Varsovie - Warszawa
Varsovie (prononciation : /vaʁ.sɔ.vi/ ; en polonais : Warszawa /varˈʂava/) est depuis 1596 la capitale de la Pologne et depuis 1999 le chef-lieu de la voïvodie de Mazovie. Elle est située sur la Vistule, à environ 320 km de la mer Baltique et des Carpates. Peuplée par plus d'1,8 million d'habitants (3 millions pour l'agglomération), la capitale polonaise est aussi la plus grande ville du pays et la 8e plus grande de l'Union européenne. Varsovie se divise en dix-huit arrondissements (dzielnice).
Connue comme la Ville-phénix pour avoir réussi à renaître de ses cendres (84 % de ses bâtiments ont été détruits durant la Seconde Guerre mondiale), Varsovie a connu une croissance spectaculaire au cours de la seconde moitié du xxe siècle et cette croissance a encore été ravivée après le passage de la Pologne à l’économie de marché dans les années 1990. L’agglomération continue à se transformer et à se développer à un rythme soutenu : elle regroupe toute une gamme d'industries et soixante-six établissements d'enseignement supérieur. C’est aussi un centre artistique et culturel important, une place financière et un pôle économique majeur en Europe centrale.
Varsovie a donné son nom à la Confédération de Varsovie, au Pacte de Varsovie, au Duché de Varsovie, à la Convention de Varsovie, aux différents Traités de Varsovie et à l'Insurrection de Varsovie. La Varsovienne de 1831 est largement considérée comme l'hymne officieux de Varsovie.
Varsovie dispute à Budapest le rang de 9e plus grande ville de l'Union européenne.
Statistiques, géographie, démographie
Fuseau horaire principal : +02:00
Langue officielle : Polonais [inactif]
Varsovie couvre une superficie de 517.24i km2, avec une population de 3,100,000i habitants (2012), soit une densité de 5,993.35i habitants par Km2.
Gentilé : L'habitant(e) du Varsovie s'appelle un(e) Varsovien(ne).
Localisation
Toponymie
Le nom officiel complet de la ville est Ville capitale de Varsovie (en polonais : Stołeczne miasto Warszawa). Les habitants de Varsovie sont appelés Varsoviens et Varsoviennes.
La ville est citée à partir du xive siècle sous les noms de Warseuiensis (1321) et Varschewia (1342), puis Warschouia (1482), pour devenir plus tard Warszowa et enfin Warszawa, le nom polonais actuel de Varsovie. Ce nom signifie « appartenant à Warsz », une forme abrégée du prénom masculin Warcisław. Il s’agit vraisemblablement d’un aristocrate des xiie et xiiie siècles qui possédait un village situé sur l'actuel site du quartier de Mariensztat.
L'étymologie populaire attribue le nom de la ville à deux personnages légendaires nommés Wars et Sawa : Wars est un pêcheur vivant au bord de la Vistule et Sawa une sirène dont il est tombé amoureux ; c’est cette sirène (en polonais : syrenka) qui est représentée sur les armes de la ville.
Le , le général Władysław Sikorski ajouta par décret à ces armes la devise « Semper invicta » (« toujours invincible ») et décerna à la ville la décoration militaire suprême, l'Ordre militaire de Virtuti Militari, en reconnaissance de la bravoure démontrée par ses habitants lors du siège opéré par les forces hitlériennes.
Le drapeau de la ville est constitué par deux bandes horizontales jaune et rouge. On retrouve ces couleurs sur les bus et les tramways de l’agglomération.
Histoire
Les débuts
Les premiers édifices fortifiés construits sur le site où se trouve aujourd'hui Varsovie furent ceux de Bródno (ixe et xe siècles) et de Jazdów (xiie et xiiie siècles). Après l'attaque et la destruction de Jazdów, une nouvelle colonie semblable fut créée sur le site d'un petit village de pêcheurs appelé Warszowa. Vers 1300, Boleslas II de Mazovie, prince de Płock, établit la ville actuelle de Varsovie. Au début du xive siècle, elle devint l'un des sièges des ducs de Mazovie, puis la capitale de la Mazovie en 1413. À cette époque, l'économie de la ville reposait sur l'artisanat et le commerce.
