Castellane
Localisation
Castellane : descriptif
- Castellane
Castellane (prononcé [kas.t̪ɛ.ˈlan]) est une commune française, sous-préfecture du département des Alpes-de-Haute-Provence, dans la région Provence-Alpes-Côte d'Azur. Avec environ 1 500 habitants, Castellane a la particularité d'être la sous-préfecture la moins peuplée de France. Le nom de ses habitants est Castellanais. Castellane a reçu le label « village et cité de caractère ».
Géographie
La commune de Castellane est une cité très ancienne implantée en amont des gorges du Verdon. La ville est située à 724 mètres d'altitude.
Castellane est une des 46 communes adhérentes du parc naturel régional du Verdon.
Le Roc, ou Roc Notre-Dame, domine la ville de ses 184 . C'est le site qu’elle occupait au haut Moyen Âge, et un site classé.
Deux lacs de barrage se trouvent sur le territoire de Castellane :
- le lac de Castillon ;
- le lac de Chaudanne.
Deux clues se trouvent sur la commune : la clue de Taulanne, franchie par l’Asse de Blieux et la route Napoléon ; la clue de Chasteuil, franchie par le Verdon.
Le sentier de grande randonnée GR 4 traverse la commune.
Les communes limitrophes de Castellane sont Saint-André-les-Alpes, Saint-Julien-du-Verdon, Demandolx, La Garde, Châteauvieux, Brenon, Le Bourguet, Trigance, Rougon, Blieux et Senez.
Demandolx | Demandolx | |||
Rougon | N | La Garde | ||
O Castellane E | ||||
S | ||||
Rougon | La Garde | La Garde |
Géologie
La commune fait partie de la zone de calcaires jurassiques des Préalpes de Provence. Le relief s'est formé avec la surrection des Alpes au cours de l'ère tertiaire.
Ces calcaires se prolongent le long du cours du Verdon, donnant ainsi lieu à la formation des spectaculaires gorges par érosion karstique.
Le périmètre de protection de la réserve naturelle géologique de Haute-Provence couvre également la commune de Castellane.
Climat
En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen altéré, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat de montagne et le climat méditerranéen et est dans la région climatique Alpes du sud, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 850 à 1 000 .
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,5 amplitude thermique annuelle de 17,3 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique installée sur la commune est de 10,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 999,7 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 40,8 ,,.
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Température minimale moyenne (°C) | −5,2 | −4,9 | −1,9 | 1,1 | 5,1 | 8,8 | 10,9 | 10,4 | 6,9 | 3,7 | −0,4 | −4,1 | 2,5 |
Température moyenne (°C) | 2 | 3,2 | 6,4 | 8,9 | 13,1 | 17,2 | 19,9 | 19,5 | 15,2 | 11,3 | 6,4 | 2,4 | 10,5 |
Température maximale moyenne (°C) | 9,3 | 11,3 | 14,6 | 16,8 | 21 | 25,6 | 28,8 | 28,6 | 23,6 | 18,9 | 13,1 | 8,9 | 18,4 |
Record de froid (°C) date du record |
−20,5 10.01.1985 |
−18,8 07.02.12 |
−19 07.03.1971 |
−9 01.04.1995 |
−4 06.05.1979 |
−0,8 01.06.1986 |
2,5 02.07.1975 |
1 31.08.1986 |
−2,2 27.09.20 |
−9 21.10.07 |
−15,5 30.11.1978 |
−19,5 18.12.10 |
−20,5 1985 |
Record de chaleur (°C) date du record |
22,8 28.01.02 |
25 24.02.20 |
25,8 22.03.1990 |
27,6 09.04.11 |
33,8 22.05.22 |
40,8 28.06.19 |
37,3 06.07.1982 |
37,4 01.08.20 |
33,4 15.09.1987 |
29,8 08.10.23 |
23,3 09.11.15 |
20,3 29.12.1974 |
40,8 2019 |
Précipitations (mm) | 72,2 | 53,2 | 60,7 | 83,9 | 89,1 | 78,6 | 43,7 | 63,6 | 95,4 | 124,5 | 144,7 | 90,1 | 999,7 |
Diagramme climatique | |||||||||||
J | F | M | A | M | J | J | A | S | O | N | D |
9,3 −5,2 72,2 | 11,3 −4,9 53,2 | 14,6 −1,9 60,7 | 16,8 1,1 83,9 | 21 5,1 89,1 | 25,6 8,8 78,6 | 28,8 10,9 43,7 | 28,6 10,4 63,6 | 23,6 6,9 95,4 | 18,9 3,7 124,5 | 13,1 −0,4 144,7 | 8,9 −4,1 90,1 |
Moyennes : • Temp. maxi et mini °C • Précipitation mm |
Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.
