Bizerte, Tunisia
Statistiques
Localisation
Bizerte : descriptif
- Bizerte
Bizerte ou Banzart (arabe : بنزرت /bɪnzɑrt/) est une ville du nord de la Tunisie située entre la mer Méditerranée et le lac de Bizerte
Elle est le chef-lieu d'un gouvernorat peuplé de plus d'un demi-million d'habitants
La ville compte 136 917 habitants en 2014.
Géographie
Localisation
Elle se trouve à une soixantaine de kilomètres au nord-ouest de Tunis, la capitale du pays, et à cinq kilomètres du cap Blanc, la pointe septentrionale de l'Afrique. La ville se situe à la pointe sud-est d'un isthme sur la rive nord du canal de Bizerte reliant la mer au lac de Bizerte. Elle est reliée au reste de son aire urbaine située sur la rive sud du canal, formé par la localité de Zarzouna et les villes de Menzel Jemil et Menzel Abderrahmane, par un pont mobile qui débouche directement sur la RN8 menant à Tunis. Elle est située à une altitude de 33 mètres.
Outre la RN8, la ville de Bizerte est reliée à Tunis par l'autoroute A4, ce qui la met à 45 minutes environ de l'aéroport international de Tunis-Carthage. Elle est le chef-lieu d'un gouvernorat qui regroupe aussi les villes de Menzel Bourguiba à vingt kilomètres, Mateur à 38 kilomètres à l'ouest de Bizerte sur l'axe menant à Tabarka et à la frontière tuniso-algérienne et Sejnane à 67 kilomètres ; il en est de même des regroupements urbains autour d'Utique (32 kilomètres) et des villes de Ras Jebel (36 kilomètres) et El Alia (19 kilomètres) sur l'axe sud menant à Tunis.
Climat
Bizerte bénéficie d’un climat méditerranéen, caractérisé par des hivers doux et humides et des étés chauds et secs. Située en bordure de la mer Méditerranée, la ville est influencée par des conditions maritimes qui modèrent les variations climatiques saisonnières.
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Température minimale moyenne (°C) | 6,9 | 7 | 7,7 | 9,7 | 12,6 | 16,4 | 19,1 | 20,1 | 18,3 | 14,8 | 10,7 | 8 | 12,6 |
Température maximale moyenne (°C) | 15,3 | 15,8 | 17,2 | 19,6 | 23,7 | 27,7 | 31,3 | 31,6 | 29 | 24,8 | 19,9 | 16,3 | 19,8 |
Précipitations (mm) | 92 | 85 | 59 | 45 | 27 | 10 | 2 | 5 | 31 | 84 | 84 | 102 | 626 |
Nombre de jours avec précipitations | 14 | 13 | 13 | 11 | 7 | 4 | 1 | 2 | 7 | 11 | 13 | 15 | 111 |
Diagramme climatique | |||||||||||
J | F | M | A | M | J | J | A | S | O | N | D |
15,3 6,9 92 | 15,8 7 85 | 17,2 7,7 59 | 19,6 9,7 45 | 23,7 12,6 27 | 27,7 16,4 10 | 31,3 19,1 2 | 31,6 20,1 5 | 29 18,3 31 | 24,8 14,8 84 | 19,9 10,7 84 | 16,3 8 102 |
Moyennes : • Temp. maxi et mini °C • Précipitation mm |
Arrondissements
La ville de Bizerte est composée de quatre arrondissements : Médina, Aïn Mariem, Zarzouna et Hached.
- », sur dateandtime.info (consulté le ).
- « », sur climatsetvoyages.com (consulté le ).
- « », sur meteo.tn (consulté le ).
- « », sur commune-bizerte.gov.tn (consulté le ).
Histoire
Antiquité
Petit comptoir fondé aux environs de 1100 av. J.-C. par les Phéniciens sous le nom d'A'Kra, la ville passe sous l'influence de Carthage après la défaite d'Agathocle de Syracuse. Elle est ensuite occupée par les Romains sous le nom d'Hippo, Hippo Accra, Hippo Diarrhytus ou Diaritus ou encore Zaritus (Hippo-Zaryte dans le roman Salammbô de Gustave Flaubert). Pline l'Ancien la mentionne dans son Histoire naturelle sous le nom latin d'Hippo Dirutus, qu'il présente comme une déformation de l'adjectif grec diarrhutos qui signifie « traversé par des eaux courantes ».