Du xvie au xviiie siècle
À la suite de l'extinction de la ligne ducale, le duché de Mazovie fut intégré à la couronne polonaise en 1526. Trois ans plus tard, la Diète générale fut réunie pour la première fois à Varsovie, qui devint son siège permanent à partir de 1569, après avoir été brièvement occupée par les troupes alliées de la Suède et du Brandebourg durant la Première guerre du Nord.
En 1573, la ville donna son nom à la Confédération de Varsovie, établissant officiellement la liberté de religion dans la République des Deux Nations. Grâce à sa situation médiane entre les capitales de ces deux nations (Cracovie pour la Pologne et Vilnius pour la Lituanie), Varsovie devint la capitale de la République unifiée. La couronne polonaise y fut transférée en 1596, quand le roi Sigismond Vasa déplaça la cour de Cracovie à Varsovie.
Dans les années qui suivirent, la ville s'étendit sur les terres de l'actuelle banlieue, sous forme de vastes domaines privés indépendants, possédés par la haute noblesse et administrés selon leurs propres lois. Entre 1655 et 1658, la ville fut assiégée trois fois et trois fois elle fut prise et pillée par les troupes suédoises, brandebourgeoises et transylvaniennes,.
En 1700, la Grande guerre du Nord éclata. La ville fut assiégée à plusieurs reprises et dut payer de fortes contributions.
Stanislas II, le dernier roi indépendant de la République des Deux nations, remodela l'intérieur du palais royal, et il fit de la ville un centre important dans le domaine artistique et culturel,, ce qui valut à Varsovie le surnom de « Paris oriental ».
xixe siècle
Varsovie est restée la capitale de la République des Deux Nations jusqu'en 1795, lorsqu'elle fut incorporée au Royaume de Prusse pour devenir le chef-lieu de la province de Prusse-Méridionale (en allemand : Südpreußen). Libérée par l'armée de Napoléon en 1806, Varsovie devint la capitale du nouveau Duché de Varsovie l'année suivante.
Après le Congrès de Vienne de 1815, Varsovie devint le centre du Royaume du Congrès, une monarchie constitutionnelle liée par une « union personnelle » à l'Empereur de Russie, qui prit également de titre de « Roi de Pologne ». Durant une dizaine d'années, Varsovie connut un essor important (création de l'Université Royale et de nombreux instituts supérieurs, des bourses des marchandises et de la monnaie, de la Banque de Pologne, développement du commerce, de l'industrie et des transports…) mais l'arrivée au pouvoir de Nicolas Ier, monarque absolu ne tolérant aucune limitation à son pouvoir, marqua la fin de cette période libérale : le tsar envoya à Varsovie son frère cadet Constantin en qualité de vice-roi de Pologne et le mécontentement des élites polonaises grandit rapidement, jusqu'à aboutir à l'Insurrection de Novembre. En janvier 1831, le tsar, qui venait d'être déposé par la Diète pour avoir transgressé à de nombreuses reprises la Constitution, envoya des troupes pour mater la rébellion. Les Russes entrèrent dans Varsovie le . La Pologne fut alors soumise à une intense russification qui aboutit à la disparition officielle du Royaume de Pologne en 1867 sous le règne de l'Empereur Alexandre II, malgré l'instauration d'un gouvernement national clandestin à Varsovie et plusieurs tentatives de soulèvement.
Varsovie a toutefois prospéré à la fin du xixe siècle, avec le maire Sokrat Starynkiewicz (pl), un général d'origine russe nommé par le tsar Alexandre III. Avec lui, Varsovie fut doté d'un réseau de distribution d'eau et d'égouts conçus et construits par l'ingénieur anglais William Lindley et son fils William Heerlein Lindley. La ville bénéficia aussi de la modernisation et de l'expansion des tramways, de l'éclairage public et des usines à gaz.
Le recensement de l'Empire russe de 1897 dénombrait 626 000 personnes vivant à Varsovie, ce qui en faisait alors la troisième plus grande ville de l'Empire, après Saint-Pétersbourg et Moscou.
xxe siècle
Avant la Seconde Guerre mondiale
Durant la Première Guerre mondiale, les troupes de l'Empire allemand échouèrent à prendre Varsovie lors de la bataille de la Vistule de septembre-octobre 1914, mais ils y parvinrent un an plus tard à la suite de la défaite de l'armée russe à la bataille de Varsovie d'août-septembre 1915.