Sommets et cols
- Castellard (1 725 m) ;
- Pré Chauvin (1 741 m) ;
- col des Lèques, emprunté par la route Napoléon ;
- col des Blaches, sur la route de Saint-André-les-Alpes.
Le massif du Montdenier s’étend sur la partie ouest de la commune (anciennes communes de Taulanne, Chasteuil et Villars-Brandis). Les Préalpes de Castellane occupent l’essentiel du reste du territoire.
Voies de communication et transports
Voies routières
La commune de Castellane est desservie par la route départementale RD 4085 (ancienne route nationale 85), qui relie Grenoble à Vallauris, elle constitue une partie de l'ancienne Route Napoléon. Par la route départementale RD 952 (ancienne route nationale 552), qui relie Castellane à Gréoux-les-Bains en empruntant la vallée du Verdon et le plateau de Valensole. Et par la route départementale RD 955 (ancienne route nationale 555).
Services autocars
Lignes régionales, réseau Zou !
Castellane est desservie par 1 ligne EXPRESS qui sont les suivantes :
Ligne | Tracé |
---|---|
Grenoble ↔ Sisteron ↔ Digne-les-Bains ↔ Castellane ↔ Nice |
- La ville est aussi reliée par une ligne de PROXIMITÉ :
Ligne | Tracé |
---|---|
Castellane ↔ Moustiers-Sainte-Marie ↔ Riez |
- La ville est aussi reliée par une ligne de PROXIMITÉ Scolaire :
Ligne | Tracé |
---|---|
Castellane ↔ Comps-sur-Artuby |
Environnement
La commune compte 7 000 .
Éléments de toponymie
La localité de Castellane apparaît pour la première fois dans les textes avec un nom proche du nom actuel vers 965-977 (Petra Castellana). Le nom se décompose en trois termes occitans, pèira, castel et le suffixe -ana, signifiant roche et village fortifié, ce qui peut se traduire en la roche Castellane, c’est-à-dire la Roche au village fortifié, ou tout simplement la maison forte, le château fort. Castellane porte le nom en occitan provençal de Castelana selon la norme classique ou Castelano selon la norme mistralienne.
L’ancienne commune de Castillon (recouverte par le lac) apparaît vers 1300 (de Castilhone). C’est un terme occitan désignant un petit château,.
La première partie du nom de Chasteuil est assez obscure ; la seconde, -ialo, est un suffixe celte pour clairière.
Le village de Robion porte le même nom que la rivière qui le traverse pour se jeter dans le Jabron et qui naît dans le massif du même nom (le massif du Robion, à l’est du village). Le in Rubione de 1045 est un dérivé du bas-latin robigonem, qui est une déformation du latin classique robiginem pour rouille, selon Ernest Nègre. Selon Charles Rostaing, il est possible que le toponyme soit plus ancien que les Gaulois et désigne une roche à pic, un ravin.
Le village de Taloire, cité vers 1200, verrait son nom dériver du terme occitan talador, désignant les soldats spécialement recrutés pour dévaster le terroir de l’adversaire. L’ajout du suffixe -ia sert à désigner, soit une terre habitée par ces dévastateurs, soit une terre dévastée par les taladors. Selon Rostaing, le toponyme est probablement plus ancien que les Gaulois. Les Fénié y voient un doublet tautologique, *Tal- et *Tor-, deux racines oronymiques : le nom de Taloire contient deux fois un terme désignant une montagne.
Dans Villars-Brandis, la partie Brandis est un toponyme ancien, peut être antérieur aux Gaulois, alors que Villars vient de villare, grand domaine en latin.
Le hameau de la Palud doit son nom à une zone marécageuse.
La clue de Taulanne doit son nom probablement à une ancienne tuilerie (taulana).
Hameaux
Outre les anciennes communes (voir plus bas) qui toutes constituent encore des villages isolés du centre de Castellane, on compte d'autres hameaux :
- la Baume ;
- Blaron ;
- la Palud.
Risques naturels et technologiques
Le canton de Castellane est en zone de risque sismique 1b (risque faible) selon la classification déterministe de 1991, basée sur les séismes historiques , et en zone 4 (risque moyen) selon la classification probabiliste EC8 de 2011. La commune de Castellane est également exposée à trois autres risques naturels :
- feu de forêt,
- inondation (le long de la vallée du Verdon),
- mouvement de terrain : la commune est concernée par des aléas moyen à fort sur certains versants.
