Alaska

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Alaska : descriptif

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Alaska

L'Alaska (prononcé /a.las.ka/ en français et /É™.ˈlæs.kÉ™/ en anglais) est le 49e État des États-Unis, dont la capitale est Juneau et la plus grande ville Anchorage, où habite environ 40 % de la population de l'État

Avec une superficie totale de 1 717 854 km2, il est l'État le plus étendu et le plus septentrional du pays, mais l'un des moins peuplés, ne comptant que 733 406 habitants en 2023. Comme Hawaï, l'Alaska est séparé des États-Unis contigus

Il se situe au nord-ouest du Canada

Bordé par la mer de Beaufort au nord, la mer des Tchouktches au nord-ouest, la mer de Béring au sud-ouest, par l'océan Pacifique le long des côtes méridionales d'une partie des Aléoutiennes (depuis l'île d'Unimak jusqu'à l'île d'Attu), par le golfe d'Alaska au sud, ce territoire est séparé de l'Asie par le détroit de Béring, la mer de Béring et la mer des Tchouktches

L'Alaska du Sud-Est est baignée par les eaux côtières de l'Alaska du Sud-Est et de la Colombie-Britannique

En outre, ses divisions administratives se distinguent du reste des États-Unis puisqu'elles ne sont pas des comtés mais des boroughs. Alaska signifie « grande Terre Â» ou « continent Â» en aléoute

Cette région, que l'on appelait au XIXe siècle l'« Amérique russe Â», tire son nom d'une longue presqu'île, au nord-ouest du continent américain, à environ mille kilomètres au sud du détroit de Béring, et qui se lie, vers le sud, aux îles Aléoutiennes

Le surnom de l'Alaska est « la dernière frontière Â» ou « la terre du soleil de minuit Â». Peuplé par des Aléoutes, Inuits (notamment Iñupiat et Yupiks) et peut-être d'autres Amérindiens depuis plusieurs millénaires, le territoire est colonisé par des trappeurs russes à la fin du XVIIIe siècle

Les ressources de l'Alaska proviennent alors essentiellement du commerce du bois et de la traite de fourrures

Le 30 mars 1867, les États-Unis l'achètent à la Russie pour la somme de 7,2 millions de dollars (environ 120 millions de dollars actuels), et celui-ci adhère à l'Union le 3 janvier 1959

Les secteurs économiques prédominants aujourd'hui sont la pêche, le tourisme, et surtout la production d'hydrocarbures (pétrole, gaz) depuis la découverte de gisements à Prudhoe Bay dans les années 1970. Le Denali (6 190 m d'altitude), point culminant des États-Unis, se trouve dans la chaîne d'Alaska et constitue le cÅ“ur du parc national et réserve du Denali. Le climat y est de type polaire, et la faune caractéristique des milieux froids (grizzli, caribou, orignal, ours blanc)

Les températures moyennes en Alaska ont augmenté de 1,6 °C depuis 1950, le réchauffement climatique s'exerçant de façon particulièrement forte dans cette région du monde. Les territoires limitrophes sont le territoire du Yukon et la province de Colombie-Britannique au Canada

Le kraï du Kamtchatka et le district autonome de Tchoukotka en Russie se trouvent à quelques dizaines de kilomètres, de l'autre côté du détroit de Béring. Bastion du Parti républicain, l'Alaska est gouverné depuis 2018 par Mike Dunleavy.

Histoire

L'Alaska est habitée pendant des milliers d'années par différents peuples avant la colonisation européenne.

Vitus Béring, un marin danois au service de l'Empire russe, est le premier Européen à arriver en Alaska en 1741. L'Alaska devient alors une colonie russe, avant d'être vendue aux États-Unis en 1867 pour la somme de 7,2 millions de dollars, et de devenir un État le .

Cultures autochtones

Les savoirs et savoir-faire traditionnels font l'objet de recherches et colportage, notamment coordonnés par l'Alaska Native Science Commission.

Culture de Denbigh en Alaska (3000 à 1000 | ]
Territoire

Les gens de Denbigh vivaient dans le nord de l'Alaska, il y a 5 000 ans. Leur principale ressource était les animaux qu'ils chassaient dans la toundra, pour leur nourriture, leurs vêtements et leurs abris. En 1948, l'archéologue américain Louis Giddings  excave, au Cap Denbigh, sur la côte de la mer de Béring, des microlames de chert et d'obsidienne, qui ressemblent à celles trouvées précédemment dans le désert de Gobi (Paléo et mésolithique asiatique). Giddings remarque également que les pointes de projectiles ont des similitudes avec celles des Paléoaméricains et des cultures archaïques du Nouveau-Monde. Le nom de cette culture, comme beaucoup d'autres d'ailleurs, nous vient donc de la situation géographique de cette première découverte.