Le , la toute nouvelle République socialiste fédérative soviétique de Russie abandonna la Pologne à l'Allemagne par la signature du Traité de Brest-Litovsk qui mettait fin aux hostilités germano-russes. Six mois plus tard, à la faveur de la Révolution allemande de 1918-1919 qui précipita la fin de la guerre, le maréchal Józef Piłsudski et le général Kazimierz Sosnkowski furent libérés de la forteresse de Magdebourg où ils étaient emprisonnés ; ils arrivèrent à Varsovie le . Le lendemain , alors que le nouveau pouvoir allemand signait l'Armistice avec la France et l'Angleterre dans la clairière de l'Armistice, le Conseil de Régence polonais transmit les pleins pouvoirs à Piłsudski, personnage hautement charismatique qui apparaissait comme l'homme providentiel de la Pologne ressuscitée. Varsovie redevint capitale le jour même avec l'instauration de la deuxième république de Pologne immédiatement proclamée par Piłsudski.
L'histoire contemporaine de la civilisation connaît peu d'événements d'une importance plus grande que celle de la bataille de Varsovie de 1920 et aucune dont l'importance est moins appréciée.
Au cours de la Guerre soviéto-polonaise de 1920 qui suivit, l'immense bataille de Varsovie fut menée dans la banlieue est de la ville et la capitale fut défendue avec succès contre l'Armée rouge. En remportant cette victoire, la Pologne porta un coup sérieux à l'idéologie d'« exportation de la Révolution » qui prévalait alors en Russie soviétique.
Durant la Seconde Guerre mondiale
Pendant la Seconde Guerre mondiale, la Pologne centrale, qui comprenait Varsovie, passa sous le contrôle du « Gouvernement général de Pologne » établi à Cracovie et administré par le Reichsleiter Hans Frank. Tous les établissements d'enseignement supérieur furent fermés et la population juive de Varsovie – plusieurs centaines de milliers, environ 30 % de la population de la ville – parqués dans le ghetto de Varsovie. Le les nazis lancèrent la Grande Action. Les juifs du ghetto sont rassemblés sur l'Umschlagplatz, rue Stawki, puis déportés vers le camp d'extermination de Treblinka. Quand l'ordre vint d'anéantir définitivement le ghetto dans le cadre de la « Solution finale », le , les combattants juifs lancèrent l'insurrection du ghetto de Varsovie. Malgré la faible puissance de feu et l'infériorité numérique, le ghetto tint pendant près d'un mois. À la fin des combats, presque tous les survivants furent massacrés, seuls quelques-uns réussirent à s'échapper ou à se cacher,. La population juive, qui était la plus nombreuse de toute l'Europe avant 1939, fut exterminée par les nazis. Aujourd'hui, de nombreux touristes, surtout ceux de la diaspora, visitent le cimetière de Powązki, le monument de l'Umschlagplatz et le cimetière juif de Varsovie.
L'insurrection de Varsovie : l'armée polonaise de l'intérieur tente de libérer Varsovie de l'occupation allemande avant l'arrivée de l'Armée rouge.
La résistance polonaise déclencha l'Insurrection de Varsovie le . Sachant que Staline était hostile à l'idée d'une Pologne indépendante, le gouvernement polonais en exil à Londres ordonna à l'Armée de l'intérieur (AK) de prendre le contrôle de Varsovie avant l'arrivée de l'Armée rouge. La résistance parvint à prendre le contrôle de quelques quartiers situés à l'ouest de la Vistule au cours des quatre premiers jours, puis dut rapidement se replier pour tenter de tenir ses positions face à la riposte allemande, qui fut d'une sauvagerie effroyable jusqu'à la fin septembre, fusillant sur place les combattants, tuant les blessés et les soignants. L'insurrection dura au total 63 jours. Les troupes soviétiques qui se trouvaient aux portes de la ville dès le 10 septembre ne tentèrent rien pour soutenir le mouvement des insurgés. Après la capitulation des dernières poches de résistance, Adolf Hitler ordonna de raser entièrement la ville et de transporter les collections des bibliothèques et des musées en Allemagne, ou plus simplement de les brûler. Les monuments et les édifices publics furent dynamités par les troupes allemandes spéciales connues sous le nom Verbrennungs- und Vernichtungskommando (détachement d'incendie et de destruction), tandis que toute la population civile était expulsée.