La commune de Castellane est également exposée à deux risques d'origine technologique :
- celui lié au transport de matières dangereuses par route, la route nationale 85 peut être empruntée par les transports routiers de marchandises dangereuses;
- celui de rupture de barrage. Castellane fait partie de la zone de proximité immédiate (ZPI), c'est-à-dire qui serait atteinte en moins de quinze minutes par l'onde de submersion en cas de rupture du barrage de Castillon,. Si cette rupture advenait, l'onde de submersion passerait en crête au-dessus de celui de Chaudanne. Les cinq premiers kilomètres dans la vallée du Verdon seraient parcourus en environ 3 minutes et 42 secondes (soit environ 80 km/h), atteignant alors la zone artisanale sous Chaudanne (déchetterie). Le pont du Roc serait atteint un peu plus d'une minute plus tard, l'agglomération commençant alors à être submergée. Deux minutes plus tard, le front de l'onde serait à la Colle, à l'ouest de la ville. Pendant ce temps, toute la vallée de Castellane serait inondée, l'eau pouvant progresser jusqu'au Plan de la Palud, passant de chaque côté de la colline Saint-Michel, et atteignant la cote 750 m, représentant une hauteur d'eau d'une quarantaine de mètres (ce qui met sous les eaux les premières maisons du hameau de la Cébière, la Moûtière, et toute la vallée du Verdon) . L'onde continuerait ensuite sa progression dans la vallée du Verdon, atteignant le pont de Taloire six minutes après être entrée dans Castellane . Enfin, la clue de Chasteuil, sortie de la commune, serait atteinte sept minutes plus tard, soit dix-huit minutes après le déclenchement de la catastrophe et quatorze minutes après que les premiers bâtiments de Castellane soient atteints .
Le plan de prévention des risques naturels prévisibles (PPR) de la commune a été approuvé en 2005 pour les risques d'inondation et de mouvement de terrain et le Dicrim existe depuis 2011.
La commune a été l'objet de dix arrêtés de catastrophe naturelle entre 1982 et 2021 : en 1984 pour le tremblement de terre de Chasteuil (voir ci-dessous), et pour des inondations, coulées de boue et glissement de terrain en 1994, 2001, 2009, 2010, 2011, 2016 et 2017.
De par son étendue et son emplacement proche d'une zone fortement sismique, on compte de nombreux tremblements de terre fortement ressentis ou qui ont provoqué des dégâts à Castellane ou dans les anciennes communes rattachées. Présentés par ordre chronologique et en ne retenant que les séismes dont l'épicentre est situé dans l'actuelle commune de Castellane et ceux dont l'intensité macro-sismique ressentie à Castellane est supérieure à V sur l'échelle MSK, on a :
- le séisme du , d'une intensité de ;
- le séisme du , d'une intensité de ;
- le séisme du , d'une intensité ressentie à Castellane de ;
- le séisme du , d'une intensité de ;
- le séisme du , d'une intensité très faible et dont l'épicentre se trouvait à Castellane ;
- le séisme du , d'une intensité de ;
- le séisme du , d'une intensité très faible et dont l'épicentre se trouvait à Castellane ;
- le séisme du , d'une intensité très faible et dont l'épicentre se trouvait à Castellane ;
- le séisme du , d'une intensité de Aiglun (intensité proche de 0 à Castellane) ;
- le séisme du , d'une intensité de .
Les éboulements et glissements de terrain sont parfois importants. Ainsi, le , un rocher de 50 .
Commune jumelée
Castellane Pescasseroli |
- Pescasseroli (Italie) depuis 2001
- Michel de La Torre, Alpes-de-Haute-Provence : le guide complet des 200 communes, Paris, Deslogis-Lacoste, ISBN ).
- Robert Dichary, Castellane : à l'aube des gorges du Verdon, Nice, Serre Éditeur, (ISBN ), p.7.
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- Dichary 1994, p. 6.
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- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
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- IGN Rando Plateau de Valensole/Riez/Oraison/PNR du Verdon
- Zou ! Le réseau de transport de la Région Sud
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- , Toponymie générale de la France : étymologie de 35 000 noms de lieux, lire en ligne). § 26663, p.1465-1466.
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- , Toponymie générale de la France : étymologie de 35 000 noms de lieux, Librairie Droz, ISBN , lire en ligne). § 5142, p.306.
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- Fénié et Fénié 2002, p. 24.
- , Toponymie générale de la France : étymologie de 35 000 noms de lieux, ISBN , lire en ligne). § 21030, p.1121.
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- Fénié et Fénié 2002, p. 92.
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- Dossier départemental sur les risques majeurs dans les Alpes-de-Haute-Provence, Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, (lire en ligne), p.39.
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- Dossier départemental sur les risques majeurs 2008, p. 37.
- Dossier départemental sur les risques majeurs 2008, p. 95.
- Dossier départemental sur les risques majeurs 2008, p. 80.
- Dossier départemental sur les risques majeurs 2008, p. 88.
- Plan particulier d'intervention des barrages de Castillon et Chaudanne, Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, (lire en ligne), p.16.
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- Plan particulier d'intervention 2012, p. 17.
- Plan particulier d'intervention 2012, p. 18.
