Fontaine-de-Vaucluse

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Fontaine-de-Vaucluse : descriptif

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Fontaine-de-Vaucluse

Fontaine-de-Vaucluse est une commune française située dans le département de Vaucluse, en région Provence-Alpes-Côte d'Azur

Ses habitants sont appelés les Vauclusiens. C'est sur le territoire de la commune que se trouve la plus importante exsurgence de France métropolitaine, la fontaine de Vaucluse, source de la Sorgue

Elle est classée au cinquième rang mondial avec un débit annuel de 630 à 700 millions de mètres cubes d'eau.

Géographie

Localisation

Vue de Fontaine-de-Vaucluse depuis le château.

Fontaine-de-Vaucluse est bâtie autour de son exsurgence de la Sorgue, dans une vallée en cul-de-sac au pied des monts de Vaucluse, entre Saumane-de-Vaucluse et Lagnes, à 7 L'Isle-sur-la-Sorgue.

En direction de l'ouest, on trouve Saumane-de-Vaucluse à quatre kilomètres et L'Isle-sur-la-Sorgue à environ sept kilomètres. Vers l'est, Lagnes est à trois kilomètres et Cabrières-d'Avignon à dix.

Les limites du territoire communal.
Carte interactive (double-cliquer sur la carte).

Le territoire de la commune est limitrophe de ceux de deux communes :

Communes limitrophes de Fontaine-de-Vaucluse
Saumane-de-Vaucluse Fontaine-de-Vaucluse
Lagnes

Géologie et relief

La superficie de la commune est de 7,14 .

Géologie

Les monts de Vaucluse sont formés de calcaires de l'ère secondaire, souvent perméables, ce qui permet l'infiltration de l'eau en profondeur et l'apparition de rivières souterraines. Plus en profondeur, les pierres plus dures, non perméables, empêchent l'écoulement naturel de ces rivières et causent alors des exsurgences comme celle-ci.

Le massif calcaire vu depuis Fontaine-de-Vaucluse.
Relief et végétation

Collines des monts de Vaucluse avec grande falaise de calcaire de 230 à 240 mètres et flancs en garrigue. Vallon luxuriant.

Hydrographie et les eaux souterraines

Le village est dominé par une gigantesque falaise de 230 à 240 mètres où la fontaine a creusé son exsurgence. C’est un siphon de 308 mètres de profondeur, dont 223 sous le niveau de la mer. Cette énorme source a donné son nom à toutes les « fontaines vauclusiennes » du monde.

Les premières explorations du gouffre ont débuté en 1878, et le point le plus bas, soit - 308 1985 par un robot de la Société spéléologique de Fontaine de Vaucluse.

La Fontaine de Vaucluse, la plus grosse source de France, est ici appelée « la Fontaine ». Celle-ci donne naissance à la Sorgue qui se divise en plusieurs bras dans la plaine comtadine et s'écoule en direction de Saumane-de-Vaucluse puis L'Isle-sur-la-Sorgue pour devenir ensuite un affluent de l'Ouvèze à Bédarrides et Sorgues et du Rhône à Avignon.

Elle est classée cinquième au rang mondial avec un débit d'eau annuel de 630 millions de mètres cubes (20,0 , la sortie des eaux devient spectaculaire en période de crue (hiver et printemps avec un débit qui peut atteindre les 90 ).

L'exsurgence de Fontaine de Vaucluse est en fait la sortie naturelle la plus importante d’un « réservoir » (galeries et cavités du massif des monts de Vaucluse et du massif des Baronnies et draine du Mont Ventoux à la Montagne de Lure les eaux de pluie ainsi que la fonte des neiges) sur une surface totale de 1 100 km2.

Climat

En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen franc, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat méditerranéen et est dans la région climatique Provence, Languedoc-Roussillon, caractérisée par une pluviométrie faible en été, un très bon ensoleillement (2 600 .

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 13,7 amplitude thermique annuelle de 18,1 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Cabrières d'Avignon », sur la commune de Cabrières-d'Avignon à 4 vol d'oiseau, est de 14,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 696,9 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 43,2 ,,.

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.

Milieux naturels et biodiversité

Espace protégé et géré

La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée.

