Villefranche-sur-Mer
Localisation
Villefranche-sur-Mer : descriptif
- Villefranche-sur-Mer
Villefranche-sur-Mer (Vilafranca de Mar ou Villafranca en occitan, Villafranca en italien) est une commune française, limitrophe de Nice, située dans le département des Alpes-Maritimes en région Provence-Alpes-Côte d'Azur
Ses habitants sont appelés les Villefranchois, comme dans la plupart des communes portant le nom de Villefranche, et li Vilafranquié en niçois
Par dérision, ils avaient aussi reçu le sobriquet de Suça-carouba.
Géographie
Localisation
Villefranche-sur-Mer est située sur la Côte d'Azur, entre Nice et Monaco, au bord de la mer Méditerranée.
Séparée de Nice dont elle est limitrophe par le mont Boron, le mont Alban et le mont Vinaigrier et distante d’environ 10 Monaco, la ville s’étale en gradin sur les flancs de la rade de Villefranche, un des mouillages naturels les plus profonds de la Méditerranée occidentale.
Intercommunalité
Commune membre de la Métropole Nice Côte d'Azur.
Communes limitrophes
Géologie et relief
La superficie de la commune, située sur l'aire du Parc de la Grande Corniche, est de 488 hectares ; son altitude varie entre 0 et 575 mètres.
La rade de Villefranche offre un mouillage sûr à l’abri des vents d’est et accueille de nombreux navires de croisière. Avec une profondeur moyenne de 17 mille par le canyon de Villefranche, un abysse de plus de 500 baie des Anges.
Les limites de la commune s’étendent aux collines avoisinantes passant du niveau de la mer à 577 mètres au mont Leuze, son point culminant, le relief terrestre reflétant ainsi les fonds sous-marins.
Hydrographie et les eaux souterraines
Villefranche-sur-Mer dispose de la station d'épuration intercommunale de Nice d'une capacité de 650 000 équivalent-habitants.
Climat
Villefranche-sur-Mer, nichée au fond de sa rade, jouit d'un climat très doux : De hautes falaises l'abritent des vents d'est, d'ouest et de nord. Le sud, ouvert au large est malgré tout protégé par l'étroitesse de la rade, sauf durant de rares mais spectaculaires coups de vent d'hiver.
Voies de communication et transports
Voies routières
Villefranche-sur-Mer est traversée par les trois Corniches, trois routes principales menant de Nice à Monaco et Menton vers la frontière italienne, offrant des panoramas sur le littoral.
Voies ferroviaires
La commune est traversée par la ligne de Marseille-Saint-Charles à Vintimille et est desservie par une gare.
Ports
- Port de la Santé : Port de pêche, gare maritime pour les paquebots en rade de Villefranche
- Port de la Darse : Ancien arsenal militaire, actuellement port de plaisance
Transports en commun
Des liaisons par autocar avec les principales villes de la Route du bord de mer de la Côte d'Azur, (Nice en particulier) sont effectuées régulièrement dans le cadre des transports du Département.
- Répertoire géographique des communes, publié par l'Institut national de l'information géographique et forestière, [lire en ligne]
- Description de la station NICE-HALIOTIS
- « », notice base Mérimée, ministère français de la Culture
Toponymie
Origine du nom
Par décret du , Journal officiel du avec effet au , Villefranche devient Villefranche-sur-Mer.
Dans d'autres langues
Le nom de la commune en italien Villafranca ou Villafranca Marittima, (gentilé : Villafranchesi), fut notamment en usage sous la Restauration savoisienne. Il est Vilafranca de Mar en nissart.
Histoire
La rade de Villefranche est fréquentée dès l'Antiquité par les marins grecs et romains. Ceux-ci s'en servent comme mouillage et lui donnent le nom d'Olivula Portus. Le site est cependant victime d'attaques barbares répétées. Au sarrasins tenaient à l'emplacement de Villefranche-sur-Mer une forteresse. Les habitants délaissent le bord de mer et se réfugient sur les hauteurs ; ils y fondent un autre village, Montolivo.
Fondation de Villefranche
En 1295, Charles II d'Anjou, comte de Provence, comprend l'importance stratégique de ce site, situé aux frontières de son territoire. Afin d'encourager les habitants à revenir peupler le bord de mer, il leur octroie une franchise de taxes. Le village est ainsi baptisé Villa Franca.
Le Moyen Âge
Daniel Marquesani fut un familier du roi Robert ; il connut une ascension rapide puisque de simple notaire immigré à Nice à la fin du , il devint coseigneur de La Turbie (1329-1331) puis seigneur de Coaraze et Castellan à vie de Villefranche. Raymond Marquesani succéda à son père comme castellan de Villefranche et son frère, Louis, hérita de la seigneurie de Coaraze. Le , il acheta tout ce que le damoiseau Boniface Chabaudi, seigneur de Roquebrune possédait dans les territoires de Roquebrune, Palayson et Villepey.
Le port de la maison de Savoie
Lors de la dédition du Comté de Nice au Duc de Savoie, en 1388, Villefranche est dédiée au duché de Savoie. La ville devient ainsi la seule porte maritime des États de Savoie jusqu'à la construction du port de Nice au XVIIIe siècle et tire ses revenus de tous les navires marchands accostant au port (droit de Villefranche).