- Plan particulier d'intervention 2012, p. 19.
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- « Un rocher de 50 La Provence, , p. 12
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Histoire
Anciennes communes rattachées à Castellane
Population sous l’Ancien Régime (feux sauf en 1765) | ||||
1304 | 1315 | 1471 | 1765 | |
Castillon | 33 | 22 | 12 | 200 |
Chasteuil | 20 | 20 | 6 | 122 |
Éoulx | 44 | 46 | 10 | 355 |
Robion | 7 | 7 | 11 | 131 |
Taloire | 22 | 28 | 6 | 101 |
Taulanne | 15 | 16 | inhabitée | 97 |
Villars-Brandis | 10 | 10 | 2 | 99 |
Sept communes furent successivement rattachées à Castellane, la plupart dans les années 1970, il s'agit de :
- Castillon, rattachée en 1948 lors de la construction du barrage de Castillon ;
- Chasteuil : la communauté est citée au siècle, sous les formes Castaneum et Castonium ;
- Éoulx : la communauté est citée en 1045, sous la forme Evols,. L’abbaye Saint-Victor de Marseille y avait des biens, mais n’y a vraisemblablement jamais créé de prieuré ;
- Robion : la communauté est citée vers 1045, sous la forme In Rubione,. Elle relevait de l’abbaye Saint-Victor de Marseille et avait pour patron saint Trophime ;
- Taloire : la communauté est citée en 1095, lorsque le château de Taloire (situé sur la montagne Saint-Étienne) est donné à l’abbaye Saint-Victor de Marseille, qui est donc seigneur laïc du fief. La communauté était appelée Taladoira ou Taladora ;
- Taulanne : la communauté est citée au siècle, sous la forme Taulanna;
- Villars-Brandis : la communauté est citée au siècle, sous la forme Brandisium. La communauté n’avait pas d’église propre jusqu’à la fin du siècle au moins. On cite le hameau du Villard au .
Préhistoire et Antiquité
La fréquentation du territoire de Castellane par des populations nomades est attestée déjà depuis le Néolithique _traces les plus anciennes : 6000 ans av. J.-C.. Une grotte ornée d’art pariétal se trouve sur la commune ; des tombes de l’âge du bronze ont été retrouvées dans une grotte de Castillon. Des tribus ligures occupent le territoire. Les Suetrii ou Suètres créent ensuite un oppidum appelé Ducelia, à proximité du Roc. Ils exploitent les nombreuses sources salées qui se trouvent à proximité et en revendent le sel. La plupart des communes aujourd’hui rattachées à Castellane étaient aussi peuplées par les Suetrii, seule Taulanne devait être habitée par le peuple qui avait sa capitale à Senez.
La conquête de la région est achevée par Auguste en 14 av. J.-C. Castellane est rattachée à la province romaine des Alpes-Maritimes et prend son essor. Les habitants de la cité s'installent tout d'abord sur le bord du Verdon pour y exploiter les sources salées encore visibles aujourd'hui. Des habitations s'établissent dans la plaine, et la ville est appelée Civitas Saliniensum (la cité des marchands de sel). Ce nom évoluera en Salinae,
Plusieurs voies romaines partent de ou passent par cette ville :
- la Via Salinaria, en direction de l'ouest et de la Durance vers l'actuel Château-Arnoux ;
- la Via Ventiana, de Cimiez à Sisteron par Vence. Une borne milliaire dressée au début du siècle au nom de l'empereur Probus a été retrouvée sur son trajet, au col des Lecques , Elle est exposée au Musée de Digne depuis 1882.
- un embranchement vers les Via Aurelia et .
- une voie vers Entrevaux (Glandèves) par Soleilhas et Briançonnet.
De l’Antiquité gallo-romaine on a encore retrouvé un trésor de 34 monnaies d’or d’Arcadius et d’Honorius, (1797 à Taloire et une inscription, dite de Julius Trophimus, visible dans le Jardin public de la caisse d'épargne, classée et référencée ILGN 0010.
Un évêché y est fondé au siècle : son siège est transféré à Senez avant le siècle, et y reste jusqu’à sa suppression à la Révolution française, malgré toutes les tentatives de le faire revenir à Castellane.
Moyen Âge
Pour se protéger des invasions, l’habitat se déplace au sommet du Roc qui domine la vallée du Verdon, puis descend un peu à flanc de montagne sur les terrasses bordant le Roc. Certains vestiges de ce troisième site de Castellane, nommé Sinaca en 813 (actuel lieu-dit le Signal, puis Petra Castellana en 965) sont encore visibles. Au début du IXe siècle, tout le terroir environnant n’était peuplé que de 84 habitants. Pour des questions pratiques, les habitants s'installent ensuite au pied du Roc, dans le fond de la vallée.
