Iroquois
Iroquois : descriptif
- Iroquois
Les Iroquois, dont l'endonyme est Haudenosaunee (« le peuple aux longues maisons »), connus aussi par l'expression Cinq-Nations ou Cinq Cantons puis Six-Nations, constituent un regroupement de peuples autochtones d'Amérique du Nord faisant partie de la famille linguistique iroquoienne, à la manière d'une confédération
Ils comprennent effectivement cinq puis six nations, soit les Mohawks, les Onneiouts, les Onondagas, les Sénécas, les Cayugas et, après 1722, les Tuscaroras, vivant historiquement dans le nord de l'État de New York, aux États-Unis, ainsi qu'au sud du lac Ontario et du fleuve Saint-Laurent, au Canada. La plupart des quelque 125 000 Iroquois vivent aujourd'hui dans des territoires et réserves situées dans la province canadienne de l’Ontario et dans l'État de New York
D'autres vivent au Wisconsin, dans le sud-ouest du Québec et en Oklahoma
Une minorité des Iroquois parle aujourd'hui l'une des langues iroquoiennes, dont près de 1 500 locuteurs du mohawk dans le village de Kahnawake, au sud de Montréal
Sur le territoire de Six Nations, dans la province de l'Ontario, l'apprentissage des langues est une priorité au sein de la communauté traditionaliste
De nombreuses familles comptent à ce jour plusieurs polyglottes
L'onondaga et le mohawk semblent être les langues les plus pratiquées.
Histoire
Origines
Leurs terres d'origine se situent entre les Adirondacks et les chutes du Niagara. Des traces de peuplement sont attestées dès le Au siècle est introduite la culture du maïs.
Selon la tradition iroquoise, à cette époque il n'y avait qu'une seule tribu, habitant sur le fleuve Saint-Laurent, à qui les Algonquins apprennent l'agriculture. La formation des différentes tribus est incertaine.
Durant le Régime français
On sait qu'une ligue iroquoise est créée en 1570 sous le nom de ligue des Cinq-Nations. En 1722, les Tuscaroras entrent dans la ligue, qui devient les Six-Nations. La population des Iroquois est évaluée à 22 000 individus au début en 1630 et tombe à 6 000 au début du siècle, 12 000 environ en 1860.
En 1603, lorsque les Français arrivèrent au Canada, les Iroquois formaient une ligue puissante, alors en guerre contre les Hurons et les Adirondacks. Ces derniers demandèrent le secours des Français qui, conduits par Samuel de Champlain, défirent les Iroquois.
Des Hollandais, qui avaient remonté l'Hudson jusqu'à la hauteur de la ville actuelle d'Albany, se trouvèrent confrontés aux Adirondacks, et anéantirent toute la tribu. Ensuite, dans les guerres que se firent les Anglais et les Français, les Iroquois se partagèrent et servirent alternativement les deux camps.
Au siècle, des guerres avec les Français, alliés aux Algonquins, aux Montagnais (Innus) et aux Abénakis, et les Britanniques, les forcent à retourner dans les limites de leurs terres ancestrales, ou, dans le cas des Iroquois christianisés par les Jésuites et persécutés par leurs compatriotes, au Canada, principalement au Québec.
En 1648–1653, les Iroquois attaquent les Hurons, les Algonquins et leurs alliés français. Ils finissent par affaiblir la confédération des Hurons qui se disperse. Certains prisonniers étaient adoptés (ils devenaient Iroquois) alors que d'autres étaient torturés (on leur arrachait notamment les ongles avant de les brûler vifs, à petit feu) ou frappés à coups de bâton. Les guerriers mangeaient les organes des vaincus. En 1660, quelques centaines d'Iroquois gagnent la bataille de Long Sault contre 17 Français et 48 alliés amérindiens.
Lorsque Colbert devint responsable de la Nouvelle-France, cela faisait déjà 25 ans que les Iroquois dévastaient la colonie pour détourner le commerce des fourrures des Hurons et des Outaouais avec la Nouvelle-France ; les Iroquois veulent profiter de ce commerce en tant qu'intermédiaires avec Albany.
