Tabriz

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Tabriz : descriptif

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Tabriz

Tabriz (azéri et persan تبریز, anciennement Tauris), est la capitale de la province de l'Azerbaïdjan oriental, au nord-ouest de l'Iran (Azerbaïdjan iranien)

Elle se trouve sur le cours de la rivière Talkheh (aussi appelée Aji-Chāi), près du lac d'Ourmia, à proximité des frontières de la république d'Azerbaïdjan et de l'Arménie

Sa population s'élève à 1 424 641 habitants en 2023.

Géographie

Situation

Tabriz est située au nord-ouest de l'Iran, dans la province d'Azerbaïdjan oriental, dont elle est la capitale. Elle se trouve à 528 Téhéran.

Géologie et relief

Tabriz a été bâtie dans une vallée fertile, arrosée par les rivières Aji et Quri et encadrée par les montagnes Eynali, qui culmine au nord à 1 800 Sahand, au sud, dont le sommet le plus élevé se trouve à 3 707 m.

La zone est fortement sismique et la ville a été dévastée de nombreuses fois dans l'histoire par des séismes.

Climat

Tabriz a un climat semi-aride froid (type BSk selon la classification de Köppen). Les précipitations annuelles s'élèvent à 310 mm, dont une bonne partie tombe sous forme de neige en hiver, et de pluie au printemps et en automne. En été, le temps est habituellement chaud, sec et ensoleillé.

La ville bénéficie donc d'un climat doux et agréable au printemps, sec et semi-chaud en été, humide et pluvieux en automne et froid et neigeux en hiver.

La température annuelle moyenne est de 12,6 °C .

Relevé météorologique de Tabriz-altitude: 1364 m-latitude: 38° 08'N
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) −6,6 −4,5 0,3 5,7 10,6 15,2 19,6 19 14,3 8 2,1 −3 6,7
Température moyenne (°C) −3,2 −0,8 4,9 10,9 16,5 21,9 26 25,3 21,1 13,5 6,5 0,3 11,9
Température maximale moyenne (°C) 1,2 3,8 10,1 16,5 22,5 28,6 32,9 32,3 28,2 19,9 12,1 4,9 17,8
Précipitations (mm) 25,8 25,3 47 53,6 41,9 18,1 3,2 4,4 9,4 28,4 28 26 310,9
Source : Le climat à Tabriz (en °C et mm, moyennes mensuelles) climate-charts.com


Pollution de l'environnement

La pollution atmosphérique est l'un des principaux problèmes de l'environnement à Tabriz.

Histoire

Préhistoire et antiquité

Le site de Tabriz est habité depuis la Préhistoire et il reste des traces d'occupation à l'âge du fer. En 2002, plusieurs tombes sont découvertes près de la mosquée bleue de Tabriz. Les analyses au carbone 14 réalisées par l'université Allameh Tabatabi ont démontré qu'elles dataient au moins de 1800 musée de l'Âge du fer de Tabriz.

La première référence faite à Tabriz figure sur une tablette de pierre de l'époque du roi assyrien Sargon II, à la fin du VIIIe siècle av. J.-C. La tablette se réfère à un endroit appelé « Château de Tauri et Tarmkis », dont les historiens pensent qu'ils étaient situés à l'emplacement de l'actuelle Tabriz.

Une légende grecque tardive raconte que Ménélas et Hélène furent immolés à Tauris par Iphigénie, mais cette légende pourrait aussi faire référence à la Tauride (Crimée).

Moyen Âge

La conquête arabe

Après la conquête de la Perse sassanide par les Arabes musulmans, la tribu yéménite Azd s'installe à Tabriz. La ville connait alors un certain développement, au point que le géographe arabe Yaqout affirme au Zubayda, épouse du calife abbasside Haroun al-Rachid, permet par ses dons la reconstruction et l'embellissement de la ville.

À partir de la fin du Xe siècle, Tabriz vit une période troublée. Elle devient la capitale de dynastes locaux qui étendent leur pouvoir sur la région.