Dans ce cadre, la commune fait partie d'un espace protégé : le Luberon Géoparc Mondial Unesco.

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.

Le territoire communal comprend deux ZNIEFF de type 1 :

  • les Sorgues ;
  • les combes occidentales des monts de Vaucluse, de Valescure à la grande combe.

et une ZNIEFF de type 2 : les monts du Vaucluse.

Site Natura 2000

Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d’intérêt écologique élaboré à partir des directives « habitats » et « oiseaux ». Ce réseau est constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS). Dans les zones de ce réseau, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles.

Sur la commune, un site Natura 2000 de type B est défini en site d'importance communautaire (SIC) : la Sorgue et l'Auzon.

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  2. a b c et d http://www.vigicrues.ecologie.gouv.fr/niveau3.php?idstation=713&typegraphe=h&AffProfondeur=168&AffRef=auto&nbrstations=0&ong=1&Submit=Refaire+le+graphique+-+Valider+la+s%C3%A9lection
  3. Schéma du gouffre
  4. Son débit moyen mensuel est de 18,4 m3/s, le plus élevé en France, et peut atteindre 90 à 110 m3/s après la fonte des neiges.
  5. «  »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?).
  6. Débits moyens de la Sorgues à Fontaine-de-Vaucluse
  7. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  8. «  », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  9. «  », sur fr.distance.to (consulté le ).
  10. «  », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  11. «  », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  12. «  », sur drias-climat.fr (consulté le ).
  13. «  », sur meteofrance.com, (consulté le ).
  14. «  », sur le site de l’Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  15. «  », sur Le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  16. «  », sur Le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
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  18. «  », sur Le site de l’Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  19. «  », sur le site du Ministère de la transition écologique et solidaire (consulté le ).
  20. «  », sur Le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).


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Histoire

Ce village de 600 habitants s'appelait autrefois Vaucluse : la vallée close (Vallis Clausa, 979) et a donné son nom au département. Depuis le 19 avril 1946, il porte le nom de Vaucluse-la-Fontaine,.

Préhistoire et Antiquité

Ce site a été de tout temps occupé. Plusieurs traces montrent une implantation humaine dès le Néolithique. On a aussi retrouvé celles du passage des Phocéens de Massalia et les vestiges du premier canal romain qui utilisait les eaux de la Sorgue existent toujours. Pline l'Ancien cite cette exsurgence sous le nom de nobilis fons Orgae.

Cette « noble fontaine » fut l'objet d'un culte majeur sous l'Antiquité romaine. À la suite des découvertes de deux plongeurs spéléologues de la SSFV (Roland Pastor et Thomas Soulard), deux chantiers archéologiques sous l'égide du SRA PACA et du DRASSM ont permis de remonter à la surface plus de 1 600 pièces de monnaie antiques du Ier siècle av. J.-C. au début du Ve siècle. Le musée Pétrarque expose une partie de ce trésor à Fontaine-de-Vaucluse.

Haut Moyen Âge

Au  siècle, la tradition veut qu'un dénommé Véran se soit installé, en tant qu'ermite, dans cette solitude. La légende affirme qu'il aurait chassé une fantastique coulobre et que ses miracles l'aient contraint à accepter de devenir évêque de Cavaillon.

Plus assurée est la charte de Walcaudus, son successeur sur le siège épiscopal de Cavaillon. En effet, le cartulaire de Abbaye Saint-Victor de Marseille contient un acte daté de 979, par lequel cet évêque, avec le consentement du roi Conrad le Pacifique et du comte le Libérateur, installe quelques moines dans la Vallée Clause où était enterré l'évêque Véran.

Ce monastère fut ruiné au début du  siècle, puisqu'en 1034, Clément, évêque de Cavaillon, constatant l'état de cet établissement (antiquitus constitutum) décida de confier à Isarn, abbé de Saint-Victor, sa restauration. Cette donation s'accompagna d'une mense constituée de moulins sur la Sorgue.