En 1667, les Mohawks et les Onneiouts acceptent de conclure la paix.
La guerre reprit par ordre du ministre de la Marine Jérôme Phélypeaux de Pontchartrain le : l’expédition contre les Iroquois quitta Montréal, avec 832 hommes des troupes de la marine, 900 hommes de milice et 400 Amérindiens alliés. L’avant-garde captura plusieurs Iroquois le long du fleuve. Au Fort Frontenac, l’intendant de Champigny, qui avait devancé le gros de l’expédition, s’empara de Cayugas et d’Onneiouts pour les empêcher de porter aux villages iroquois au sud du lac, la nouvelle de l’approche de l’armée française.
Un autre groupe d’Iroquois, soi-disant neutres, qui habitaient un village près du fort, furent aussi capturés pour les mêmes raisons. En tout, 50 à 60 hommes et 150 femmes et enfants furent emmenés à Montréal. Le gouverneur Jacques-René de Brisay expédia en France 36 des 58 prisonniers iroquois, mais laissa clairement entendre qu’il aurait mieux aimé n’en rien faire. Ces prisonniers furent par la suite forcés à devenir des esclaves dans les galères du Roi.
Après la Glorieuse Révolution de novembre 1688 qui renversa Jacques II, l'allié de Louis XIV, les Iroquois apprennent des Anglais d’Albany que l’Angleterre et la France sont en guerre et abandonnent toute idée de paix. Le massacre de Lachine eut lieu le : environ 1 500 guerriers iroquois s’abattirent sur le village de Lachine, aux portes de Montréal, près des rapides du même nom. Vingt-quatre colons furent tués, 70 à 90 faits prisonniers, dont 42 ne revinrent jamais. Sur 77 maisons, 56 furent rasées par les Iroquois et leurs alliés de la confédération des Cinq-Nations. Le massacre de Lachine et ses suites aurait coûté la vie à un Québécois sur dix.
En 1690, l'abbé de Choisy écrit à Bussy : « Les Anglois ont été vus avec quarante huit voiles à l'entrée du fleuve Saint-Laurent. On craint fort pour Québec parce que M. de Frontenac est allé avec ce qu'il a de troupes défendre Montréal contre les Iroquois et contre plusieurs François huguenots qui se sont joints à eux. »
En 1691, ils attaquent le fort Verchères.
L'article XV des traités d'Utrecht range les Iroquois sous le protectorat de la couronne britannique.
Guerre de Sept Ans
Pendant la guerre de Sept Ans, les Iroquois rompent la neutralité et s'allient aux Britanniques, assurant leur victoire sur terre, en complément de leur suprématie maritime.
De la guerre d'indépendance des États-Unis jusqu'à nos jours
Lors de la guerre d'indépendance américaine, les Iroquois décident de s'allier à nouveau aux Britanniques, qui avaient fait des promesses aux nations amérindiennes concernant le respect des frontières. Cette décision s'avère cependant désastreuse pour eux : en 1779, George Washington envoie une armée envahir leurs terres ancestrales. La plupart de ces Iroquois sont repoussés jusqu'en Ontario. Au siècle, un petit groupe part faire du commerce de fourrure en Alberta.
Les Iroquois restés aux États-Unis sont contraints de céder leurs terres. La plupart des tribus parviennent à éviter la déportation des années 1830, sauf les Onneiouts, qui en 1828 partent pour une réserve du Wisconsin. Les Cayugas ont vendu leurs terres new-yorkaises en 1807 pour rejoindre des tribus apparentées en Ohio.
Le , la Confédération iroquoise fut la seule nation indienne à déclarer officiellement la guerre à l'Axe Rome-Berlin-Tokyo,.
De nos jours
Les Onondagas, les Sénécas et les Tuscaroras vivent encore aujourd'hui dans des réserves de l'État de New York.
