Ombre Jaune dans la série "Bob Morane (Les romans)"

Ombre Jaune
Ombre Jaune
empreinte Ombre Jaune
Origine :Asie, Particular entity

Nom :Tsou

Prénom :Tsaî

Genre :masculin

Alias :Monsieur Ming,
Ombre Jaune

2 affiliations :Shin Than, Ombre Jaune

Type physique :Asiatique?Asiatique
Asiatique (un ou plusieurs des peuples autochtones de l’Extrême-Orient, de l’Asie du Sud-Est ou du sous-continent indien, dont par exemple le Cambodge, la Chine, l’Inde, le Japon, la Corée, la Malaisie, le Pakistan, les îles des Philippines, la Thaïlande et le Viêt Nam)

Morphologie :ectomorphe?ectomorphe
Mince (Faible masse musculaire. Ossature assez mince avec des chevilles et des poignets fins. Leurs articulations paraissent fragiles. L’étroitesse de leur bassin et de leurs épaules leur confère un physique frêle. Leur visage triangulaire contraste généralement avec leur tronc rectangulaire. Ils présentent des membres assez longs et sont souvent très dynamiques.)

Taille :2m

Forme des yeux :ronds?ronds
ronds (à l’inverse des yeux mono paupières, ont un pli à la paupière assez marqué. On les reconnait car on peut voir le blanc de l’œil entre les paupières et l’iris)

Couleur des yeux :or

Nez :épaté?épaté
épaté (plutôt court et souvent large. Il a des narines élargies)

Menton :progénie?progénie
en galoche (projeté vers l’avant)

Lèvres :bien dessinées

Signe distinctif :crâne rasé

Nièce :Tania Orloff
Classement :0cc3-033.00000
Ombre Jaune

Localisation

Flag Asie

L’Ombre Jaune est un personnage de fiction de la série Bob Morane du romancier belge Henri Vernes.

Rôle dans la série et comportement du personnage

Il apparaît pour la première fois en 1959 dans le 33e volume de la série intitulé La Couronne de Golconde. Ennemi juré de Bob Morane, il est de nationalité indéterminée (mongole, tibétaine ou chinoise) et se fait connaître sous l'identité de Monsieur Ming. Il se veut d'ailleurs le descendant de la dynastie Ming. Il s'est surnommé lui-même « Ombre Jaune » prétendument parce que, à son combat implacable dans l'ombre, succédera le jaune de la lumière. Le surnom du personnage pourrait également être interprété comme ayant une signification ethnique, faisant référence à la couleur de peau des Asiatiques par extension au « péril jaune », un thème populaire déjà utilisé par Henri Vernes dans Les Dents du Tigre. Il y a une certaine filiation de l'Ombre Jaune avec le Fu Manchu de Sax Rohmer (1883-1959), le nom venant d'abord d'une dynastie chinoise Ming/Manchu, l'utilisation des dacoïts et thugs, et l'organisation secrète si-fan devenant shin-tan. Il a des dons d'hypnotiseur (cf. La Couronne de Golconde).

L'homme est particulièrement intelligent, amoral, cynique, cruel, et a décidé de mettre cette intelligence au service de ses intérêts privés, notamment dans le but d'instituer, à son avantage exclusif, un Empire asiatique.

Extrêmement riche, il est à la tête d'une organisation tentaculaire, le Shin-tan, composée de mercenaires fanatiques et terrifiants, les dacoïts (tueurs indiens surdoués du couteau) et les thugs (étrangleurs indiens de grand talent). L'Ombre Jaune a créé de nombreux clones de lui-même, destinés à lui succéder successivement, en cas de mort violente, par le biais d'un appareil de conservation et de régénération appelé le Duplicateur. L'Ombre Jaune est donc régulièrement trucidée et cela ne résout absolument rien.

Sa nièce, Tania Orloff, souhaiterait ne pas trahir son oncle, mais est amoureuse de Bob Morane, qu'elle aide quand elle le peut.

Description physique et psychologique

Dans La Couronne de Golconde, premier roman au cours duquel Bob Morane rencontre en Inde le méchant de fiction, ce dernier est décrit par le narrateur (chapitre IV) de la manière suivante :

« C'était un Asiatique (un Chinois ou plus probablement un Mongol !) long et maigre — il devait mesurer près de deux mètres —, vêtu d'un costume noir au col fermé de clergyman. Ses bras, anormalement longs et musclés, s'il fallait en juger par la façon dont ils remplissaient les manches du vêtement, étaient peu en rapport avec le corps filiforme, et aussi les mains énormes, osseuses, avec des doigts pareils à des dents de fourche. Mais le visage plus encore retenait l'attention. Un visage d'un jaune un peu verdâtre, faisant songer à un citron pas tout à fait mûri.

Le crâne était rasé et l'ensemble rappelait une lune qui se serait terminée en pointe par le bas, car le menton possédait l'aigu d'un soc de charrue. Entre les pommettes démesurément saillantes, le nez se révélait large, épaté. Quant à la bouche, fine mais aux lèvres parfaitement dessinées, elle s'ouvrait, quand l’homme parlait, sur des dents pointues, qui ne semblaient pas appartenir à un être humain mais à une bête carnivore. Les yeux non plus n'étaient pas humains. Sous les paupières fendues obliquement, ils faisaient songer à deux pièces d'or ou, mieux encore, à deux topazes opaques. Des yeux minéraux, sertis dans un visage de chair, des yeux qui semblaient morts, sans regards mais d'où cependant émanait une extraordinaire puissance hypnotique. Monsieur Ming — Bob ne pouvait douter de l'identité de l'homme aux yeux jaunes — parlait en un anglais parfait, trop parfait presque, et sa voix avait une étrange douceur. La douceur du miel, dira-t-on en sacrifiant au lieu commun, mais d'un miel auquel aurait été mêlé un poison subtil et sans pardon. »

M. Ming est décrit une seconde fois, plus brièvement, par un personnage, Dhunpa Raï, à qui l'auteur prête les mots suivants (chapitre IX) :

