Liberia
Statistiques
Le pays comporte actuellement 9 entités, ce qui représente moins de 1 % des localités (ville, village, lieu-dit) reprises sur ce site.
Le pays couvre actuellement moins de 1 % de la surface des pays repris sur ce site.
Districts | Récurence |
Districts | Récurence |
Montserrado | 000002 2 localités |
Grand Bassa | 000001 1 localité |
Grand Gedeh | 000001 1 localité |
Margibi | 000001 1 localité |
Maryland | 000001 1 localité |
Nimba | 000001 1 localité |
Sinoe | 000001 1 localité |
Liberia : descriptif
- Liberia
Le Liberia ou Libéria, en forme longue la république du Liberia, est un pays d'Afrique de l'Ouest bordé au sud-sud-est et à l'ouest-sud-ouest par l'océan Atlantique, au nord-ouest par la Sierra Leone, au nord par la Guinée et à l’est par la Côte d'Ivoire. En 1822, l'American Colonization Society commence à coloniser le territoire, sous l'hypothèse que les personnes noires auraient des meilleures chances à la liberté et à la prosperité en Afrique qu'aux États-Unis
Le pays déclare son indépendance en 1847, reconnue par les États-Unis en 1862, et est donc la première nation d'Afrique à avoir, à l'époque contemporaine, obtenu son indépendance
Entre 1822 et le début de la guerre de Sécession en 1861, des milliers d'Afro-Américains et d'Afro-Caribéens, anciens esclaves et nés libres s'y installent
Les nouveaux colons développent leur propre culture américano-libérienne et n'ont pas de bonnes relations avec les peuples indigènes
Les Américano-Libériens deviennent une petite élite, et dominent la vie politique du pays pour plusieurs décennies en tant que dirigeants du parti dominant, le True Whig Party tout en défavorisant les peuples indigènes
Un coup d'Etat en 1980 met fin à la domination Américano-Libérienne et marque la prise de pouvoir de Samuel Doe, le premier président indigène
Instaurant un régime dictatorial, il est assassiné en 1990 dans le contexte de la première guerre civile libérienne qui éclate en 1989 et dure jusqu'en 1997 avec l'élection du chef rebelle Charles Taylor comme président
En 1999, la deuxième guerre civile libérienne se déclenche contre sa propre dictature et Taylor est renversé à son tour à la fin de la guerre en 2003
Depuis, le pays est relativement stable et démocratique, bien que l'économie du pays soit toujours dévastée par les deux guerres civiles. Le pays, qui compte parmi les vingt pays les moins développés du monde avec un indice de développement humain de 0,481 en 2021, fait partie de la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO).
Histoire
En 1822, le Libéria est fondé par une société américaine de colonisation (l'American Colonization Society, « la Société américaine pour la colonisation des gens de couleur libres »), pour y installer des esclaves noirs libérés. Pour cela elle a acquis en 1821, à l'Est du cap Mesurado, un territoire où sont installées trente familles. L'établissement reçoit le nom de Monrovia en l'honneur du président James Monroe. L'immigration de Noirs américains fait prospérer la colonie, mais des tensions apparaissent avec les populations indigènes. Le pays s'accroît par l'acquisition du territoire des Gallinas au nord-ouest en 1848, absorbe en 1857 la république du Maryland fondée aussi pour des anciens esclaves au cap Palmas en 1834, puis le territoire du Cassa en 1862 ; enfin le royaume de Medina est annexé en 1882, ce qui double la population.
Entre-temps, le , le Libéria devient une république indépendante. Le suffrage censitaire permet à l'élite américano-libérienne, représentée par le True Whig Party, de conserver le pouvoir durant un siècle.
Les frontières du pays sont modifiées plusieurs fois au Côte d'Ivoire.
Au début du Londres, Paris et Washington pour les questions de nature diplomatique. Le pays connaît une reprise économique dans les années 1920 grâce à la vente des propriétés allemandes confisquées pendant la guerre.
En 1931, la Société des Nations (SDN) condamne les conditions de travail forcé imposé aux autochtones par les Américano-Libériens pour le compte de multinationales de l’industrie du caoutchouc. Le scandale contraint le gouvernement à la démission. En 1936, le nouveau gouvernement interdit le travail forcé. Néanmoins, les autochtones, privés du droit de vote, restent des citoyens de seconde zone. Il faut attendre pour que le président William Tubman le leur accorde.
En 1960, le Libéria entre dans une période de vingt années de prospérité, grâce à des concessions offertes à des multinationales étrangères (principalement américaines et allemandes) pour l’exploitation des gisements de minerai de fer du pays.