Communautés | Total | Résidents | Non-résidents |
---|---|---|---|
Akwesasne | n.d. | n.d. | n.d. |
Kahnawake | 9 455 | 7 389 | 2 066 |
Kanesatake | 2 017 | 1 342 | 675 |
Mohawk (Total) | 11 472 | 8 731 | 2 741 |
- Gilles Havard et Cécile Vidal, Histoire de l'Amérique française, Flammarion, , p. 199.
- Dictionnaire universel d'Histoire et de Géographie, Hachette, , p. 889.
- Dictionnaire universel d'Histoire et de Géographie, Hachette, .
- Gilles Havard et Cécile Vidal, Histoire de l'Amérique française, Flammarion, , p. 95-96.
- (en) W. J. Eccles, Frontenac : the courtier governor, University of Nebraska press, , p. 4.
- Traitéz de paix conclus entre S.M. le roy de France et les Indiens du Canada , paix avec les Iroquois de la nation Tsonnont8an. A Quebec le vingtdeuxiéme may 1666. Paix avec les Iroquois de la nation d'Onnei8t. A Quebec le douziéme juillet 1666. Paix avec les Iroquois de la nation d'Onnontague. Le treizïéme decembre 1666, (lire en ligne)
- Thomas S. Abler, « Cayuga » dans L'Encyclopédie canadienne, Historica Canada, 1985–. Publié le 6 juin 2011. (consulté le )..
- Roger de Rabutin comte de Bussy, Correspondance de Roger de Rabutin comte de Bussy avec sa famille et ses amis, Tome VI., 1666-1693, Paris, Charpentier Libraire éditeur, , 698 lire en ligne).
- Guy Frégault, Le Grand Marquis : Pierre de Rigaud de Vaudreuil et la Louisiane, Montréal, Fides, , 481 p..
- David Treuer, The Heartbeat of Wounded Knee: Native America from 1890 to the Present, Riverhead Books,
- « », sur combat.ws (consulté le ).
- « », sur ainc-inac.gc.ca.
Culture
Valeurs et principes
Norma Jacobs, membre du Conseil national des familles (CCNF) et de la Nation Guyohkohnyo Cayuga de la Confédération Haudenosaunee, identifie les valeurs suivantes comment guidant son peuple autochtone :
Valeurs | Traduction française |
---|---|
Adenidao shra | faire preuve de compassion et de gentillesse |
Dewadadrihwa noh Kwa:k | se respecter les uns les autres |
Degayenawako:ngye | travailler ensemble |
Dewagagenawako:ngye | s'entraider |
Esadatgehs | réfléchir à ses propres actions |
Gaihwaedagoh | assumer ses responsabilités |
Gasgya:nyok | encourager les autres |
Gasasdenhshra | unir les forces et se soutenir les uns les autres |
Drihwawaihsyo | adopter une conduite morale honnête |
Oihwadogehsra | être sincère et cohérent |
Sgeno | avoir des pensées et poser des actes pacifiques |
Ongwadeni:deo | prendre soin des nôtres |
Vie quotidienne
Les Iroquois sont un peuple agriculteur et semi-sédentaire. Ils cultivent le blé, le tournesol et les trois sœurs : le maïs, le haricot et la courge. Ils complètent leur alimentation par la pêche, au printemps, et la chasse. Les hommes partent à l'automne et reviennent en hiver.
Les Iroquois sont aussi d'habiles artisans. Ils chassent les animaux pour ensuite utiliser leur cuir et leur fourrure afin de se confectionner des vêtements. Les Iroquois recherchent particulièrement la peau du cerf puisque cette dernière est « résistante, souple et plus imperméable que la peau d'autres animaux ». Les hommes et les femmes se divisent les tâches en ce qui concerne le processus de confection de vêtements. En effet, les hommes chasseront les animaux et ce sont les femmes qui prépareront les peaux et qui confectionneront les vêtements. Ils portent des vêtements en peau d'animal cousue avec les épines du porc-épic et décorés de coquillages et de motifs divers.