Ressources naturelles et activités de subsistance

Ces peuplades passaient l'été sur les côtes de la mer de Béring et durant les autres saisons, à l'intérieur des terres à la recherche de caribou et de poissons anadromes.

Organisation sociale

Ce groupe culturel est connu pour ses outils de pierre taillée, comme les grattoirs, les pointes de projectile, les outils pour le travail de l'os, les lames et les gouges.

Origines et descendances

Le Denbighien est très proche culturellement des trois autres entités formant ce que l'on appelle les Paléoesquimaux anciens, que nous avons décrits précédemment. Les origines exactes de cette culture ne sont pas très bien connues. La technologie microlithique a sûrement pris racine dans la tradition paléolithique de l'Alaska et plus sûrement dans la culture paléosibérienne. En revanche, les Denbighiens sont les ancêtres de toute une série de cultures alaskaines : baleinières anciennes, Choris et Norton.

Pendant que les Paléoesquimaux développaient leur culture dans le Canada arctique et au Groenland, une évolution fort différente se poursuivait en Alaska dans la région du détroit de Béring. De leur côté, les îles Aléoutiennes ont connu un développement graduel qui a débouché sur la culture des Aléoutes d'aujourd'hui. La côte pacifique de l'Alaska, quant à elle, a connu une évolution technologique fondée sur l'ardoise polie, qui a pu être à l'origine des cultures inuits de cette région. Les côtes nord et ouest étaient occupées par des gens de la tradition des outils microlithiques de l'Arctique, la même culture que ceux de l'Arctique canadien. Vers 1000 Néolithique de la Sibérie orientale de la même époque.

Cultures baleinières anciennes (1000 | ]

Nous savons très peu de choses sur les cultures baleinières anciennes. En fait, il n'y a qu'un seul village de cinq maisons qui a été découvert au cap Krusenstern , au nord du détroit de Béring. Il y avait des os de phoque dans les maisons et des os de baleine étendus sur les plages environnantes. On peut considérer cette culture comme une tentative éphémère de mixité, des Aléoutes peut-être, des Inuits ou des Amérindiens.

Culture de Choris (1000 | ]

Les gens de la culture de Choris vivaient dans de grandes maisons semi-souterraines ovales et chassaient le phoque et le caribou. Ils fabriquaient aussi des outils de pierre taillée qui rappellent passablement ceux de la Tradition microlithique de l'Arctique. Comme pour les cultures baleinières anciennes, l'origine des gens de Choris reste nébuleuse pour l'instant. Ces petits groupes de chasseurs étaient peut-être Inuits du sud de l'Alaska, ou des Aléoutes qui migrèrent vers le nord, ou des Amérindiens qui avaient adopté des coutumes inuits, voire des immigrants sibériens.

Traite des fourrures

Les traces du passé russe sont encore visibles en Alaska : ici la ville d'Unalaska et son église orthodoxe.

À partir de 1784, les trappeurs russes établissent des comptoirs de traite permanents sur les îles Aléoutiennes et sur la côte américaine du Pacifique, jusqu'à la Californie (fort Ross, à moins de 160 kilomètres au nord de San Francisco). Pour commencer, des postes côtiers sont établis à Attu, Agattu et Unalaska, dans les îles Aléoutiennes, ainsi que dans l'île de Kodiak, au large de l'embouchure du golfe de Cook. Dix-huit mois plus tard, une colonie est établie sur le continent, en face de l'anse Cook. L'objectif est de chasser la loutre de mer, dont la fourrure se vend à prix d'or sur les marchés chinois. Comme en Sibérie, les Russes embauchent, alcoolisent et cherchent à convertir à l'orthodoxie les populations locales : la communauté orthodoxe alaskane est aléoute ou kodiak. On comptait environ 25 000 Aléoutes à l'arrivée des Russes, mais seulement 3 892 en 1885, après 122 ans de domination russe (au pied du volcan Mont Redoubt, haut de 3 100 mètres, la présence de l'église russe orthodoxe de Ninilchik rappelle que l'Alaska fut une colonie russe), puis américaine… vodka, bourbon et grippe ont eu ici les mêmes effets qu'ailleurs. Dès la fin du XVIIIe siècle, des marchands et des missionnaires américains et anglais viennent concurrencer les activités russes.

Alexandre Baranov.

