, et c'est la famille Hervey, porteuse du titre de Marquis de Bristol , qui récupère ces possessions pour les siècles suivants,. Ces familles avaient alors le monopole sur le commerce et les moulins du village, en particulier sur le marché hebdomadaire hérité du village médiéval et qui ne pouvait démarrer que lorsque les propriétaires avaient récupéré leurs taxes. Le village n'a connu presque aucune évolution jusqu'aux années 1780.

À partir de 1388, l'Angleterre met en place les  , des tribunaux locaux ; les quarter sessions du Kesteven ont lieu à Bourne et à Sleaford, où une Sessions House  est construite à partir de 1755,, mais les villages de Grantham et Stamford, également dans le Kesteven, organisent leurs propres sessions,. Des quarter sessions avaient déjà lieu à Sleaford avant 1755.

Au tournant du  siècle, on trouvait environ 250 familles à Sleaford, ainsi qu'une école publique,, et une cinquantaine de familles à Quarrington. Pendant le  siècle, le moulin Cogglesford Mill , autrefois en pierre, est reconstruit en brique, il s'agit pendant la seconde moitié du  siècle du seul moulin à grain encore fonctionnel au village.

Période industrielle

Sleaford Navigation

Après le succès du canal de Bridgewater construit en 1761, les industriels britanniques décident d'en construire sur un grand nombre de rivières anglaises, c'est notamment le cas de la rivière Slea. En 1773 une première étude est menée, concluant qu'autour de Sleaford il s'agirait du seul moyen de transporter efficacement des marchandises jusqu'au port de Boston. Un canal navigable entre le village de South Kyme et la rivière Witham, qui rejoint Boston, existait déjà depuis avant l'an 1375, le projet est donc de rendre la rivière Slea navigable de Sleaford à Kyme. Après trois refus, le projet, mené par William Jessop, John Hudson et Benjamin Handley,, est accepté en 1792 grâce au soutien de Sir Joseph Banks, et la construction du canal se termine en 1794,.

Ce canal sert principalement à l'export des produits agricoles produits à Sleaford et à l'import de charbon pour des usages domestiques et industriels, ce qui favorise le développement des moulins à proximité,. La présence du canal entraine une forte augmentation de la population du village, mais pendant les trente premières années la société chargée du canal a des difficultés financières en raison de coûts plus importants que prévus, ; cela change dans les années 1830 : le montant annuel des péages est multiplié par 27 entre 1829 et 1836 ce qui incite l'entreprise à construire des bureaux, quelque chose d'unique en milieu rural à cette époque.

Croissance du village

Pendant la première moitié du  siècle, la population de Sleaford double : elle passe de 1 596 habitants en 1801 à 3 382 habitants en 1851. Cette croissance coïncide avec la construction ou la reconstruction de nombreux bâtiments publics comme la Sessions House , la Carre's Grammar School , le nouvel hôpital de Sleaford ainsi qu'une usine à gaz en 1839 permettant l'éclairage public de la ville. La plupart de ces bâtiments ont été construits par l'entreprise d'architecture Kirk and Parry ,, basée à Sleaford à partir de la fin des années 1820, qui deviendra dans les années 1860 une des cinq plus grosses entreprises de construction du pays. Les quartiers du centre ville se développent aussi à cette époque, en particulier Eastgate.

Cette croissance s'accompagne d'une diminution de la qualité de vie pour les classes populaires, le quartier de Westgate est alors un bidonville surpeuplé sans accès à l'eau potable, les déchets étaient à cette époque jetés dans la rivière Slea et le cimetière de la ville débordait. L'espérance de vie n'y dépassait pas 35 ans pour les hommes et 37 pour les femmes, victimes notamment du choléra et de la fièvre typhoïde. En 1836, une Poor Law Union est créée à Sleaford ; elle construit une workhouse conçue pour prendre en charge 181 détenus. Ces mesures ne parviennent pas à améliorer la situation et c'est en 1850 qu'un rapport de santé publique par le conseil local de santé  permet la mise en place de travaux publics pour rendre l'eau potable,.

