T-65B X-wing starfighter

Les gens aiment les pilotes de X-wing parce qu'ils les considèrent comme les grands combattants de la Rébellion. Vous voyez ? Les gens n'ont pas oublié la guerre. C'est juste que tout cela remonte à très longtemps.

Le chasseur stellaire T-65B X-wing, également connu sous le nom de chasseur de supériorité spatiale T-65B ou de chasseur polyvalent T-65B X-wing, est un appareil monoplace fabriqué par Incom Corporation et utilisé principalement par l'Alliance pour la restauration de la République contre l'Empire Galactique. Réputé pour sa vitesse et sa maniabilité pendant la Guerre Civile Galactique, il devient l'épine dorsale du Corps des chasseurs de l'Alliance Rebelle, se révélant plus puissant et plus résistant que son principal adversaire, le chasseur de supériorité spatiale TIE/ln produit en masse par la Marine Impériale.

Des années après la destruction de l'Empire Galactique et la fondation de la Nouvelle République, le T-65B est d'abord conservé par la Flotte de Défense de la Nouvelle République avant d'être progressivement remplacé par de nouveaux modèles de X-wing, comme le T-70 et le T-85.

Caractéristiques

Présentation générale

Lors de ma première sortie, je ne savais pas distinguer une S-aile d'un cône de nez.

Le chasseur T-65B X-wing, désigné également comme chasseur de supériorité spatiale T-65B ou chasseur polyvalent T-65B X-wing, est fabriqué par Incom Corporation. Il est conçu pour exceller dans tous les domaines du combat spatial, étant très maniable et fortement blindé, avec un profil réduit qui le rend plus difficile à atteindre. Contrairement à d'autres chasseurs, le X-wing performe également en vol atmosphérique. Il peut ainsi surpasser le chasseur TIE, pourtant plus rapide et maniable en espace. Le X-wing est classé comme chasseur, plus précisément comme intercepteur en raison de sa taille. Il pèse 18 000 kg.

Il dispose de deux paires d'ailes d'attaque, ou S-ailes, montées à l'arrière de l'appareil de part et d'autre. Normalement, les ailes de chaque côté restent verrouillées l'une contre l'autre ; mais en combat, elles se déploient. Cela donne au vaisseau sa forme en « X » caractéristique vue de face ou de dos. Les S-ailes sont contrôlées par un servomoteur situé à l'arrière du chasseur. Une fois ouvertes en position d'attaque, les ailes offrent une dispersion de tir plus large qu'en position fermée.

Le cockpit dispose de commandes de vol similaires à celles du T-16 skyhopper, un aéroglisseur également conçu par Incom Corporation, ainsi que d'un ordinateur de visée avec système d'imagerie holographique. Sous le X-wing se trouvent un compartiment de fret, un répulseur et trois trains d'atterrissage renforcés permettant d'absorber les atterrissages et décollages brutaux. Des bandes peintes à l'arrière des S-ailes permettent d'identifier chaque appareil.

Les S-ailes en position d'attaque procurent également des surfaces stabilisatrices supplémentaires en vol atmosphérique. Bien que sa vitesse maximale en atmosphère soit listée à 1 050 km/h, le X-wing peut voler à des vitesses supersoniques. En poussant les moteurs à leur puissance maximale, l'appareil peut chauffer au point de rougir à cause de la friction atmosphérique. Cette manœuvre impose toutefois une contrainte énorme au chasseur et à son pilote : après seulement quelques minutes à ces vitesses, des défaillances progressives apparaissent et même les canons risquent de fondre sous l'effet de la chaleur. À haute altitude, un X-wing peut atteindre une telle vitesse que la tête du pilote tourne et que sa vision scintille.

Armement et défense

L'appareil est équipé de quatre canons laser Taim & Bak KX9 placés à l'extrémité de chaque aile. Les canons peuvent tirer un par un, par paires alternées ou tous en même temps. Par défaut, le point de convergence des tirs est réglé à 500 mètres devant le X-wing. Deux lance-torpilles à protons Krupx MG7 sont intégrés dans des rainures au milieu du dessous du fuselage, de chaque côté du T-65B.