La conquête d'Hippo-Diarrhytos par les Romains efface d'un trait neuf siècles d'histoire punique. Démantelée, la ville voit son territoire passer sous la coupe d'Utique qui prend le parti de Rome. Il faudra longtemps pour qu'une nouvelle ville romaine s'érige à la place du site punique d'Hippo Diarrhytus. Sous l'Empire romain, Hippo entretient des relations maritimes suivies avec Ostie et Rome, comme en témoigne une mosaïque décorant sa représentation commerciale dans la place des Corporations. Dès le siècle, la ville et le territoire, sous l'action dynamique d'Augustin d'Hippone et l'impulsion de quelques évêques, les grands propriétaires terriens et l'aristocratie se rallient au christianisme.
Son nom arabe, Banzart, dérive d'une déformation phonétique de son nom antique.
Moyen Âge et époque moderne
La ville est ensuite conquise par les armées arabes qui l'islamisent. À partir de 1050, le déferlement des tribus hilaliennes provoque l'effondrement de l'État ziride et le pays éclate en une multitude de petites principautés indépendantes. Bizerte n'échappe pas à la tentation séparatiste. La restauration de l'autorité des Almohades annonce une nouvelle rupture : quelque vingt ans plus tard, l'Ifriqiya accède au statut de province autonome et voit émerger la dynastie hafside.
En 1535, les troupes de Charles Quint prennent la ville, mais les Ottomans les chassent en 1574. Elle connaît alors, grâce à son port, sa première grande période de prospérité. C'est alors une base de course associée à Tunis. En réaction, la ville subit le bombardement de la marine du roi de France en 1681. Les 4 et , l'escadre du comte de Broves bombarde à nouveau la ville et détruit les installations du port. En 1784 et 1785, ce furent les Vénitiens qui bombardent la ville et le port avec des bombes incendiaires.
L'abolition de la piraterie en 1818 aurait pu porter un coup fatal à Bizerte mais le lac, dans lequel se reproduisent dorades, soles, mulets, loups et pageots si faciles à piéger quand ils regagnent la mer en empruntant le chenal qui traverse la ville, compense pendant quelques années ces pertes de revenus. Les Bizertins deviennent donc pêcheurs et c'est par centaines de tonnes que le poisson est exporté chaque année vers Tunis, l'Italie et la France.
En 1786, un décret beylical accorde à la France les droits exclusifs de la pêche du corail mais les contrebandiers suivent aussitôt. Génois, Catalans, Vénitiens, Siciliens, Pisans, Corses, ils fondent nombre d'entrepôts et de commerces dans l'îlot de R'baâ mais ne mettent qu'une cinquantaine d'années à détruire les massifs de corail. En 1850, ils ne sont plus que 2 000.
Protectorat français
La France obtient l'autorisation de conquérir la régence lors du traité de Berlin en 1878. Les navires de la marine française entrent dans le vieux port de Bizerte durant la campagne de Tunisie en mai 1881 mais, le , ils le quittent à la suite de pressions diplomatiques des Britanniques qui voient d'un mauvais œil la création d'une base militaire maritime à 250 milles de Malte.
La France entreprend très tôt, en 1886, la construction d'un grand port du fait du rôle stratégique de la ville sur le canal de Sicile avec le creusement du chenal qui n'est achevé qu'en 1892 ; ce canal est creusé pour relier la mer Méditerranée au lac de Bizerte où est aménagée une rade. L'aménagement du port s'accélère notamment sous l'impulsion de l'amiral Gustave Besnard (ministre de la Marine) et du capitaine de vaisseau Joseph-Henri Merleaux-Ponty dans les années 1897-1898, avec la montée de la tension entre la France et le Royaume-Uni pendant la crise de Fachoda. À une vingtaine de kilomètres plus au sud, de l'autre côté du lac, est fondée la cité de Ferryville, appelée de nos jours Menzel Bourguiba ainsi que l'arsenal de la marine de guerre française dit de Sidi-Abdallah. Sous le protectorat français, la ville croît rapidement : la municipalité de Bizerte est créée par le décret du . En 1898, un pont transbordeur est édifié sur le canal pour joindre la ville à la rive sud du canal ; il reste en service jusqu'en 1909.