Bas Moyen Âge

À partir de 1339, Vaucluse fut le séjour privilégié de Pétrarque. C’est là que l’éternel amoureux de Laure vint régulièrement écouter « la voix enrouée des eaux ». Le poète explique que ce fut son séjour de prédilection :

« La très illustre source de la Sorgue, fameuse par elle-même depuis longtemps, est devenue plus célèbre encore par mon long séjour et par mes chants. »

— Pétrarque, Senil, X, 2.

Sur le derrière de la maison, une voûte arrondie, taillée dans le roc vif qui empêche de sentir les ardeurs de l’été… C’est sous cette voûte que je passe le milieu du jour.

Un petit musée lui est aujourd’hui consacré, il se situe sur l’emplacement de sa maison – ou du moins de celui de son jardin – si l’on se fonde sur la description qu’il en fit dans sa lettre à son ami Guglielmo de Pastrengo, légiste et humaniste de Vérone :

« Tout auprès de celui-ci (le jardin de Bacchus) et séparé seulement par un petit pont, s’élève, sur le derrière de la maison, une voûte arrondie, taillée dans le roc vif qui empêche de sentir les ardeurs de l’été… C’est sous cette voûte que je passe le milieu du jour. »

— Pétrarque, Famil, XIII, 8.

À Vaucluse, son serviteur Raymond Monet lui apprend l’art de pêcher les ombres et les truites, de cultiver son jardin, de débusquer le gibier. Le poète quitte Vaucluse au mois de mars 1353 laissant sa maison aux fils de son serviteur, qui vient de décéder, avec mission d’offrir l’hospitalité à ses amis venant en ce lieu.

Le jour de Noël de cette année, une bande de pillards entra dans le village et le mit à feu et à sang. La maison de Pétrarque fut brûlée. Mais ces cavaliers n’osèrent pas s’approcher du château épiscopal de Philippe de Cabassolle qu’ils croyaient défendu alors qu’il n’y avait aucune garnison.

Après cette attaque, les Vauclusiens inquiets se fortifièrent derrière un rempart qui s’ouvrait par une seule porte à pont-levis.

De la Renaissance à la Révolution

Consécutivement à cette attaque et au départ de Pétrarque, la vallée close retomba dans l’oubli. Considérée comme un lieu sauvage, elle fut peu fréquentée aux Georges de Scudéry (1601-1667) nous a laissé une Description de la fameuse Fontaine de Vaucluse.

Dessin de la main de Pétrarque de la Fontaine de la Sorgue.
Les vents, même les vents, qu’on entend respirer,
Et parmi ces rochers, et parmi ces ombrages,
Eux qui me font aimer ces aimables rivages,
Ont appris de Pétrarque à si bien soupirer.
Les flots, même les flots, qu’on entend murmurer,
Avec tant de douceur, dans des lieux si sauvages,
Imitent une voix qui charmait les courages,
Et parlent d’un Objet qu’on lui vit adorer.
Au lieu même où je suis, mille innocents oiseaux
Nous redisent encor, près de ces claires eaux,
Ce que Laure disait à son amant fidèle :
Ici tout n’est que flamme ; ici tout n’est qu’amour ;
Tout nous parle de lui ; tout nous entretient d’elle ;
Et leur ombre erre encor en ce charmant séjour.

Il fallut attendre la fin du Voltaire à l'abbé de Sade, datée du , montre son ignorance totale du site :

« J'irai vous voir assurément à la fontaine de Vaucluse. Ce n'est pas que mes vallées ne soient plus vastes et plus belles que celles où vécut Pétrarque, mais je soupçonne que vos bords du Rhône sont moins exposés que les miens aux cruels vents du nord. »

On ne pouvait mieux se tromper. Ce fut bizarrement un duel qui popularisa à nouveau Vaucluse. En 1783, Gabriel-Honoré de Mirabeau provoqua Louis-François de Galliffet. La rencontre devait avoir lieu à la Fontaine de Vaucluse. Mirabeau, empressé d’en découdre arriva trois jours avant. Pour patienter, il alla visiter le lieu et dans une admirable lettre conservée au musée, il décrit ainsi la fontaine :

« Cet abîme sans fond, recouvert de voûtes concentriques, élevées par la main majestueuse de la nature, ce portail colossal, forment un des plus nobles spectacles que les pays des montagnes n’aient jamais offert… On y sent tout ce qu’on voit plutôt qu’on ne l’observe. »

Si le duel n'eut pas lieu, les copies de la lettre connurent un indéniable succès. La consécration fut la visite, en 1802, de Chateaubriand. Les romantiques ne pouvaient qu'apprécier ce lieu et le populariser. Ce que fit François-René dans ses Mémoires d'outre-tombe.

