Ghana - Gaana
Statistiques
Le pays comporte actuellement 36i entités, ce qui représente moins de 1 % des localités (ville, village, lieu-dit) reprises sur ce site.
Le pays couvre actuellement moins de 1 % de la surface des pays repris sur ce site.
Districts | Récurence |
Districts | Récurence |
Eastern | 000007 7 localités |
Central | 000006 6 localités |
Ashanti | 000005 5 localités |
Greater Accra | 000005 5 localités |
Western | 000004 4 localités |
Volta | 000003 3 localités |
Brong-Ahafo | 000002 2 localités |
Upper East | 000002 2 localités |
Northern | 000001 1 localité |
Ghana : descriptif
- Ghana
Le Ghana, en forme longue la république du Ghana (en anglais : Republic of Ghana), est un pays d'Afrique occidentale situé au bord du Golfe de Guinée. Les pays limitrophes du Ghana sont la Côte d'Ivoire à l'ouest, le Burkina Faso au nord et le Togo à l'est
Sa capitale est la ville d'Accra et ses habitants sont les Ghanéens
Le pays fait partie de la CEDEAO. La langue officielle est l'anglais et la monnaie est le cedi
Le Ghana est membre associé de l’Organisation internationale de la francophonie depuis 2006 et accorde une place toujours plus importante au français. Le Ghana moderne n'a pas de liens géographiques ou historiques directs avec l'Empire du Ghana
Le Ghana moderne, ancienne Côte-de-l'Or, a été renommé en hommage à l'Empire du Ghana par Kwame Nkrumah au moment de l'indépendance
Le nom colonial de Côte-de-l'Or vient des très nombreuses mines d'or du pays qui, avant d'être exploitées par les colons britanniques, allemands, hollandais et français, étaient abondamment utilisées par l'ethnie ashanti, qui garde la tradition de bijoux en or, tradition qui s'est propagée aussi chez l'ethnie voisine abron. L'un des principaux hommes politiques du Ghana fut le panafricaniste Kwame Nkrumah (1909-1972)
De 1966 à 1980, de nombreux coups d'État ont rendu le pays particulièrement instable, jusqu'à la prise du pouvoir par Jerry Rawlings qui fit voter une nouvelle constitution en 1992
Élu à deux reprises par la suite, il a pacifiquement cédé le pouvoir à son opposant John Kufuor en 2000
Depuis cette date, les alternances entre les deux principaux partis politiques, le NDC et le NPP, sont régulières et pacifiques, dont celle de 2016, qui voit la victoire de Nana Akufo-Addo contre le président sortant John Dramani Mahama.
Histoire
L'histoire de la partie de l'Afrique qui deviendra le Ghana d'aujourd'hui est relativement mal connue avant 1500. Les recherches archéologiques ont montré que l'occupation humaine y est très ancienne aussi bien sur la côte qu'à l'intérieur des terres. Des recherches récentes ont mis en évidence, dans la zone forestière, la présence de sites d'habitat entourés de profonds fossés datant d'entre le Côte d'Ivoire au Nigeria, témoigne de l'existence d'une civilisation sédentaire maîtrisant la métallurgie du fer, vivant probablement de la culture de l'igname et de l'exploitation du palmier à huile, et particulièrement bien adaptée à l'environnement forestier. Ces sites furent brutalement abandonnés au peste noire et ses conséquences dévastatrices sur la démographie, bien connues en Europe et en Afrique du Nord à la même époque et dont l'étude en Afrique subsaharienne reste à réaliser, pourraient être à l'origine de ces bouleversements à grande échelle.
Près d'un siècle et demi plus tard, c'est donc une société bien différente, et sans doute encore marquée par le chaos qui a frappé les générations précédentes, qui accueille les premiers navires portugais. Ceux-ci ont atteint cette partie de la côte pour la première fois en 1471. Ils y ont trouvé de l'or à échanger contre des biens manufacturés provenant d'Europe et ont donc baptisé cette portion de côte, Côte de l'Or (Costa do Ouro) ou Côte de la Mine (Costa da Mina). Pour protéger ce commerce de l'or des marchands interlopes venus d'autres nations européennes, ils construisent en 1482 une forteresse imposante, Saint-Georges-de-la-Mine (São Jorge da Mina) dans le village d'Edina (Elmina). Cette forteresse demeura le quartier général des Portugais jusqu'en 1637, date à laquelle les Hollandais les en délogèrent, s'affirmant ainsi comme la puissance européenne dominante sur la Côte. Ils le demeurèrent jusque dans les années 1870, lorsqu'ils cédèrent leurs possessions aux Anglais. Ces derniers se lancèrent alors dans la colonisation de territoires situés à l'intérieur des terres, et notamment de l'Ashanti (Asante).