En décembre 1920, le gouvernement français autorise la flotte de l'Armée blanche de l'Armée des volontaires, dernier vestige de la flotte de la mer Noire de la marine impériale russe, à se réfugier à Bizerte. Les réfugiés russes sont répartis dans différents camps militaires français proches de Bizerte, notamment Nador, Djebel Kébir, Saint-Jean, Roumi et Chreck ben Chabane. Le dernier navire, le cuirassé , est vendu à un démolisseur en 1935. L'église Saint-Alexandre-Nevski de Bizerte, toujours en service, témoigne de cette époque.
En mars 1939, le reliquat de la marine républicaine espagnole commandée par l'amiral Miguel Buiza Fernández Palacios est autorisée à pénétrer dans la rade de Bizerte par le gouvernement français. Elle compte trois croiseurs, sept contre-torpilleurs et un sous-marin et transporte 4 300 personnes.
-
Cercle des officiers de terre et de mer de Bizerte vers 1900.
-
Vue de la municipalité de Bizerte au début du XXe siècle.
-
Plagistes et un marchand de glibettes, 1904.
-
Bac de Bizerte accostant à Zarzouna, 1910.
-
Vue de l'église orthodoxe Saint-Alexandre-Nevski de Bizerte.
-
Murs de la médina de Bizerte.
Résistance au colonialisme
En dépit de relations souvent pacifiques entre les communautés européenne et musulmane, la ville de Bizerte a été un haut lieu de la résistance au colonialisme. À la fin de 1921, une première cellule du parti nationaliste du Destour est inaugurée dans la médina de Bizerte majoritairement peuplée de musulmans. Les premiers groupes de nationalistes locaux s'organisent à travers le parti et les syndicats autonomes de la Confédération générale des travailleurs tunisiens. En 1924, des heurts éclatent dans le cadre de conflits ouvriers : les émeutes dégénèrent à deux occasions en affrontements.
En décembre 1932, le mufti de Bizerte, le cheikh Idriss Cherif, promulgue une fatwa déclarant que les Tunisiens naturalisés français sont considérés comme des apostats et ne peuvent être enterrés dans un cimetière musulman. Cette fatwa est un élément clé de la contestation des naturalisations qui constitue l'une des revendications principales des nationalistes tunisiens dans les années 1930.
Le , des incidents ont lieu à la suite du décès d'un habitant musulman de la ville naturalisé français. Les groupes de Tunisiens se présentent autour du cimetière musulman pour empêcher l'inhumation du défunt dont la famille décide finalement de procéder à l'enterrement dans le cimetière européen. Le jour même, un naturalisé spahi veut enterrer son fils mort jeune dans le cimetière musulman, ce à quoi les habitants s'opposent également. La situation dégénère en affrontements avec intervention sans gravité des forces de l'ordre ; l'enterrement a finalement lieu.
Le , une manifestation quitte la cellule destourienne de la médina pour protester contre la déportation du leader local du parti, Hassan Nouri. À son arrivée dans la ville européenne, elle est prise à partie par les forces de l'ordre qui ouvrent le feu en faisant six morts parmi les manifestants, dont Salah Ben Ali, et une trentaine de blessés. Les meneurs dont Habib Bougatfa sont ensuite arrêtés.
Le , c'est lors d'un meeting populaire à Bizerte que Habib Bourguiba lance l'appel à la lutte armée afin d'accéder à l'indépendance. Cet appel lui vaut d'être arrêté avec d'autres chefs nationalistes le , prélude au congrès clandestin du Néo-Destour proclamant la lutte armée pour l'indépendance.
Seconde Guerre mondiale
Lors du déclenchement de la Seconde Guerre mondiale, Bizerte est l'un des plus importants ports militaires de la Méditerranée. La base aéronavale couvre alors une superficie de 300 Sidi Ahmed) ainsi que des postes de détection sur les hauteurs de la ville sans oublier l'arsenal et l'hôpital maritime de Sidi Abdallah. Cette infrastructure et l'emplacement stratégique de la base n'ont pas manqué d'éveiller l'intérêt des forces de l'Axe.