C'est en 852 que Boniface de Castellane remporte une victoire sur les Maures, ce qui lui permet de constituer une vaste baronnie, dont 46 communautés villageoises étaient sujettes (de Cotignac au sud, dans le Var à Thorame-Haute au Nord, et de Soleilhas à Esparron).
Progressivement, trois bourgs coexistent :
- le Rupes, au sommet du Roc, bientôt uniquement occupé par le château (construit en 977 par Pons-Arbaud et Aldebert) ;
- le Castrum, à mi-hauteur, sur un site plus large mais facile à défendre ;
- le Burgum, site actuel, d’accès aisé et facilitant les échanges.
En 1189, le baron de Castellane Boniface III est attaqué par son suzerain de Provence auquel il refusait l'hommage, et doit se soumettre. Une autre guerre éclate entre le baron de Castellane et son comte en 1227. En 1262, c’est d’Anjou qui soumet Boniface VI de Castellane : il y installe le chef-lieu d'une nouvelle baillie,. Pour se protéger, outre les protections propres à la ville, les barons de Castellane ont construit une série d’avant-postes fortifiés : à Demandolx, à La Garde, à Chasteuil, Rougon, et peut-être à Taloire. En 1300, une petite communauté juive comptant 8 feux était établie à .
En 1342, le ressort de la baillie de Castellane est s'étend sur trois cantons supplémentaires : Barrême, de Comps et de Colmars.
La Peste noire atteint Castellane en 1348, et est suivie d’une crue dévastatrice du Verdon.
La mort de la reine ouvre une crise de succession à la tête du comté de Provence, les villes de l’Union d'Aix (1382-1387) soutenant Charles de Duras contre d'Anjou. Le châtelain de Castellane, Louis d’Anduse, également seigneur de La Voulte, prend le parti du duc d’Anjou dès le printemps 1382, ce soutien étant conditionné à la participation du duc à l’expédition de secours à la reine. La communauté de Castellane, elle, se rallie en février 1386, après la mort du duc et des négociations avec la régente Marie de Blois, qui envoie deux ambassades en décembre 1385 et février 1386. Celle-ci accorde à la communauté le rattachement au domaine royal, ce qui signifiait relever d’un autre régime légal et fiscal. Comme pour de nombreux autres bourgs, la régente espérait obtenir des ralliements en chaîne des communautés et seigneurs des alentours. Ce raisonnement fonctionna, par exemple avec Guillaume de Forcalquier et son fils Jean Raynaut, seigneurs d’Eoulx, font leur soumission en juillet 1386. La communauté d’Éoulx était en conflit ancien avec ses seigneurs, ce qui entraîne la confiscation des biens de rebelles au profit des seigneurs. Par contre, Blieux persiste dans son engagement carliste jusqu’à fin 1387.
En 1390, Raymond de Turenne ravage le terroir environnant et le village de Taulanne, sans réussir à prendre la ville, mais en détruisant le pont de bois sur le Verdon. Au milieu du siècle, le bourg en hauteur est complètement abandonné au profit de celui du site de plaine.
Le pont existait déjà au Moyen Âge ; il est construit en pierre à partir du frères pontifes se chargeait de son entretien. Ce pont plaçait Castellane sur l’itinéraire fréquenté entre la Méditerranée et le pont sur la Durance de Sisteron. Le péage du pont sur le Verdon et la foire née à la fin du Moyen Âge, foire qui se maintient jusqu’à la fin de l’Ancien Régime, assurent une prospérité relative au bourg,.
Au siècle, une communauté s’installe sur le site actuel de Taloire.
La Provence est rattachée à la Couronne de France en 1483, et Louis XI fait raser le château. En 1486, un consulat est conféré à Castellane par le roi Charles VIII de France, qui peut s’administrer elle-même.
Renaissance
À la fin du Moyen Âge, le système de grande transhumance se développe énormément, les troupeaux de la côte montant l’été dans les hautes vallées alpines. Certaines drailles passent par le pont de Castellane où un péage est installé. Au début du siècle, on compte entre 78 000 et 120 000 têtes qui passent chaque année en mai et juin.
Les Impériaux de Charles Quint pillent la ville en 1536.
Des troubles religieux éclatent dès 1559, Brun de Caille ayant converti les Castellanes. Paulon de Mauvans, capitaine protestant, pille la ville à l'été 1560, puis s’y installe après un armistice avec le gouverneur de Provence, le comte de Tende. La ville est attaquée par les protestants le 4 octobre 1574, mais ils en sont chassés par les habitants sortis de la ville et les habitants du voisinage, puis poursuivis jusqu’à la clue de Taulanne.
