La Javie
Localisation
La Javie : descriptif
- La Javie
La Javie est une commune française, située dans le département des Alpes-de-Haute-Provence en région Provence-Alpes-Côte d'Azur. Le nom de ses habitants est Javidois.
Géographie
Le village est construit au confluent de La Bléone et de l'Arigeol, à 800 ,. Il est au pied du col du Labouret.
Les clues de Barles sont un site inscrit. Autres clues au Péouré.
Relief
- crête du Blayeul
Transports
Environnement
La commune compte 1 127 .
Risques naturels et technologiques
Aucune des 200 communes du département n'est en zone de risque sismique nul. Le canton de La Javie est en zone 1b (sismicité faible) selon la classification déterministe de 1991, basée sur les séismes historiques, et en zone 4 (risque moyen) selon la classification probabiliste EC8 de 2011. La commune de La Javie est également exposée à trois autres risques naturels :
- feu de forêt ;
- inondation (dans les vallées de la Bléone, du Bès et de l’Arrigeol) ;
- mouvement de terrain.
La commune de La Javie est également exposée à un risque d’origine technologique, celui de transport de matières dangereuses par route. La départemental RD 900 (ancienne route nationale 100) peut être empruntée par les transports routiers de marchandises dangereuses.
Le plan de prévention des risques naturels prévisibles (PPR) de la commune a été approuvé en 2006 pour les risques d’inondation, de mouvement de terrain et de séisme mais le Dicrim n’existe pas.
La commune a été l’objet de plusieurs arrêtés de catastrophe naturelle en 1986 et 2011 pour des inondations et des coulées de boue. Parmi les tremblements de terre ressentis à La Javie, seuls deux atteignent ou dépassent une intensité de V sur l’échelle MSK (intensité réveillant les dormeurs, ou faisant tomber des objets ; les intensités indiquées sont celles ressenties dans la commune, l’intensité peut être plus forte à l’épicentre) :
- le séisme du 29 septembre 1935, d’une intensité ressentie à La Javie de V et dont l’épicentre était situé dans la commune,
- celui du 31 octobre 1997, avec une intensité macro-sismique ressentie de V et Prads-Haute-Bléone pour épicentre.
Toponymie
La localité apparaît pour la première fois dans les textes en 1049 (Gaveda), dérivé selon Charles Rostaing de l’hydronyme *Gava pour un torrent de montagne,. Ernest Nègre retient l’explication par le nord-provençal javio, désignant un récipient à eau (jatte ou abreuvoir). Dans le cas où l’hypothèse de Rostaing serait la bonne, il est probable que le nom du lieu soit plus ancien que les Gaulois, sans que l’on puisse avancer l’hypothèse d’une occupation humaine dès cette époque. La commune se nomme La Jàvia en provençal selon la norme classique et La Javio selon la norme mistralienne.
Le lieu-dit Chaudol est cité dès 780 (villa Caladius) . Selon l’Atlas historique de la Provence, le nom du lieu est probablement plus ancien que les Gaulois, ainsi que le toponyme Esclangon.
Selon les Fénié, le toponyme de l’ancienne commune d’Esclangon (cité vers 1200, castrum de Sclango) est formé sur la racine oronymique préceltique *cal-Fenié et Fenié 2002, p. 20 et fait donc référence à une montagne ou une hauteur proche.
Climat
En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen altéré, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Alpes du sud, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 850 à 1 000 .
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,4 amplitude thermique annuelle de 17,2 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Digne les Bains », sur la commune de Digne-les-Bains à 13 vol d'oiseau, est de 12,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 681,2 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 42,1 ,,.
Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.
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- Dossier départemental sur les risques majeurs dans les Alpes-de-Haute-Provence, Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, (lire en ligne), p.39.
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- Dossier départemental sur les risques majeurs 2008, p. 96.
- Dossier départemental sur les risques majeurs 2008, p. 80.
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- Charles Rostaing, Essai sur la toponymie de la Provence (depuis les origines jusqu’aux invasions barbares), Marseille, Laffite Reprints, (1re éd. 1950), p.87.
- , Toponymie provençale, Éditions Sud-Ouest, ISBN ), p. 33.
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- Charles Rostaing, « Toponymie d’origine pré-gauloise » in Baratier, Duby et Hildesheimer 1969, carte 11 et commentaire.