En 1787, Aleksandr Andreïevitch Baranov fonde un poste de traite sur l'île Sitka, où il implante des serfs russes et aléoutes ; de 1799 à 1804, il est le gouverneur et administrateur résidant de l'Amérique russe et décide d'y construire sa capitale. Le fort est détruit par les Tlingits en 1802. Baranov reprend les lieux deux ans plus tard : l'île est rebaptisée de son nom actuel et la capitale prend le nom de Novo-Arkhangelsk (actuelle « Sitka Â»). En 1807, le gouverneur réside au château Baranov. En 1811, c'est lui qui établit le poste de fort Ross en Californie. Au total, on peut compter une quarantaine de forts russes en Amérique, dans la première moitié du Russie déclare que l'Amérique russe s'étend jusqu'au détroit de la Reine-Charlotte (actuel Canada) et que les étrangers n'ont pas droit de passage. La Californie étant espagnole, alors que l'Oregon et la Colombie-Britannique (comprenant encore l'actuel État de Washington) sont anglais, l'accès au Pacifique et à ses fourrures semble impossible aux États-Unis. Face à ce blocage, le président américain James Monroe rédige sa célèbre doctrine qui vise à éliminer les influences européennes du continent. Les États-Unis, le Royaume-Uni et la Russie finissent par s'entendre, et un traité est signé en 1824, par le biais duquel la frontière russe est déplacée du sud (Californie) vers le nord (actuel Alaska), tandis que les Anglais renoncent à l’Oregon et au sud de la Colombie-Britannique (désormais territoire de Washington). Par ce traité, l'établissement de nouveaux forts russes hors Alaska est prohibé et, en 1825, le Royaume-Uni obtient un droit de passage le long de l'étroite bande côtière alaskane. Finalement, l'achat de l'Alaska par les Américains, en 1867, met un terme à la présence russe en Amérique.

Un territoire américain

L'Alaska était un territoire russe, acheté par les Américains en 1867 pour 7 millions de dollars. Cet achat fut effectué lors de la création d'une ligne télégraphique devant traverser la Russie et le détroit de Béring, reliant ainsi le territoire des États-Unis à l’Europe. Le transfert de ce territoire de la Russie aux États-Unis entraîna pour les Alaskains le passage du calendrier julien au calendrier grégorien ainsi que le décalage vers l'ouest de la ligne de changement de date ; pour cette double raison, ils virent le vendredi 18 octobre 1867 succéder au vendredi 6 octobre 1867. La région fut d'abord dénommée : département de l'Alaska (Department of Alaska) et placée sous la juridiction de l'armée jusqu'en 1877, puis du département américain du Trésor jusqu'en 1879 et enfin de la Marine jusqu'en 1884.

En cette fin du or tentèrent par milliers leur chance et y laissèrent parfois leur vie. Mais cette fièvre de l'or, appelée « ruée vers l'or du Klondike Â», retomba très vite. Les autres activités économiques sont dominées par la pêche et la conserverie.

En 1884, l'Alaska fut organisé en tant que District de l'Alaska (District of Alaska). Cette dénomination signifiait que l'Alaska devenait un territoire incorporé mais non organisé, avec un gouvernement civil. Le gouverneur du district était nommé par le président des États-Unis.

William Lauriston Howard en 1886 explore tout le nord de l'Alaska du détroit de Kotzebue à la pointe Barrow.

En 1890, l'Alaska compte environ 30 000 habitants, dont les trois quarts sont indigènes.

Le , il devint le territoire de l'Alaska, un territoire organisé, avec une déclaration des droits (Bill of rights) et un gouvernement à trois branches (exécutif, législatif et judiciaire). Une seule voie de chemin de fer relie alors la côte à Fairbanks au centre du territoire, elle a été construite par le biais de l'État fédéral entre 1915 et 1923.

Ce territoire entra dans l'Union en tant que état des États-Unis et un des moins peuplés. Sa population au recensement fédéral de 1950 était alors de 128 000 habitants, une population qui avait presque doublé en 10 ans (72 500 au recensement fédéral de 1940)

Durant la deuxième moitié du guerre froide qui opposait les États-Unis à l'Union soviétique. Vers 1975, la découverte de champs pétrolifères entraîna un afflux massif de travailleurs. Aujourd'hui, l'Alaska attire les touristes à la belle saison, venus admirer les ours et les fjords et pratiquer la pêche sportive (saumon et truite).

Situation des populations autochtones

En 1971, on recensait 40 000 Inuits et Yupiks, 22 000 Amérindiens et 7 000 Aléoutes. Ils obtinrent un statut privilégié et reçurent légalement 200 000 dollars d'indemnités.