La présence de marchands puis de soldats et de missionnaires européens sur la Côte de l'Or ne doit pas masquer l'histoire complexe des entités politiques africaines, dont ils n'étaient que les hôtes. Du XVIe au XIXe siècle, de nombreuses entités se développent, négocient, s'allient et s'affrontent pour dominer les échanges et assurer leur domination politique. Cette histoire est marquée par une grande diversité et inventivité de constructions sociopolitiques. Le commerce de l'or, puis des esclaves, qui le dépasse en volume à partir du tournant du XVIIIe siècle, ont fait l'objet de nombreuses monographies, dont certaines en français.
Le Ghana fut une colonie britannique sous le nom de (Côte-de-l'Or), avec un vicariat apostolique du même nom confié aux missionnaires de Lyon. Après la Première Guerre mondiale, la Gold Coast s'agrandit d'une partie du Togoland allemand. L'autre partie fut confiée à la France déjà présente au Dahomey (Bénin), et formera le Togo contemporain.
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Kwame Nkrumah (1909-1972) fut l'homme politique qui mena le Ghana vers l'indépendance. Dans ce but, il appela au boycott et à la désobéissance civile, ce qui lui valut d'être emprisonné par les autorités britanniques de 1948 à 1951. Cette même année, les autorités britanniques organisèrent des élections législatives qui furent remportées par le CPP. Nkrumah, libéré, fut alors nommé Premier ministre et collabora étroitement avec les autorités britanniques. Se basant sur la politique d’« Africanisation de l’administration, de panafricanisme », il décida de développer les infrastructures de son pays grâce aux excédents de l’Office de commercialisation du cacao. Ainsi, le domaine de l’éducation et celui de la santé enregistrèrent de véritables progrès.
Après les élections législatives de 1956, le CPP remporta les trois quarts des sièges. Nkrumah, fort de son succès, obligea alors le Royaume-Uni à concéder l’indépendance, qui fut proclamée le . La Côte-de-l'Or devint ainsi la première colonie à obtenir son indépendance après le Soudan (1956). Le jour même de l’indépendance, Nkrumah décida d’abandonner le nom colonial du pays au profit de l'actuel, en référence à l'Empire du Ghana. En outre, contrairement à la Gold Coast (Côte de l'Or), ce nom n'est plus de nature à être traduit différemment en fonction des langues étrangères. Tout en demeurant dans le Commonwealth, le Ghana devint, le
Le pays tente après son indépendance de diversifier son économie et de réduire sa dépendance extérieure avec le développement d'une industrie lourde. Une série de grands projets est lancée, tels que le barrage de la Volta pour produire de l'électricité afin de soutenir les nouvelles industries. Un port en eau profonde est construit à Tema notamment afin de développer un programme d'exportation de l'aluminium. En politique extérieure, le Ghana est à l'initiative de conférences à visées panafricanistes, réunissant tant des délégations d’États indépendants que d'organisations anticolonialistes. Un premier pas vers une réalisation concrète du panafricanisme est tenté en formant à partir de une union avec la Guinée, rejointe en par le Mali. Cette union restera toutefois plus théorique que fonctionnelle : si les trois États tendent à s’entraider économiquement, aucune unité politique n'est réalisée. Le Ghana tente par ailleurs d'envoyer une force militaire soutenir le premier ministre congolais Patrice Lumumba, alors confronté à des tentatives séparatistes soutenues par la Belgique, et qui sera finalement assassiné. Ces initiatives valent à Nkrumah l'hostilité des pays occidentaux (la CIA indique que « Nkrumah faisait plus pour saper nos intérêts qu'aucun autre Noir africain ») mais également de certains dirigeants africains qui l'accusent, à travers ses projets panafricanistes, de vouloir propager le communisme en Afrique. Il est renversé le , alors qu'il est en voyage en Chine, par un coup d’État militaire.
Élu en 2000 à la suite de Jerry Rawlings, John Kufuor, membre du Nouveau Parti patriotique avait été réélu pour un second mandat en décembre 2004. Le , au terme d'une élection présidentielle très disputée et unanimement saluée pour son caractère démocratique, le candidat du Congrès démocratique national (Ghana), John Atta Mills, devient le nouveau président du pays. La passation de pouvoir s'est déroulée le . À la suite du décès du président en exercice le , le vice-président John Dramani Mahama lui succède à la tête de l’État. Depuis 2017, Nana Akufo-Addo est président de la République.
- Ghana, In : Encyclopédie Universelle Larousse, 2005.
- Samir Amin, Ghana, In Encyclopædia Universalis, 1999.
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- Amzat Boukari-Yabara, Africa Unite, une histoire du panafricanisme, La Découverte, p. 157-167.
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- AFP, « Nana Akufo-Addo remporte officiellement la présidentielle ghanéenne », Le Monde, (lire en ligne).
Géographie
Le Ghana est situé sur le golfe de Guinée, juste au nord de l'équateur. Il partage des frontières avec la Côte d'Ivoire à l'ouest, le Togo à l'est et le Burkina Faso au nord.
