Reillanne
Localisation
Reillanne : descriptif
- Reillanne
Reillanne est une commune française située dans le département des Alpes-de-Haute-Provence, en région Provence-Alpes-Côte d'Azur.
Géographie
Localisation
Les communes limitrophes de Reillanne sont Aubenas-les-Alpes, Saint-Michel-l'Observatoire, Villemus, Montjustin, Céreste, Sainte-Croix-à-Lauze et Vachères.
Géologie et relief
La superficie de la commune est de 3 855 hectares ; son altitude varie de 387 à 805 mètres.
La commune de Reillanne est établie sur le col des Granons, au contact entre les vallées du Calavon et du Largue.
Hydrographie
Reillanne est traversée par plusieurs cours d'eau, dont le plus important est le Largue, qui longe la commune par l'est. Dans le village, le ruisseau du Tréchiou serpente à l'ouest de la colline de Saint-Denis avant de descendre vers la plaine et de se jeter dans l'Encrême. Plusieurs retenues d'eau artificielles existent à proximité de l'Encrême, dans le quartier de la Garde de Dieu.
Environnement
La commune compte 1 964 .
Climat
En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen altéré, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat de montagne et le climat méditerranéen et est dans la région climatique Provence, Languedoc-Roussillon, caractérisée par une pluviométrie faible en été, un très bon ensoleillement (2 600 .
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12 amplitude thermique annuelle de 16,9 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Dauphin », sur la commune de Dauphin à 10 vol d'oiseau, est de 12,6 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 693,2 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 42,1 ,,.
Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.
Voies de communication et transports
Voies routières
Le territoire de la commune est traversée d'est en ouest par la route départementale 4100 (ancienne route nationale 100) ; deux routes départementales relient le village à l'ancienne nationale, la RD 14 et la RD 214.
Services autocars
Reillanne est desservie par deux lignes du réseau Zou ! :
- 2 lignes de PROXIMITÉ :
Ligne | Tracé |
---|---|
(Vachères) ↔ Reillanne ↔ Manosque | |
Avignon ↔ Apt ↔ Reillanne ↔ Forcalquier ↔ La Brillanne |
Risques naturels et technologiques
Aucune des 200 communes du département n'est en zone de risque sismique nul. Le canton de Reillanne est en zone 1b (sismicité faible) selon la classification déterministe de 1991, basée sur les séismes historiques, et en zone 4 (risque moyen) selon la classification probabiliste EC8 de 2011. La commune de Reillanne est également exposée à trois autres risques naturels :
- feu de forêt ;
- inondation ;
- mouvement de terrain : environ la moitié du territoire de la commune est concerné par un aléa moyen à fort.
La commune de Reillanne est de plus exposée à un risque d'origine technologique, celui de transport de matières dangereuses par route. La départementale RD 4100 (ancienne route nationale 100) peut être empruntée par les transports routiers de marchandises dangereuses.
Aucun plan de prévention des risques naturels prévisibles (PPR) n'existe pour la commune> et le Dicrim n'existe pas non plus.
La commune a été l'objet de cinq arrêtés de catastrophe naturelle dont trois pour des inondations et des coulées de boue en 1994, 2011 et en 2019, et deux pour des mouvements de terrain dus à la sécheresse en 1997 et en 2017. Le dernier tremblement de terre fortement ressenti à Reillanne est celui du , avec une intensité macro-sismique de VII sur l'échelle MSK (niveau correspondant à des dommages causés aux immeubles). L'épicentre était situé à Bussana Vecchia, en Italie.
- Répertoire géographique des communes, publié par l'Institut national de l'information géographique et forestière, [lire en ligne].
- « IGN, Carte topographique de Reillanne » sur Géoportail (consulté le 1er janvier 2014)..
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- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
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- Zou ! Le réseau de transport de la Région Sud
- Horaires et tarifs Zou ! Ligne 915
- Dossier départemental sur les risques majeurs dans les Alpes-de-Haute-Provence, Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, (lire en ligne), p.39.
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- BRGM, « fiche 1130045 », Sisfrance, consultée le 11 août 2012
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Toponymie
La commune se nomme Relhana en provençal et vivaro-alpin de norme classique et Reihano en provençal de norme mistralienne. Le linguiste Charles Rostaing relève 26 formes pour le nom de Reillanne, la plus ancienne, Reglana, remontant à 909. On trouve des formes similaires, comme Reilana ( siècle), Rillana (1125), Reillana (1274) ou encore Reilhane (1401).