En hiver, les Iroquois optent pour des vêtements plus chauds, l'habillement durant l'été sera beaucoup plus léger. En effet, durant l'hiver, « ils se couvrent les jambes et s'enveloppent le corps d'une cape de fourrure ample et chaude » et portent des mocassins rembourrés de fourrure.
L'été, ils optent pour une chemise légère arrivant jusqu'aux cuisses et se promènent pieds nus.
Ayant une vie sédentaire, les Iroquois en 1500 vivaient dans des maisons longues. Celles-ci étaient construites de troncs d’arbres entrelacés et recouvertes d’écorce ainsi les Iroquois pouvaient facilement les agrandir. Les Amérindiens cultivaient aussi le chanvre qu'ils utilisaient pour lier les charpentes des maisons entre elles, ce qui les rendait très solides. La division de la maison longue se répartit de cette façon, à chaque extrémité de cette construction, il y a deux portes afin de faciliter le déplacement. Au centre se retrouve une allée centrale où se retrouvent des foyers servant à la cuisson des aliments. De plus, il y a des trous d'aération au-dessous des foyers pour favoriser l'échappement de la fumée. Par la suite, il y avait deux rangées qui comprenaient des pièces séparées les unes des autres. Une allée au milieu servait à circuler et à faire des feux. De cinq à dix familles habitaient dans ces maisons qui regroupent entre 25 et 60 individus. Les maisons longues étaient regroupées en villages de mille à deux mille habitants. La maison longue mesurait 5 à 7 mètres de large par 50 à 100 mètres de long sur 7 mètres de haut. Les portes étaient très basses. Durant l’hiver, les portes étaient fermées avec des peaux d’animaux. Le village, qui était souvent entouré d’une palissade, se trouvait souvent près d’un cours d’eau. Celle-ci était construite par les hommes du village. Ces fortifications sont fabriquées à partir de pieux de bois plantés à la verticale dans le sol. On y ajoutait de l’écorce, des branches d’arbres et d’autres pieux à l’horizontale afin de solidifier l’armature et bloquer la vue. Les pieux de bois peuvent atteindre en moyenne entre 4 et 10 mètres de haut, mais peuvent grandement varier selon les époques. Le périmètre des palissades diffère selon la grosseur du territoire occupé par les différentes nations iroquoises, mais couvrait environ 0,004 km2. Ces palissades agissent comme marqueur symbolique de leur mode de vie et de leur communauté. Leur mise en place sert de bouclier contre le climat, les animaux, mais surtout contre les attaques. Certains villages vont jusqu’à construire une ou deux palissades supplémentaires, autrement appelées fortifications simples ou doubles, autour de leur territoire afin d’assurer une meilleure défense contre les différents ennemis. Au fil du temps, ces structures deviennent de plus en plus imposantes. Certains villages utilisent des pieux de bois de 24 pouces de diamètre afin d’édifier leurs barricades.
Les Iroquois se servaient aussi du chanvre pour leurs rituels, ils mélangeaient de petites quantités avec du tabac et des plantes aromatiques. Très vite les Amérindiens se sont rendu compte que les Blancs aimaient beaucoup ce produit et ils s'en servirent comme monnaie d'échange.[réf. nécessaire]
Organisation sociale
L'organisation sociale est matrilinéaire et matrilocale : c'est la mère qui détermine le lignage, et les femmes possèdent la terre. Après son mariage, l'homme emménage chez son épouse, et ses enfants deviennent membres du clan de la mère. Les femmes choisissent également les chefs de clan.
Aussi appelé chef civil, il est choisi pour son intellect ainsi que ses principes moraux. Celui-ci occupe le rôle de médiateur au sein de la lignée. Le chef de clan ne peut pas imposer son autorité sur le groupe. Il n’a aucun pouvoir décisionnel puisque la société fonctionne sur le principe de l’unanimité.