En 1971, William Richard Tolbert, vice-président depuis 1951, accède à la présidence à la mort du président Tubman. La politique économique qu’il mène accroît le clivage entre Américano-Libériens et autochtones.
Le , le gouvernement du True Whig Party est renversé lors d'un coup d'État mené par Samuel Doe, un autochtone qui prend le pouvoir. Le président Tolbert est assassiné ainsi que plusieurs ministres. Doe instaure rapidement une dictature.
En 1989, le National Patriotic Front of Liberia (NPFL), un groupe d'opposition sous l’autorité de Charles Taylor, s'organise. La révolte gagne rapidement l'ensemble du pays sans rencontrer de résistance sérieuse de la part des forces gouvernementales. Néanmoins, l’avancée est stoppée aux portes de Monrovia. Dans le même temps, les membres de la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) décident l’envoi de sa force d’interposition, l’ECOMOG, composée de 4 000 hommes.
En 1990, un désaccord au sein du NPFL conduit Prince Johnson à faire sécession et à créer l’Independent National Patriotic Front of Liberia (INPFL) avec un millier de dissidents. Le , le président Doe est assassiné par Prince Johnson lors d’une visite aux troupes de l’ECOMOG. En 1992, le NPFL tente un nouvel assaut sur Monrovia qui se solde par un échec. La situation s'enlise. Des chefs de guerre créent de nouvelles factions dissidentes. Les tentatives de résolution du conflit par la CEDEAO restent vaines. En 1996, l'ensemble des factions acceptent la tenue d'un vote sous l'égide de la CEDEAO. Entre 1989 et 1997, la guerre civile a coûté la vie à près de 150 000 personnes, des civils pour la plupart, et provoqué un effondrement total de l'État.
Le , Charles Taylor est élu Président de la République du Libéria avec 75 % des voix. Son slogan, durant la campagne politique qui a précédé l'élection, est resté célèbre: « Il a tué ma mère, il a tué mon père. Je vais voter pour lui », signifiant ainsi son intention en cas d'échec de remettre le pays à feu et à sang. En 1998, l'Economic Community of West African States Cease-fire Monitoring Group (ECOMOG) quitte le Libéria. La deuxième guerre civile libérienne commence quelques mois plus tard.
En 2003, après le départ de Charles Taylor, une transition politique est organisée, sous contrôle étroit de l’Organisation des Nations unies (ONU). Le , Ellen Johnson Sirleaf sort victorieuse du second tour de l’élection présidentielle avec 59,4 %, contre 40,6 % pour George Weah. Elle devient ainsi la première femme élue démocratiquement présidente d’un pays en Afrique. Elle prête serment le et entre ainsi officiellement en fonction. Elle est réélue le avec un score de 90,7 %. Le pays est touché par la fièvre Ebola, en particulier durant les années 2014-2015. Cette épidémie fait des milliers de morts.
Le , George Weah est élu avec 61,5 % des voix au suffrage universel face au vice-président sortant, Joseph Boakai, qui en obtient 38,5 %.
- Jean-Baptiste Say, « De la première Colonie formée par les Américains en Afrique », in Revue encyclopédique, tome xxiv, soixante-dixième cahier, Paris, octobre 1824.
- Amzat Boukari-Yabara, Une histoire du panafricanisme, , p. 92-96.
- Jean-Philippe Rémy, « Charles Taylor, le bréviaire de l'horreur », Le Monde, (lire en ligne).
- « Résurgence d’Ebola terminée au Liberia », Le Monde, (lire en ligne).
- Avec AFP, « Avec l’élection de George Weah, le Liberia amorce sa transition démocratique », Le Monde, (lire en ligne).
Géographie
Le Libéria est bordé par l'Atlantique au sud-sud-ouest et à l'ouest-sud-ouest, et limitrophe de la Sierra Leone au nord-ouest, de la Guinée au nord et de la Côte d'Ivoire à l'est.
- ISSN 2041-1723, DOI 10.1038/s41467-020-19493-3).
Culture
Arts
Cuisine
Sport
L'ancien footballeur George Weah, une des personnalités libériennes les plus connues dans le monde, a succédé le à Ellen Johnson Sirleaf à la présidence du Libéria. Il a notamment joué au PSG entre 1992 et 1995, puis à l'AC Milan, où il obtient un Ballon d'or.
- Dino Di Meo, « », sur liberation.fr, (consulté le ).
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Liberia dans la littérature
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Répartition des entités géographiques : région
région
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