Trois interprétations du nom ont cours :
- le nom Reillanne viendrait du provençal reiho (« soc de charrue », un objet agraire que l'on trouve aujourd'hui dans les armes de Reillanne.) Il s'agit d'une étymologie populaire, liée à la proximité entre les noms Reillanne et reiho ;
- Frédéric Mistral, le félibre provençal, et l'historien André Bouyala d'Arnaud, trouvent dans le mot « Reillanne » une évocation de la voie Aurélienne. Charles Rostaing s'oppose à cette interprétation ;
- selon les toponymistes Skok et Groehler, Reillanne doit son nom à la gens Regilia, une famille (ou peut-être un clan, une tribu) propriétaire du terroir de Reillanne au Haut Moyen Âge. Le toponymiste Lorgnon envisage davantage Regulius que Regilius, le couple Fénié retient l’explication par le nom romain mais ne tranche pas entre les deux gentilices proposés.
- Charles Rostaing, Essai sur la toponymie de la Provence, éd. d'Artrey, Paris, 1950.
- Lauga 1972, p. 16-19.
- H. Groehler, Über Ursprung und Bedeutung der französischen Ortsnamen, t. I, Heidelberg, 1913.
- A. Lorgnon, Noms de lieux de la France, Paris, 1920.
- , Toponymie provençale, Éditions Sud-Ouest, ISBN ), p. 51.
Histoire
Préhistoire
Dans les années 1950, de nombreuses empreintes fossiles sont identifiées au quartier des Pas d'Ânes. Considérées par la tradition comme appartenant à des ânes, elles se révèlent être celles d'anchitherium, un genre d'équidé vivant il y a approximativement 20 MA.
Les plus anciennes traces humaines datent du mésolithique et du Bronze final: la grotte de Saint-Mitre est fréquentée et a livré plusieurs tombes.
Antiquité
Dans l’Antiquité, le territoire de Reillanne fait partie de celui des Sogiontiques (Sogiontii), dont le territoire s’étend du sud des Baronnies à la Durance. Les Sogiontiques sont fédérés aux Voconces, et après la conquête romaine, ils sont rattachés avec eux à la province romaine de Narbonnaise. Au siècle, ils sont détachés des Voconces et forment une civitas distincte, avec pour capitale Segustero (Sisteron).
La voie domitienne traversait la commune, allant d'Italie en Espagne. À proximité des Roussetys, elle franchissait le torrent du Vallon par un gué aménagé similaire à celui du Reculon, à Saint-Michel-l'Observatoire.
À la fin de l'Empire romain, la grotte de Saint-Mitre est réoccupée ( et siècles).
Reillanne bénéficie des privilèges de municipe et pouvait à ce titre s'auto-administrer.
Moyen Âge et période moderne
Alors que le sud-est de la Gaule était une terre burgonde, le roi des Ostrogoths Théodoric le Grand fait la conquête de la région entre la Durance, le Rhône et l’Isère en 510. La commune dépend donc brièvement à nouveau de l’Italie, jusqu’en 526. En effet, pour se réconcilier avec le roi burgonde Gondemar III, la régente ostrogothe Amalasonthe lui rend ce territoire.
Reillanne apparaît dans les chartes en 909 sous le nom de Reglana, quand il est fait mention de la villa Pineta (actuel château Pinet) et de l’église Saint-Suffrein (sancti Sisfredi). Elle appartenait à l’abbaye de Montmajour, qui en percevait les revenus, moins le quart des dîmes et le tiers des offrandes aux morts, que l’archevêque d’Aix se réservait.
La bourgade a une certaine importance au Moyen Âge. La légende affirme que les Templiers ont construit un monastère, cependant aucun document ne vient corroborer cette affirmation. Ce monastère est en fait franciscain. La paroisse relevait elle du prieuré de Carluc, et donc indirectement de l’abbaye de Montmajour. Les revenus de cette église allait donc à cet ordre, moins le quart des dîmes et le tiers des offrandes aux morts, que l’archevêque d’Aix se réservait, comme pour Saint-Suffrein. Le prieuré Saint-Mitre relevait lui de l’abbaye Saint-Victor de Marseille ; à partir de 1237, les franciscains installent dans ce prieuré un hospice pour les pèlerins allant à Rome. Enfin, au siècle, les observantins créent un couvent à Reillane.
À la fin du siècle, les Hospitaliers de Saint-Jean ont sous leur garde l’église Saint-Égide (appartenant auparavant au chapitre d’Aix), placée sur l’ancienne via domitia, et un hospice destiné aux voyageurs.
Le fief de Reillanne relevait du comté de Forcalquier au siècle. Lorsque ce comté perd son indépendance en 1209, à la mort de Guillaume II, un de ses neveux, Guillaume de Sabran tente de le relever. Après une lutte de dix ans, il passe un accord à Meyrargues le avec Raimond Bérenger IV, comte de Provence et lui aussi héritier du comté de Forcalquier. Par cet accord, la moitié sud du comté, dont Reillanne, lui est donnée. Guillaume de Sabran conserve sa moitié de comté jusqu'à sa mort, vers 1250.