Staline laissa ses troupes attendre plusieurs mois l'écrasement complet du soulèvement et la destruction de la ville avant d'y pénétrer, laissant près de 200 000 Polonais se faire massacrer, civils pour la plupart. Les troupes de l'Armée rouge finirent par « libérer » Varsovie le : le premier front biélorusse et une unité de combat polonaise pro-soviétique prirent possession d'une ville détruite à 85 pour cent et totalement désertée — les 350 000 survivants avaient fui ou avaient été déportés en Allemagne —, tandis qu'au nord de la ville, les troupes du deuxième front biélorusse entrèrent à Modlin.
Période communiste
Dès le , la Société des architectes de la République de Pologne s'était réunie à Lublin pour envisager la reconstruction de la capitale. Le nouveau régime communiste mis en place par les Soviétiques décida de lancer de grands projets de construction de logements préfabriqués pour remédier à la pénurie de logements, ainsi que d'autres bâtiments typiques d'une ville du Bloc de l'Est, tels que le Palais de la culture et de la science. La ville reprit peu à peu son rôle de capitale politique et économique.
Les travaux de reconstruction de la Vieille ville débutèrent immédiatement, et la première phase des travaux fut achevée dès 1953. Deux ans plus tard, la cathédrale et plusieurs églises furent à leur tour achevées. La décision de reconstruire le palais royal ne fut prise qu'en 1971 et les derniers travaux durèrent jusqu'en 1988. Si la Vieille ville fut entièrement reconstruite à l'identique, tout comme de nombreux édifices publics, palais, hôtels particuliers et églises, également restaurés ou reconstruits sous leur forme originelle, certains des bâtiments du xixe siècle conservés au lendemain de la guerre dans un état qui aurait pu laisser envisager une reconstruction ont néanmoins été détruits dans les années 1950 et 1960 (c'est le cas du Palais de Léopold Kronenberg, par exemple).
En 1979, moins d'un an après être devenu pape, Jean-Paul II se rendit à Varsovie et y célébra une messe sur la Place de la Victoire. Il termina son sermon par ces mots : Et je crie, moi, fils de la terre polonaise, et en même temps moi, le pape Jean-Paul II, je crie du plus profond de ce millénaire, je crie la veille de la Pentecôte : Que descende ton Esprit ! Que descende ton Esprit ! Et qu’il renouvelle la face de la terre de cette terre !
Les Polonais interprétèrent cette parole comme un encouragement à amorcer les changements démocratiques auxquels aspiraient la société polonaise et comme un soutien au syndicat clandestin Solidarność.
L'immense travail de restauration de la Vieille ville de Varsovie lui valut d'être inscrite au patrimoine mondial de l'Unesco en 1980.
Urbanisme
Le mélange de styles architecturaux qui font la spécificité de la ville reflète son histoire mouvementée ; la reconstruction qui s'est faite à la Libération allie deux ambitions : reconstituer le patrimoine historique et bâtir une ville nouvelle, typique de l'architecture stalinienne qui prévalait alors dans tout le bloc de l'Est. Non loin de la vieille ville, le quartier d'affaires, qui a commencé à se développer dans les années 1990 (après la chute du communisme) est parmi les plus modernes d'Europe et tout le centre-ville est en train d'être complètement remodelé : 16 des 20 plus hauts édifices de Pologne se situent à Varsovie, façonnant l'un des plus remarquables paysages urbains de l'architecture moderne et contemporaine.
Architecture
Les palais, les hôtels particuliers et les églises situés pour la plupart au centre de la ville offrent une richesse de couleurs et de détails issue de presque toutes les périodes et tous les styles architecturaux présents ailleurs en Europe ; on peut y trouver notamment de remarquables exemples des styles gothique, renaissance, baroque, néo-classique et réaliste socialiste.
- L'architecture gothique est représentée par plusieurs édifices du xive siècle et du début du xve siècle : les plus connus sont la cathédrale Saint Jean, de style « gothique mazovien », l’église Notre-Dame, l’hôtel Burbach), la Tour de la Poudre et la Curia Maior du palais royal.