Le mode de vie traditionnel des autochtones a été profondément bouleversé par l'arrivée des Blancs : désormais, les déplacements se font sur des motoneiges, les jeunes profitent du confort moderne, mais s'éloignent des traditions et ils vivent des revenus du pétrole.

Retour des tensions géostratégiques

Alors que l'Alaska avait perdu de son importance géostratégique depuis la fin de la guerre froide en 1991, la fonte des glaces, les ressources du sous-sol et la politique offensive de la Russie la replacent dans l'équation dans les années 2020. Le , le président de la Douma, Viatcheslav Volodine, menace de reprendre l'Alaska. Ces annonces relèvent cependant surtout de provocations destinées à exacerber le nationalisme russe.

  1. ↑ «  Â», sur Encyclopædia Universalis (consulté le ).
  2. ↑ Voir le montant sur le chèque utilisé pour le règlement (zoom).
  3. ↑ Portail de la commission Alaska Native Science Commission, qui inclut notamment une base de données sur les savoirs traditionnels et les nourritures des populations autochtones natives de l'Alaska
  4. ↑ Angie Debo 1994, p. 93.
  5. ↑ Olivier Marchon, Le 30 février. Et autres curiosités de la mesure du temps, Editions du Seuil, (ISBN , lire en ligne)
  6. ↑ Jules Rouch, Époque contemporaine, tome IV de Histoire Universelle des Explorations publiée sous la direction de L.-H. Parias, Paris, Nouvelle Librairie de France, 1957, p. 136
  7. ↑ Philippe Jacquin et Daniel Royot, Go west! : histoire de l'ouest américain d'hier à aujourd'hui, Paris, Flammarion, , 362 ISBN , BNF 38832312), p. 186.
  8. ↑ "Historical Population Change Data (1910-2020)" sur le site du bureau du recensement des Etats-Unis.
  9. ↑ « L’Alaska, avant-poste des Etats-Unis face à la Russie Â», Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  10. ↑ «  Â», sur TF1 INFO, (consulté le )

Géographie

Situation et caractéristiques générales

Comparaison de la surface de l'Alaska avec celle des 48 États contigus.

L'Alaska ne possède de frontière commune avec aucun autre État américain. Il partage cette caractéristique avec Hawaï. Il est bordé à l'est par le Canada, avec le territoire du Yukon et la province de Colombie-Britannique. La frontière entre l'Alaska et le Canada s'étend sur 2 477 . Elle suit le 141e méridien ouest depuis l'océan Arctique jusqu'à une soixantaine de kilomètres de la côte de l'océan Pacifique avant de suivre une direction grossièrement sud-est, délimitant alors l'Alaska Panhandle (la « queue de poêle de l'Alaska Â») au sud-est de l'État. Ailleurs, trois ensembles maritimes entourent l'Alaska : le golfe d'Alaska, qui se trouve au nord de l'océan Pacifique ; la mer de Béring et la mer des Tchouktches, qui le sépare de l'Asie à l'ouest ; la mer de Beaufort enfin, qui borde les côtes nord et fait partie de l'océan Arctique. Le détroit de Béring sépare naturellement l'Alaska de la Tchoukotka, sujet fédéral de la Russie.

L'Alaska est de loin le plus vaste État des États-Unis : une superficie de 1 717 854 France métropolitaine. Il est plus vaste que le Texas, la Californie et le Montana réunis (les trois autres États américains les plus vastes).

Le territoire de l'Alaska s'étire sur 3 700 Ã®le Attu) et le lieu le plus septentrional (Utqiagvik) des États-Unis. Le centre géographique de l'État se situe à 63° 50′ de latitude nord et 152° 00′ de longitude ouest.

Selon une étude du Bureau de gestion du territoire datant de 1998, environ 65 % du territoire est la propriété du Gouvernement fédéral des États-Unis, qui gère les forêts, les parcs et les réserves naturelles nationales de l'Alaska. Le reste est géré par l'État d'Alaska (25 %) et par les organisations indigènes créées par l’Alaska Native Claims Settlement Act de 1971 (10 %).

Littoral et hydrologie

Côtes et îles
Le littoral et le mont Edgecumbe

Le rivage alaskien est découpé et accidenté : les chaînes côtières plongent dans l'océan. Les côtes de l'Alaska sont baignées par la mer de Béring, la mer des Tchouktches, l'Océan Arctique et l'Océan Pacifique. Ce littoral, long d'environ 50 000 transgression flandrienne a provoqué une remontée du niveau des eaux et formé des fjords impressionnants. Parmi eux, le Lynn Canal, qui, avec ses 150 km de long, est le plus long fjord d'Amérique du Nord.

