Ontario

Ontario : descriptif

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Ontario

L'Ontario (/ɔ̃.ta.ʁjo/ ; en anglais : /ˌɑn.ˈtɛə.ɹi.oʊ/) est une province du Canada

Située dans la région centrale du pays, c'est la province située le plus au sud du pays

Selon le recensement du Canada de 2021, elle est la province la plus peuplée : 38,45 % de la population canadienne y réside

Elle est la deuxième plus grande province après le Québec, ainsi que la quatrième plus grande subdivision territoriale, en tenant compte des Territoires du Nord-Ouest et du Nunavut

Elle abrite la capitale du pays, Ottawa, ainsi que la plus grande ville canadienne, Toronto, qui est la capitale provinciale. L'Ontario est bordé par la province du Manitoba à l'ouest, les baies d'Hudson et James au nord et le Québec à l'est et au nord-est

Il partage également une longue frontière avec les États-Unis, s'étendant sur 2 700 km et suivant des voies navigables intérieures : de l'ouest du lac des Bois, vers l'est le long des principales rivières et lacs du système de drainage

La frontière inclut la rivière à la Pluie, la rivière Pigeon, le lac Supérieur, la rivière Sainte-Marie, le lac Huron, la rivière Sainte-Claire, le lac Sainte-Claire, la rivière Détroit, le lac Érié, le Niagara, le lac Ontario, et le fleuve Saint-Laurent de Kingston jusqu'à la frontière du Québec, à l'est de Cornwall

Il n'y a qu'environ un kilomètre de frontière terrestre, en incluant le portage de la Hauteur des Terres. L'Ontario est généralement divisé en deux régions, le Nord et le Sud

La grande majorité de la population et des terres arables sont situées dans la partie méridionale

À l'inverse, le Nord n'est que peu peuplé, a une forêt dense, et des hivers rigoureux; l'exploitation minière et la sylviculture constituant les principales industries de la région.

Étymologie

La province fut nommée d'après le lac Ontario, un terme dérivant de Ontarí:io, mot venant de la langue huronne et signifiant « grand lac » ou bien « belle eau scintillante ».

Histoire

Avant l'arrivée des Européens, la région, sans villages, était habitée par les peuples algonquiens (les Saulteux, les Cris et les Algonquins) et iroquoïens (les Iroquois, les Hurons et les Neutres).

L'Ontario en 1718.

L'explorateur français Étienne Brûlé explora une partie de la région de la baie Georgienne de 1610 à 1612. L'explorateur anglais Henry Hudson navigua sur la baie d'Hudson et la baie James en 1611, ce qui permit à l'Angleterre de revendiquer les alentours, tandis que l'explorateur français Samuel de Champlain atteignit le lac Huron en 1615 et les missionnaires français commencèrent à établir des missions aux abords des Grands Lacs. L'exploration française fut entravée par les hostilités avec les Iroquois, qui s'allièrent plus tard aux Anglais.

La Grande-Bretagne établit des comptoirs à la baie d'Hudson vers la fin du traité de Paris, signé officiellement le , mit fin à la guerre de Sept Ans en cédant presque tout l'Empire français en Amérique (nommé textuellement « le Canada » à l'article 4 du Traité, ceci correspondant alors à l'usage courant tant en France que dans la colonie ; l'expression la Nouvelle-France n'y est pas utilisée) aux Britanniques et aux Espagnols. La région aujourd'hui appelée Ontario fut annexée à la Province de Québec en 1774. Cette Province de Québec a été créée par le souverain britannique George III, à la suite de sa Proclamation royale du , à peine huit mois après le Traité de Paris ; un des buts était de faire disparaître le nom « Canada », alors complètement associé à l'histoire de la France. À la suite de la guerre d'indépendance des États-Unis, plusieurs colons américains demeurés loyaux, loyalistes à la couronne britannique immigrent dans la Province de Québec. Ces derniers, désirant vivre selon les coutumes britanniques revendiquent des amendements à l'acte de Québec de 1774. La loi constitutionnelle de 1791 remit sur la carte le « Canada » et scinda la Province en deux parties, les haut et bas Canadas :

  • le Haut-Canada, à l'ouest de la rivière des Outaouais, fonctionnant selon les coutumes britanniques ;
  • le Bas-Canada, à l'est, poursuivant avec les particularités de l'acte de Québec tout en instaurant le système parlementaire britannique.
La ville de Niagara Falls trouve son origine dans les implantations françaises d'avant la conquête de 1759.

