Grambois
Localisation
Grambois : descriptif
- Grambois
Grambois est une commune française située dans le département du Vaucluse, en région Provence-Alpes-Côte d'Azur. Située à l'est du Parc naturel régional du Luberon, accrochée à un coteau escarpé dominant la vallée de l'Èze, cette commune a su conserver son caractère en se préservant des constructions modernes. Ses ruelles en « calade » et sa fontaine centrale, typiquement provençale, ont séduit le cinéaste Yves Robert qui a tourné plusieurs scènes de son film La Gloire de mon père (1990), tiré du célèbre roman éponyme de Marcel Pagnol (la partie de boules et le retour de la fameuse chasse aux bartavelles) ainsi que la suite, Le Temps des secrets de Christophe Barratier
Le village est aussi cité dans les œuvres de Jean Giono. Grambois est classé « village fleuri ».
Géographie
Localisation
Grambois est situé dans la partie sud-est du département du Vaucluse, sur le versant sud du « grand Luberon », au cœur de la vallée d'Aigues. On y accède principalement par la route départementale 956 qui relie Pertuis à Forcalquier. Partant de Pertuis, cette route traverse La Tour-d'Aigues, pour arriver, 5 km plus loin, au grand rond-point aménagé au pied de l'éperon rocheux sur lequel est bâti le village.
Sur votre droite, empruntant le pont du Moulin du Pas, traverser la rivière de l'Èze et gravir les quelques lacets qui mènent au village.
- Villes voisines :
- Pertuis à 10 km ;
- Manosque à 21 km ;
- Aix-en-Provence à 35 km ;
- Forcalquier à 35 km ;
- Marseille à 65 km ;
- Avignon à 90 km.
- Villages voisins :
- Peypin-d'Aigues à 4 km ;
- La Bastide-des-Jourdans à 5 km ;
- Beaumont-de-Pertuis à 6 km ;
- La Tour-d'Aigues à 6 km.
Relief
Grambois fait partie de la plaine du pays d'Aigues qui s'étale du versant sud du grand Luberon jusqu'aux rives de la Durance. La commune accuse un dénivelé de 350 mètres si bien que de nombreuses rues du village ont une forte pente.
À l'exception du quart sud-est qui se rattache au massif de Beaumont-de-Pertuis où le centre du village (place de l'église) est construit à 368 mètres d'altitude, son territoire, dont la forme ressemble à un cœur, appartient majoritairement à la plaine d'Aigues.
Géologie
Avec une variation du relief, la géologie des sols de la commune se divise en plusieurs zones distinctes : la partie au nord du village est composée de marnes, calcaires et grès de l’Éocène ainsi que de dépôts fluviatiles (sols du Quaternaire) autour du lit de la rivière de l'Èze. L’élévation sur laquelle est posée Grambois est faite de sols datant du Jurassique supérieur et composés de marnes, marno-calcaires, calcaires et calcaires argileux. On trouve aussi sur le territoire de la commune de Grambois quelques zones composées de brèches et d’argiles sablonneuses ainsi que des zones composées de molasses calcaires, sables et marnes.
Voies de communication et transports
Voies routières
Transports
- Aéroports : Marseille Provence et Avignon - Caumont.
- Gare TGV la plus proche : Aix-en-Provence TGV.
Services autocars
Lignes départementales
Le village est desservi par une ligne départementale :
Ligne | Tracé |
---|---|
17.2 | Peypin-d'Aigues ↔ Grambois ↔ Pertuis |
Sismicité
Les cantons de Bonnieux, Apt, Cadenet, Cavaillon, et Pertuis sont classés en zone Ib (risque faible). Tous les autres cantons du département de Vaucluse sont classés en zone Ia (risque très faible). Ce zonage correspond à une sismicité ne se traduisant qu'exceptionnellement par la destruction de bâtiments.
Hydrographie
Le territoire de la commune est traversé par la rivière de l'Èze, petit affluent de la rive droite de la Durance long de 16 La Bastide-des-Jourdans, traverse successivement Grambois et La Tour-d'Aigues avant de confluer à Pertuis.
La commune reçoit les Combes, l'Armande, le Saint-Pancrace, le Pegaresse, le Ponteux, le Thor et de nombreux autres petits cours d'eau y traversent.
Cette région souffre d'un déficit important d'eau du fait de la rareté des pluies, de l'intensité de l'évaporation et de l'augmentation des besoins de l'agriculture.