« — Ming ! fit-il d'une voix tremblante. Un Tibétain de haute taille — ou un Mongol, on ne sait exactement —, avec un visage de lune et de terribles yeux jaunes, brillant comme s'ils étaient de l'or poli et qui semblent ne pas appartenir à un être humain. Avec cela, une voix douce comme le ronronnement du tigre. (…) Ming, c'est Satan personnifié. Il en a l'intelligence prodigieuse, et aussi la science de toutes choses, acquise on ne sait de quelle façon. Cette science, non seulement théorique mais aussi pratique, est tellement vaste qu'il semble qu'une seule vie humaine ne suffirait pas à l'emmagasiner. De là ce bruit qui court selon lequel Ming aurait vécu plusieurs vies. On dit même qu'il serait le dernier empereur mongol qui, ayant trouvé le moyen de prolonger son existence, aurait survécu jusqu'à nos jours, d'où son nom de Ming, qui est celui de la célèbre dynastie qui régna sur la Chine de 1368 à 1644. »

Source: Wikipedia ()

Toutes les références à l'Ombre Jaune

Est certainement le plus exceptionnel adversaire de BobMorane.
Il est le chef occulte d'un mouvement qu'il nomme "Vieille Asie" , puis "Shin Than" par la suite.
Il a toujours déclaré être indépendant de toute puissance, ce qui ne l’empêche pas d’utiliser des voitures avec plaques diplomatiques ou un château “censé appartenir à une puissante nation qui le couvrait de son extra-territorialité.” (149/21)
On ne connaît rien de lui, le doute plane même sur ses origines : tibétain ou mongol (33/90).
Une fois pourtant il avoue être mandchou par sa mère (157/159).
De sa vie privée, on ne connaît que sa nièce Tania Orloff, fille orpheline de sa soeur.
Souvent il se prétend immortel.
D’après Dhumpa Raï Ming est le descendant du “Ming qui régna sur la Chine de 1368 à 1644” (BD “La couronne de Golconde”) alors que le roman dit “ son nom de Ming, qui est celui de la célèbre dynastie qui régna sur la Chine de 1368 à 1644…” (33/91)
Il est de religion bouddhiste (33/96)
Savant de génie il défend des idées que Bob Morane n’est pas loin d’approuver.
Mais la méthode par laquelle il entend les imposer ne peut avoir l’agrément de Bob.
Sinon rien n’aurait pu empêcher Bob Morane de collaborer avec lui.
Souvent, dans ses combats contre Ming, Bob Morane a été aidé par Tania qui a pris rapidement parti contre son terrible parent.
On a du mal à croire que Ming ait toujours ignoré que Tania aidait en secret Bob.
Plutôt, cela fait partie du "jeu", à rapprocher de son goût immodéré pour la “mise en scène”
La première rencontre entre Bob et Ming n'a pourtant rien d'exceptionnelle.
Ming veut s'approprier le trésor des sultans de Golconde , et, justement Bob Morane n'est pas de cet avis, estimant lui que le trésor revient de droit à Miss Diamond .
Hélas Bob ne peut empêcher Ming de s'en emparer, parvenant juste à détourner quelques poignées de gemmes pour Miss Diamond, ainsi que la couronne de Golconde, quand-même (33)
Mais dès cette première rencontre, Bob comprend que Ming n'est pas un adversaire comme les autres. "Le troisième était inconnu à Morane, mais celui-ci comprit cependant qu'il ne l'oublierait jamais.
C'était un asiatique - un Chinois ou plus probablement un Mongol - long et maigre - il devait mesurer près de deux mètres - vêtu d'un costume noir au col fermé de clergyman.
Ses bras anormalement longs et musclés s'il fallait en juger par la façon dont ils remplissaient les manches du vêtement, étaient peu en rapport avec le corps filiforme, et aussi les mains énormes, osseuses, avec des doigts pareils à des dents de fourche.
Mais le visage plus encore retenait l'attention. Un visage d'un jaune un peu verdâtre, faisant songer à un citron pas tout à fait mûri.
Le crâne était rasé et l'ensemble rappelait une lune qui se serait terminée en pointe par le bas, car le menton possédait l'aigu d'un soc de charrue.
Entre les pommettes démesurément saillantes, le nez se révélait large, épaté.
Quand à la bouche, fine mais aux lèvres parfaitement dessinées, elles s'ouvraient, quand l'homme parlait, sur des dents pointues, qui ne semblaient pas appartenir à un être humain mais à une bête carnivore.
Les yeux non plus n'étaient pas humains.
Sous les paupières fendues obliquement, ils faisaient songer à deux pièces d'or, ou mieux encore, à deux topazes opaques.
Des yeux minéraux, sertis dans un visage de chair, des yeux qui semblaient morts, sans regards mais d'où cependant émanait une extraordinaire puissance hypnotique" (33/41)
Beaucoup de choses sont annoncées dans ce premier roman : sa prétendue immortalité, qu’il peut “réveiller les morts”, qu’il est invulnérable et a de grands projets (33/95).
Toutes choses qui se révéleront vraies par la suite.
Bob Morane entrevoit, sans bien encore la cerner, toute la puissance de cet homme.
"Au plus vite aussi il lui fallait s'éloigner de Monsieur Ming, car Bob devinait à présent, avec une terreur qu'il parvenait difficilement à contrôler, que si jamais l'esprit du Mal s'était incarné dans un homme, c'était dans celui-là, et dans nul autre…" (33/44) et plus tard, en parlant à Miss Diamond "Je le crois doué d'une prodigieuse intelligence, une intelligence froide, surhumaine et, en tout cas inhumaine" (33/49)
Comme on le voit, Ming produit une grosse impression sur Bob Morane et celui-ci est fermement décidé à l'oublier une fois la couronne récupérée.
La suite lui prouvera le contraire.
Dans cette chasse au trésor, Ming essaye de tuer deux fois Bob, non par haine, mais par nécessité, parce que cela fait partie de son plan.