- L'Architecture de la Renaissance est représentée d’abord par l’hôtel Baryczko (1562) et les édifices appelés « le Nègre » (début du xviie siècle) et « Salwator » (1632), puis laisse place au maniérisme (appelé aussi Renaissance tardive) avec le palais Royal (1596-1619) et l'église des Jésuites (1609-1626).
- Du début de la période baroque on trouve l'église de Sainte-Hyacinthe (1603-1639) et la Colonne de Sigismond (1644), mais c’est surtout au cours des deux dernières décennies du xviie siècle, particulièrement fécondes sur plan architectural, que la ville a vu fleurir les plus beaux témoignages baroques : citons le Palais Krasiński (1677-1683), le Palais de Wilanów (1677-1696) et l'église de Saint-Casimir (1688-1692).
- Le mouvement rococo est également présent avec le Palais Czapski (1712-1721), le Palais des Quatre Vents (1730) et l'église des Visitandines (façade de 1728 à 1761).
- Le courant néo-classique inspire le Palais sur l'eau (1775-1795) (situé dans le parc Łazienki), Królikarnia (1782-1786), l'église des Carmélites (façade de 1761 à 1783) et l'église évangélique de la Sainte-Trinité (1777-1782), puis à la faveur de la croissance économique des premières années du Royaume du Congrès, le renouveau néo-classique bouleverse la ville : les plus remarquables témoignages de cette époque sont le Grand Théâtre (1825-1833) et les bâtiments situés Place de la Banque (1825-1828).
- Des exemples exceptionnels de l'architecture dite « bourgeoise » des périodes suivantes n'ont pas été restaurés par les autorités communistes après la guerre (comme le Palais Kronenberg ou l'immeuble de la compagnie d'assurance «Rosja») ou bien ils ont été reconstruits dans le style du réalisme socialiste (comme le bâtiment de la Philharmonie de Varsovie, initialement inspiré par le Palais Garnier à Paris). Parmi les immeubles du xixe siècle qui ont été préservés, le bâtiment de l'Université technique de Varsovie (1899-1902) est sans doute le plus intéressant. Quelques bâtiments ont également été restaurés dans les arrondissements de Praga-Nord et Praga-Sud (sur la rive droite de la Vistule), et la municipalité a décidé de reconstruire le Palais de Brühl et le Palais de Saxe, considérés comme les bâtiments les plus distinctifs de Varsovie d'avant-guerre.
- Parmi les exemples notables de l'architecture de la seconde moitié du xxe siècle, on peut citer le gigantesque Palais de la culture et de la science (1952-1955) et la Place de la Constitution, avec leur architecture monumentale de style réaliste socialiste. Comme dans tous les pays ex-communistes, le paysage est dominé par des blocs d'appartements massifs construits entre 1960 et 1985.
- L'architecture moderne à Varsovie est représentée notamment par le Metropolitan Building, construit Place Piłsudski par l’architecte Norman Foster, la Bibliothèque de l'université de Varsovie (BUW), disposant d'un jardin sur le toit offrant une vue panoramique sur la Vistule (construite par Marek Budzyński et Zbigniew Badowski), le gratte-ciel appelé Rondo 1, bâtiment conçu par Skidmore, Owings and Merrill, les Terrasses d'or, centre commercial composé de sept dômes de verre, etc.
- Tours de grande hauteur :
La hauteur indiquée est mesurée à partir du niveau de la plus basse entrée piétonne jusqu'au sommet architectural du bâtiment ; elle inclut les flèches, mais elle ne comprend pas les antennes, la signalisation, les mâts de drapeau ou autres équipements fonctionnels et techniques. Cette mesure est utilisée par le Council on Tall Buildings and Urban Habitat (CTBUH) pour établir le classement des bâtiments les plus élevés du monde.