Le 30 janvier 1586, le baron d’Allemagne et le duc de Lesdiguières tentent de surprendre la ville. L’attaque est repoussée, le baron d’Allemagne est blessé d’une balle dans le dos, ce qui provoque le repli des assaillants. Ce siège est depuis célébré chaque année le dernier week-end de janvier, à travers la cérémonie des Pétardiers (sapeurs artificiers). L’attaque est reconstituée, et notamment l’épisode où Judith Andre ou Andrau, la femme de Barrême, tua le capitaine des pétardiers, Jean Motte, en lui versant un chaudron de poix bouillante du haut de la porte de l'Annonciade, réputée point faible du village.
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La ville est le siège d’une vaste viguerie jusqu’à la Révolution, dont la juridiction s’étend jusqu’à Saint-André. L’échec de l’installation de présidiaux en Provence en 1639 profite à Castellane, qui voie son rôle administratif renforcé et confirmé par l'installation d'une sénéchaussée en 1641, qui remplace la cour royale.
Une nouvelle peste frappe la ville en 1630.
L’évêque janséniste Jean Soanen tente de rendre les célébrations du Saint-Sacrement, de la Saint-Jean et de la Saint-Éloi plus mesurées et moins débridées, la jeunesse du bourg ayant pour coutume de les fêter avec tambour, musique et coups de feu. Les jeunes refusent, résistent, font encore plus de bruit, et même se révoltent, empêchant la procession de l’octave du Saint-Sacrement de sortir de l’église, le 22 juin 1710. En 1726, ceux de Robion, que le curé voulait empêcher de danser le dimanche, se révoltent de même. Les Austro-Sardes occupent brièvement la ville en 1746, lors de la guerre de Succession d’Autriche.
En décembre 1746, pendant la guerre de Succession d'Autriche, la Provence est envahie par une armée austro-sarde. Un corps de 2 000 hommes s’empare de Castellane, puis des villages alentour (jusqu’au château de Trigance). Après quelques difficultés, les armées espagnole et française coordonnent une contre-offensive, qui commence début janvier par la prise d’un avant-poste autrichien installé à Chasteuil, par les troupes françaises sous les ordres du comte de Maulévrier. Le comte de Broun renforce son aile droite par quatre bataillons en garnison à Castellane, et six sur la rive sud du Verdon. Sept autres bataillons forment un deuxième échelon à disposition. En face, 9 bataillons et dix escadrons espagnols stationnés à Riez et 2 500 Suisses payés par l’Espagne et cantonnés à Senez, les tiennent en respect. Le 21 janvier, les troupes hispano-françaises passent à l’offensive, commandées par Maulévrier (côté français) et Taubin (côté espagnol) : les Espagnols quittent leurs quartiers de nuit et s’avancent vers Castellane par la clue de Taulanne, les Français passent par les gorges du Verdon. Les marches d’approche, difficiles, permettent néanmoins une attaque coordonnée vers 7 heures. Les premiers avant-postes sont enlevés sans difficulté, ce qui permet à Maulévrier de se lier sur sa gauche à Taubin, et d’envoyer une colonne de dragons rive droite du Verdon pour couper la retraite aux Autrichiens. L’assaut emporte sans difficulté les retranchements de campagne élevés par les Austro-Sardes, et l’armée franco-espagnole entre dans Castellane. La colonne de dragons français empêche la retraite des derniers Autrichiens. Au total, 287 sont faits prisonniers, dont le baron de Neuhaus, lieutenant général commandant la place. Les Austro-Sardes ont eu en outre une centaine de tués, contre vingt aux Franco-Espagnols. Les villages de La Garde, Eoulx, Robion, Taloire, Trigance et Comps sont évacués le 22 janvier.
En 1760, la taxe prélevée par le roi de Piémont-Sardaigne sur le commerce de drap, entraîne une forte diminution de la production textile de la ville. La production de cadis et de cordeillats, toile de laine grossière et inusable, se maintient jusqu’à la Révolution, s’écoulant auprès de la clientèle locale.
Jusqu’à la Révolution, deux sources salées étaient utilisées pour la production de sel, via des marais salants,.
À la veille de la Révolution française, il existait plusieurs fiefs sur le territoire actuel de la commune : Éoulx, Le Castellet-de-Robion (érigé en baronnie en 1755), Chasteuil, Taulanne et Castillon, soit cinq fiefs en plus de Castellane pour les huit communes créées à la Révolution (d’après l’état d’afflorinement de 1783). Sur le même territoire, il existait neuf paroisses : Castillon, La Baume, Taulanne, La Palud, Chasteuil, Taloire, Villars-Brandis, Robion, et Castellane. La paroisse d’Éoulx était commune avec la communauté de La Garde. La cité de Castellane à elle seule payait plus d'impôt que celle de Digne ; elle était un important bourg rural, à la fois par ses fonctions de justice (avec 8 avocats et 5 procureurs) et de production avec 12 fabriques : parmi ces douze fabriques, on compte six chapelleries, deux fabriques de cire, une faïencerie, une tuilerie, une magnanerie, et l'industrie du cuir est aussi représentée. Un bureau de la poste royale est aussi installé à Castellane à la fin de l’Ancien Régime.