La splendeur sous les Ilkhanides

En 1227, la ville est conquise par Gengis Khan et intégrée au vaste empire mongol. Elle se relève à partir de 1270, date à laquelle Abaqa Khan, petit-fils de Gengis Khan et fondateur de la dynastie des Ilkhanides, se fixe à Tabriz pour sa position privilégiée près des vastes prairies du nord-ouest de l'Iran actuel. En 1295, Ghazan Khan en fait le centre administratif de son empire, qui s'étend de l'Anatolie à l'Amou-Daria, et du Caucase à l'océan Indien. Sous son règne sont élevées de nouvelles murailles et de nombreux bâtiments publics, des écoles et des caravansérails.

La ville est fréquentée par les marchands étrangers qui fréquentent la route de la Soie. On rencontre même des marchands italiens, tels Marco Polo qui traverse Tabriz alors qu'il rentre de Chine des Yuan (alors dirigée par Kubilaï Khan, autre petit-fils de Gengis Khan). Il décrit « une grande ville entourée de beaux et agréables jardins. Elle est excellemment située et on y trouve des marchandises venues de toutes les régions. Les marchands latins et en particulier les Génois s'y rendent pour acheter des marchandises ». La ville avait une communauté juive, dont le médecin Sa'ad al-Dawla  qui exerça brièvement la fonction de vizir entre 1289 et 1291, mais ses conditions de vie se dégradèrent ensuite, comme en témoignent des pogroms après la mort de Rashid al-Din, et au yéménite.

La ville attire aussi les savants, comme Grégoire Choniadès, qui y séjourne vers 1295 pour y recevoir l'enseignement du savant Shams al-Din al-Boukhari, disciple de Nasir al-Din al-Tusi. Il revient à Tabriz en 1302 en tant qu'évêque de l'Église orthodoxe.

La reprise des troubles au | ]

Au Chupanides. En 1375, Tabriz devient la capitale de l'État des Qara Qoyunlu. La ville connait une période de calme et la ville est embellie : c'est de ce moment que date la mosquée Bleue. Mais en 1392, Tamerlan met la ville à sac. Elle est reconstruite par les Aq Qoyunlu, une dynastie locale turkmène qui règne sur la région depuis Tabriz entre 1469 et 1502).

Époque moderne

En 1501, et ses qizilbash s'emparent de Tabriz, marquant la fondation de l'État safavide. Ismail Empire ottoman, elle se trouve exposée aux guerres que les souverains safavides mènent contre leurs voisins. En 1514, après la bataille de Chaldiran, Tabriz est occupée temporairement par les Ottomans. En 1548, le fils d'Ismail déplace la capitale à Qazvin, car la ville continue à souffrir des guerres perso-ottomanes. Les Ottomans s'en emparent au cours de la première guerre turco-séfévide (1578–1590) ; mais la guerre reprend en 1603 avec la prise de Tabriz par Abbas le Grand, qui reconquiert en quelques années l’Azerbaïdjan, la Géorgie et la Mésopotamie avec Bagdad sur les Ottomans (1612).

Période contemporaine

Porte de la ville par Eugène Flandin (vers 1840).

Tabriz devient résidence du prince héritier sous la dynastie qadjare, celui-ci servant de gouverneur de la province iranienne d'Azerbaïdjan. Cette grande ville occupe une position stratégique, à la frontière avec l'empire russe, avec lequel les conflits se multiplient. La ville est d'ailleurs conquise par les Russes en 1826. Elle n'est rendue qu'après le traité de Turkmanchai de 1828, par lequel la Perse cède le nord de l'Azerbaïdjan.

Après le départ des Russes, le prince Abbas Mirza engage la reconstruction de la ville et décide d'y expérimenter ses idées sur la modernisation de la Perse : il introduit des institutions d'inspiration occidentale, importe des machines industrielles, installe un service de poste régulier, entame des réformes militaires et met en place un système d'impôts moderne. La ville retrouve sa prospérité alors que l'Iran commence à s'ouvrir à l'Occident, la ville devenant un point de passage entre l'intérieur de l'Iran et la mer Noire.