Déclin du canal

Au cours du  siècle, le chemin de fer se développe en Angleterre et représente une alternative aux canaux pour le transport de marchandises. En 1857 une ligne de train ouvre entre Sleaford et Grantham et en 1859 cette ligne est étendue jusqu'à Boston. Cela a un impact négatif sur le commerce de Sleaford : là où auparavant la ville se situait à l'extrémité du canal, elle n'est plus qu'une gare parmi d'autres sur le chemin de fer, et les biens sont désormais échangés sur les marchés en amont. De plus, le chemin de fer est plus rapide et moins cher que le canal ; en particulier pendant les premières années le transport de marchandises par train était gratuit pour les fermiers.

À la suite de la chute des revenus liés au canal, qui sont divisés par six entre 1858 et 1868, la Sleaford Navigation Trust ne parvient plus à entretenir l'infrastructure, ce qui diminue d'autant plus son attractivité pour les fermiers. A partir de 1873 l'entreprise est déficitaire ; elle finit par fermer en 1878 mais le droit de naviguer sur le canal demeure.

Période post-industrielle

Fin du | ]

Pendant la seconde moitié du  siècle, la croissance de la population est fortement ralentie : elle passe de 3 382 à 3 597 habitants entre 1851 et 1891. Le hameau de Holdingham, qui compte à l'époque une centaine d'habitants, devient une paroisse civile indépendante en 1866. En 1874, une fontaine est construite sur la place du marché, la Bristol Water Fountain, qui fournit de l'eau potable pour la ville, mais la construction d'égouts est rendue difficile par des problèmes d'ingénierie et par la difficulté de racheter des terres pour abriter les turbines. En 1879 le Sleaford Water Act est voté par le parlement britannique.

Dans les années 1880, Sleaford est un important producteur d'orge ; la construction d'une malterie est alors envisagée, la distribution du malt étant facilitée par la présence du chemin de fer. La construction de la malterie Bass Maltings  a lieu entre 1901 et 1907 ; il s'agit d'une des plus grandes d'Angleterre. Elle appartient à l'une des plus grosses entreprises de bière du monde, la Bass Brewery. Elle fonctionne à pleine capacité jusqu'à la première guerre mondiale. C'est aussi à cette époque qu'une importante entreprise agricole se développe à Sleaford, Charles Sharpe & Co Ltd ou Charles Sharpe Seeds, fondée par John Sharpe dans les années 1830 (étant à l'époque une crèche) et rendue prospère par son fils Charles Sharpe dans les années 1880 via le commerce de grain,. Cette entreprise emploie alors une grosse partie de la population de la ville ; elle fait partie au début du  siècle d'une des plus grosses entreprises de grain du monde selon le Times. Les anciens entrepôts de cette entreprise sont aujourd'hui des monuments classés de grade et ont été convertis en appartements et commerces après la fermeture de l'entreprise dans les années 1990.

En 1862, Edward Samuel, un juif polonais en exil converti au christianisme, s'installe à Sleaford et fonde une congrégation calviniste. Il fait construire un temple où sa congrégation s'installe en 1881,.

À la fin du  siècle, le seul établissement d'éducation secondaire de Sleaford, la Carre's grammar school, étant non-mixte, les filles cherchant une éducation au delà de l'élémentaire devaient alors aller à l'école de Lincoln. En 1901, l'ancien manoir de Kirk est racheté et converti en une école pour fille, la Kesteven and Sleaford High School , qui ouvre en 1902.

En 1889, le Kesteven devient un comté à part entière. Depuis le County Asylums Act de 1845, chaque comté a l'obligation de posséder un asile de fou (ancêtre des hôpitaux psychiatriques) ; le lieu choisi pour la construction de l'asile du Kesteven, à proximité de la gare de Rauceby , se situe en partie sur le territoire de Quarrington et en 1902 le Kesteven County Asylum (qui deviendra plus tard l'hôpital Rauceby  puis le hameau de Greylees) y est construit,. Le premier siège du County Council (organisme qui dirige le comté) se situe à Grantham et pendant les premières années le conseil alterne entre les deux villes, puis en 1899 le conseil s'installe définitivement à Sleaford. En 1925, il achète un ancien bâtiment connu sous le nom de Lafford Terrace , où il restera jusqu'à sa dissolution en 1974.