Révolution française
La nouvelle de la prise de la Bastille est accueillie favorablement, cet événement annonçant la fin de l’arbitraire royal et, peut-être, des changements plus profonds dans l’organisation de la France. Immédiatement après l’arrivée de la nouvelle, un grand phénomène de peur collective s’empare de la France. Des rumeurs de troupes de plusieurs milliers d’hommes en armes, soldés par les aristocrates et dévastant tout sur leur passage, se propagent à grande vitesse et provoquent la panique. On sonne le tocsin, on s’arme, on envoie des messages aux villages voisins pour se renseigner, ce qui propage la peur. Les solidarités se créent ainsi ; les milices formées à cette occasion constituent la base des bataillon de la Garde nationales. Cette Grande Peur, venant de Digne et appartenant au courant de la « peur du Mâconnais », atteint Castellane et sa région le 31 juillet 1789 avant de se propager vers la vallée du VarMichel Vovelle, « Les troubles de Provence en 1789 », carte 154 et commentaire, in Baratier, Duby et Hildesheimer 1969..
La société patriotique (Société des Amis de la Constitution) est enregistrée le 8 septembre 1791, disparaît, puis se reconstitue le 6 mai suivant, lors de la tournée des administrateurs départementaux. Elle prend alors pour nom Société des Amis de la Liberté, Égalité, Paix et Loix. Masséna s’y inscrit et les femmes fondent un club distinct des hommes, avant que les deux ne fusionnent. Elle compte jusqu’à 293 adhérents, soit 40 à 70 % de la population masculine, et s’affilie au club des Jacobins de Paris (la seule du district dans ce cas), puis à celui des Jacobins de Marseille le 17 juin 1792. Les discussions, qui ont lieu majoritairement en provençal, sont animées et dégénèrent parfois en pugilat, par exemple le 29 juin 1792 à propos d’une éventuelle descente des Marseillais. Le 5 frimaire an III, le représentant en mission Gauthier épure la société.
Une sous-préfecture est créée en 1800 avant il s'agissait d'un district.
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L’industrie du drap, déjà bien implantée au siècle précédent, est prospère dans la première moitié du siècle. Mais les métiers à domicile sont remplacés par la fabrique Barneaud, construite à la fin des années 1830 sur le modèle de la fabrique Honnorat de Saint-André-de-Méouilles. Elle emploie 9 ouvriers en 1872, puis disparaît en 1878.
La Révolution et l’Empire apportent nombre d’améliorations, dont une imposition foncière égale pour tous, et proportionnelle à la valeur des biens de chacun. Afin de la mettre en place sur des bases précises, la levée d’un cadastre est décidée. La loi de finances du 15 septembre 1807 précise ses modalités, mais sa réalisation est longue à mettre en œuvre, les fonctionnaires du cadastre traitant les communes par groupes géographiques successifs. Ce n’est que dans les années 1834-1835 que le cadastre dit napoléonien des communes de Castellane et des communes rattachées est achevé.
Le coup d'État du 2 décembre 1851 commis par Louis-Napoléon Bonaparte contre la Deuxième République provoque un soulèvement armé dans les Basses-Alpes, en défense de la Constitution. Après l’échec de l’insurrection, une sévère répression poursuit ceux qui se sont levés pour défendre la République : 8 habitants de Castellane sont traduits devant la commission mixte, la peine la plus courante étant la déportation en Algérie.
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Le , la sous-préfecture est supprimée, dans le cadre du plan d’économies de Poincaré, puis est rétablie par le Régime de Vichy le
Un camp d’internement est construit à Chaudanne (communes de Castillon et Villars-Brandis) pendant la Seconde Guerre mondiale. Dix-sept juifs sont arrêtés à Castellane avant d’être déportés. Le 9 décembre 1943, l’Armée secrète (AS) et les Francs-tireurs et partisans (FTP) attaquent le chantier du barrage de Castillon, où ils s’emparent de 5 tonnes d’explosifs.
La commune est libérée le par la ,.
Le milieu du siècle marque la fin de la culture de la vigne pour l’autoconsommation .
En 1951, un tremblement de terre a lieu à Taloire.
Plusieurs communes sont rattachées après la Seconde Guerre mondiale :
- celle de Castillon, en 1948, lors de la construction du barrage homonyme ;
- Villars-Brandis en 1964,
- celles de Chasteuil, Eoulx, Robion, Taloire, Taulanne, qui forment autant de hameaux de la commune, en 1973.