Malgré tout, Bob sauve M. Ming "Cet homme était un monstre, une plaie au flanc de l'humanité, et le laisser périr eut peut-être équivalu, tout compte fait, à accomplir une bonne action." (33/136)
Si Bob Morane avait entrevu l'avenir de Ming sur terre (et ailleurs) aurai-t-il agit de la même façon. Nul, même pas lui, ne peut le dire.
Lors de la seconde rencontre de Bob et de Ming (L'Ombre Jaune), celui-ci lui dévoile ses buts : Détruire la civilisation occidentale qui détourne les hommes de la sagesse, de la nature, de la morale et lui offre de collaborer “La civilisation occidentale s’est détournée de la nature; elle foule aux pieds toutes les lois morales.
Aujourd'hui, on estime davantage un homme possédant des autos, des yachts, qu’un sage ou un philosophe cherchant la vérité pour assurer au monde une vie meilleure .
Et je veux détruire cette civilisation afin que tous les humains puissent, dans l’avenir, goûter une vie paisible, dans ce beau jardin qu’est notre planète…” (35/122)
Bob Morane ne serait pas loin d'adopter certaines des idées de Ming.
Mais il ne peut accepter la façon dont Ming a décidé de les imposer.
Monsieur Ming a choisi ce nom d'Ombre Jaune : "Parce que l'ombre représente le combat féroce que je livre pour arriver à mes fins, combat auquel succédera le jaune de la lumière" (35/123)
Et Monsieur Ming commence à développer pour son adversaire une estime qui ne le quittera jamais, malgré les combats acharnés qui vont avoir lieu, et il n'oubliera jamais que Bob lui a sauvé la vie dans ce temple indou.
Mais ce sentiment a quand même des limites et, dans le troisième roman, “la revanche de l'Ombre Jaune” il n'hésite pas à abattre Morane froidement d'une balle en plein cœur, non sans une dernière explication : "Trop dangereux, beaucoup trop dangereux à mon goût… Jusqu'à présent, je vous ai toujours laissé une chance de m'échapper, et cela autant par respect pour un adversaire valeureux que par goût du jeu.
Je ne pouvais oublier non plus qu'il n'y a guère vous m'aviez sauvé la vie…" (37/143)
A la fin du quatrième roman (Le châtiment de l'Ombre Jaune) Bob Morane abat, en état de légitime défense, Ming d'une balle en pleine tête (38)
Est-ce là la fin de l'Ombre Jaune ? Non car il ressurgi dans "Le retour de L'Ombre Jaune" et ceci grâce à un dispositif électronique de sa conception : le "duplicateur", qui permet de fabriquer des copies de tout ce que désire Ming, objets ou êtres vivants (43)
Ming porte greffé à la base du crâne un petit émetteur, relié au cerveau.
En cas d'interruption de l'activité cérébrale de Ming, l'émetteur envoi un ordre à un "duplicateur", qui duplique un nouveau Ming, à partir d'une copie relais de lui, conservée en état d'hibernation.
Le "duplicateur" peut aussi dupliquer des objets : armes, argent, pierres précieuses, et Ming ne s'en prive pas.
On peut noter toutefois une incohérence sur le fonctionnement du "duplicateur".
Pour se recréer, Ming utilise une copie relais de lui-même, crée à un moment donné.
Lorsque Ming meurt, un nouveau Ming est créé, copie de cette copie relais, et non du Ming qui vient de mourir.
C'est à dire avec les connaissances et souvenirs de cette copie relais et non ceux de Ming au moment de sa mort.
Ce qui, à moins de renouveler très régulièrement ses copies relais, travail sans doute difficile à coordonner, devrait gêner considérablement Ming qui devrait recommencer tout à zéro à chaque "renaissance".
Ainsi, lors de la mort du Ming alcoolique et fou dans "Le retour de l'Ombre Jaune", c'est un nouveau Ming, sain, qui aurait dû naître, puisque sa folie et son alcoolisme sont intervenus après la création de la copie relais.
Or, à chaque "renaissance", le nouveau Ming possède les souvenirs du Ming qui vient de mourir. Par quel prodige parvient-il à ce résultat ? Il ne s'est jamais expliqué la dessus.
Dans "Les sosies de l'Ombre Jaune", Ming crée des robots à l'image de ses victimes, de Bob et de Bill. Bob Morane est décontenancé lorsqu'il lui faut affronter ainsi le double de Bill (alors qu'il ne sait pas que c'est un robot !) et le sien un peu plus tard (50)
Ming utilise également un double de lui-même pour détourner l'attention et s'enfuir.
Egalement dans ce roman, Ming commence à positionner son personnage d'immortel et affirme très sérieusement qu'il est vieux de plusieurs siècles et a par exemple connu Ptolémée.
Il donnera une explication, bien plus tard, dans "Les 1001 vies de l'Ombre jaune”
Dans “Les yeux de l'Ombre Jaune”, Ming kidnappe un spécialiste du laser* et lance sur ses ennemis des pygmées équipés de fausses épaules et d'une fausse tête dissimulant un laser.
Bob et Bill assomment Ming, délivrent le professeur. Ming, pour s'échapper, s'empoisonne, le duplicateur le faisant réapparaître à des milliers de kilomètres de là, en toute sécurité (57)
Un jour pourtant, Bob le croit mort.
C'est Ming lui-même qui le lui annonce, en le faisant son héritier scientifique. Ce n'est qu'un mensonge pour l'attirer, avec Bill et le professeur Clairembart* dans un piège, où il piège également les chefs des principaux services secrets, dont Archibald Baywatter et le colonel Jouvert (63)
Il ressurgit pour lancer sur le monde des hommes qui étaient en hibernation depuis des siècles et qu'il a transformé en guerriers après les avoir opérés et soignes de leurs maladies mortelles (72)
