Lily Cavanaugh dans la série "Le Talisman"

Lily Cavanaugh est un personnage des romans de Stephen King et Peter Straub, The Talisman et The Black House.

Le talisman

Lily, la reine des films de série B des années 50 et 60, est la mère de Jack Sawyer et l'épouse de Philipp Sawyer, tué dans un accident. On ne l'appelle pas « Reine » sans raison, après tout elle est la jumelle de Laura DeLoessian, la Reine des Territoires. Les destins des deux femmes sont liés.

Elle est blonde et a les yeux bleus, Jack a les mêmes yeux que sa mère:  Leurs yeux se rencontrèrent – le bleu dans le bleu.

En 1968, elle est nominée pour l'Oscar de la meilleure actrice dans un second rôle pour le film Blaze. C'est une femme au cœur de lion qui ferait tout pour protéger son fils. C'est un personnage dur à tous points de vue. La façon dont elle parle et la façon dont elle gère sa maladie, son cancer, ses peurs et les gens qui l'entourent est dure, mais pas sans cœur. Jack aurait eu du mal à de nombreux moments de l'histoire si sa mère ne l'avait pas toujours averti de ne pas abandonner et de toujours se défendre contre l'injustice.

Lorsque Jack lui dit à l' Alhambra Inn à Arcadia Beach, dans le New Hampshire, qu'il doit partir pour la sauver d'une mort certaine due au cancer, elle réagit de manière surprenante en le laissant partir. Poussé par la vision de sa mère mourante, et les instructions de Lester Parker, il part seul vers la Californie pour retrouver le talisman. A l'aide de cet artefact, il parvient à sauver la vie de sa mère, qui avait finit par tomber gravement malade : le talisman la soigne de sa maladie. La reine, qui est également mourante, est  sauvée par la même occasion.

Territoires (Black House)

Dans la suite, Lily n'est mentionnée que parce qu'elle est déjà décédée au moment de l'action. Malgré l'aide du ralisman, le cancer n'a pas pu être complètement vaincu - elle est décédée de la maladie quelques années plus tard.

Il est même possible que le décès de Lily soit évoqué dans les Tommycknockers, bien qu'aucun nom ne soit précisé.

« Où suis-je ? » demanda Gardener.

Et son esprit retourna de façon inquiétante, et en bloc, vers la cellule de prison et le policier qui se curait le nez. Il était certain que le gamin allait dire : Et où vous croyez donc que vous êtes ?

« À Arcadia Beach, répondit le gamin sur un ton mi-amusé mi-méprisant. Vous avez dû prendre une sacrée cuite, la nuit dernière monsieur.

— La nuit dernière et celle d’avant, psalmodia Gardener d’une voix un peu rouillée et un peu lointaine.

Toc, toc à la porte – les Tommyknockers ! Les Tommyknokers, les esprits frappeurs. »

Le gamin arrondit les yeux de surprise… puis il enchanta Gardener en ajoutant trois vers qu’il ne connaissait pas :

« Je voudrais sortir, mais je n’ose pas, parce que j’ai trop peur du Tommyknocker. »

Gardener sourit, mais son sourire se transforma en grimace de douleur.

« Où as-tu entendu ça, mon gars ?

— Ma mère. Quand j’étais petit.

— Moi aussi on m’a parlé des Tommyknockers quand j’étais petit, dit Gardener, mais je n’avais jamais entendu ces vers-là.

 

Le gamin haussa les épaules comme si le sujet avait perdu le petit intérêt marginal qu’il avait pu susciter en lui.

Elle inventait des tas de trucs, répondit-il. Vous avez mal ?

— Mon gars, dit Gardener en s’inclinant solennellement, selon les termes immortels d’Ed Sanders et Tuli Kupferberg, j’ai l’impression d’être un paquet de merde maison.

— On dirait que vous êtes resté soûl longtemps.

— Ah ouais ? Et comment tu sais ça ?

— Ma mère. Avec elle c’étaient toujours des trucs marrants comme les Tommyknockers… ou bien elle était trop cuitée pour parler.

— Elle a laissé tomber la bouteille ?

— Ouais. Un accident de voiture.

Jack semble oublier cela pendant un moment et essaie de l'appeler.