- Palais de la Culture et de la Science — 237 m (1955)
- Warsaw Spire — 220 m (2016)
- Warsaw Trade Tower — 208 m (1999)
- Q22 — 195 m (2016)
- Złota 44 — 192 m (2013)
- Rondo 1 — 192 m (2006)
- Centrum LIM - 170 m (1989)
- Warsaw Financial Center - 165 (1998)
- Intercontinental Varsovie — 164 m (2004)
- Cosmopolitan Twarda 2/4 — 160 m (2013)
Quartiers historiques
Voie royale de Varsovie
Trakt Królewski (en français : Voie royale) est la promenade la plus célèbre et plus prestigieuse de la capitale. Depuis le xvie siècle elle a été utilisée par les rois de Pologne pour se déplacer de leur résidence officielle du palais royal, située à l’entrée de la Vieille ville, jusqu’à leur résidence d’été du Palais de Wilanów, à l'époque située à l’extérieur de la ville. Désormais toute la Voie est incluse dans le périmètre de la ville ; elle sert principalement d’axe touristique et commercial et passe par différentes rues et avenues qui se succèdent. Sur son parcours on trouve de nombreux édifices représentatifs des différentes périodes de l’histoire de la ville. La Voie royale s’étend sur environ 10 km. Les rues et les places qu’elle traverse sont (du nord au sud) la Plac Zamkowy (Place du Château), qui fait face au palais royal, résidence officielle des rois de Pologne à Varsovie ; la Krakowskie Przedmieście (Faubourg de Cracovie), rue le long de laquelle furent construits la plupart des hôtels particuliers de la noblesse ; la Ulica Nowy Świat (Rue Nouveau Monde) principale artère commerciale et touristique (boutiques de luxe, restaurants…) ; la Plac Trzech Krzyży (Place des Trois Croix) ; la Aleje Ujazdowskie (Avenue Ujazdów) où l'on peut voir le château d'Ujazdów et le parc Łazienki, le plus grand (76 ha) et le plus célèbre de la ville ; la Ulica Belwederska (Rue du Belvédère) où se trouve le Palais du Belvédère, actuelle résidence du Président de la République ; la Ulica Jana III Sobieskiego (Rue Jean III Sobieski) et enfin la Aleje Wilanowska (Avenue de Wilanów) où se situe le Palais de Wilanów, résidence royale d’été de Jean III Sobieski et d'Auguste II, avec ses jardins à la française.
Autres lieux
- Vieille ville de Varsovie : entièrement reconstruite après la Seconde Guerre mondiale, elle s'organise autour du Rynek Starego Miasta (Place de la Vieille ville) et conduit à la Plac Zamkowy (Place du Château)
- Rynek Nowego Miasta (Place de la Nouvelle ville)
- Plac Teatralny (Place du Théâtre) : de grandes bâtisses dans le style classique y furent construites parmi lesquelles le Grand Théâtre de Varsovie, le plus grand bâtiment de la place
- Plac Józefa Piłsudskiego (Place Józef Piłsudski)
- Plac Bankowy (Place de la Banque)
- Plac Krasińskich (Place Krasiński), où se trouve l'hôtel du même nom, de style baroque, jadis le plus bel hôtel particulier de la ville
- Plac Zbawiciela (Place Sauveur), où se trouve L'Arc-en-ciel, monument symbolisant la paix, l'amour et les Droits LGBT
- Plac Żelaznej Bramy (Place de la Porte de Fer)
- Place de l'Insurrection de Varsovie
- Plac Defilad (Place du défilé)
Sources: wikipedia
Varsovie dans la littérature
Découvrez les informations sur Varsovie dans la bande dessinée ou les livres, ou encore dans la ligne du temps.
3 ouvrages en rapport avec Varsovie
- Minutemen (Before Watchmen, 24/01/2014)
- Minutemen 2 (of 6) - Golden years (Before Watchmen, 01/07/2012)
- Absent Friends (Watchmen (les Gardiens), 01/10/1986)
6847 autres localités pour Mazowieckie
Vous pouvez consulter la liste des 6847 autres localités pour Mazowieckie sur cette page : https://www.gaudry.be/lieu/pl/pl-14/villes.html.
Exemple de personnage en rapport avec Varsovie
English translation
You have asked to visit this site in English. For now, only the interface is translated, but not all the content yet.If you want to help me in translations, your contribution is welcome. All you need to do is register on the site, and send me a message asking me to add you to the group of translators, which will give you the opportunity to translate the pages you want. A link at the bottom of each translated page indicates that you are the translator, and has a link to your profile.
Thank you in advance.
Document created the 03/01/2018, last modified the 12/12/2024
Source of the printed document:https://www.gaudry.be/en/lieu/pl/pl-14/69659.html
The infobrol is a personal site whose content is my sole responsibility. The text is available under CreativeCommons license (BY-NC-SA). More info on the terms of use and the author.