Un générateur de bouclier déflecteur situé à l'arrière du X-wing crée un champ de protection, ajustable autour de l'appareil à l'aide d'un projecteur de bouclier déflecteur Chempat « Defender ». Cela inclut des projecteurs le long des bords avant des S-ailes qui, une fois en position d'attaque, étendent la couverture du champ défensif. Un brouilleur de capteurs Bertriak « Screamer » renforce la défense en perturbant les capteurs des chasseurs ennemis et des missiles à tête chercheuse. Le X-wing peut aussi utiliser ses canons laser pour intercepter des missiles ennemis.

Le pilote unique prend place dans un cockpit blindé situé au centre du fuselage, protégé par une verrière en transparacier. Celle-ci offre une visibilité plus large que celle d'un chasseur TIE et se polarise automatiquement pour protéger le pilote des lumières nocives. Des charges explosives sont prévues pour expulser la verrière en cas d'utilisation du siège éjectable Guidenhauser. Ajustable pour la plupart des espèces, le cockpit pressurisé offre une autonomie en oxygène d'une semaine et intègre un compensateur d'inertie protégeant le pilote des accélérations extrêmes.

Systèmes

Quatre moteurs à poussée fusiale 4L4 sont fixés aux ailes du T-65B, à proximité du fuselage. Certains X-wings sont équipés de moteurs à poussée fusiale 4j.4, pratiquement identiques aux modèles 4L4. Ceux-ci offrent au X-wing une maniabilité exceptionnelle grâce à trois facteurs : l'utilisation de la poussée différentielle entre les quatre moteurs pour ajuster la trajectoire ; un gyroscope électromagnétique de grande masse monté sur chaque moteur pour négocier des virages serrés ; et la capacité de déclencher une poussée rétroactive vers l'avant par les buses des turbines. Des suppresseurs infrarouges permettent de dissimuler les gaz d'échappement chauds.

Le X-wing lui-même est alimenté par un générateur d'énergie cryogénique Novaldex 04-Z situé au centre de l'appareil. Des condensateurs cryogéniques situés dans les S-foils stockent une puissance supplémentaire pour les moteurs. Des coupleurs de puissance permettent de distribuer et d'équilibrer l'énergie entre les différents systèmes.

Le X-wing est équipé d'un système d'hyperpropulsion longue portée constitué de quatre moteurs hyperdrive GBk-585. Un droïde astromécano sert de système de navigation du X-wing, se connectant dans une prise près des moteurs, au-dessus et derrière le cockpit. Le droïde assiste dans les calculs et peut stocker jusqu'à 10 coordonnées d'hyperespace, en plus de pouvoir effectuer des réparations. Il réajuste les niveaux d'énergie entre les différents systèmes plusieurs fois par seconde pour assister le pilote en combat. Le droïde peut également prendre le contrôle total du X-wing si nécessaire, avec ou sans pilote. En cas d'urgence, une charge de séparation éjecte le droïde hors de l'appareil.

Les systèmes de détection du T-65B sont installés dans le cône avant du X-wing. Ce système, un ensemble de transcepteurs Carbanti, comprend un transcepteur à spectre complet Fabritech ANs-5d « lock track », un récepteur d'énergie dédié Melihat « Multi Imager » et un récepteur électrophoto Tana Ire. Ces éléments transmettent directement les données à l'ordinateur de visée, capable de suivre jusqu'à 1 000 objets en vol subluminique et de verrouiller 20 cibles. En complément, un mini-capteur Fabritech K-blakan scanne directement l'arrière du X-wing pour détecter les balayages de capteurs et les appareils approchant par l'arrière.

Historique

Origine

Le chasseur stellaire T-65B X-wing est imaginé par ses concepteurs comme un appareil alliant puissance et vitesse, capable d'affronter les destroyers stellaires impériaux — et il remplit effectivement ces deux promesses. Il devient l'épine dorsale du corps des chasseurs de l'Alliance Rebelle, tout en intégrant les leçons tirées de l'évaluation des chasseurs ailés de l'époque de la Guerre des Clones, comme le populaire Z-95 Headhunter et le puissant ARC-170.