À la suite de l'occupation, en 1543, de la rade de Villefranche par la flotte franco-turque commandée par Khayr ad-Din Barberousse, le duc Emmanuel-Philibert de Savoie (1528-1580) ordonne sa fortification.
Le duc Emmanuel-Philibert ne possédait plus que Verceil et le comté de Nice au début de son règne, en 1553. Il s'est engagé au côté de l'Espagne de Philippe II. Il a gagné la bataille de Saint-Quentin, le . Il a retrouvé son duché de Savoie en 1559, à la signature du second traité de Cateau-Cambrésis. Il décide de s'engager dans la lutte opposant le monde chrétien et l'Empire ottoman en Méditerranée. Les conflits annuels peuvent opposer des flottes de deux cents à trois cents galères. Pour participer à ce conflit, il décide de faire de Villefranche un port bien protégé permettant de construire et d'entretenir des galères. Le fort du mont Alban, le fort de Saint-Hospice et la citadelle Saint-Elme sont ainsi construits. Cette dernière sera achevée en 1557. Une première flotte de guerre est construite dans le port de la Darse.
Les Français occupent le comté de Nice plusieurs fois entre 1710 et 1722 et à nouveau en 1744, pendant la guerre de Succession d'Autriche, quand le prince de Conti prend d'assaut le mont Alban avec ses troupes franco-espagnoles, chassant les Savoisiens de Charles-Emmanuel III. Au cours du port Lympia de Nice.
En 1793, les troupes françaises révolutionnaires envahissent à nouveau le comté de Nice et Villefranche en Piémont passe sous administration française jusqu'en 1814 qui verra le retour à son statut particulier sous dédition et protection du duc de Savoie.
En 1856, le duc de Savoie donne à bail le lazaret de Villefranche à la marine impériale russe qui fera du port une base navale de premier plan pour ses navires en Méditerranée, notamment l'année suivante, avec le ravitaillement en charbon des bateaux. Cette arrivée provoquera la construction d'infrastructures importantes par Victor Emmanuel II, notamment la route de la rade.
Seigneurie de Villefranche
Au XVIIIe siècle, la seigneurie de Villefranche fut attribuée aux Germano, avec érection en comté (1700), aux Auda (1743), puis aux Dani (1743).
En 1705, la ville est prise par les troupes françaises du maréchal de La Feuillade qui assiège également Nice
Révolution, Consulat et Empire
À la suite de l'entrée en guerre de la France contre l'Autriche et la Prusse, en avril 1792, Villefranche-en-Piémont est prise, le , par le général D'Anselme, après la reddition sans combat du gouverneur François Daviet de Foncenex, lui permettant d'être entièrement maître du comté de Nice.
La présence russe à Villefranche-sur-Mer
Elle remonte à la fin du rade de Villefranche n'avait pas échappé aux autorités maritimes russes de l'époque qui y mouillaient à chaque conflit avec la Turquie. Elle leur devient essentielle quand, au lendemain de la guerre de Crimée en 1856, la Marine impériale russe est privée d'accès à la Méditerranée par le Bosphore : le duc de Savoie, roi de Chypre, de Jérusalem et de Sardaigne qui est aussi vicaire impérial pour toute l'Europe méditerranéenne accepte alors de céder à la Russie le lazaret et la Darse de Villefranche qui lui servent de dépôt à vivres et à combustibles. La rade de Villefranche devient alors le port d'attache de la noblesse impériale en villégiature dans les états de Savoie, ce qui durera encore un peu après malgré l'annexion du comté de Nice par les autorités françaises en 1860. En 1893, une équipe de scientifiques russes de Kiev remplace les militaires pour pratiquer des recherches océanographiques en profitant de la présence d'un courant ascendant de la rade. Ces études, malgré les aléas politiques entre les deux nations, se poursuivent jusqu'aux années 1930.
Annexion à la France
En 1860 le Comté de Nice est à nouveau annexé à la France à la suite du Traité de Turin et du plébiscite (contesté par les nationalistes niçois en raison de preuves avérées comme, entre autres, la présence du seul bulletin oui, le bourrage des urnes, l'interdiction de vote pour certains Niçois, la surveillance du vote par les militaires français).
Jusqu’en 1891, Beaulieu, et jusqu’en 1904, Saint-Jean, font partie de Villefranche dont elles se détachent pour prendre leur autonomie municipale.
Lieu de villégiature prisé dès 1816 par les aristocraties russe et anglaise, la rade de Villefranche abrite la sixième flotte des États-Unis à l’issue de la Seconde Guerre mondiale, dans le cadre de l’Organisation du traité de l'Atlantique nord entre 1945 et 1966.
Villefranche-sur-Mer n'est plus aujourd’hui le premier port de croisière de France, dépassé par Marseille depuis 2008.
- Philippe Sénac, Musulmans et Sarrasins dans le sud de la Gaule: VIIIe – XIe siècle, pp. 51-57. Sycomore, 1980.
- Venturini, Evolution, p. 132
- Idem
- B1149, couverture intérieure
- Michel Bottin, La gestion des galères de Savoie. 1560-1637. Aspects administratifs et comptables, dans Comptabilité(S), 2012, )
- 1705, le dernier siège de Nice
Héraldique
Blason | D’argent à l’arbre terrassé au naturel accosté des lettres capitales V et F de sable, au chef parti au . |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
- Dominique Cureau, « », sur vexil.prov.free.fr (consulté le ).
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Villefranche-sur-Mer dans la littérature
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