Le pays est constitué de denses forêts tropicales au sud et de savane au nord. Le climat tropical est pluvieux, essentiellement en mai-juin (grande saison des pluies ou hivernage). La Volta Noire, la Volta Blanche ainsi que les rivières Oti (voir Pendjari) et Daka se rencontrent au Ghana pour former le lac Volta. Le barrage d'Akosombo, situé au sud du lac, produit beaucoup d'énergie pour le pays.
Environnement
- Savane soudanienne occidentale
- Avec la plateforme Ecosia, le Ghana est engagé dans la plantation d'arbres, notamment les arbres de karité.
Culture
L'une des contributions culturelles les plus visibles (et des plus commercialisables) du Ghana moderne est le kente, largement reconnu et apprécié pour ses couleurs et son symbolisme. Le kente est fait par les tisserands ghanéens consommés, et les centres de tissage importants à Kumasi et autour (Bonwire est connu comme l’endroit où l’on fabrique le vrai kente, bien que des secteurs de Région de la Volta prétendent aussi à l’appellation) abondent en tisserands qui lancent ici et là leurs navettes en fabriquant de longues bandes de kente. Ces bandes peuvent être alors cousues ensemble pour former de grandes pièces qui sont portées par quelques Ghanéens (les chefs surtout) et achetées par les touristes à Accra et à Kumasi. Les couleurs et les modèles du kente sont soigneusement choisis par le tisserand et celui qui le portera. Chaque symbole tissé dans le tissu a un sens spécial dans la culture ghanéenne.
Le kente est un des symboles du système hiérarchisé du Ghana, qui reste fort dans le sud et les régions centrales du pays, particulièrement dans les zones peuplées par les membres de la tribu Ashanti, culturellement et politiquement dominante. Son roi, l’Asantehene, est peut-être la personne la plus révérée dans la partie centrale du pays. Comme les autres chefs ghanéens, il porte un kente éclatant de couleurs, des bracelets en or, des anneaux et des gris-gris, et il se fait toujours accompagner de nombreux parapluies très ornés (qui sont également un symbole du titre de chef). Le symbole le plus sacré des gens de Ashanti est le trône royal Ashanti, le « tabouret doré », où résident les esprits des ancêtres selon les croyances animistes locales. Il est soigneusement gardé à Kumasi, capitale culturelle des gens d’Ashanti et siège du palais de l’Asantehene. Bien que le titre de chef à travers le Ghana ait été affaibli par des allégations de corruption et de coopération avec l'oppression coloniale, il reste une institution très vivante au Ghana.
Les cercueils personnalisés, inventés dans les années 1950, sont également ambassadeurs de la culture ghanéenne contemporaine. Ataa Oko, Paa Joe, Kudjoe Affutu et Eric Adjetey Anang, qui dirige à Teshie l'atelier Kane Kwei (du nom de son grand-père qui le premier présenta ces œuvres en dehors du pays) font partie des artistes ghanéens les plus reconnus à l'étranger. Ils sont auteurs, par exemple, d'un cercueil poule, réalisé par Ataa Oko 2006 dans la Collection du Kunstmuseum Berne, ou d'un cercueil en forme de Centre Pompidou par Kudjoe Affutu 2010 dans la collection de Saâdane Afif, ou d'un autre en forme de réfrigérateur, pour l'exposition La carte d'après nature, NMNM de Monte Carlo dans la collection de Thomas Demand.
La scène musicale ghanéenne est riche et variée. En particulier, le Ghana est connu pour avoir donné naissance au Highlife, un genre de musique qui a essaimé dans toute l'Afrique de l'Ouest. Né à la fin du XIXe siècle, il a connu de nombreuses évolutions jusque dans les années 1980.
Un cinéma ghanéen se développe après l'indépendance avec des réalisateurs comme Kwaw Ansah (dont le premier succès est Love Brewed in the African Pot, 1980) ou John Akomfrak.
Dans le sud du pays, de nombreux habitants ont des noms d'origine portugaise, car le sud du pays eut de nombreux comptoirs portugais et a connu la colonisation. Cependant, avec l'évolution économique du pays, de nombreux habitants du sud se sont déplacés dans les autres régions du pays, où l'on retrouve donc ces noms. Les pays voisins connaissent la même situation, car ils eurent aussi une période de colonisation portugaise, surtout sur la côte du golfe de Guinée.
- Les trésors enterrés des Ga. L’art des cercueils au Ghana, Regula Tschumi, Berne, Benteli, 2011 (ISBN ).
- , sur le site Film Birth. Page consultée le 11 juillet 2013.
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Ghana dans la littérature
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Ghana est composé de 36 localités1 sur 9 entités
Répartition des entités géographiques : région
région
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Source of the printed document:https://www.gaudry.be/en/lieu/gh.html
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