Un père jésuite français qui rencontre les Iroquois en 1650 décrit la société iroquoise comme égalitaire. La Confédération iroquoise s’étend des monts Adirondacks aux Grands Lacs, sur le territoire actuel de la Pennsylvanie et du Nord de l’État de New York. La terre est détenue et travaillée en commun. La chasse se fait en groupe et les prises sont partagées entre les membres du village. La notion de propriété privée des terres et des habitations est parfaitement étrangère aux Iroquois. Les femmes jouent un rôle important : le lignage s’organise autour de ses membres féminins dont les maris viennent rejoindre la famille. Les familles élargies forment des clans et une douzaine ou plus de clans peuvent former un village. Les femmes les plus âgées du village désignent les hommes habilités à représenter le clan au conseil de village et de tribu. Elles désignent également les 49 chefs qui composent le grand conseil de la confédération des Cinq-Nations iroquoises. Les femmes surveillent les récoltes et administrent le village quand les hommes sont à la chasse ou à la pêche. Elles fournissent mocassins et nourriture pour les expéditions guerrières, et ont un certain contrôle sur les affaires militaires.
En 1744, le gouverneur de Virginie invitait les Iroquois à envoyer au « College of William and Mary » de Williamsburg six jeunes gens pour faire leur éducation. Le chef de la Nation iroquoise, Canasatego, répondit en termes élégants qu'il comprenait la générosité de cette offre, mais que, à leur tour, les Blancs devaient comprendre que les Iroquois étaient différents et avaient une autre conception des choses.
Diplomatie iroquoise
Voici ce que relate Louis de Buade de Frontenac au sujet de la conférence avec les Iroquois à Cataracoui, en 1673 : « Vous auriez assurément été surpris, monseigneur, de voir l'éloquence, la finesse avec laquelle tous leurs députés me parlèrent, et, si je n'avais peur de passer pour ridicule auprès de vous, je vous dirais qu'ils me firent en quelque sorte souvenir des manières du sénat de Venise, quoique leurs peaux et leurs couvertures soient bien différentes des robes des procurateurs de Saint-Marc. »
De farouches guerriers
Un témoin du cannibalisme et à infliger de cruelles tortures à leurs prisonniers, pour soumettre leurs ennemis par la terreur. Les Iroquois de la région de New York étaient réputés pour être de terribles guerriers ; les prisonniers de guerre pouvaient être mangés, comme parfois dans les armées à court de ravitaillement. Toutefois, le cannibalisme en dernier recours est à distinguer du cannibalisme rituel (païen). Les Iroquois utilisaient les mêmes armes que pour la chasse : le tomahawk, l'arc et les flèches, les massues. À partir des guerres coloniales entre la France et l'Angleterre, certains guerriers iroquois portaient un ou plusieurs scalps autour du cou, preuve exigée par les colons de leur valeur au combat, les colliers d'oreilles servant de monnaie imposée par les occupants se battant le plus souvent par tribus interposées dans une logique d'extermination des peuples autochtones.
Prénoms iroquois
Les Iroquois ont donné des prénoms qui prennent souvent ancrage dans la nature qui les entoure, dans les forces surnaturelles qu'ils perçoivent, dans les qualités des personnes, ou bien dans d'autres événements de la vie, souvent liés à la naissance ou comme l'ensemble des peuples amérindiens dont l'étymologie des prénoms nord-amérindiens est similaire. Comme exemples de prénoms, on peut citer Hior, Rhan, Leik, Akya, Awhem.
- « » [PDF], sur mmiwg-ffada.ca, p. 32.
- « », sur récits (consulté le ).
- « », sur recitus (consulté le ).
- « », sur recitus (consulté le ).
- « », sur recitus (consulté le ).
- ISBN ), p. 192.
- (en) W.J. Eccles, Frontenac : the courtier governor, University of Nebraska press, , p. 100.
- Anne Garrait-Bourrier et Monique Vénuat, Les Indiens aux États-Unis, , p. 92.
- Anne Garrait-Bourrier et Monique Vénuat, Les Indiens aux États-Unis, , p. 93.
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Iroquois dans la littérature
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