La navigation est rendue difficile par la présence d'obstacles permanents (îles, écueils) ou temporaires (icebergs). Le fait que la côte soit fortement découpée a permis l'installation de plusieurs ports.

L'Alaska comprend de très nombreuses îles (1800 en tout), en particulier au sud (archipel Alexandre) et à l'ouest (îles Aléoutiennes), ce qui explique la grande longueur du littoral. Les deux plus grandes îles sont l'île Kodiak (la deuxième plus grande île des États-Unis après l'île d'Hawaï) et l'île du Prince-de-Galles. L'archipel des Aléoutes s'étend sur plusieurs centaines de kilomètres.

Le Passage Intérieur est utilisé pour la navigation : il mesure 860 .

Le gouvernement de Barack Obama autorise en 2015 la multinationale pétrolière Shell à mener des forages dans la mer des Tchouktches, au large de l'Alaska. En 2020, le gouvernement de Donald Trump autorise les forages pétroliers et gaziers au sein du refuge faunique national Arctic, qui constituait la plus vaste zone naturelle protégée des États-Unis.

Lacs et rivières

Le nombre de lacs est estimé à plus de 3 millions. 94 dépassent 26 lac Illiamna (3 000 lac Becharof (1 200 . Parmi ces fleuves, le Yukon est le plus célèbre. Il serpente sur 2 000 ruée vers l'or : une voie légendaire et historique. Ses principaux affluents font également partie des plus longues rivières, comme la Porcupine (890 Koyukuk (890 Kuskokwim (870 Tanana (850 aléoute qui veut dire la grande terre ; pourtant, l'immense réseau fluvial et les 3 millions (?) de lacs en font plutôt un monde aquatique où l'hydravion est roi.

Relief et géologie

Mont Katmai
Carte topographique de l'Alaska

Avec ses glaciers qui produisent des icebergs, ses volcans qui sculptent des vallées lunaires, ses montagnes qui continuent de s'élever vers le ciel, l'Alaska, aux paysages en perpétuel devenir, est le contraire d'une terre ferme.

Séismes et volcans

L'Alaska est une grande zone sismique. Deux des trois plus violents tremblements de terre jamais enregistrés ont touché cet État américain :

  • à Prince William Sound, en 1964 (séisme de magnitude 9,2) ;
  • dans les îles Andreanof, en 1957 (magnitude 9,1).

La péninsule d'Alaska, aussi appelée la chaîne aléoutienne, prolongée dans la partie septentrionale de l'océan Pacifique par l'arc des Aléoutiennes, compte 80 volcans, dont 41 sont en activité. Sur ce segment nord de la Ceinture de feu du Pacifique, les édifices volcaniques majeurs sont, d'ouest en est : le mont Pavlof (altitude au sommet : 2 518 mètres), le mont Augustine (1 227 mètres), le mont Redoubt (3 108 mètres), et le mont Spurr (3 374 mètres). Le chapelet longiligne des îles Aléoutiennes prolongeant la chaîne aléoutienne, témoigne de la convergence tectonique que marque cette zone de subduction, limite entre les plaques pacifique et nord-américaine. Cet alignement prolonge les cordillères américaines vers le côté asiatique de la Ceinture. La fosse des Aléoutiennes borde le plateau continental de l'Alaska par le sud et se prolonge au sud de l'arc des Aléoutiennes ; elle atteint une profondeur maximale de 10 498 mètres.

Les édifices volcaniques de cette chaîne des Aléoutiennes ont en général une morphologie conique « pointue Â» qui rappelle les archétypes de volcans andins, à l'exemple du volcan Mont Shishaldin (altitude sommitale : 2 857 mètres). Leurs dynamismes éruptifs sont dominés par des explosions plus ou moins cataclysmiques. Exemple emblématique, en 1912, une violente éruption explosive a « décoiffé Â» le mont Katmai, ce dernier perdant 600 mètres d'altitude. Plusieurs tonnes[Combien ?], d'oxyde de soufre ont été projetées dans l'atmosphère, à plus de 15 kilomètres du sol et ont perturbé la mousson en Asie. Haut-lieu mondial de la volcanologie, la vallée des Dix Mille Fumées a été recouverte par les cendres sur une surface de 100 km2.

Glaciers

Environ 100 000 glaciers sont présents sur l'ensemble de l'Alaska. Ils recouvrent plus de 70 000 Glacier Bay Â» : dans un fjord de 100 glacier de Malaspina et ses 2 200 km2.