Dès l'époque de la Nouvelle-France, le territoire actuel de l'Ontario est parsemé d'implantations françaises qui sont à l'origine de nombreuses agglomérations ontariennes aujourd'hui.

On retrouve diverses implantations en Ontario : religieuses, militaires et civiles.

Militairement, ont été bâtis le Fort Niagara, le Fort Douville, le Fort Frontenac, le Fort Portneuf, le Fort Rouillé, le Fort Saint-Louis, le Fort Caministigoyan, le Fort Sainte-Anne, le Fort Michipicoton, le Fort Saint-Pierre et le Fort Tourette.

Du point de vue religieux, le meilleur exemple d'implantation est la mission jésuite française de Sainte-Marie-du-Sault qui s'établit en 1668.

Il faut ajouter des implantations telles le Fort Pontchartrain du Détroit fondé en 1701 par le sieur Cadillac sur les rives de la rivière Détroit. Du côté ontarien, on voit en 1748 la rive canadienne étendre ainsi cette implantation française. Ces implantations françaises en Ontario sont devenues, sous le régime anglais et donc au Canada, des villes telles Windsor, Sault-Sainte-Marie, Niagara Falls et plusieurs autres,.

Les troupes américaines de la guerre anglo-américaine de 1812 incendièrent Toronto en 1813. Après la guerre, beaucoup d'immigrants britanniques vinrent s'installer en Haut-Canada, et commencèrent à s'irriter contre l'aristocratique Family Compact qui gouvernait la région, de même que la Clique du Château gouvernait au Bas-Canada. Alors, la rébellion en faveur du gouvernement responsable se leva aux deux régions, sous Louis-Joseph Papineau par les Patriotes canadiens-français au Bas-Canada, et sous William Lyon Mackenzie au Haut-Canada par les « Patriots » écossais.

William Lyon Mackenzie est surtout connu pour sa tentative de rébellion au Haut-Canada. Il fut le premier maire de Toronto.

Bien que les deux rébellions fussent écrasées, le gouvernement britannique envoya John George Lambton pour enquêter sur les causes des émeutes. Il recommanda l'octroi d'autonomie politique et la refusion des colonies afin d'assimiler les Canadiens (le terme canadien-français apparaît plus tard car les anglophones se considéraient encore comme des Anglais), en leur rendant impossible une majorité en chambre par la fusion des deux assemblées législatives. Les deux colonies furent alors fusionnées, par l'acte d'Union, dans la province du Canada en 1840, avec l'Ontario sous le nom de Canada-Ouest (appellation donnée à la région du Haut-Canada). Le gouvernement parlementaire autonome fut octroyé en 1848.

Craignant une possible agression américaine causée par la fin de la guerre de Sécession et les idées expansionnistes de certains dirigeants américains mais aussi à cause de l'instabilité politique dans la colonie et le besoin de créer un marché intérieur à la suite du non-renouvellement du traité de réciprocité avec les États-Unis (1854-1864), le Canada-Uni, le Nouveau-Brunswick et la Nouvelle-Écosse décidèrent de fusionner en 1867 pour former un pays, à savoir le Canada. Le conflit soutenu entre les deux parties de la province du Canada causa leur séparation : elles entrèrent elles aussi dans la comme deux provinces distinctes, l'Ontario et le Québec.

À la fin du XIXe siècle, la partie du Nord-Ouest fut attribuée à l'Ontario, mais il y reste un fort courant séparatiste qui voudrait qu'elle soit rattachée au Manitoba.

Commençant avec la construction du chemin de fer transcontinental à travers les Grandes Plaines jusqu'à la Colombie-Britannique, l'industrie ontarienne connut un grand essor. L'exploitation minière commença au début du Montréal comme métropole et centre économique du Canada.