Au début du Mohammad Ali Shah lors de la révolution constitutionnelle persane, mouvement mené à Tabriz par Sattar Khan et Bagher Khan.

Durant la Première Guerre mondiale, la Perse déclare sa neutralité dans le conflit. Cependant, Tabriz se trouve occupée par les troupes russes, qui ne quittent la ville qu'après le retrait de la Russie du conflit. La ville est alors envahie par les forces ottomanes, qui ne s'en vont qu'après la fin de la guerre en 1918. En 1920, Tabriz devient brièvement le centre de l'État révolutionnaire d'Azadistan, mis en place par Cheykh Mohammad Khiabani.

En 1921, Reza Shah s'empare du pouvoir par un coup d'État. La modernisation du pays, rebaptisé « Iran », repose en partie sur l'unification et la centralisation. Cette politique décide la concentration des pouvoirs à Téhéran, ainsi que des restrictions dans les domaines de la culture, du patrimoine et de la langue pour les Azéris d'Iran et de Tabriz en particulier.

  1. « Que certains rapportent qu’Hélène, arrivée à Tauris en Scythie avec Ménélas à la recherche d'Oreste, fut immolée à Artémis avec Ménélas par Iphigénie » Ptolémée Chennos, cité par Photios dans sa Bibliothèque [1].
  2. (en) David Morgan, The Mongols, Wiley-Blackwell, 2007 (2e éd.), p. 142.
  3. (en) Marco Polo, The travels of Marco Polo: the Venetian, G. Bell & sons, 1854, p. 44.
  4. « Tabriz », Jewish Virtual Library.
  5. Il semble s'être heurté à une réticence à enseigner l'astronomie à un Byzantin. Quand il demanda pourquoi l'étude de cette discipline était réservée aux seuls Persans, on lui répondit que « c'est une vieille croyance chez eux que leur empire sera détruit par les Romains (= les Byzantins) quand ceux-ci useront de l'astronomie » (Georges Chrysococcès, éd. Usener, Kleine Schriften III, p. 357).
  6. (en) Gregorian Vartan, The Road to Home: My Life and Times, Simon Scmuster, 2003, p. 3.
  7. Touraj Atabaki, Azerbaijan: Ethnicity and the Struggle for Power in Iran, I.B Tauris, 2000, p. 53.

Culture

Cuisine

Un plat de koufteh Tabrizi, une spécialité culinaire de la région de Tabriz.

La cuisine de Tabriz se trouve au carrefour des influences iraniennes et azéris. Les spécialités les plus connues sont :

  • l'āsh  (ash, aash, aush), une soupe préparée avec du bouillon, des légumes divers, de la carotte, des nouilles et des épices.
  • le tchélo kébab est le plat national iranien, préparé avec de la viande hachée (kébab) mélangé avec des épices et des oignons, des tomates passées au four, le tout servie avec du riz.
  • le dolma est une spécialité à base d'aubergine, de tomates, de poivrons ou de courgettes fourrées avec une farce de viande, de pois secs, d'oignon et d'épices.
  • le garniyarikh (ce qui signifie « estomac retourné » en azéri) est une sorte de dolma fourré à la viande, à l'ail, aux amandes et aux épices.
  • le koufteh Tabrizi est une spécialité de Tabriz à base de boulettes de viande, préparées avec du riz et du poireau. Le mot kefta est d'ailleurs dérivé du persan « kūfta » (persan : کوفتن ou kūftan signifie « battre »).

Il existe enfin divers types de biscuits et de gâteaux, comme les ghorabiye, les Tabrizi lovuz, eris, nugha, tasbihi, latifeh, ahari et lovadieh.

Langue

La langue la plus parlée est l'azéri, même si le persan est largement parlé et compris par la population. Le persan reste en effet la seule langue officielle de l'Iran et la seule langue utilisée dans le système éducatif.