Dès le consulat. La communauté relève de la viguerie de Forcalquier. Reillanne est le siège d’une vicomté créée en 1346 et dont Foulque d'Agoult fut le premier titulaire. La famille de Pierrevert fut signalée à Reillanne depuis la fin du . En 1304, Raymond de Pierrevert — qui était déjà coseigneur de Châteauneuf-lès-Mane (en 1303) — était coseigneur de Reillanne. En 1346, la famille de Pierrevert n'était plus coseigneur de Reillanne. Avant 1320, Engles de Reillanne (?-1340) était coseigneur de Reillanne. Un de ses fils, Bertrand, noble, fut coseigneur de Reillanne. En 1349, Boniface de Reillanne, aîné et jeune, furent coseigneur de Reillanne.
Vers 1357-1358, Arnaud de Cervole, dit l’Archiprêtre, célèbre chef de mercenaires du début de la guerre de Cent Ans, s’empare de Reillanne.
La mort de la reine ouvre une crise de succession à la tête du comté de Provence, les villes de l’Union d'Aix (1382-1387) soutenant Charles de Duras contre d'Anjou. Le seigneur de Reillanne, Boniface, soutient le duc d’Anjou dès le printemps 1382, ce soutien étant conditionné à la participation du duc à l’expédition de secours à la reine.
Avant 1334, Guillaume de Villemus possédait des droits seigneuriaux qu'il céda à Bertrand de Vandroma et à Bertrand Grassi. Sparron de Petraviridi fut aussi l'un des coseigneurs de Reillanne[réf. non conforme]. En 1390, Paul Triboleti, juge des secondes appellations de Marseille (1381) était propriétaire de la bastide De Apulia, à Reillanne.
Une foire se tenait à Reillanne, de la fin du Moyen Âge jusqu’à la Révolution, bénéficiant de la situation de la ville à la jonction de deux itinéraires allant de la vallée de la Durance à celle du Coulon et Avignon, par Apt,. Le couvent des observantins est vendu en 1766.
Révolution française
La Révolution est accueillie avec joie à Reillanne. Quelques excès contre le clergé surviennent toutefois de la part des Jacobins, même s'ils sont limités car les Girondins, qui réprouvent ces excès, sont majoritaires dans le village. Durant cette période, Reillanne compte une société patriotique, créée après la fin de 1792. Lors de la déchristianisation de l'an II, les autorités reillannaises envoient aux administrateurs du district de Forcalquier de nombreux ustensiles prélevés dans l'église de Reillanne. Pourtant, le peuple reste attaché à la foi catholique. Les actes paroissiaux ne diminuent pas, ou peu, entre 1790-1792 et 1793.
Le vaste château, dont l’enceinte extérieure comptait 18 tours, est entièrement détruit à la suite de la Révolution.
Époque contemporaine
La commune du Bourget est rattachée à Reillanne en 1846.
Le coup d'État du 2 décembre 1851 commis par Louis-Napoléon Bonaparte contre la Deuxième République provoque un soulèvement armé dans les Basses-Alpes, en défense de la Constitution. Après l’échec de l’insurrection, une sévère répression poursuit ceux qui se sont levés pour défendre la République : dix habitants de Reillanne sont traduits devant la commission mixte, la majorité étant condamnés à la déportation en Algérie. En 1865, des moniales s’installent dans l’ancien couvent des observantins, qu’elles abandonnent dans les années 1930.
Comme de nombreuses communes du département, Reillanne se dote d’une école bien avant les lois Ferry : en 1863, elle en possède déjà une qui dispense une instruction primaire aux garçons, au chef-lieu. La même instruction est donnée aux filles, la loi Falloux (1851) imposant l’ouverture d’une école de filles aux communes de plus de 800 habitants. La commune profite des subventions de la deuxième loi Duruy (1877) pour construire une école neuve.
Au début de la Seconde Guerre mondiale, un centre d’internement du service social des étrangers est implanté à Reillanne : des familles espagnoles y sont emprisonnées. Puis elles sont rejointes par des familles juives, l’UGIF intervenant alors au camp,. Le , une rafle menée par la police allemande conduit à l'arrestation de 56 juifs dans un centre d'hébergement de Reillanne installé dans l'ancien couvent Notre-Dame des Prés. Ceux-ci sont ensuite envoyés par train à Auschwitz, Mauthausen ou Dachau. Le camp ne ferme qu’à la Libération.
Le couvent Notre-Dame-des-Prés est transformé en colonie de vacances en 1963.
La chartreuse Notre-Dame est créée en 1978.
- Lauga 1972, p. 149.
- Paleobiology Database :
- Collier 1986, p. 8-9.
- Brigitte Beaujard, « Les cités de la Gaule méridionale du IIIe au VIIe s. », Gallia, 63, 2006, CNRS éditions, p. 18-19.