Ses "guerriers", il les lâchera de nouveau dans "La cité de l'Ombre Jaune" et "Les jardins de l'Ombre Jaune" alors qu'il s'est établi dans les galeries souterraines sous Chinatown, le quartier Chinois de San Francisco et prépare l'invasion de la cité grâce à un champ de force qui la vide de ses habitants (75-76)
Mais maintenant, ses "guerriers" ont été transformés en "cyborg", et sont invulnérables aux balles.
Ming semble aussi être, partiellement du moins, transformé en "cyborg" (75/36).
Mais le doute subsiste et personne n'en a pas la preuve absolue.
Dans "Les papillons de l'Ombre Jaune", Ming a créé par manipulation génétique une nouvelle race de papillons qui non seulement peuvent mordre, mais aussi transmettre l’amok, sorte de folie meurtrière.
Répandus en Afrique, ces papillons doivent provoquer massacres et désordres, dont
Ming compte profiter pour asseoir son pouvoir.
Bob et Bill détruisent son laboratoire et Ming, victime de ses propres expériences, devenu fou furieux car mordu par un de ses papillons ! (87)
Dans ce roman on découvre un Ming qui se dit poète ! "car, vous ne l'ignorez pas, commandant Morane, je suis poète à mes heures…" (87/101) et nous fait découvrir nouvelle facette de son talent : la cuisine ! (87/94) Cet homme nous étonnera toujours.
C'est également dans ce roman que Ming livre sa conception de sa lutte avec Bob Morane, plus conséquente que sa traditionnelle version de "son meilleur ennemi" : "Toujours, nous sommes repartis dos à dos comme dans une sorte de reconstitution à l'échelle humaine du combat que, depuis que l'Univers est Univers, se livrent les deux grands principes du Bien et du Mal personnifiés par Orzmud et Ahriman…" (87/104)
Dans "La forteresse de l'Ombre Jaune", il lance, au nez de Bob Morane un gigantesque vaisseau spatial dans le but de porter dans l'espace, puis dans le Temps son combat contre l'humanité.
Ce volume est le premier de la série du "Cycle du Temps"
Mais de nouveau il trouve sur son chemin Bob et Bill et Sophia Paramount , aidés par Louis Graigh et la "Patrouille du Temps".
S'ensuit une longue série d'aventures, d'orientation science-fiction ou fantastique dans lesquelles Bob, Bill et Sophia poursuivent Ming à travers l'espace et le Temps.
Dans "Le satellite de l'Ombre Jaune", en essayant de détruire le dit satellite, Bob, Bil et Sophia sont projetés en l'an 10 000 et découvrent sur une terre ravagée par les guerres nucléaires une bulle extra-temporelle dans laquelle se trouve une bien étrange Tania Orloff, mis à l'abri du temps par son oncle, qui conquiert enfin la terre d'une bien étrange façon, transformé en ce que Bob nomme la “Chose”* par une étrange mutation provoquée par le complexe savants-computer de son satellite (91)
On entend dans ce roman un Ming étonnant et inattendu, ayant pour la première fois des paroles d’amour et non de haine, parlant de la cloche dans laquelle il a mis Tania à l'abri du Temps : “et peut-être le prodige que j’ai réalisé est-il ma plus grande œuvre, ma plus belle aussi car c’est oeuvre d’amour.” (91/89).
Mais, car il y un mais, ce palais est aussi une prison que Tania ne peut quitter aussi il est possible que Ming avait une autre idée moins avouable dans la tête.
Le matériel mis à disposition de Tania sous la cloche tendrait à confirmer cette pensée.
Dans "Les captifs de l'Ombre Jaune", Ming navigue dans le temps pour s'emparer de trois personnages historiques ( Nicolas Flamel, Napoléon Bonaparte et Jacques de Molay), qui sont censés lui apporter richesse, et génie militaire.
Il est mis en échec par nos amis et un Démon que son génie a créé inconsciemment, totalement hérité des peurs et phantasmes importés dans son cerveau : le “Baphomet” (92)
Dans "Les sortilèges de l'Ombre Jaune" il essaie de s'emparer de L'Enchanteur Merlin que la fée Viviane , une de ses complices, sous les traits de Tania, a ensorcelé.
Merlin étant en réalité un empereur d'une puissante race extraterrestre possesseur de secrets scientifiques fabuleux (93)
Vaincu par Merlin et exilé dans l'espace, Ming se découvre par hasard un allié fabuleux : La Vapeur Rose , être galactique à la recherche d’un hôte, pénètre dans Ming, décuplant ses force et intelligence. (Les bulles de l'Ombre Jaune).
Ming reprend son combat et commence par isoler Bob, Bill et Sophia en les envoyant en l'an 3322 dans un New-York dévasté par une guerre nucléaire, habité par des mutants anthropophages commandés par une mystérieuse entité : Ibémé .
Mais la Vapeur Rose, lassé de cet allié de haine et de guerre l'abandonne bien vite pour se réfugier dans la Rose adorée par une communauté non-violente de la ville.
Cet abandon affecte tant Ming, qu'il est vaincu et tué dans un combat corps à corps qu'il livre à Bob, sur les marches du "Temple de la Rose" (99)
Dés que possible, il tente de reprendre la Vapeur Rose, mais la Rose a été dérobée par un jeune homme du moyen-âge à la recherche d'une "rose qui jamais ne se fane" pour sa belle (Une rose pour l'Ombre Jaune).
Et Ming suit la Rose jusqu'à Avignon en 1317 où il retrouvera la Rose et la Vapeur.
Mais celle-ci met tout en oeuvre pour ne pas retourner avec Ming, et finalement Ming doit abandonne la partie (105)
Dans "La prison de l'Ombre Jaune", Ming pénètre dans Theos , la base spatiale d'une race inconnue à des centaines d'années-lumière de la terre et trouve la mort.
Apparemment, le duplicateur n'a pas agit à une telle distance et Bob et Bill, venus pour le libérer, avant que la machine infernale qu'il avait laissé sur terre 2000 ans avant notre ère n'explose, ne peuvent que ramener son corps sur terre (115)
