Tour des Hommes volants - Wingedmen Tower
Après son passage au marché des Territoires, Jack découvre la Tour des Hommes Volants. Une haute construction de laquelle des hommes s'élancent dans le vide avant de déployer leurs ailes…
Tour des Hommes volants : descriptif
La tour semblait construite en planches et Jack se dit qu’elle devait bien avoir cent cinquante mètres de haut.
C’était un grand parallélépipède vide, les planches croisées s’élevant, X après X, sur ses quatre faces. Il y avait une plate-forme au sommet et Jack vit en clignant des yeux un certain nombre d’hommes se balader tout en haut.
Les yeux de Jack s’agrandirent soudain et sa bouche s’ouvrit encore davantage – jusqu’à ce qu’elle touche presque sa poitrine –, remonta dans les coins et s’épanouit en un sourire incrédule, médusé. L’homme n’était pas tombé, le vent ne l’avait pas poussé. De chaque côté de la plateforme il y avait des espèces d’avancées qui ressemblaient à des plongeoirs – et l’homme avait tout simplement marché jusqu’au bout d’une de ces planches souples, et sauté. A mi-chemin, quelque chose avait commencé à se déployer – un parachute, s’était dit Jack, mais il n’aurait jamais le temps de s’ouvrir…
Mais ce n’était pas un parachute.
C’était des ailes.
Quand il se trouva à environ quinze mètres des hautes herbes, l’homme ralentit. Puis remonta. Il volait vers le ciel maintenant, les ailes s’élevant si haut qu’elles se touchaient presque – comme les deux huppes du perroquet à deux têtes qu’il avait vu à la foire – et redescendaient ensuite avec une force fantastique, comme les bras d’un nageur à la fin d’un sprint.
Ah ben ça alors ! se dit Jack, incapable de trouver autre chose tant il était sidéré. Ça surpassait tout ; c’était vraiment un comble. Ben ça alors ! T’as vu ça ? Ah ben ça alors !
Du sommet de la tour un deuxième homme s’élançait maintenant, puis un troisième et un quatrième. En moins de cinq minutes, il dut bien y avoir une cinquantaine d’hommes volants, faisant des figures compliquées mais précises, passant et repassant au-dessus de la tour, retombant de l’autre côté, faisant des huit, retournant à la tour, se posant sur la plate-forme, et recommençant. Ils virevoltaient, dansaient, se croisaient dans l’espace. Jack, ravi, se mit à rire avec délices. Ça ressemblait un peu aux ballets nautiques des vieux films d’Esther Williams. Ces nageuses – surtout Esther Williams, évidemment – donnaient l’impression que c’était très facile, que vous-même auriez pu plonger et tournoyer comme elles, que vous-même et quelques copains auriez pu sauter simultanément des deux extrémités opposées d’un plongeoir et effectuer une danse aérienne représentant une fontaine humaine. Mais il y avait pourtant une différence. Ces hommes qui volaient au loin, ne donnaient pas l’impression que c’était sans effort ; ils paraissaient dépenser une énergie prodigieuse pour rester dans l’air et Jack eut soudain la certitude qu’ils accomplissaient des mouvements aussi pénibles que certains exercices de gymnastique – quand il faut, par exemple, lever les jambes ou faire de longues séries d’abdominaux. Pas de progrès sans effort ! rugissait le prof si quelqu’un avait le toupet de se plaindre.
Tour des Hommes volants dans la littérature
Découvrez les informations sur Tour des Hommes volants dans la bande dessinée ou les livres, ou encore dans la ligne du temps.
ouvrage en rapport avec Tour des Hommes volants
- Le Talisman (Le Talisman, 08/11/1984)
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