- Rostaing 1973, p. 119.
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « », sur drias-climat.fr (consulté le ).
- « », sur meteofrance.com, (consulté le ).
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Toponymie
La localité apparaît pour la première fois dans les textes en 1049 (Gaveda), dérivé selon Charles Rostaing de l’hydronyme *Gava pour un torrent de montagne,. Ernest Nègre retient l’explication par le nord-provençal javio, désignant un récipient à eau (jatte ou abreuvoir). Dans le cas où l’hypothèse de Rostaing serait la bonne, il est probable que le nom du lieu soit plus ancien que les Gaulois, sans que l’on puisse avancer l’hypothèse d’une occupation humaine dès cette époque. La commune se nomme La Jàvia en provençal selon la norme classique et La Javio selon la norme mistralienne.
Le lieu-dit Chaudol est cité dès 780 (villa Caladius) . Selon l’Atlas historique de la Provence, le nom du lieu est probablement plus ancien que les Gaulois, ainsi que le toponyme Esclangon.
Selon les Fénié, le toponyme de l’ancienne commune d’Esclangon (cité vers 1200, castrum de Sclango) est formé sur la racine oronymique préceltique *cal-Fenié et Fenié 2002, p. 20 et fait donc référence à une montagne ou une hauteur proche.
- Charles Rostaing, Essai sur la toponymie de la Provence (depuis les origines jusqu’aux invasions barbares), Marseille, Laffite Reprints, (1re éd. 1950), p.87.
- , Toponymie provençale, Éditions Sud-Ouest, ISBN ), p. 33.
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- Charles Rostaing, « Toponymie d’origine pré-gauloise » in Baratier, Duby et Hildesheimer 1969, carte 11 et commentaire.
- Rostaing 1973, p. 119.
Histoire
Dans l’Antiquité, les Bodiontiques (Bodiontici) peuplaient la vallée de la Bléone, et étaient donc le peuple gaulois qui vivait dans l’actuelle commune de La Javie. Les Bodiontiques, qui sont vaincus par Auguste en même temps que les autres peuples présents sur le Trophée des Alpes (avant 14 av. J.-C.), sont rattachés à la province des Alpes-Maritimes lors de sa création.
Des tombes gallo-romaines ont été découvertes à Chaudol. À cette époque, La Javie est peut-être le centre du peuple gaulois des Galitae.
Moyen Âge
Au Haut Moyen Âge, une importante possession de l’abbaye Saint-Victor de Marseille, l’ager Caladius se trouve à La Javie, qu’elle possède dès le siècle. L’ager consistait en un ensemble de colonges et de bergeries ; cette possession est usurpée à la fin du siècle, et l’abbaye la récupère en 780 grâce à un plaid qui s’est tenu à Digne.
Le nom a donné Chaudol, où se trouvait le prieuré Saint-Damien. Esclangon est également signalé (Sclangone) très tôt, par le polyptyque de Wadalde, en 814 : trois colonges dépendant de Saint-Victor s’y trouvaient.
La Javie est signalée pour la première fois dans les chartes en 1049 (Gaveda). Il semble qu’au siècle, l’ager Caladius n’est plus contrôlé par les moines de Saint-Victor, et les paysans s’émancipent, et constituent des alleux. En 1055, lorsque l’abbaye tente de remettre en vigueur son ancienne domination, les alleutiers se défendent et fouettent les moines venus prélever le cens. En justice, via un jugement de Dieu, l’abbaye obtient la reconnaissance de ses anciens titres, et récupère au moins la dîme et des terres. L’abbaye Saint-Victor de Marseille avait donc des biens dans la commune,, ainsi que le chapitre de Digne. Le fief était partagé entre plusieurs familles nobles. La communauté de Chaudol, qui comptait 26 feux en 1315, est fortement dépeuplée par la crise du peste noire et guerre de Cent Ans) et rattachée à celle de La Javie au . La communauté d’Esclangon est elle aussi fortement touchée : elle passe de dix feux en 1315 à cinq en 1471.
Située sur le chemin entre les vallées de l’Ubaye et de la Bléone, La Javie accueille une foire à la fin du Moyen Âge. Un péage taxe le bois flotté et les troupeaux de moutons qui passent d’une vallée à l’autre au moins à partir de 1252,. La communauté relevait de la baillie de Digne-les-Bains.