Un intermède dans le "Cycle du Temps" permet de retrouver Ming à San Francisco dans "Les poupées de l'Ombre Jaune".
Ming se prépare une fois de plus à terroriser la ville.
Cette fois, à l'aide de poupées robots, qu'il lâche dans la ville, depuis son repaire de Kowa qu'il a remis en état.
De plus, il capture Nathalie Wong , une amie de Bob Morane, ainsi que Sophia. Bob et Bill déjouent ses plans, une fois de plus grâce à Tania (122)
On retrouve le "Cycle du Temps" dans "Les fourmis de l'Ombre Jaune" (Finalement le duplicateur a agit, peut-être lorsque Bob a ramené le corps de Ming sur terre).
Ming isole Paris d'un champs de force, juste pour observer ce qui se passe, “comme un enfant observe une fourmilière enfermée dans une cage de verre.” (126/154).
Après s'être promené avec Bill et Sophia dans un Paris détruit et retourné à la sauvagerie, Bob remonte le temps pour détruire la machinerie du champ de force, avant que celui-ci ne soit mis en place, évitant la destruction de la capitale.
Dans "Le poison de l'Ombre Jaune", nouvel intermède dans le "Cycle du Temps", Ming provoque la mort de millions de personnes en commercialisant dans le monde entier une nouvelle marque de cigarettes (les “Gold Smoke”) dont l'emballage est empoisonné.
Grâce à Tania, Bob et Bill se lancent sur la piste de l'Ombre Jaune et réussissent même à le capturer.
Mais le manque de sang-froid d'un jeune capitaine provoque la mort de Ming qui peut ainsi "s'échapper" (135)
Ming, rancunier, capture Bob et Bill (ainsi que Dominique Lore) dans "Les jeux de l'Ombre jaune" uniquement pour se venger de son échec précédent.
Et il pousse son goût du théâtre au maximum en tentant de les tuer sur un gigantesque flipper, puis un bowling à sa démesure.
Mais il se lasse assez vite de ce jeu trop fade pour lui, et, grâce à un petit coup de pouce discret mais efficace de Tania, il libère ses prisonniers."
C'est vrai qu'ils sont un peu le sel de ma vie… Et que peut-il y avoir de plus fade qu'une vie sans sel ?…" avoue-t-il à Tania avant de les libérer (137)
Retour dans le "Cycle du Temps" avec les deux romans suivants : Dans "L'Ombre jaune fait trembler la terre" Ming, au début du XXe siècle, se prépare à provoquer un gigantesque tremblement de terre. Grâce à des bombes placées dans la faille de San Andreas , il veut séparer toute la côte ouest des Etats-Unis du reste du continent. Bob, Bill et Sophia parviennent à ruiner ses plans.
Seul une bombe explose, sous San Francisco, le 18 avril 1906, date de la destruction de la ville par un tremblement de terre… (139) Dans "La prisonnière de l'Ombre Jaune" Ming qui a enfermé sous une cloche temporelle le comté de Mauregard est en train de préparer une armée.
Et justement, Yolande de Mauregard est une amie de Bob (voir "L'épée du paladin").
Cette unique raison pousse Bob et Bill a accepter la proposition de Graigh d'aller voir sur place ce qui se passe.
Mais cette fois, Ming, sans doute lassé des bâtons qu'ils lui mettent sans cesse dans les roues se fâche et les fait exécuter par les dacoïts.
Bob et Bill sont morts, mais pas définitivement grâce à Sophia et à une manipulation du Temps.
Finalement, aidés par le “Troubadour en rouge” , un bien étrange allié, ils forcent Ming à abandonner le lieu et l'époque et à fuir (143)
Viennent ensuite une nouvelle série de romans hors du "Cycle du Temps".
Dans "La griffe de l'Ombre Jaune" Ming retient prisonnière Angélina Nosferat, une jeune fille descendante de Vlad Nosferat dont la rumeur prétend qu'il a découvert le secret de la transmutation des métaux en or.
Mais Angélina a un ami nommé Bob Morane qui se fait un devoir de voler à son secours jusqu'à son château de Sildavie où une fois de plus l'Ombre Jaune est mis en échec (144)
"Le trésor de l'Ombre Jaune" voit Ming essayer de récupérer un stock d'opium japonais datant de la dernière guerre; cet énorme stock lui permettrait d'avoir barre sur les autres trafiquants internationaux.
Abattu au milieu de roman par Bill de deux balles en plein coeur, ce roman apporte une nouveauté : C'est la première fois que Ming revient dans le même roman après avoir été tué (147)
Dans "L'Ombre Jaune et l'héritage du Tigre" on assiste à la rencontre de deux personnages hors du commun : Ming et Le Tigre .
Mais il est vrai qu'à ce moment, le Tigre n'est plus que Jules Laborde .
Ming veut s'emparer de ses connaissances scientifiques et contraint Bob Morane à lui remettre les micro-films contenant les secrets du Tigre contre la vie de Marine Missotte qu'il détient.
A la suite d'un stratagème de Bob, les micro-films sont détruits : "L'Ombre Jaune avait été roulé, et cela accrût encore l'estime qu'il avait pour cet homme qui, livré à ses seuls moyens, le tenait en échec depuis si longtemps.
Il pensa une fois encore que, vraiment, sans Bob Morane, le combat ne vaudrait pas la peine d'être mené " (148/191).
Et il lui reste encore Laborde dont il espère après soins et traitements tirer quelque chose (148)
Dans ce roman on se rend compte que malgré les années, Ming produit toujours sur Bob un effet, même au téléphone : “Il eut l’impression de se vider de son sang, que chaque poil de son corps se changeait en une minuscule aiguille qui lui transperçait la peau.” (148/65)
Dans "Le soleil de l'Ombre jaune", nouveau roman du Cycle du Temps, Ming veut frapper très fort : Réfugié à l'époque du crétacé, il veut lancer un engin nucléaire sur la lune , qui explosant au XIVe siècle transformera celle-ci en soleil, détruisant toute vie sur terre en même temps.