Ironiquement, la société Incom Corporation conçoit initialement le X-wing pour l'Armée impériale. L'Empire galactique demande un nouveau chasseur robuste, monoplace, pour étoffer sa flotte en pleine expansion, et Incom est alors contraint de répondre à cet appel. En s'inspirant du Z-95 et de l'ARC-170, les ingénieurs d'Incom créent un prototype combinant les aspects des deux modèles. Après approbation de l'Empire, la production commence, mais elle est rapidement interrompue. Officiellement, l'Empire prétend découvrir de nouveaux problèmes liés au chasseur, ce qui entraîne l'arrêt. En réalité, Incom est écartée au profit de Sienar Fleet Systems et de leur série de chasseurs TIE, bien moins coûteuse. Confrontée à un excédent de chasseurs onéreux invendus, Incom se réjouit lorsque des agents de l'Alliance Rebelle la contactent pour exploiter le X-wing.

Guerre Civile Galactique

Début du conflit

L'Alliance Rebelle utilise largement le X-wing durant la Guerre Civile Galactique contre l'Empire galactique. Alors que les chasseurs X-wing sont d'abord en usage général, ils deviennent progressivement l'emblème même de la Rébellion. Pour échapper à la détection impériale, la Rébellion construit astucieusement ses T-65B dans des cales sèches et des hangars secrets, hors de portée des espions impériaux.

Une escadrille est stationnée dans leur forteresse cachée sur Yavin 4. Les X-wings sont utilisés aux côtés des Y-wings lors de la bataille de Scarif, soutenant la flotte rebelle au-dessus de la planète afin d'aider Rogue One à voler les plans de l'Étoile de la Mort. Lors de la bataille de Yavin, Luke Skywalker est affecté à un X-wing pour détruire l'Étoile de la Mort. Bien que de nombreux pilotes soient tués, Skywalker réussit à tirer ses torpilles à protons dans la bouche d'aération de la station, provoquant une réaction en chaîne qui la détruit. Wedge Antilles est le seul autre pilote de X-wing à survivre.

Outre l'Alliance Rebelle, les Partisans, un groupe indépendant dirigé par Saw Gerrera, utilisent également des X-wings, souvent peints selon les couleurs de leur organisation. Plusieurs d'entre eux sont employés par les Cavern Angels ainsi que par Edrio.

Peu après la bataille de Yavin, le mercenaire Saponza et son partenaire participent à l'entraînement des pilotes de X-wing. Ils utilisent un droïde astromécano spécialement modifié pour attirer les womp rats, et une équipe de 20 X-wings est déployée pour mettre les pilotes à l'épreuve. Durant la guerre, un contingent du corps de chasseurs de l'Alliance, incluant trois X-wings, est envoyé sous les ordres de Tan Leader sur la planète Tiferep Major pour aider à une évacuation. Tan Leader pilote lui-même un X-wing, mais le chasseur et son pilote sont détruits par le sabre laser de Dark Vador.

La fin de la guerre

L'Alliance amène également des X-wings à son nouveau quartier général, la base Echo sur Hoth. Ils sont lancés lors de l'invasion impériale de la base pour protéger les transports en fuite. Le jeune pilote Adon Fox est le seul affecté à la protection du transport de sa femme, mais celui-ci ne parvient pas à franchir le blocus impérial. Après sa fuite, Skywalker évite le point de rendez-vous pour se rendre sur Dagobah afin de recevoir la formation du Maître Jedi Yoda. Il utilise ensuite son X-wing pour rejoindre la Cité des Nuages sur Bespin et tenter de secourir ses compagnons.

Skywalker récupère plus tard son X-wing sur Bespin au cours d'une mission ultérieure sur la Cité des Nuages. Pour la bataille décisive d'Endor, l'Alliance Rebelle rassemble toute sa flotte pour lancer l'assaut sur la station de combat mobile DS-2 Death Star II. Les X-wings sont affectés à l'escadron Rouge sous le commandement de Wedge Antilles. Bien que plusieurs X-wings soient détruits, Antilles utilise son chasseur pour détruire le régulateur d'énergie de la station, contribuant ainsi à sa destruction.

Des chasseurs X-wing sont également présents lors de la bataille de Jakku, et au moins un chasseur est abattu pendant le combat. Son épave reste visible à la surface du désert pendant près de trente ans.

Héritage

Comparées aux escadrons actuels de X-wings T-70 de la Résistance, ces statistiques tiennent encore plutôt bien. Je suis toujours heureux de piloter un T-65.