À la suite de l', l'amiral Derrien, alors commandant en chef du camp retranché autonome de Bizerte, qui avait initialement invité ses hommes à rejoindre les forces alliés, doit accepter le de mettre la base à disposition des forces de l'Axe après avoir reçu un ultimatum de trois heures de la part des Allemands. Cette décision prise en partie sous l'influence de Jean-Pierre Esteva, résident général de France en Tunisie aux ordres du régime de Vichy, aurait été aussi motivée par la volonté de protéger les infrastructures militaires et civiles de la ville. Les Alliés en font alors une cible privilégiée de leurs bombardements qui détruisent beaucoup plus d'objectifs civils que militaires : alors que le port commandé par Lilienhoff-Zwowitzky est relativement épargné, la ville européenne est détruite à 77 % et les habitants la fuient pour se réfugier tant à Ferryville et Tunis que dans les villages alentour.
Déclarée ville interdite, sa prise par les Alliés s'est faite après d'âpres combats au sol. Les Alliés la reprennent le , notamment avec la participation de la DB des Forces françaises libres du général Leclerc. Le témoignage du docteur Angelo Hesnard, médecin général responsable des services de santé de la Marine, rend compte de l'ampleur des ravages subis par la ville et la population, notamment en raison d'une épidémie de typhus qui touche la périphérie de la ville dans le sillage de la guerre. L'interdiction de résider dans la ville se poursuit après les hostilités et, Bizerte devenant un champ de récupération de produits de construction, elle subit de nuit le pillage des matériaux utiles (tuiles, portes, fenêtres et tuyaux), doublant le nombre des immeubles rendus inutilisables par la guerre. Devant ces ravages, l'éventualité de déplacer la ville sur un terrain nouveau sur la rive sud du canal est envisagée. Une ville nouvelle appelée provisoirement « cité ouvrière » est ainsi bâtie à Zarzouna au printemps 1944. Cependant, les difficultés de financement et la réticence de la population européenne de la ville à s'y installer empêchent la réalisation du projet. La ville est donc reconstruite durant l'après-guerre sur le même site. Dans le cadre de la reconstruction, l'armée américaine édifie une tour de treize étages faisant office de QG pour ses forces sur le front de mer de la ville.
Tunisie indépendante
Malgré l'indépendance accordée à la Tunisie en 1956, la France conserve la base de Bizerte jusqu'au , ce qui entraîne de nombreuses tensions entre la Tunisie de Habib Bourguiba et la France de Charles de Gaulle qui atteignent leur paroxysme lors de la crise de Bizerte.
À la suite des tensions entre la jeune Tunisie indépendante et la France sur le délai de l'évacuation de la base aéronavale de Bizerte, des manifestations organisées par le pouvoir tunisien devant le portail de la caserne de Sidi Ahmed se transforment en batailles rangées. Du 19 au , la bataille fait rage dans la ville ; les militaires français seront accusés par les autorités tunisiennes d'avoir utilisé du napalm, sans que cela ne soit pourtant démontré. Preuve de la violence de l'épreuve de force, les événements de Bizerte font officiellement de 24 à 27 morts et une centaine de blessés du côté des soldats français contre 630 à 632 morts côté tunisien (dont la moitié seulement appartiennent à l'armée régulière) et environ 1 500 blessés. Selon le Croissant rouge tunisien, la bataille aurait fait plus de 5 000 morts.
L'implication de plusieurs individus originaires de la ville dans le complot du contre Bourguiba aurait été motivée par leur insatisfaction à l'égard de la manière dont il avait géré la crise.
- Alain Blondy, Le monde méditerranéen, 15 000 ans d'histoire, Paris, Place des éditeurs, , 476 ISBN , lire en ligne).
- Renaud 1996, p. 14.
- Dictionary of Greek and Roman Geography, t. I, Londres, Little, Brown & Company, , p. 1070.
- Gustave Flaubert, Salammbô, Paris, Pocket, , 502 ISBN ), p. 96.
- Pline l'Ancien (Émile Littré), Histoire naturelle, lire en ligne].
- « »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur bizerte.org.
- David Cohen, Antoine Lonnet et Aziza Boucherit, Mélanges David Cohen, Paris, Maisonneuve et Larose, , 764 ISBN ), p. 310.
- Michel Fontenay, « Course et piraterie méditerranéennes de la fin du Moyen Âge aux débuts du XIXe siècle », Revue d'histoire maritime, ISSN 1283-873X).
- Marc'Antonio Bragadin, Histoire des républiques maritimes italiennes, Paris, Payot, , 280 p., p. 263.