La langue azéri moderne est dérivée du dialecte turc des Oghouzes, qui se sont répandus en Asie occidentale lors des migrations turques du Moyen Âge. Leur langue a été fortement touchée par des influences persanes et arabes.

Littérature

Tabriz a attiré et accueilli de nombreux écrivains et poètes. La littérature classique azérie s'est formée au Shirvan. La langue fut utilisée par les poètes et les écrivains classiques azéris, tels que Nassimi, Fuzuli et chah , connu comme poète sous le nom de Khatai. Les poètes de langue persane les plus connus à avoir séjourné dans la ville sont Qatran au Khaqani au Roumi au XIIIe siècle. Tabriz a d'ailleurs été une source d'inspiration pour les poètes :

عزیزی در اقصای تبریز بود
که همواره بیدار و شبخیز بود

Son amour vivait à Tabriz loin de son regard,
qui était toujours alerte et éveillé dans la nuit
le Bostan de Saadi

اين ارك بلند شهر تبريز است
افراشته قامتِ رسايش را

Voici la haute citadelle de Tabriz,
elle est incroyablement élevée !
Maftun

On peut également citer, parmi les écrivains les plus récents, le folkloriste et nouvelliste Samad Behrangi, le romancier Gholam-Hossein Sa'edi et la poétesse Parvin E'tesami. L'écrivain voyageur suisse Nicolas Bouvier a brossé le portrait de la ville où il a séjourné pendant l'hiver 1953, dans L'Usage du monde. Enfin, le plus grand poète iranien de langue azérie, Mohammad-Hossein Shahriar, est né à Tabriz.

Musique

On distingue parmi les professionnels de la musique azérie le style « ashyg » et le style « mugam ». Ce dernier terme n'est pas employé à Tabriz, où les Iraniens azéris lui préfèrent celui d'« école de Tabriz ».

Peinture

Miniature persane de style tabrizi.

Du peinture persane. On y a trouvé une des trois écoles ayant eu le plus d'influence sur la miniature, avec Chiraz et Herat. On le retrouve principalement durant la période Ilkhanides, des Qara Qoyunlu et des Safavides.

Vers la fin du peinture arméno-byzantin. Cette influence peut être expliquée par la position géographique de Tabriz, proche de l'Arménie. Des relations plus étroites se sont ensuite faites entre les différents styles artistiques des écoles de Shiraz et de Tabriz au début du Tamerlan eut conquis Bagdad (en 1393, 1401) et Tabriz. Nombre d'entre eux furent amenés à Samarcande, la capitale du conquérant, ainsi qu'à la cour de son petit-fils, Iskandar Sultan, le maître de Shiraz. Dans leurs nouveaux ateliers, les artistes se sont adaptés aux idées et goûts déjà existants, mais ont introduit aussi les traditions qu'ils suivaient déjà avant leur migration.

Au Djami, extrêmement populaire, a permis d'enrichir l'art de la peinture de nouveaux thèmes. Dans les miniatures de Tabriz, une magnifique habileté à créer dans un espace limité est apparue, comme la représentation d'une scène particulière ou d'un paysage, par exemple dans le dessin d'un palais, incluant une partie de sa cour, de son jardin et de son intérieur. L'architecture et les paysages sont reproduits aussi complètement que possible. Les portraits dans les compositions ne sont plus contraints et statiques mais peints de manière vivante et naturelle.

Patrimoine

Si beaucoup de monuments historiques ont été détruits par les tremblements de terre, d'autres endroits historiques réputés sont visités chaque année par des milliers de touristes iraniens et étrangers. Les objets trouvés par les archéologues dans différents sites archéologiques de la région (dont le fort de Zahhak) sont surtout exposés au musée de Tabriz, inauguré en 1958.

Patrimoine civil
Une des halles du bazar de Tabriz.