Les partis politiques provinciaux principaux sont les progressistes-conservateurs, les libéraux, et les néo-démocrates. Les droitistes progressistes-conservateurs de Mike Harris détrônèrent les gauchistes néo-démocrates en 1995 ; le gouvernement Harris mit en œuvre un programme libéral de coupures dans les dépenses sociales et d'abaissement des taxes (la « Révolution du bon sens »). Cette politique équilibra le budget mais fut dénoncée pour avoir entraîné une hausse de la souffrance et de la pauvreté, surtout à Toronto. En particulier, les critiques de ce gouvernement blâment les coupures au ministère de l'Environnement pour son manque de surveillance, responsable de la « tragédie de Walkerton », une épidémie d'E. coli causée par l'eau contaminée à Walkerton, qui causa plusieurs morts et maladies en mai 2000. Harris quitta son poste en 2002 et fut remplacé par Ernie Eves. Les conservateurs furent défaits l'année suivante par le Parti libéral aux élections de 2003 avec comme Premier ministre actuel Dalton McGuinty. Réélu en 2006, il démissionna en janvier 2013 et fut remplacé par Kathleen Wynne.

  1. «  », sur web.archive.org, (consulté le )
  2. a et b « Sault Ste. Marie » dans L'Encyclopédie canadienne, Historica Canada, 1985–. (consulté le )..
  3. « Niagara Falls (Ontario) » dans L'Encyclopédie canadienne, Historica Canada, 1985–. (consulté le )..

Géographie

Le parc provincial Algonquin.
Ottawa, la capitale fédérale, se trouve en Ontario.
Les reliefs de la province canadienne de l'Ontario.

L'Ontario est bordé au nord par la baie d'Hudson, à l'est par le Québec, à l'ouest par le Manitoba et au sud par les États américains du Minnesota, du Michigan, de l'Ohio, de Pennsylvanie et de New York. La plus grande partie de la frontière américaine se trouve dans les quatre Grands Lacs limitrophes : le lac Supérieur, le lac Huron (incluant la baie Georgienne), le lac Érié et le lac Ontario, qui donna à la province son nom ; ainsi que dans le fleuve Saint-Laurent.

La capitale de l'Ontario et sa métropole est Toronto, le composant principal de la conurbation dite le « Golden Horseshoe » (le Croissant d'or) autour de l'extrémité ouest du lac Ontario. La capitale du pays, Ottawa, se trouve à l'extrême est de la province, sur la rivière des Outaouais, qui constitue la plus grande partie de la frontière québécoise.

La ville de Niagara Falls et les chutes du Niagara se trouvent sur la frontière new-yorkaise, près de Buffalo (État de New York, États-Unis).

La province est constituée de trois régions géographiques principales : le Bouclier canadien aux portions occidentale et centrale, une région majoritairement infertile, riche en minéraux et parsemée de lacs et de rivières ; la basse-terre de la baie d'Hudson au nord-est, principalement marécageuse et boisée ; et la région la plus populeuse (90 %) et tempérée, la vallée des Grands-Lacs et du Saint-Laurent, au sud-est. L'industrie et l'agriculture se concentrent dans cette région, avec son accès à l'océan Atlantique assuré par la voie maritime du Saint-Laurent. Le point culminant de la province est la crête Ishpatina (693 district de Sudbury.

Organisation territoriale

  1. « Montagnes », sur L'Atlas du Canada (version du sur Internet Archive).

Culture

Gastronomie
Le raisin de l'Ontario se consomme comme tel ou transformé en vin.

Au niveau des aliments, on retrouve beaucoup de légumes et de fruits (tomates, pêches, fraises, cerises et raisins) en Ontario. On retrouve aussi de la viande, du poisson, du fromage et des produits laitiers. Enfin, le vin est pour sa part une boisson propre à la province.

Ce specimen de pêche se trouve en Ontario.

Parmi les plats les plus représentatifs de l'Ontario on peut noter le rosbif et les tartes au beurre,,.

  1. «  », sur otmpcinternational.com (consulté le ).
  2. Mathilde Singer, «  ».
  3. «  », sur www.globeholidays.net.

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Ontario dans la littérature

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1725 autres localités pour état New York

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