- Pour 1304 uniquement, Édouard Baratier, La démographie provençale du XIIIe au XVIe siècle, avec chiffres de comparaison pour le XVIIIe siècle, Paris : SEVPEN/EHESS, 1961. Collection « Démographie et société », 5. p. 17
- Baratier, Duby et Hildesheimer 1969, p. 169.
- Baratier, Duby et Hildesheimer 1969, p. 170.
- Baratier, Duby et Hildesheimer 1969, p. 174.
- Baratier, Duby et Hildesheimer 1969, p. 192.
- Baratier, Duby et Hildesheimer 1969, p. 202.
- Baratier, Duby et Hildesheimer 1969, p. 207.
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- Dichary 1994, p. 4.
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- Collier 1986, p. 9.
- Baratier, Duby et Hildesheimer 1969, carte 12.
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- Collier 1986, p. 15.
- Collier 1986, p. 26.
- Dichary 1994, p. 10.
- Collier 1986, p. 37.
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- Cru 1999, p. 32.
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- Cru 1999, p. 33.
- Jacques Cru, Histoire des Gorges du Verdon jusqu’à la Révolution, coédition Édisud et Parc naturel régional du Verdon, (ISBN ), p.67-69.
- Édouard Baratier, La démographie provençale du XIIIe au XVIe siècle, avec chiffres de comparaison pour le XVIIIe siècle, Paris : SEVPEN/EHESS, 1961. Collection « Démographie et société », 5. p. 5
- Sous la direction d'Édouard Baratier, Georges Duby et Ernest Hildesheimer, Atlas historique. Provence, Comtat Venaissin, principauté d’Orange, comté de Nice, principauté de Monaco, Paris, Librairie Armand Colin, (BNF 35450017), p. 169.
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- Édouard Baratier, La démographie provençale du XIIIe au XVIe siècle, avec chiffres de comparaison pour le XVIIIe siècle, Paris, SEVPEN/EHESS, coll. « Démographie et société » (no 5), , p.70.
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- Geneviève Xhayet, « Partisans et adversaires de Louis d'Anjou pendant la guerre de l'Union d'Aix », Provence historique, Fédération historique de Provence, lire en ligne).
- Xhayet 1990, p. 419.
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- Xhayet 1990, p. 408.
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- Baratier, Duby et Hildesheimer 1969, carte 68, Les établissements des ordres militaires et hospitaliers en Provence (XIIIe – XIVe siècles).
- Louis Stouff, « carte 86 : Port, routes et foires du Baratier, Duby et Hildesheimer 1969.
- Baratier et Hilsdesheimer, « carte 122 : Les foires (1713-1789) », in Baratier, Duby et Hildesheimer 1969.
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- Pierre Coste, Noël Coulet, « Que sait-on des origines de la transhumance en Provence ? », in Jean-Claude Duclos, André Pitte (directeurs de publication), L'homme et le mouton dans l'espace de la transhumance , Grenoble, Glénat, 1994. (ISBN ), p. 68
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- Lieux de mémoire en Provence-Alpes-Côte d’Azur
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- Cru 2001, p. 200.
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- Cru 2001, p. 203.
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- Mireille Mistral, L’industrie Drapière dans la Vallée du Verdon, Nice, , 231 p., p.41.
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- Pierre Grillon, « L'invasion et la libération de la Provence en 1746-1747 », Provence historique, lire en ligne).
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incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nomméesposte
- Patrice Alphand, « Les Sociétés populaires, La Révolution dans les Basses-Alpes », Annales de Haute-Provence, bulletin de la société scientifique et littéraire des Alpes-de-Haute-Provence, vol. 108, no 307, 1er trimestre 1989, p.291-300.
- Alphand 1989, p. 310.
- Alphand 1989, p. 320.
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- Alphand 1989, p. 304.
- Alphand 1989, p. 333.
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- Henri Joannet, Jean-Pierre Pinatel, « Arrestations-condamnations », 1851-Pour mémoire, Les Mées : Les Amis des Mées, 2001, p. 71.
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- Personnes mortes en déportation
- Jean Garcin, « La résistance armée », Basses-Alpes 39-45, no 7, , p.4.
- Stéphane Simonnet, p 33[réf. non conforme].
- Garcin 2004, p. 5.
- André de Réparaz, « Terroirs perdus, terroirs constants, terroirs conquis : vigne et olivier en Haute-Provence lire en ligne).
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Héraldique
Blason | De gueules à un château sommé de trois tours d'argent, ouvert, ajouré et maçonné de sable ; au chef cousu de France,. |
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Détails | Armes parlantes.
Le chef d'azur à trois fleurs de lys d'or fait allusion au royaume de France. Le château rappelle le nom de la ville : Castellane, en latin Castellum Salinensium, castellum signifie « château ». Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
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- Dominique Cureau, « », sur vexil.prov.free.fr (consulté le ).
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