Du fait de sa position élevée, Grambois est très exposée au mistral qui souffle de secteur nord à nord-ouest pendant 200 jours par an, dont 110 avec violence (plus de 16 m/s). L'ensoleillement est très important avec 2 800 à 2 900 heures en moyenne par an.
Grambois possède une station météo locale.
Climat
En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen altéré, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat méditerranéen et est dans la région climatique Provence, Languedoc-Roussillon, caractérisée par une pluviométrie faible en été, un très bon ensoleillement (2 600 .
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,7 amplitude thermique annuelle de 17 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « La Bastide des Jourdans », sur la commune de La Bastide-des-Jourdans à 5 vol d'oiseau, est de 13,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 698,1 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 42,4 ,,.
Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.
Zones protégées • Faune • Flore
Grambois bénéficie d'une partie de l'immense richesse floristique et faunistique du massif du Luberon dont le territoire est classé parmi les sites d'intérêt national et européen. On y trouve 1 500 espèces de végétaux (30 % de la flore française) et près de 2 300 pour les lépidoptères (40 % des espèces vivant en France), 135 pour les oiseaux (50 % de l'avifaune française).
Un chêne pubescent a été enregistré en tant qu'arbre potentiellement remarquable car il réunit toutes les conditions pour le devenir : sa silhouette s'étale dans une parcelle sans concurrence. Le propriétaire est conscient de sa valeur patrimoniale, situé entre deux routes, il est un point de repère reconnu localement.[réf. nécessaire]
Ce chêne, plusieurs fois centenaire semble-t-il, a été arraché par le mistral le .
Grambois comporte une zone de nature et de silence d'une superficie de 912 hectares.
- Grambois superbe architecture en Luberon Immobilier Luberon Cj Rosier agent immobilier biens de Prestige Gordes Vaucluse 84 Mas Bastide Château maison de village Investissements Provence
- TransVaucluse Fiche horaire ligne 17.2
- Zonage sismique réglementaire de la France, classement des cantons (découpage fin 1989) de la région PACA, page 48
- Station météo de Grambois.
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
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- « », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
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- « », sur meteofrance.com, (consulté le ).
- Inventaires des arbres remarquables en Provence - Alpes - Côte d'Azur
- PartagImmo, « », sur grambois.fr (consulté le ).
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Toponymie
La première des mentions connues du toponyme est terra de Garambodane en 1027. Ch. Rostaing recense à la suite Warambodam (v. 1035), « in alia villa... Quarambodam » (v. 1050), in oppido Guarimbodio (1096), in terminio de Garambodeno (1102), A de Garambode (1126),.
Grambois viendrait de Garimbode, nom germanique d'un hypothétique propriétaire des lieux au Haut Moyen Âge.
Ernest Nègre abonde également dans ce sens dans sa Toponymie générale de la France en proposant la forme latine du même nom de personne germanique, Warimbodus. La lente évolution du nom a par la suite successivement donné lieu aux formes occitanes, attestées dès l'époque moderne, de Garenboze et Gramboues, aboutissant par francisation au Grambois que nous connaissons aujourd’hui.
L'attraction homonymique avec un « grand bois » se rencontre surtout dans des actes administratifs de la fin du XVIIIe et XIXe siècles, même si elle a peut-être joué dès la fin du XVIIe siècle lors de l'attribution d'armoiries parlantes à la communauté (voir plus bas).
Au .
Selon le linguiste Xavier Delamare, spécialiste des questions de linguistique indo-européenne et gauloise, « garambodio » (1165), « Garanbodio » (1253) sont mentionnées. Ce qui fait penser a une origine possible comme étant gauloise celtique : « Bodio » → jaune. « Garan(u) » → Grue. Ce toponyme pourrait donc être « grue jaune ». Voir Xavier Delamare (Dictionnaire de la langue gauloise) (Noms de lieux celtiques de l'Europe ancienne). Le thème de la grue se trouve aussi dans l'inscription sur le pilier des nautes Parisiaques, Taruos trigaranis → Le taureau aux trois grues.
- Février 1981, p. 454-456.
- ROSTAING (Charles), Essai sur la toponymie de la Provence depuis les origines jusqu'aux invasions barbares, 1950, Paris, rééd. Jeanne Laffite, Marseille, 1990, 480 p. ; p. 179 ; également : DAUZAT (A.) et ROSTAING (C.), Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, 738 p., 1963, Paris, éd. Larousse., rééd. librairie Guénégaud, 1989, Paris, 738 et XXIV p. La mention de 1027 est extraite du cartulaire du chapitre de Notre-Dame-des-Doms d'Avignon, Archives départementales de Vaucluse, G 553, f° 16 v°-17 v°.
- Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, Genève, 1990-1991, § 15334
- André-Marius Garcin, Histoire de Grambois, des Origines à la Révolution, co-éd. Barthélémy/Syndicat d'Initiative de Grambois, 2002 (ISBN ), tome 1
Histoire
De la Préhistoire au haut Moyen Âge, témoignages archéologiques
La période préhistorique est encore mal connue, même si la campagne de prospections réalisée en 1993 par R. Chemin a permis de déceler sur le chemin de Baraban, à 500 protohistoire ».
De même, à 800 oppidum ? À la ruine dite des Templiers, à plus de 2 gallo-romain .
Ce sont cependant les sites plus tardifs de l'époque gallo-romaine (plus de la moitié sur les 25 recensés par la Carte Archéologique de la Gaule) qui abondent sur le territoire communal dont certains à proximité immédiate du village ; trois sites de villae, aux quartiers du Moulin, de Saint-Léger et de la Sarrière sont attestés.
En 1991 enfin, au lieu-dit Saint-Christophe, Ph. Borgard et R. Chemin ont constaté non loin d'un affluent de l'Eze, la destruction de sépultures à inhumations de l'Antiquité tardive et du haut Moyen Âge.
Du Moyen Âge à la fin de l'Ancien Régime
L'occupation de l'éperon rocheux sur lequel se perche actuellement le village est attestée à partir du oppidum (« in oppido Guarimbodio ») et l'église paroissiale.
La première mention du territoire date, elle, d'un acte de 1027 où il est fait mention d'une « terra de garambodane ».
Les deux sources de Fontvérane et de Font-Sausse de part et d'autre de l'éperon ont facilité cette implantation, tout autant que la forme de l'éperon, facile à barrer, la proximité du fertile terroir de Saint-Léger et des Meylez ainsi que la position de carrefour sur les axes de Pertuis à Forcalquier et de Lauris à Manosque.
Au abbaye Saint-André de Villeneuve-lès-Avignon y possède deux prieurés et une église rurale ; l’église rurale, Saint-Pancrace, ne lui appartient plus à partir du paroissiale) fournissent des revenus à l’abbaye jusqu’au .
Le , les accords de Meyrargues sont signés entre Guillaume de Sabran et Raimond-Bérenger V de Provence, au sujet du comté de Forcalquier qu'ils se disputaient. Le sud du comté de Forcalquier est attribué à Guillaume de Sabran, de la Durance à Forcalquier non-incluse ; le nord jusqu'au Buëch allant à Raimond Bérenger. Le bourg de Grambois constitua une des enclaves attribuées à Raymond Bérenger.
D'une activité florissante attestée par les censiers conservés du premier XIVe siècle, Grambois est frappée de plein fouet par la crise générale du XIVe siècle et XVe siècle, sans cependant qu'à l'inverse d'autres communautés, le village n'ait été déserté.
Ses solides remparts, repoussés en 1377 pour englober le faubourg et l'église paroissiale, y ont contribué. Un « trabuc » (« bombarde ») en 1391, puis le statut de « forteresse de Provence » en 1394 lui sont même accordés par les États de Provence : ces derniers furent soucieux de se prémunir des déprédations du vicomte de Turenne, qui, en 1391, était même venu assiéger, en vain, le village défendu par le capitaine Aycard de Bourgogne. Les chiffres les plus alarmants de la période, qui donnent une idée de la dureté des temps, sont ceux délivrés en 1471 par les commissaires affouageurs : ils ne purent dénombrer que 40 foyers.
La vitalité retrouvée de la fin du duc de Savoie en 1590, est marquée entre autres par l'agrandissement de l'église (1560). La grande majorité des Gramboisiens n'évite cependant pas un appauvrissement continu, du XVIIe au début du XVIIIe siècle, constaté dans les cadastres de la communauté.
La seigneurie quant à elle, confisquée à Raimond d'Albert en 1399 pour avoir pactisé avec le terrible Turenne, fut cédée en 1420 par Yolande, reine de Provence, à Guillaume de Forcalquier. À la suite des Forcalquier (1420-1465), plusieurs dynasties se succèderont ainsi jusqu'à la Révolution : les La Croix (1465-1584), les Gautier à partir de 1584, puis, à partir de 1669 et jusqu'en 1790, les Raffélis de Roquesante. De cette dernière famille émerge la figure de Pierre de Roquesante (1619-1707), l'un des juges de Fouquet.