Guerres mondiales

Pendant la première Guerre mondiale, en 1915, la Royal Air Force s'installe au village de Cranwell, à proximité de Sleaford, sur la base RAF Cranwell. Une ligne train militaire qui relie cette base à Sleaford, la branche Cranwell  également connue sous le nom de « Cranwell Express », est mise en place. Dans les années 1920 la base devient le premier lieu de formation militaire aérienne, et la ligne de train cesse d’être utilisée, jusqu’à sa réouverture pendant la seconde Guerre mondiale. La ligne de train ferme définitivement en 1956.

Pendant les premières décennies du  siècle, la population de Sleaford reste stable. Le Marquis de Bristol  possède encore la plupart des terres, ce qui empêche de nouveaux développements.

Pendant la seconde Guerre mondiale, la RAF Cranwell prend le contrôle de l'hôpital Rauceby  et le convertit en hôpital militaire. Les chirurgiens plastiques qui y travaillent alors, parmi lesquels Archibald McIndoe , développent des techniques chirurgicales de reconstruction inédites pour soigner les soldats brûlés,.

Période contemporaine

La population continue de stagner jusque dans les années 1970 à 1980, période à laquelle le marquis de Bristol, Victor Hervey, quitte le Royaume-Uni pour Monaco. Il vend alors ses terres à Sleaford et Quarrington à des promoteurs immobiliers, qui y font construire de nombreux logements,. La ville connait une période de croissance importante dans les décennies suivantes, y compris dans les années 2000; le taux de croissance de la ville entre 1991 et 2001 est le plus élevé du Lincolnshire.

En raison de cette forte croissance, de nouveaux projets d'aménagement voient le jour au début des années 2000, comme la reconversion d'anciennes zones industrielles telles que les Bass Maltings. Les infrastructures, en particulier la voirie, ne sont pas capables de supporter l'augmentation du trafic automobile. Un plan de régénération de la ville est mis en place en 2011, qui consiste en la création de plusieurs milliers de nouvelles habitations et d'une nouvelle gestion du trafic, qui dépriorise l'usage de la voiture individuelle ; la construction de ces aménagements devait durer jusqu'en 2036.