Dans les années qui suivent la destruction de l'Empire Galactique, de nouveaux modèles de X-wings, comme le chasseur T-70, tombent entre les mains de la Résistance, et le T-85 est utilisé au sein de la flotte de défense de la Nouvelle République. Malgré le retrait généralisé des T-65 au profit de modèles plus récents, Luke Skywalker, devenu Maître Jedi, continue d'utiliser Red Five comme vaisseau principal.

Alors qu'il forme une nouvelle génération de Jedi, Skywalker perd ses élèves quand l'adepte du côté obscur Snoke attire son neveu, Ben Solo, vers les ténèbres. Devenu "Kylo Ren", Solo et les Chevaliers de Ren tuent tous les élèves de Luke et brûlent son temple Jedi. En quête du Premier Temple Jedi, Skywalker s'exile et voyage seul à bord de son X-wing. Après son arrivée sur Ahch-To, il saborde volontairement son X-wing dans un bras de mer peu profond, se retrouvant ainsi isolé sur l'île. Il se coupe de la Force, jusqu'à ce que Rey vienne à lui comme ultime apprentie, avant qu'il ne meure et ne fasse un avec la Force.

Plus tard, Rey écrase volontairement le TIE whisper de Kylo Ren sur Ahch-To, cherchant à imiter le geste de Luke. Mais l'esprit de ce dernier élève son ancien X-wing hors de l'eau pour qu'elle puisse se rendre sur Exegol, puis retourner à la base de la Résistance sur Ajan Kloss après la fin de la guerre.

Anecdotes

Le X-wing apparaît dans la trilogie originale. Son bruit est généré à partir d'un obus d'artillerie passant à proximité. Le concept dessiné par Ralph McQuarrie montre les deux moteurs divisés en quatre petits moteurs placés sur chaque aile lorsque les S-foils sont ouverts. Ce design est ensuite repris pour le Z-95 Headhunter.

À l'origine, l'escadron Rouge devait s'appeler l'escadron Bleu. Toutefois, les limites de la technologie de l'écran bleu à la fin des années 1970 posent problème pour les marquages bleus, d'où un changement de nom et de couleur. La désignation d'origine est conservée dans la novélisation de Un Nouvel Espoir. Le premier modèle de X-wing est construit en 1975 par Lorne Peterson, Grant McCune et Steve Gawley sous le nom de Blue One, avant que le nom de l'escadron ne change. Ce modèle est ensuite repeint en Red Two.

Plusieurs modèles, incluant les versions "héros" et "pyro" (moules simplifiés des modèles "héros" conçus pour être détruits à l'écran), sont construits par ILM pour le film original. Au total, huit X-wings de l'escadron Rouge sont représentés : Red One, Two, Three, Four, Five, Six et Twelve sont confirmés, le huitième restant non identifié. Red Four et Six sont détruits lors du tournage, tandis que seules les ailes de Red Five subsistent. Le seul modèle encore intact aujourd'hui est celui de Red Three, les autres ayant disparu.

Malgré le nombre de modèles construits, ils sont utilisés de manière peu rigoureuse dans les effets spéciaux (Red One apparaît dans la tranchée avec Red Five, par exemple). Pour les Éditions Spéciales, seuls les marquages de Red Two et Five sont recréés en images de synthèse et appliqués à tous les X-wings dans les scènes révisées.

Dans le film de la Star Wars Anthology Series, Rogue One: A Star Wars Story, les X-wings présents sur la base rebelle sont réalisés à l'aide d'un mélange de décors grandeur nature et de silhouettes, à l'image des chasseurs du film original Star Wars.

Une nouvelle version du X-wing, le chasseur T-70, apparaît dans Star Wars: Épisode VII Le Réveil de la Force. Avec ses ailes fermées, l'appareil se rapproche davantage des croquis originaux de McQuarrie que des modèles finaux des films. Cependant, les ailes de cette version s'ouvrent en ciseaux sur leur envergure, et non en deux moitiés, ce qui donne des ailes avant et arrière distinctes, les ailes inférieures avant étant légèrement plus fines que les ailes supérieures arrière.

Star Wars: The Last Jedi: The Visual Dictionary indique que Luke Skywalker a récupéré un S-foil de son X-wing pour en faire la porte de sa hutte. Cela contredit apparemment Star Wars: Épisode IX L'Ascension de Skywalker, qui montre son X-wing avec ses S-foils intacts.

Sources: Wikipedia, starwars.fandom.com, starwars-holonet.com (Dernière révision: samedi 7 juin 2025)