Quatre siècles plus tard, la terre étant de nouveau habitable, Ming la repeuplera avec des hommes et des femmes qu'il a mis en réserve au XIIe siècle dont Bob et Bill qu'il a fait kidnapper.
C'est sans compter sans son prisonnier Laborde qui lui met des bâtons dans les roues, et sans Sophia qui vient récupérer Bob et Bill en 1112 en Palestine.
Pour finir, Graigh, exaspéré des manipulations temporelles de Ming détruit le satellite avant son explosion (149)
C'est quand même bien forcer un peu le destin pour Ming que de tester les effets de sa nouvelle arme secrète justement à Paris, le jour où Bob Morane y est (L'Ombre Jaune s'en va t'en guerre)
Et évidemment, ce qui devait arriver arrive. Bob et Bill aidés par Tania, contrecarrent à nouveau le projet de Ming.
Il a enlevé le professeur Wizer , l'inventeur de l'H.T.W.P.* (Hertzien Trans World Power), un puissant générateur d'ondes.
Il le force à travailler pour lui et à transformer son invention en arme de destruction.
Mais Bob, Bill et le professeur mettent à mal ce beau projet (157)
Et Ming, beau joueur fait remettre à Bill un million de dollars, objet d'un pari qu'il a fait avec celui-ci sur leurs chances de s'échapper vivant de son repaire : "L'Ombre Jaune paie toujours ses dettes de jeu." (157/180)
Ming parle très peu souvent de lui. Il se laisse pourtant aller, dans sa mégalomanie, à parler de lui dans ce roman.
Ainsi il se vante avoir bien connu Mao Tsé-Toung : "Oui… oui… Mao Tsé-Toung… Je l'ai aidé à prendre le pouvoir jadis…
Sans moi…
A part une parole gentille à mon égard de temps à autre, il ne m'a jamais témoigné beaucoup de reconnaissance…Vous savez, je suis mandchou par ma mère…" (157/159)
Ming fait une rapide apparition dans "L'Exterminateur", juste le temps de voler au nez et à la barbe de Bob et de Bill un homme, prototype du soldat du futur, mi humain mi androïde, que le Smog avait kidnappé à l'armée américaine pour l'utiliser à son profit. Ni Roman Orgonetz ni Miss Ylang-Ylang ne reverront leur beau prototype.
Mais à ce jour, Ming ne l'a pas non plus utilisé.Sans doute l'Ombre Jaune n'a-t-il pas pu en tirer tous les bénéfices qu'il escomptait. Dans "Le Jade de Séoul", on voit Ming sortir de son rôle habituel et ourdir un complot politique contre le dirigeant de la Corée du Nord dont le régime dictatorial empêche le Shin Than de s'étendre dans le pays.
Et il profite du séjour de Bob et Bill dans la région pour les manipuler et se servir d'eux pour arriver à ses fins : tuer le dictateur.
Bon prince, Ming n'hésite pas à sauver la vie de Bob, Bill et Sophia en fâcheuse posture, encerclés par les soldats Nord-Coréens.
Ce qui vaut par la suite une étonnante rencontre de Ming, offrant le champagne à nos trois amis éberlués, les remerciant, et, très content de lui, leur raconter en détail le rôle qu'ils ont involontairement joué : “Tout simplement parce que vous êtes mon meilleur ennemi, commandant
Morane, et que je ne tiens pas à ce que vous mouriez idiot.” (161/187) et la façon dont il les a sauvé : “J'ai l'habitude de tenir mes promesses, dit Ming. Et puis, vous m'aviez aidé - malgré vous peut-être, mais vous m'avez aidé quand même…” (161/185)
Dans "Les 1001 vies de l'Ombre Jaune", Ming s'ennui. Pour s'amuser il s'arrange pour que Clairembart entre en possession de documents concernant la jeunesse de l'Ombre Jaune, sachant que Bob sera aussitôt au courant.
Selon ces documents, Ming, de son vrai nom Ming Tsaï Tou est le dernier fils né il y a plusieurs centaines d'années de l'Empereur et de l'Impératrice de l'Empire du Milieu du Ciel.
Seul rescapé de troubles, obligé de fuir à 12 ans, il est recueilli dans un monastère où il étudie quelques années sous le faux nom de Fan Lung .
Il en est exclu parce que sa sagesse regarde le mauvais côté du ciel. Il est mis en garde contre un homme à la peau blanche et aux yeux-comme-desmorceaux- de-ciel-quand-le-soleil-tue-les-nuages et de prendre garde à sa main qui lui fera grande souffrance.
Il aurait ensuite sauvé un homme, habitant de la mythique Agartha .
En remerciement, cet homme lui aurait accordé le pouvoir de vieillir très lentement après lui avoir dit de prendre soin de sa main droite, et de se méfier d'un homme à la peau blanche blanche et aux yeux couleur gris ou saphir.
Puis il cache à Londres en 1888, au British Museum une cassette vidéo prouvant ses documents, sachant que Bob, avec l'aide de Graigh la retrouvera.
Finalement, Ming avoue à Bob qu'il a truqué le jeu depuis le début, prévoyant à l'avance les réactions de Bob : "Vous voyez, commandant Morane, je m'ennuyais…
Alors j'ai pensé à cette petite plaisanterie… J'ai songé que vous vous ennuyiez également… Vous comprenez?… Je n'aime pas que mes amis s'ennuient…" (172/142) mais qu'il lui doit la vérité : "Voyez-vous, commandant Morane, la meilleure des pièces de théâtre nécessite des spectateurs pour obtenir le succès qu'elle mérite.
Et à quoi servirait les spectateurs si on leur cachait l'épilogue de la pièce ?…" (172/142)
Mais Ming ne répond pas à la seule question vraiment importante que lui a posé Bob sur la véracité des documents "Peut-on encore croire en votre immortalité, ou tout au moins à ce que nous avons convenu d'appeler vos milles et une vies ?" (172/146).
La réponse de Ming n'en est pas une : "Croyez à ce que vous voulez, commandant Morane…