La fin de l'Ancien Régime est marquée par une suite de procédures judiciaires entre la communauté et son seigneur et une reprise tardive de croissance de la population à partir des années 1760. En 1789, la communauté de Grambois compte environ 900 âmes.
Les Hospitaliers
Datant des Hospitaliers de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem ; rue Jaousé-de-Fouentviérano, on peut voir la croix de Malte encerclée et gravée sur la façade.
De la Révolution à nos jours
La Révolution se passe sans trop de heurts : Dominique Roman, qui a prospéré dans le commerce des laines, s'impose sur la scène locale (maire de 1790 à 1793) et départementale (procureur-syndic du district d'Apt), tandis que le ci-devant seigneur Pierre-Joseph-Louis de Raffélis marie ses filles à des membres de l'élite jacobine de Pertuis.
La première moitié du XIXe siècle s'écoule sur un village qui semble immobile, impression à laquelle contribue, malgré de rares révocations, la stabilité de l'administration municipale (Joseph-Dominique Bonin commence son premier mandat en 1830) et le personnel ecclésiastique.
La période suivante conjugue un curieux moment où Grambois entame tardivement une patiente mue d'amélioration puis d'embellissement, tandis que sa population le quitte inexorablement. Ainsi les inaugurations du pont du Moulin du Pas (1850), de la fontaine de la Place (1879), de son réservoir sur la place de l'Église (1903), de la coopérative viticole enfin (1924) scandent-elles une baisse démographique continue. Ils ne sont plus que 401 Gramboisiens en 1926.
Il est vrai que l'impossibilité d'irriguer le terroir, l'absence d'industrie et une position devenue depuis longtemps secondaire par rapport aux nouveaux axes de communication n'offraient que peu d'alternatives au départ. La commune dans le même temps perd des prérogatives administratives (résidence de l'agent-voyer, puis du percepteur) mais réussit à maintenir le chef-lieu de perception dans le vieux village.
Au départ de la population répond la ruine de maisons abandonnées dans l'intra-muros, dont la destruction par mesure de salubrité publique, enfante bon nombre de places actuelles (place des Écoles, du 4-Mars-1962, de Jaousè de Fouentvierano), et rend possibles le percement du rempart pour accéder à la rue Basse (1906) ainsi que le dégagement d'une rue jusqu'au Portail Neuf (1950).
L'administration villageoise, résolument républicaine depuis les élections législatives de 1874, restera telle malgré des nuances progressistes ou conservatrices plus ou moins affichées. Si les grands débats nationaux enflamment comme ailleurs les passions, les listes municipales en restent au stade de la défense des intérêts locaux.
La deuxième moitié du RD 956, et surtout une croissance de la population qui change la donne sociologique traditionnelle (installation de retraités et d'actifs urbains) et entraîne une dispersion de l'habitat (apparitions de lotissements, de pavillons individuels et de résidences secondaires, aujourd’hui majoritaires).
Le personnel municipal est resté stable (Grambois n'a connu que trois maires depuis 1947) ; comme pour mieux affronter l'ampleur des bouleversements.
La commune compte aujourd’hui plus de 1 300 âmes.
- BOURDELY (Nathalie), Recherches sur l'occupation humaine dans le canton de Pertuis depuis l'Âge du Fer jusqu'au haut Moyen Âge - contribution au pré-inventaire de la Carte Archéologique du département du Vaucluse, mémoire de maitrise non publié, sous la direction de Michel Provost et Éric Morvillez, Université d'Avignon et des pays de Vaucluse, 2 vol., 2000, citation du vol. 1, p. 52.
- Tallah 2004, p. 254-256.
- Tallah 2004, p. 255.
- Voir page 56 de l'étude de Louis MONGUILAN, Docteur ès-Sciences de l'Université d'Aix-Marseille, parue dans le no 58 de novembre 1981 de "histoire et archéologie" traitant des villas gallo romaines dans le midi rhodanien et où est décrite l'une des villas gramboisiennes d'après un relevé aérien.
- Guy Barruol, Michèle Bois, Yann Codou, Marie-Pierre Estienne, Élizabeth Sauze, « Liste des établissements religieux relevant de l’abbaye Saint-André du ISSN 1254-9371), (ISBN ), p. 218.
- Mariacristina Varano, siècles). L'exemple de Forcalquier et de sa région, thèse soutenue à l'université d'Aix-Marseille I, 2011, p. 486.
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Grambois dans la littérature
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