Principales chaînes de montagne

L'Alaska possède quatre importantes chaînes de montagnes. L'État rassemble 17 des plus hauts sommets d'Amérique du Nord. Principales chaînes de montagne en Alaska :

Nom de la chaîne
ou du massif
Nom du sommet
le plus élevé
Altitude
en mètres
Coordonnées
de la chaîne
Brooks Range Isto (mont) 2 736 68° 56′ N, 151° 55′ O
Montagnes Talkeetna Sovereign Mountain 2 697 62° 02′ N, 147° 54′ O
Montagnes Wrangell Blackburn (mont) 4 996 62° 21′ N, 142° 57′ O
Chugach Mountains Marcus Baker (mont) 4 016 61° 02′ N, 145° 43′ O
Kenai Mountains Truuli Peak 2 015 60° 06′ N, 149° 59′ O
Alaska Range Denali (mont) 6 190 62° 54′ N, 149° 51′ O
Aleutian Ranges Mont Redoubt 3 108 58° 00′ N, 157° 33′ O
Saint Elias Mountains Logan (mont) 5 956 60° 06′ N, 139° 06′ O
Péninsule d'Alaska Mont Pavlof 2 507 57° 10′ N, 158° 19′ O
Montagnes Tordrillo Torbert (mont) 3 479 61° 27′ N, 151° 41′ O
Fairweather Range Fairweather (mont) 4 671 58° 50′ N, 137° 19′ O
Schwatka Mountains  Igikpak (mont) 2 523 67° 21′ N, 155° 49′ O
Endicott Mountains  Thibodeaux Mountain 2 298 68° 22′ N, 152° 14′ O
Philip Smith Mountains  Cloud Peak 2 414 68° 33′ N, 148° 14′ O

Principaux sommets

  • Denali (anciennement mont McKinley), 6 190 mètres : le plus haut sommet des États-Unis et d'Amérique du Nord, dans la chaîne d'Alaska
  • North Peak, 5 904 mètres
  • St. Elie, 5 489 mètres
  • Foraker, 5 304 mètres
  • Bona, 5 044 mètres
  • Blackburn, 4 996 mètres
  • Kennedy, 4 964 mètres
  • Sanford, 4 949 mètres
  • South Buttress, 4 842 mètres
  • Vancouver, 4 785 mètres
  • Churchill, 4 766 mètres

Forêts

Les forêts couvrent 48 millions d'hectares, soit 28 % du territoire. C'est en Alaska que se trouvent les deux plus grandes forêts nationales des États-Unis : la forêt de Tongass (67 000 forêt de Chugach (24 000 km2).

Climat

Glacier en Alaska
glacier Hubbard en Alaska

D'une manière générale, le climat alaskien est marqué par un hiver glacial et long. L'écrivain Jack London a écrit que l'Alaska était « le pays où le whisky gèle et peut servir de presse-papiers durant une bonne partie de l'année Â». Le sol est gelé en profondeur et empêche le développement de l'agriculture : c'est le pergélisol (ou permafrost) qui varie de quelques dizaines à quelques centaines de mètres en Alaska. La couche superficielle, sur laquelle les Hommes marchent, est le mollisol qui dégèle au printemps. En hiver, les chutes de neige et les avalanches peuvent isoler les villages. Au cours du printemps, le sol dégèle en surface et provoque la formation de marécages, souvent infestés de moustiques. L'Alaska se couvre de centaines de lacs. Les rivières gonflent et charrient des troncs d’arbres. L'été ne dure que peu de temps et autour du solstice, le soleil ne se couche pas au-delà du cercle polaire arctique. La saison est marquée par de grands incendies de forêt provoqués par la foudre.

Les climats sont divers en fonction de la latitude, de l'altitude, de l'éloignement par rapport à l'océan Pacifique ou de la disposition des reliefs comme l'illustrent ci-après les relevés respectifs des villes d'Anchorage, de Fairbanks et de Barrow.

Les mois de l'hiver 2018-2019 sont parmi les plus chauds jamais enregistrés pour cette période de l'année. Dans l'Arctique, le réchauffement climatique est deux fois plus rapide que la moyenne mondiale, sous l'effet principalement du déclin de la glace de mer et de l'augmentation des températures de l'océan Arctique. L'Alaska connait une vague de chaleur inédite en juillet 2019 avec des températures dépassant les 30 degrés, contre une quinzaine habituellement pour cette période. Ces températures tendent notamment à aggraver les feux de forets.