Croyez à ce que vous voulez… Mais n'oubliez pas qu'avec l'Ombre Jaune, tout devient possible, Même l'impossible…" (172/146)
Lui seul connaît la vérité, mais il est bien possible que, pour une fois, Ming n'ait pas menti.
Mais alors se pose le problème de Tania, sa nièce (la fille de la soeur de Ming).
Et il faudrait alors supposer que Tania est également âgée de plusieurs centaines d'années.
Et cela, rien ne permet de le supposer.
Ming est de plus en plus insaisissable.
Voilà maintenant qu'il plaisante avec son pire (bien que son "meilleur") ennemi.
Mais qu'on ne s'y trompe pas, le fond du personnage n'a pas changé : il m'est arrivé d'échouer dans mes entreprises, et souvent à cause de votre intervention.
Mais ne croyez pas que je vous en veuille… Pas vraiment… Grâce à vous, le jeu prend une dimension supplémentaire… devient excitant…
Oui… excitant… Et puis, j'ai réussi souvent dans d'autres entreprises…
Celles auxquelles vous n'avez pas été mêlé, vos amis et vous…
Si vous saviez combien de catastrophes j'ai provoquées, dont vous avez tout ignoré !… "(172/145)
Dans ce roman, pour la première fois, Bob a en sa possession un exemplaire de l'écriture de Ming.
Il la soumet à un expert en graphologie qui a un verdict sans appel : "qualités psychologiques exceptionnelles Intelligence prodigieuse.
Manque total de sentiments, bons ou mauvais. Un homme - s'il s'agit bien d'un homme - auquel la pitié est inconnue.
Une volonté de fer, sans failles. Rien de ce qui ressemble à des qualités humaines… il est impossible qu'un tel homme existe. " (172/70)
Après une longue absence le chemin de Bob et de Ming se croisent à nouveau dans « La lumière de l’Ombre Jaune ».
Ming s’est emparé du projet du professeur Hutton de construire un super-ordinateur basé sur un nouveau concept révolutionnaire permettant de stocker et transmettre de l’information dans les photons de la lumière.
Il tente d’enlever Hutton mais celui-ci meurt dans la tentative d’enlèvement.
Ming créé alors un clone de Hutton mais ce clone se montre incapable de terminer seul le projet.
Ming enlève alors la fille de Hutton et l’oblige à continuer avec le clone les travaux de son père en terminant le Prométhéus , le super-ordinateur.
Le but de Ming: Mettre à zéro tous les comptes dans toutes les banques dans le monde entier afin de provoquer un chaos indescriptible et de favoriser la chute de la civilisation.
Ayant trouvé Bob et Bill en même temps que Dana Hutton il les a enlevé par la même occasion.
Mais grâce à Bob le processus commencé par Prométhéus est inversé et tout rentre dans l’ordre. Le Prométhéus est détruit par Ming quand les agents de l’Agence Oméga investissent son repaire.
Il tue également Dana Hutton et le clone du professeur Hutton.
Mais d’après Tania, la dernière « duplication » de Ming s’est mal passée et des éléments de sa mémoire n’ont pas été transféré «Il pense que lors du dernier transfert, des éléments se sont perdus… Comme lorsqu’on copie et recopie une bande vidéo… » (192/113).
Ming a des trous de mémoire ! C’est pour cette raison qu’il ne pouvait terminer seul le Prométhéus.
Et finalement Ming tombe dans le coma et est capturé par l’Agence Oméga ! Estce la fin de l’Ombre Jaune ? (192)
Non car il avait prévu cette fin et avait préparé un plan extraordinaire.
Ses complices l’enlèvent de l’hôpital où il était sous haute surveillance.
Puis ils capturent Bob, Bill et Sophia.
Sous la menace d’exécuter ses amis, Bob doit obéir aux instructions de l’Ombre Jaune qui lui sont transmises par Tania.
Miniaturisé à l’extrême, à bords d’un mini submersible, il doit opérer Ming de l’intérieur dans une scène digne du «voyage fantastique» , afin de détruire la tumeur qui l’a plongé dans cet état.
Rêve ? Réalité ?
Toujours est-il que Ming est bien de nouveau présent.
Et il refait parler de lui dans « Les secrets de l’Ombre Jaune » car il procède à une vaste opération à l'aide de messages subliminaux contenus dans les chansons d'une jeune super-star, Zena Trench .
Ces messages sont amplifiés par des ondes émises depuis un de ses repaires au Tibet .
Agissant sur le cerveau , ces messages transforment leurs auditeurs en des espèces de zombis obéissants, privé de toute réflexion, que Ming compte lancer sur des sites stratégiques tels que des centrales nucléaires.
Mais les perturbations que ces ondes entraînent sur les ouvriers d'un chantier de construction d'un aéroport amènent Bob à intervenir et à parcourir la terre de long en large pour empêcher Ming d'agir.
Ce qui provoque une violente colère de Ming, d'habitude si maître de lui : «Qu’avez-vous encore manigancé, monsieur Morane» hurle-t-il, mais cela ne dure pas et le dépit remplace vite la colère.
Mais suite à l'intervention de Bob, l'opération tourne mal.
Son repaire est envahi par les militaires chinois et Ming, à Londres, est victime d'une trop forte exposition à ces ondes.
Son cerveau est complètement détruit à cette occasion et Ming est de nouveau hospitalisé sous haute surveillance.
Mais il est probable que le duplicateur ait agit, ce qui signifie qu'il y a maintenant deux Ming.
Un transformé en légume pour toujours (?) et l'autre de nouveau prêt à agir.
A cette occasion on découvre une facette inattendue de la vie de Ming avec Helena Hanley qu’il dit connaître depuis toujours, avoir assisté à sa naissance, et avoir personnellement veillé à son éducation.
Helena aura d’ailleurs une phrase étonnante : "Contrairement à certains membres de sa famille je ne le trahirais jamais, même pour vos beaux yeux.".