Louis Riqui, baile-juge de Barjols (1332-1333), fut seigneur d'Esclangon en 1339.
Révolution française
Malgré la petite taille du village, une société patriotique est créée durant la Révolution à Esclangon (environ 70 hab en 1790). Une autre société patriotique est créée à la même époque à La Javie (fin 1792) .
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Le coup d'État du 2 décembre 1851 commis par Louis-Napoléon Bonaparte contre la Deuxième République provoque un soulèvement armé dans les Basses-Alpes, en défense de la Constitution. Après l’échec de l’insurrection, une sévère répression s’abat sur ceux qui se sont levés pour défendre la République, dont un habitant de La Javie.
Comme de nombreuses communes du département, Esclangon et La Javie se dotent d’écoles bien avant les lois Jules Ferry : en 1863, elles en possèdent chacun une, installées au chef-lieu, qui dispensent une instruction primaire aux garçons. Aucune instruction n’est donnée aux filles : ni la loi Falloux (1851), qui impose l'ouverture d'une école de filles aux communes de plus de 800 habitants, ni la première loi Duruy (1867), qui abaisse ce seuil à 500 habitants, ne concernent Esclangon ou La Javie. Cette seconde commune choisit néanmoins d’ouvrir une école pour ses filles dès les années 1860. Ce n'est qu'avec les lois Ferry que les filles d'Esclangon sont régulièrement scolarisées.
À la fin de la Seconde Guerre mondiale, le 16 août 1944, soit trois jours avant la Libération, le village de La Javie est bombardé par les alliés qui cherchaient à détruire les ponts pour retarder la retraite des Allemands ; l'école fait partie des bâtiments détruits : l'institutrice y est tuée. Un autre habitant est également victime du bombardement du pont de l'arrigéol.
Jusqu'au milieu du siècle, la vigne était cultivée dans la commune, uniquement pour l'autoconsommation. Cette culture a depuis été abandonnée.
En 1951, le sénateur Émile Aubert crée le gite rural au hameau de Chaudol.
Esclangon
Esclangon est cité au siècle (Sclangone ou Sclango). La communauté compte 11 feux en 1315, et 5 en 1471. En 1765, il y a 32 habitants. La commune est rattachée à La Javie en 1973.
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- Daniel Thiery, « », sur archeoprovence, (consulté le ).
- Jean-Pierre Devroey, « Elaboration et usage des polyptyques. Quelques éléments de réflexion à partir de l’exemple des descriptions de l’Église de Marseille (lire en ligne), p. 23.
- Devroey 2004, p. 27.
- Devroey 2004, p. 20.
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- Daniel Thiery, « », sur archeoprovence, (consulté le ).
- Baratier, Duby et Hildesheimer 1969, p. 171.
- Baratier, Duby et Hildesheimer 1969, p. 179.
- Baratier, Duby et Hildesheimer 1969, p. 174.
- Louis Stouff, « carte 86 : Port, routes et foires du Baratier, Duby et Hildesheimer 1969
- Isnard, Etat documentaire, p. 158.
- Patrice Alphand, « Les Sociétés populaires, La Révolution dans les Basses-Alpes », Annales de Haute-Provence, bulletin de la société scientifique et littéraire des Alpes-de-Haute-Provence, vol. 108, no 307, 1er trimestre 1989, p.295.
- Alphand 1989, p. 296-298.
- Henri Joannet, Jean-Pierre Pinatel, « Arrestations-condamnations », 1851-Pour mémoire, Les Mées : Les Amis des Mées, 2001, p. 72.
- Jean-Christophe Labadie (ISBN ), p.9.
- Labadie 2013, p. 16.
- Labadie 2013, p. 18.
- Labadie 2013, p. 58.
- André de Réparaz, « Terroirs perdus, terroirs constants, terroirs conquis : vigne et olivier en Haute-Provence lire en ligne).
- gîte rural de France créé à Chaudol - La Javie (04)
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Héraldique
Blason | De gueules à un château d’argent ouvert, ajouré et maçonné de sable, surmonté d’un soleil d’or. |
|
---|---|---|
Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
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