  • Climat subpolaire océanique au sud de l'Alaska :
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) −13,1 −11,4 −7,7 −1,9 3,8 8,4 10,9 9,7 5,3 −1,8 −9,4 −12,2 −1,6
Température moyenne (°C) −9,5 −7,4 −3,5 2,1 8,1 12,4 14,7 13,5 9,1 1,4 −6 −8,7 2,1
Température maximale moyenne (°C) −5,9 −3,4 0,6 6 12,4 16,4 18,4 17,2 12,9 4,7 −2,7 −5,3 5,9
Précipitations (mm) 20,1 19,8 17,5 17 18,5 29 43,4 62 68,6 51,6 28,2 28,4 404
Source : World Climate
  • Climat subpolaire continental à l'intérieur de l'Alaska :
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) −28,1 −25,8 −18,7 −6,4 3,3 9,7 11,4 8,4 2,3 −7,7 −20,9 −26 −8,2
Température moyenne (°C) −23,4 −19,8 −11,7 −0,7 9,2 15,4 16,9 13,8 7,5 −3,8 −16,3 −21,4 −2,8
Température maximale moyenne (°C) −18,7 −13,8 −4,6 5 15,2 21,2 22,4 19,1 12,7 0 −11,7 −16,8 2,5
Précipitations (mm) 11,9 10,2 9,4 8,1 15,5 34,8 47,5 49,8 24,1 22,9 20,3 21,6 276,1
Source : World Climate


  • Climat polaire au nord de l'Alaska :
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) −28,5 −30,9 −29,5 −22,8 −9,8 −1,3 0,9 0,7 −2,8 −12,9 −21,6 −27,3 −15,4
Température moyenne (°C) −25,2 −27,7 −26,2 −19 −7,1 1,1 4,1 3,3 −0,8 −10,3 −18,7 −24 −12,5
Température maximale moyenne (°C) −21,9 −24,3 −22,8 −15,2 −4,3 3,5 7,2 5,7 1 −7,7 −15,8 −20,7 −9,6
Précipitations (mm) 4,3 3,8 4,3 5,1 4,1 7,1 23,9 24,4 15,2 11,4 6,4 4,1 114,1
Source : World Climate


Conséquences du changement climatique

Depuis plusieurs années, l'Alaska enregistre un réchauffement des températures : elles ont augmenté en moyenne de 1,6 années 1950 et de 2,6 . Le littoral de l'État subit les effets de la montée du niveau des mers et océans. Les Inuits de Shishmaref, le village de l'île Sarichef dans le nord-ouest de l'Alaska, ont reçu une aide de 150 millions de dollars pour faire face à l'érosion du littoral et aux dégâts provoqués par les vagues ; les Yupiks de Newtok vont être déplacés sur une colline. La fonte précoce de la banquise bouleverse les modes de vie des autochtones et menace plusieurs espèces animales telles que l'ours blanc. À moyen terme, la route maritime du nord, reliant les océans Atlantique et Pacifique, pourrait être libre de glace cinq mois par an. Le pergélisol se réduit rapidement, ce qui entraîne la formation de marécages et la déformation des infrastructures de transport. La fonte des glaciers gonfle les torrents qui endommagent les routes et les ponts. Une partie des forêts de la taïga sont détruites par la prolifération des insectes xylophages (16 000 ) ; les incendies sont également devenus plus fréquents. Le réchauffement climatique pourrait cependant permettre la mise en valeur de nouvelles terres agricoles.

En 2019, plusieurs rivières ont vu la glace hivernale se briser à la date la plus précoce jusqu'alors jamais enregistrée.

  1. ↑  Â», CIA, (consulté le ).
  2. ↑ D'après les données The World Factbook  Â», sur Central Intelligence Agency (consulté le ) et  Â», sur Central Intelligence Agency (consulté le ).
  3. ↑  Â»(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), USGS, (consulté le ).
  4. ↑ Tracey Rich et Andy Rouse (photos), « Alaska: au royaume du grizzli Â», Terre sauvage,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  5. ↑ «  Â», sur La Tribune, .
  6. ↑ «  Â», sur Les Echos, .
  7. ↑  Â», Alaska Seafood Marketing Institute, (consulté le ).
  8. ↑ Maya Wei-Haas, «  Â» Accès libre, sur National Geographic, (consulté le )
  9. ↑ François Michel, Roches et paysages: reflets de l'histoire de la Terre, Belin, , p. 103.
  10. ↑ Elizabeth Kolbert, « Dans l’Arctique en plein dégel Â», dans Courrier international, lire en ligne].
  11. ↑ «  Â», sur Europe 1 (consulté le ).
  12. ↑ Juliette Mitoyen, «  Â», sur bfmtv.com, (consulté le ).
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  16. ↑ a b et c Laurence Caramel, « Ecologistes : les nouveaux partenaires Â», Le Monde.fr,‎ (ISSN 1950-6244, lire en ligne, consulté le ).
  17. ↑ « La température dépasse 32 °C dans le sud de l’Alaska, record historique Â», Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  18. ↑ «  Â», sur Reporterre, .