Il semble bien que l’impression que l’on avait à la lecture de « La lumière de l’Ombre Jaune » se confirme et que Ming et même son entourage soient au courant de l’aide apportée à Bob par Tania (200)
Cette impression est confirmée par une phrase de Ming luimême dans « Les nuits de l’Ombre Jaune » : « Oui, j’ai créé cette CHOSE, à l’image de ma petite Tania. Mais elle m’a trahie, elle aussi. » (202/138).
Ming s’est encore lancé dans une grande entreprise de destruction de la civilisation .
Manipulant le Temps il compte empêcher Jules César de régner, assassiner la reine Victoria , faire sauter le Palais de l’Europe .
Il espère que ces événements perturberont suffisamment le futur pour qu’il puisse le façonner à son avantage.
Bob et Bill, envoyés par la Patrouille du Temps croisent sa route à deux reprises.
Une fois encore il donne sa chance à Bob et à Bill.
Par goût du jeu, par respect pour ses adversaires (202/118).
Ming épargne souvent Bob qui lui a sauvé la vie autrefois.
Il explique pourquoi il épargne aussi Bill : «On ne peut pas frapper Castor sans blesser Pollux. » (202/141).
C’est lors de ces déplacements dans le Temps que Bob rencontre une jeune fille qui lui dit se nommer Lin .
En elle, Bob croit reconnaître les traits de Tania jeune.
Ce qui est vrai, comme lui confie plus tard Ming lui-même en même temps qu’il lui apprend que Lin est un androïde : « Je l’avais créée en souvenir de ma nièce Tania Orloff, et je lui ai donné ses traits et même ses caractéristiques biologiques, quand celle-ci était encore adolescente…
Une adolescente dont je me souviens toujours avec tendresse…
Car je suis capable de tendresse… parfois… rarement… Oh ! Très rarement… Oui, j’aimais ma petite Tania quand elle était encore presque une enfant…
Elle m’aimait, elle aussi, et m’était reconnaissante pour tous mes bienfaits…
Aujourd’hui elle me délaisse… » (202/137).
Et il évoque aussitôt après la trahison de Tania « Oui, j’ai créé cette CHOSE, à l’image de ma petite Tania.
Mais elle m’a trahie, elle aussi. » (202/138).
Et Ming détruit Lin qui est devenu trop puissante et qui l’aurait trahi.
Mais si cela est vrai pour qui trahissait-elle ?
Ming, qui se surnomme lui-même Ming le Joueur (202/118), devient très familier : « Vous voulez bien que je vous appelle Bob, n’est-ce pas ?… Ne sommes-nous pas de très vieux…ennemis… ou amis… Cela dépend de vous… » (202/137)
Chose très rare et qui mérite d’être relevé, Bob exprime ses regrets d’avoir sauvé Ming : « Ce jour là, Ming, dans ce temple de Civa, dans la vieille cité de Golconde, j’aurais dû vous laisser vous vider de votre sang… » (202/141)
Les plans de Ming sont contrariés par l’arrivée surprise de Miss Ylang-Ylang qui abat Ming d’une balle en plein front.
Le Shin-Tan contrecarrant les dessins du Smog elle a décidé d’éliminer Ming.
Et peut-être aussi une revanche à prendre depuis le rapt de l’Exterminateur.
Elle n’est manifestement pas au courant de l’existence du duplicateur.
Et bien sur Ming renaît quelque part dans une petite île en plein Pacifique.
Et quelque temps plus tard, Bob apprend la destruction du Palais de l’Europe à Bruxelles par une explosion provoquée par Ming .
Ming réussi à créer une brèche entre univers parallèles et est à Gotham City où il fait un marché avec le Joker pour obtenir du Smilex, un gaz empoisonné qu’il compte utiliser dans son univers.
Malgré la présence de Bob et Bill, appelés par Tania il réussit son opération, mais n’avait pas prévu que les deux univers ne s’interpénètrent pas et que le gaz rendu sur terre est devenu inoffensif.
La rencontre entre Ming et le Joker ne manque d’ailleurs pas de piquant.
Il n’est pas du genre à se laisser taper sur l’épaule en écoutant les blagues douteuses du Joker : « Il ne rigole jamais ! Jamais l’ombre jaune d’un sourire ! Pourtant, c’est bien connu, les choses vont mieux lorsque le chauve souris ! ».
Le Joker l’apprend à ses dépend, manquant de se faire étrangler (212)
Charles Henri Vernes assure à Bob avoir rencontré, vers les années 1940, un mystérieux mongol grand, chauve, portant un costume noir de clergyman, aux yeux jaunes aux pouvoirs hypnotiques nommé Ming, dans lequel Bob est certain de reconnaître son vieil ennemi.
Il se présente à Charles Henri Vernes comme un châtelain désœuvré, un inventeur révulsé par la guerre, un exilé d'une autre époque et lui tient des paroles bien énigmatiques : " je suis un réfugié du futur… ou du passé… je ne sais plus très bien moi-même.
Je ne sais plus moi-même quand je suis, ni ou", ou encore : "Sachez que, pour avancer, il vous faudra vous guérir des hommes…".
Il sort d'un robot de métal de 5 mètres de haut pour tirer des griffes des nazis 4 résistants français.
D'une manière très brutale quand même.
Il a un début d'explication "Que des hommes viennent commettre leurs horribles méfaits sur mes terres, je trouve cela, disons, ennuyeux".
D’après Charles Henri Vernes, ce serait ce même robot, piloté par Ming qui serait responsable des exactions imputées au Wülkh (215) Il est juste cité dans des vieux souvenirs racontés par Bob lors d’une fête chez Felix à Capesterrre (187/17)
Cité par Miss Ylang-Ylang qui se souvient qu’il lui a dérobé Sven Londorf (BD « Objectif Equus » version longue (P55))
Cité comme un personnage disparaissant de ’Imaginaire de Bob le jour où cet Imaginaire est menacé (193/180)
Evoqué par Bob en comparaison de Ghost (194/139)

Source : bobmorane.be

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