  1. ISSN 1758-5309 et 0003-5815, DOI 10.1017/S0003581500038269, lire en ligne, consulté le )
  2. lire en ligne [PDF])
  3. ISBN , lire en ligne), p. 9
  4.  » [], sur Historic England (ancien site) (consulté le )
  5.  » [], sur Historic England (ancien site) (consulté le )
  6.  », sur Historic England (ancien site) (consulté le )
  7. BBC News,‎ (lire en ligne [], consulté le )
  8.  » [] (consulté le )
  9.  » [] (consulté le )
  10. a et b  » [], sur Lincolnshire City Council (consulté le )
  11.  » [], sur Historic England (ancien site) (consulté le )
  12.  » [] (consulté le )
  13.  » [] (consulté le )
  14.  » [], sur Encyclopædia Britannica (consulté le )
  15. 'Introduction: Lost vills and other forgotten places', in Final Concords of the County of Lincoln 1244-1272, ed. C W Foster (Horncastle, 1920), pp. l-lxv. British History Online [accessed 16 November 2023].
  16. (en) R.E. Glasscock, « The Lay Subsidy of 1334 for Lincolnshire », Lincolnshire Architectural and Archaeological Society Reports and Papers, vol. 10.2,‎ , p. 123-124 Extraits visibles sur Lincolnshire Heritage Explorer :  » [] (consulté le ),  » [] (consulté le ),  » [] (consulté le ),  » [] (consulté le )
  17. a et b lire en ligne)
  18. a et b ISBN ), p. 11-16
  19. a b et c ISBN )
  20. Trollope 1872, p. 183-184.
  21.  » [] (consulté le )
  22. Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées :1
  23. Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées castle
  24. a b c d et e Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées :28
  25. a et b  » [] (sélectionner « Lincolnshire » puis trouver « SLEAFORD » dans la liste) ; information provenant de l'ouvrage lire en ligne), p. 110
  26. a b c et d  » [] (sélectionner « Lincolnshire » puis chercher « Sleaford » dans la liste)
  27. Trollope 1872, p. 99.
  28. DOI 10.1017/S0003581500077702)
  29. a et b DOI 10.5284/1015439, lire en ligne [] [PDF])
  30.  » [], sur Lincolnshire Heritage Explorer (consulté le )
  31.  » [], sur Lincolnshire Heritage Explorer (consulté le )
  32. a et b  » [] (consulté le )
  33.  » [], sur National Archives (consulté le )
  34. Oxford Dictionary of National Biography, (DOI 10.1093/ref:odnb/14266 Accès payant, consulté le )
  35. ISBN ), p. 198
  36. a et b Trollope 1872, p. 130-131.
  37. Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées :9
  38. a et b lire en ligne), p. 59
  39. Trollope 1872, p. 131-132.
  40. Trollope 1872, p. 134.
  41.  » [] (consulté le )
  42.  » [] (consulté le )
  43. Pawley 1996, p. 51.
  44. ISBN , lire en ligne), p. 144
  45.  », sur The Sleaford Heritage Trail (consulté le )
  46.  » []
  47.  » [], sur Lincolnshire Family History (consulté le )
  48.  », sur Civil War Petitions (consulté le )
  49. lire en ligne), p. 109-110
  50.  » [], sur Lincolnshire Heritage Explorer (consulté le )
  51.  » [], sur Lincolnshire Heritage Explorer (consulté le )
  52.  » [] [PDF], (consulté le ), p. 2
  53. Pawley 1996, p. 49-50.
  54.  » [], sur Sleaford Navigation Trust (consulté le )
  55. ISBN ), p. 280-281
  56. a et b  » [], sur Sleaford Navigation Trust (consulté le )
  57. a b c d e f g h i et j A BRIEF HISTORY OF THE SLEA » (version du sur Internet Archive)
  58. a et b  » [], sur Sleaford Navigation Trust (consulté le )
  59. Pawley 1996, p. 64.
  60. a et b  » [], sur Sleaford Navigation Trust (consulté le )
  61. Pawley 1996, p. 65-66.
  62. a b et c  » [], sur Sleaford Navigation Trust (consulté le )
  63. a et b  » [], sur A vision of Britain through time (consulté le )
  64. Ellis 1981, p. 94.
  65. Journal and Account Book of Charles Kirk of Sleaford, builder and architect » (version du sur Internet Archive)
  66. Pawley 1996, p. 101-102.
  67.  » [] (consulté le )
  68. Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées westholme
  69. ISBN , lire en ligne), p. 653-656
  70. a et b Pawley 1996, p. 79-80.
  71. a et b lire en ligne [])
  72.  » [] [PDF], sur sleaford.gov.uk (consulté le )
  73.  » [], sur Sleaford and District Civic Trust (consulté le )
  74. a et b  » [], sur workhouses.org.uk (consulté le )
  75. Londres, W. Clowes & Sons, , 26 lire en ligne)
  76. a b et c  » [], sur Sleaford Navigation Trust (consulté le )
  77.  » [], sur Sleaford Navigation Trust (consulté le )
  78.  » [], sur A vision of Britain though time (consulté le )
  79.  » [], sur Historic England (consulté le )
  80. lire en ligne [])
  81.  » [], sur heritagefund.org.uk, (consulté le )
  82. Pawley 1996, p. 80-81.
  83. Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées :20
  84.  » [], sur Historic England (consulté le )
  85.  », sur The National Archives (consulté le )
  86. a b et c lire en ligne [], consulté le )
  87. a b et c  » [], sur Historic England (consulté le )
  88. Pawley 1996, p. 72.
  89. lire en ligne [])
  90.  » [], sur Lincolnshire Heritage Explorer (consulté le )
  91.  », sur Sleaford Heritage Trail (consulté le )
  92. Samuel 2002.
  93. lire en ligne), p. 485
  94. Ellis 1951, p. 35.
  95. Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées :26
  96.  », sur The Sleaford Heritage Trail
  97. Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées CountyAsylum
  98.  » [], sur Historic England (consulté le )
  99. «  », sur specialcollections.le.ac.uk (consulté le )
  100. a et b  » (consulté le )
  101.  », sur The Sleaford Heritage Trail (consulté le )
  102.  » [] (consulté le )
  103. a et b  », sur Lincolnshire Heritage Explorer (consulté le )
  104.  », sur Royal Air Force (consulté le )
  105. Formation of RAFC Cranwell » (version du sur Internet Archive)
  106.  » [] (consulté le )
  107. lire en ligne [])
  108.  » [], sur RAF-Lincolnshire.info (consulté le )
  109. About Sleaford », sur Sleaford and District Civic Trust (version du sur Internet Archive)
  110. Sleaford masterplan : appendix 4: market issues report, GOAD report and employment trends », sur le site du North Kesteven, (version du sur Internet Archive)
  111. Proposals for the Maltings Development », sur le site du Lincolnshire (version du sur Internet Archive)
  112. Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées :32