Tabriz est célèbre pour son bazar. Il serait le plus long bazar au monde (environ 3 km sur 2, soit une superficie d'environ 6 kilomètres carrés). La vingtaine de cours couvertes qui le constituent, le style architectural et la diversité des échoppes figurent parmi les aspects les plus apparents de ce bazar. C'était l'un des grands nœuds commerciaux du pays. De nos jours, il demeure le marché le plus actif de la région nord-ouest de l'Iran. Il constitue également l'un des héritages culturels du pays avec des marchés aux épices multicolores, des fleurs séchées pour faire des infusions, des citrons secs, du curry ou encore des pierres aphrodisiaques que l'on râpe pour les réduire en poudre à avaler. Il comprend également un marché aux bijoux et un marché à tapis, semblables à de vrais tableaux de peinture.

Le Shah Goli ou El-Goli est l'un des attraits touristiques de la ville de Tabriz. Ce monument, dont la date de construction est inconnue, mais qui a été réparé à l'époque d'Abbas Mirza, est situé au milieu d'un grand lac et constitue un lieu de promenade public, depuis les années 1930.

La Khaneh-e Mashroutiyat - maison des constitutionnalistes : musée consacré à la révolution constitutionnelle persane.

Tabriz compte plusieurs musées, dont les plus importants sont le musée de la constitution de la ville de Tabriz (1996), le musée d'Azerbaïdjan oriental (ou musée de Tabriz, inauguré en 1958), le musée d'histoire naturelle de Tabriz, le musée de la monnaie et du verre de la ville de Maraqeh, et le musée du professeur Shahriar.

Mausolée des poètes, où est enterré Shahriyār entre autres.

La tombe Alshôaraa (« mausolée des poètes ») se trouve rue Séghatoislam. Du côté nord de la tombe de Seyed Hamzé Gourestani, l'on avait coutume d'enterrer la plupart des poètes de cette région. Par ailleurs, la tombe de l'un des grands poètes contemporains iranien, Shahriyār se trouve ici. Assadi Toussi, Ghatran Tabrizi, Hamam Tabrizi et Falaki Shirvani figurent parmi d'autres poètes qui sont enterrés en ce lieu.

Patrimoine religieux
Intérieur de la Mosquée bleue, en cours de restauration.

La construction de la mosquée bleue (Masjed-e Kaboud, aussi appelée Firouz Eslam) remonte à 1465. Elle fut bâtie sur l'ordre de Djahan Shah, chef d'une dynastie turkmène. C'est la diversité et la finesse des faïences ainsi que la coordination des couleurs qui ont fait la célébrité de ce monument.

La mosquée principale de Tabriz constituée de chambres et de harems est construite sur des colonnes octogonales, dont l'architecture est attribuée à Abdollah Ibn Améri.

La mosquée Saheb Alamr située en direction de l'avenue Daraï de Tabriz sur la côte nord du Bazar, fut construite à l'époque de Shâh Tahmasb, et dispose de deux grands minarets et d'un dôme.

Dans le quartier Bilankouh de Tabriz se trouvent deux tombes appartenant l'une à Kamal Odin Mohammad Massoud Khadjandi, poète des VIIIe et IXe siècles de l'hégire, et l'autre Kamalodine peintre et miniaturiste du Xe siècle de l'hégire. Il existe également une autre tombe attribuée à l'un des enfants de l'imam Ali, qui est située au sommet de la forteresse de Sarkhab, dans les montagnes d'Inal et Zinal, dont l'architecture remonte à l'époque Ilkhani.

L'église Saint-Lazare de Tabriz, de culte catholique, a été construite en 1912 dans le style néo-gothique.

Parcs

Tabriz compte 132 parcs, dont 97 sont des petits parcs, 31 des parcs régionaux et 4 des parcs municipaux. D'après les statistiques de 2005, ces parcs couvraient une surface de 8 548 km2, soit environ 5,6 m2 par habitant.

Le plus ancien parc de Tabriz est le Jardin des Roses (Bagh-e Golestan), qui a été aménagé pour la première fois à l'époque Pahlavi. Les autres parcs importants sont le parc Khaqani, près de la mosquée bleue, et le parc d'El-Goli, au sud-est de la ville.

  1. Nicolas Bouvier, L'Usage du monde, Genève, Droz,

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Tabriz dans la littérature

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