Barjavel, René


Prénom : René
Nom : Barjavel
Date de naissance : 24-01-1911
Lieu de naissance : Nyons, Drôme, France
Décédé le : 24-01-1911

Informations de Wikipedia
René Barjavel

René Barjavel, né le 24 janvier 1911 à Nyons (Drôme) et mort le 24 novembre 1985 à Paris 14e, est un écrivain et journaliste français, également scénariste et dialoguiste de cinéma

Il est principalement connu pour ses romans d'anticipation, de science-fiction ou fantastiques dans lesquels s'exprime l'angoisse ressentie devant une technologie que l'être humain ne maîtrise plus. Certains thèmes reviennent fréquemment dans son œuvre littéraire : chute de la civilisation causée par les excès de la technologie et la folie de la guerre, caractère éternel et indestructible de l'amour (Ravage, La Nuit des temps, Le Grand Secret, Une rose au paradis)

Son écriture se veut poétique, onirique et, parfois, philosophique

Il a aussi abordé, dans ses essais, l'interrogation empirique et poétique de l'existence de Dieu (notamment, La Faim du tigre), et le sens de l'action de l'être humain sur la nature (Lettre ouverte aux vivants qui veulent le rester).

Biographie

Jeunesse et débuts

Petit-fils de paysans, fils de boulanger, René Henri Gustave Barjavel pétrira lui-même son pain toute sa vie.

Il étudie au collège de Nyons puis à celui de Cusset (près de Vichy) dans l'Allier. Après le baccalauréat, il pratique de nombreux métiers pour gagner sa vie: pion, employé de banque, conférencier… Il débute à dix-huit ans dans le journalisme au Progrès de l'Allier, à Moulins.

Le à Vichy, puis le à Moulins, il donne une conférence sur Colette, qui sera publiée par la Nouvelle Province littéraire cette même année sous le titre Colette à la recherche de l'amour.

René Barjavel devient, en 1935, secrétaire de rédaction de la revue Le Document, puis chef de la fabrication aux Éditions Denoël après avoir rencontré Robert Denoël à Vichy en 1936. Il collabore à divers journaux, en particulier au Merle blanc, comme critique cinématographique,.

La guerre

Il participe à la guerre de 1939-1940 dans un régiment de zouaves, où il développe un penchant pour l’antimilitarisme. Affecté aux cuisines avec le grade de caporal-chef, il a pour tâche principale de chercher et distribuer le ravitaillement. Il est révolté par la condition du soldat et les mœurs militaires. Démobilisé en 1940, il fonde à Montpellier le journal l'Écho des étudiants et y fait débuter, entre autres, Jacques Laurent, François Chalais, André Hodeir ou encore Yvan Christ. De retour à Paris, où il habite dans le  arrondissement, au 20 rue Lacretelle, il retrouve sa place de chef de fabrication chez Denoël.

C'est pendant l'Occupation qu'il commence à publier ses romans d'anticipation qui font de lui le précurseur de la vogue de la science-fiction française de l'après-guerre. En 1943, il publie Ravage, son premier roman dans cette veine. À cette époque, il publie des nouvelles dans l'hebdomadaire collaborationniste et antisémite Je suis partout. Son deuxième roman de science-fiction, Le Voyageur imprudent, est publié la même année sous forme de feuilleton, toujours dans Je suis partout. Le journal publie également une interview de l'auteur par Henri Poulain, parue le .

C'est pendant cette période de l'Occupation qu'il rencontre le philosophe mystique G.I. Gurdjieff, dont il suivait déjà l'enseignement auprès de groupes et de son élève Jeanne de Salzmann. Cet apprentissage aura un profond impact dans sa vie (« Je sais que j'ai bu à la vérité, à cette source de vérité d'où coule toute la sagesse du monde »). Dans ce groupe, il côtoie Louis Pauwels, René Daumal. il fréquente aussi Lanza del Vasto.

En 1944, il écrit un « Essai sur les formes futures du cinéma », Cinéma Total.

Après la libération de Paris, il n'échappe pas à la vague de suspicion de l'époque. Dénoncé publiquement comme collaborateur par le Comité national des écrivains (CNE) en 1944-1945, il est blanchi de ces accusations grâce notamment à une lettre de Georges Duhamel. Lorsque, pour les mêmes raisons, le même comité démet Robert Denoël de ses fonctions, Barjavel dirigera de fait la maison d'édition jusqu’à l'assassinat de l'éditeur le .

Après-guerre

Après la guerre, Barjavel mène parallèlement des activités de journaliste, critique, romancier et scénariste. En 1946, il publie un roman d'amour, Tarendol, dont Julien Duvivier achète les droits pour le cinéma (et qui donnera également lieu en 1980 à une adaptation pour la télévision avec Jacques Penot et Florence Pernel dans les rôles principaux). En 1947, il fait, pour Georges Régnier, sa première adaptation et écrit son premier dialogue de cinéma dans Paysans noirs.

Le manque d’argent et l’échec de Le Diable l’emporte marquent un début de rupture avec sa carrière de romancier et il s’aventure alors dans le cinéma. Mais la tuberculose et les difficultés financières l’empêchent de réaliser Barabbas. Adaptateur, dialoguiste, il ne laisse cependant pas un souvenir marquant, malgré son empreinte profonde dans de nombreux films, dont la saga des Don Camillo, Les Misérables (de Jean-Paul Le Chanois), Les Chiffonniers d'Emmaüs, Le Mouton à cinq pattes, etc. Il réalise aussi plusieurs courts métrages.

Après ce long intermède au cinéma pendant lequel il n'a presque rien publié, René Barjavel commence, avec La Nuit des temps, paru en 1968, et Le Grand Secret, publié en 1973, une seconde carrière de romancier qui fera de lui un grand écrivain populaire. Il recommence aussi une nouvelle activité de journaliste avec une chronique hebdomadaire au Journal du dimanche. C'est là qu'il fera paraître le

Il écrit également des chansons. Enfin, quand il en a le temps, il se livre à l'une de ses passions, la photographie en couleurs ; son album de 74 pages, Les Fleurs, l'amour, la vie, est publié par les Presses de la Cité en 1978.

Avec La Peau de César et Demain le Paradis, il termine sa carrière d'écrivain. René Barjavel meurt des suites d'une crise cardiaque en , à 74 ans dans le Paris. Sa tombe est située dans le cimetière du hameau de Tarendol (commune de Bellecombe-Tarendol), nom qu'il fit connaître du grand public grâce à l'un de ses romans.

  1. «  », sur France Culture, (consulté le )
  2. a b et c Laurence Delord-Pieszczyk, L'œuvre de René Barjavel, Presses universitaires du Septentrion, , p. 7.
  3. Voir en ligne. Disponible à la Bibliothèque nationale de France : notice.
  4. Site comptoirlitteraire.com, page René Barjavel, écrivain français.
  5. a et b Yves Ansel, dossier de l'édition de Ravage chez Folio Plus, 1996, p. 320.
  6. Reproduction de l'interview.
  7. GM. Loup, «  », sur barjaweb.free.fr (consulté le )
  8. .[non neutre].
  9. «  », sur barjaweb.free.fr (consulté le )
  10. Henri Thyssens, «  », thyssens.com (consulté le ).
  11. .
  12. « Les libres propos de René Barjavel », qui seront recueillis dans Les Années de la lune, Les Années de la liberté et Les Années de l'homme.
  13. Insee, «  », sur MatchID
  14. Site ledauphine.com, article "Quelles sont les personnalités qui reposent dans les cimetières de Drôme-Ardèche ?".

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