Culture

Le National Centre for Craft & Design  est un centre d'art créé en 2003 sous le nom The Hub ; son nom change en 2011 pour son nom actuel. Il se situe sur Carre Street à Sleaford. Des expositions d'art contemporain et d'arts appliqués y sont présentées. Avant 2003, le centre existait déjà depuis les années 1970 dans le village voisin de Heckington sous le nom de Pearoom, il occupait alors un ancien entrepôt construit en 1870 qui servait auparavant à trier des pois,. Le bâtiment actuel à Sleaford a été construit en 1939 et a servi d'entrepôt à grains pour la firme Hubbards and Philips jusqu'en 1972,,, il est aujourd'hui monument classé de grade II.

La Carre Gallery est une galerie d'art située au centre ville, dans un bâtiment datant du début du  siècle. Le lieu faisait partie à l'origine d'un hôtel voisin, puis a été utilisé comme boulangerie pendant plus d'un siècle. En 1970, il devient le siège de Estate Computer Systems, une des principales entreprises de distribution de logiciels au Royaume-Uni à l'époque, avant d'être converti en galerie d'art en 2010. Des expositions de peinture à l'huile et de photographie y ont lieu et l'entrée est gratuite. Elle est gérée par un organisme de charité, la Sleaford Gallery Arts Trust.

La ville comporte un théâtre, le Playhouse Theatre, construit en 1825 et restauré puis rouvert au public en 2000.

Un cinéma a existé à Sleaford de 1920 à 2000.

  1. The Hub Relaunch », sur le site officiel du North Kesteven (version du sur Internet Archive)
  2. a b et c lire en ligne [])
  3. The National Centre for Craft & Design » (version du sur Internet Archive)
  4. a et b  » [], sur le site de The Hub
  5. a et b  » [], sur Britain Express (consulté le )
  6.  » [], sur Historic England (consulté le )
  7.  », sur MRI Software | UK, (consulté le )
  8.  », sur The Sleaford Heritage Trail (consulté le )
  9. a b et c  » [], sur Visit Lincolnshire (consulté le )
  10.  » [], sur Lincolnshire Tourism Guide (consulté le )
  11. The Playhouse History » (version du sur Internet Archive)
  12. Sleaford Cinema » (version du sur Internet Archive)

Ces informations proviennent du site Wikipedia. Elles sont affichées à titre indicatif en attendant un contenu plus approprié.

Sleaford dans la littérature

Découvrez les informations sur Sleaford dans la bande dessinée ou les livres, ou encore dans la ligne du temps.

1735 autres localités pour South Australia

Vous pouvez consulter la liste des 1735 autres localités pour South Australia sur cette page : https://www.gaudry.be/lieu/au/au-sa/villes.html.

Version en cache

22/11/2024 02:16:24 Cette version de la page est en cache (à la date du 22/11/2024 02:16:24) afin d'accélérer le traitement. Vous pouvez activer le mode utilisateur dans le menu en haut pour afficher la dernère version de la page.

Document créé le 03/01/2018, dernière modification le 30/10/2024
Source du document imprimé : https://www.gaudry.be/lieu/au/au-sa/626077.html

L'infobrol est un site personnel dont le contenu n'engage que moi. Le texte est mis à disposition sous licence CreativeCommons(BY-NC-SA). Plus d'info sur les conditions d'utilisation et sur l'auteur.