- Henry Laurens, John Victor Tolan et Gilles Veinstein, L'Europe et l'islam : quinze siècles d'histoire, Paris, Odile Jacob, , 482 ISBN , lire en ligne), p. 291.
- Jean Ganiage, Les origines du Protectorat français en Tunisie, Tunis, Maison tunisienne de l'édition, , 611 p., p. 417.
- Pascal Venier, « Genèse et développement de la base navale de Bizerte : « un Toulon africain » », dans Stations navales et navigations organisées en Méditerranée, Toulon, Éditions de la Nerthe, (ISBN , lire en ligne), p. 109-122.
- « »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur commune-bizerte.gov.tn.
- Adolphe-Auguste Lepotier, Bizerte, Paris, France-Empire, , 348 p..
- Evelyn Mesquida, La Nueve, 24 août 1944 : ces républicains espagnols qui ont libéré Paris, Paris, Le Cherche-Midi, ISBN ), p. 307.
- Noureddine Dougui, Hédi Bouaïta, Abdelouahed Braham et Mourad Ben Jelloul, Bizerte : identité et mémoire, Tunis, L'Univers du livre, , 162 ISBN ).
- Michel Camau et Vincent Geisser, Habib Bourguiba : la trace et l'héritage, Paris, Karthala, , 664 ISBN ), p. 86.
- Jean-François Martin, Histoire de la Tunisie contemporaine : de Ferry à Bourguiba, 1881-1956, Paris, L'Harmattan, ISBN ), p. 96.
- Roger Casemajor, L'action nationaliste en Tunisie : du Pacte fondamental de M'hamed Bey à la mort de Moncef Bey, 1857-1948, Tunis, Sud Éditions, , 275 ISBN ), p. 102.
- Angelo Hesnard, « », sur bernard.hesnard.free.fr (consulté le ).
- Paul Sebag, Tunis : histoire d'une ville, Paris, L'Harmattan, coll. « Histoire et perspectives méditerranéennes », , 686 p., p. 496.
- Renaud 1996, p. 16.
- Driss Abbassi, Entre Bourguiba et Hannibal : identité tunisienne et histoire depuis l'indépendance, Paris, Karthala, , 265 ISBN , lire en ligne), p. 32.
- »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur bourguiba.net.
- Nicole Grimaud, La Tunisie à la recherche de sa sécurité, Paris, Presses universitaires de France, , 222 ISBN ), p. 65.
- Anouar Chennoufi, « Bizerte (Tunisie) : trou de mémoire de l'histoire », Tunis-Hebdo, 19-25 septembre 2005 (ISSN 0330-9967, lire en ligne, consulté le ).
- Noura Boursali, Bourguiba à l'épreuve de la démocratie : 1956-1963, Sfax, Samed, , 235 ISBN ).
Culture
Éducation
La ville de Bizerte est le siège de l'Institut supérieur de gestion (ISG), de l'Institut préparatoire aux études d'ingénieurs de Bizerte ainsi que de la faculté des sciences à Zarzouna.
Gastronomie
La ville du canal est connue par sa gastronomie, avec notamment la makrouna abri (dite aussi makrouna diari), le tlaytou, la rechata hlow, la boughaja et le knef.
- « », sur ucar.rnu.tn (consulté le ).
- « », sur ucar.rnu.tn (consulté le ).
- « », sur fsb.rnu.tn (consulté le ).
- « », sur tunisie.co, (consulté le ).
Ces informations proviennent du site Wikipedia. Elles sont affichées à titre indicatif en attendant un contenu plus approprié.
Bizerte dans la littérature
Découvrez les informations sur Bizerte dans la bande dessinée ou les livres, ou encore dans la ligne du temps.
8 localités dans Bizerte
English translation
You have asked to visit this site in English. For now, only the interface is translated, but not all the content yet.If you want to help me in translations, your contribution is welcome. All you need to do is register on the site, and send me a message asking me to add you to the group of translators, which will give you the opportunity to translate the pages you want. A link at the bottom of each translated page indicates that you are the translator, and has a link to your profile.
Thank you in advance.
Document created the 03/01/2018, last modified the 30/10/2024
Source of the printed document:https://www.gaudry.be/en/lieu/tn/tn-23.html
The infobrol is a personal site whose content is my sole responsibility. The text is available under CreativeCommons license (BY-NC-SA). More info on the terms of use and the author.