- Guy Barruol, « Le Pays de Forcalquier à l'époque romaine », in Alpes de lumière, Musée de Salagon, Archéologie au pays de Forcalquier : radioscopie d'un terroir rural, Mane (Salagon, 04300) : les Alpes de lumière, 1990, catalogue d'exposition, Mane, été 1990 ; collection « Les Alpes de lumière » (ISSN 0182-4643) ISBN ), p. 46.
- Mariacristina Varano, siècles). L'exemple de Forcalquier et de sa région, thèse soutenue à l'université d'Aix-Marseille I, 2011, p. 135.
- Audrey Becker-Piriou, « De Galla Placidia à Amalasonthe, des femmes dans la diplomatie romano- barbare en Occident ? », Revue historique, 2008/3, no 647, p. 531.
- Daniel Thiery, « », sur archeoprovence, (consulté le ).
- Mariacristina Varano, siècles). L'exemple de Forcalquier et de sa région, thèse soutenue à l'université d'Aix-Marseille I, 2011, p. 486.
- Sous la direction d'Édouard Baratier, Georges Duby et Ernest Hildesheimer, Atlas historique. Provence, Comtat Venaissin, principauté d’Orange, comté de Nice, principauté de Monaco, Paris, Librairie Armand Colin, (BNF 35450017), p. 191.
- Poppe, Reillanne, [réf. non conforme]
- Marie-Zéphirin Isnard, État documentaire et féodal de la Haute-Provence : nomenclature de toutes les seigneuries de cette région et de leurs possesseurs depuis le XIIe siècle jusqu'à l'abolition de la féodalité ; état sommaire des documents d'archive communales antérieures à 1790 ; bibliographie et armoiries, Digne, Vial, 1913, p. 101
- Ibid, p. 246
- Poppe, Reillanne, p. 252-253
- Poppe, Reillanne, p. 61
- Noël Coulet, « La désolation des églises de Provence », Provence historique, volume 23, no 23, 1956, p. 45.
- Geneviève Xhayet, « Partisans et adversaires de Louis d'Anjou pendant la guerre de l'Union d'Aix », Provence historique, Fédération historique de Provence, volume 40, no 162, « Autour de la guerre de l'Union d'Aix », 1990, p. 409 et 410 (note 41).
- Poppe, Reillanne, p. 234
- Poppe, Reillanne, p. 247
- Louis Stouff, « carte 86 : Port, routes et foires du XIIIe au XVe siècle », in Baratier, Duby & Hildesheimer, op. cit.
- Baratier et Hilsdesheimer, « carte 122 : Les foires (1713-1789) », in Baratier, Duby & Hildesheimer, op. cit.
- Émile Lauga, Reillanne et la Révolution de 1789, Reillanne, éd. Les Amis des arts, , p.6.
- Patrice Alphand, « Les Sociétés populaires», La Révolution dans les Basses-Alpes, Annales de Haute-Provence, bulletin de la société scientifique et littéraire des Alpes-de-Haute-Provence, no 307, 1er trimestre 1989, 108e année, p. 296-298.
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- Collier 1986, p. 244.
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incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nomméesCassini
- Henri Joannet, Jean-Pierre Pinatel, « Arrestations-condamnations », 1851-Pour mémoire, Les Mées : Les Amis des Mées, 2001, p. 71.
- Jean-Christophe Labadie (ISBN ), p.9.
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- Labadie 2013, p. 11.
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- Thérèse Dumont, « Compte-rendu de la soirée "1939-1945, L’internement en France des « indésirables » : le camp de Forquelquier », EOEP, publié le 18 janvier 2013
- « L'ancien couvent Notre-Dame des Prés accueillera des Justes », La Provence, 3 juin 2010, consulté le 22 juillet 2010.
Culture
Les lieux de culture de Reillanne sont : une bibliothèque, un atelier de cirque et une école de musique. Une association itinérante de cinéma, La Strada, projette régulièrement des films.
La librairie Regain, fondée en 2008 par Antoine Prohom et reprise en 2018 par Sadou Czapka propose un fonds exceptionnel en poésie, littérature et en musique classique . Elle initie de nombreuses rencontres littéraires et tient un stand de livres depuis 2013 au festival international de piano de La Roque d'Anthéron.
En , le conseil municipal avait inscrit à l'ordre du jour la fermeture de l'école de musique pour des raisons budgétaires. Une pétition a entrainé l'ajournement de cette fermeture. L'école de musique continue à être un lieu de culture de Reillanne.
- Article du journal La Provence du 8 janvier 2019 https://www.laprovence.com/article/papier/5314834/la-librairie-regain-de-reillanne-une-affaire-de-passionnes.html
Héraldique
Blason | D'azur à un soc de charrue d'argent posé en pal et accosté en chef de deux fleurs de lis du même. |
|
---|---|---|
Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
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Reillanne dans la littérature
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