Culture

Sports

  • Alaska Aces (ECHL)
  • Les courses de chiens de traîneaux : la plus connue est l'Iditarod Trail Sled Dog Race qui se déroule en hiver et qui emmène les équipages sur 1 850 km à travers tout l'Alaska.

Personnages célèbres

Ketichikan Creek, Alaska.
  • Bob Bartlett  (1904-1968) est le premier sénateur de l'Alaska.
  • Ernest Gruening (1886-1974), gouverneur de l'Alaska en 1939, élu sénateur en 1958.
  • Benny Benson (1913-1972), designer du drapeau de l'Alaska.
  • Jay Hammond (1922-2005), gouverneur de l'État durant la construction de l'oléoduc.
  • Lisa Murkowski, femme politique républicaine.
  • George Sharrock  (1910-2005), maire d'Anchorage qui dut faire face au séisme de mars 1964.
  • Sarah Palin (1964-), femme politique républicaine.
  • Balto (1919-1933), husky de Sibérie ayant sauvé les enfants de Nome en hiver 1925 d'une épidémie de diphtérie en apportant le sérum sur une partie du trajet ayant démarré de la ville de Nénana à environ 1 000 km.
  • Togo (1913-1929), husky de Sibéry ayant sauvé les enfants de Nome en hiver 1925 d'une épidémie de diphtérie en apportant le sérum sur la plus difficile et périlleuse partie du trajet sur plus de 425km.

Musées

  • Haines : Sheldon Museum and Cultural Center
  • Juneau : Alaska State Museums
  • Ketchikan : Totem Heritage Center ; Tongass Historical Museum
  • Sitka : Sheldon Jackson Museum
  • Kodiak Island : Alutiiq Museum & Archaeological Repository
  • Fairbanks : University of Alaska Museum of the North
  • Anchorage : Alaska Native Heritage Center ; Anchorage Museum at Rasmuson Center ; Alaska Aviation Heritage Museum ; Alaska Trooper Museum ; National Archives Pacific Alaska Region
  • Kenai : Kenai Visitors & Cultural Center
  • Valdez : Valdez Museum & Historical Archive

Au cinéma

  • 1933 : Eskimo de W. S. Van Dyke avec Ray Mala
  • 1983 : Un homme parmi les loups (Never Cry Wolf) de Carroll Ballard
  • 1991 : Croc-Blanc (White Fang) de Randal Kleiser avec Ethan Hawke
  • 1994 : Terrain miné de et avec Steven Seagal
  • 1995 : Balto, chien-loup, héros des neiges, et ses deux suites Balto 2 : la Quête du loup (2002) et Balto 3 : sur l'aile du vent (2004)
  • 1996 : Alaska de Fraser Clarke Heston
  • 1999 : Limbo de John Sayles avec Mary Elizabeth Mastrantonio et Kris Kristofferson
  • 2001 : Snow, Sex and Sun (Out Cold)
  • 2002 : Chiens des neiges de Brian Levant avec Cuba Gooding Jr. et James Coburn
  • 2002 : Insomnia de Christopher Nolan avec Al Pacino, Robin Williams et Hilary Swank
  • 2007 : Into the Wild de Sean Penn avec Emile Hirsch
  • 2007 : 30 Jours de nuit de David Slade avec Josh Hartnett (tourné en Nouvelle-Zélande)
  • 2009 : Phénomènes paranormaux (The Fourth Kind) d'Olatunde Osunsanmi avec Milla Jovovich
  • 2009 : Godspeed de Robert Saitzyk avec Joseph McKelheer et Cory Knauf
  • 2009 : La Proposition (The Proposal) d'Anne Fletcher avec Sandra Bullock (en Alaska à partir de la moitié du film)
  • 2011 : On the Ice  d'Andrew Okpeaha MacLean
  • 2012 : Le Territoire des loups avec Liam Neeson
  • 2012 : Jason Bourne : L'Héritage avec Jeremy Renner
  • 2013 : Suspect (The Frozen Ground) de Scott Walker avec Nicolas Cage John Cusack
  • 2015 : Piégés (Into the Grizzly Maze) de David Hackl avec James Marsden et Thomas Jane
  • 2019 : Togo de Ericson Core

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Alaska dans la littérature

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1582 autres localités pour Nayarit

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