En 1804, de nombreux souscripteurs participent au financement de l’édification de la colonne pour le cinquième centenaire de la naissance du poète arétin Pétrarque.

Période moderne

Mécanisme du moulin à papier à Fontaine-de-Vaucluse.

La seigneurie fut aliénée à la famille de Saignet, puis achetée en 1633 par François de Seytres.

L'eau de la Sorgue a joué un rôle primordial pour l’économie de ce territoire. En utilisant sa force, des moulins à papier ont fait leur apparition au 1950 la prospérité du lieu avant d’être dépassée par la modernité et remplacée localement au profit du tourisme et de l'artisanat. Il reste aujourd'hui une papeterie au village.

Époque contemporaine

En 1946, la Commune, précédemment appelée Vaucluse, change de nom officiellement pour Fontaine-de-Vaucluse.

  1. Fontaine de Vaucluse
  2. Vaucluse (département) : Dénomination et usage
  3. Pline l'Ancien, Histoire Naturelle.
  4. Fontaine «mot à mot», p. 11.
  5. Cette appartenance du monastère de la Vallée Clause à Saint-Victor de Marseille fut confirmée par plusieurs bulles pontificales en 1079, 1113, 1135 et 1207.
  6. Renseignements fournis par È. Duperray, conservatrice du Musée Pétrarque, op. cité
  7. Comme sa sœur Madeleine, le tragédien et poète porta un grand intérêt à Pétrarque. En outre la famille Scudéry était originaire d'Apt où une rue porte son nom.
  8. Celui-ci tournait par trop ostensiblement autour d'Émilie, l’épouse que le tribun avait délaissé.
  9. Rageur, Mirabeau fit parvenir un panier d'écrevisses à son adversaire qui n'était pas venu en lui conseillant de marcher à reculons comme celles de la Sorgue.
  10. Ève Duperray, op. cité.
  11. Site provence7.com, page sur Fontaine-de-Vaucluse, consulté le 9 septembre 2021.

Toponymie

Le nom de la localité est attesté sous les formes Vaucluse en 1793 et en 1801 et Fontaine-de-Vaucluse depuis 1946.

Le nom de la commune provient du latin Vallis clausa, la vallée close, en provençal, il est noté Vauclusa / La Fònt de Vauclusa selon la norme classique ou Vau-Cluso / La Font de Vau-Cluso selon la norme mistralienne.

Légende

Le Coulobre statufié à la porte de l'église de Saint-Véran.

C'est ici que saint Véran, évêque de Cavaillon, selon la légende, aurait réalisé son plus célèbre miracle en débarrassant la Sorgue d'un horrible drac ou dragon que l'on nomme encore Coulobre.

Ce Coulobre, dont on a voulu faire descendre le nom du latin coluber (couleuvre), était une créature ailée qui vivait dans l'exsurgence de la Sorgue. Elle passait pour s'unir avec des dragons qui l'abandonnaient ensuite, la forçant à élever seule les petites salamandres noires dont elle accouchait. Elle cherchait désespérément un nouvel époux et un père pour ses enfants, mais sa laideur repoussait tous les prétendants.

On y voit, avec juste raison, le symbole de la lutte de l'évêque contre les anciens cultes. Le drac est, en effet, une divinité ligure des eaux tumultueuses et le coulobre doit son nom à deux racines celto-ligires : Kal : pierre, et Briga : colline. C'est la falaise dominant la fontaine où se trouve encore la Vache d'Or qui devait être le lieu d'un antique culte pastoral célébrant la force et la forme de l'eau et de la pierre. Selon la légende, il chassa cette immonde bête dans les Alpes où elle s'en fut mourir. Le village de Saint-Véran aurait été son lieu de chute. Il est à signaler qu'en remontant le sentier qui mène vers la source, on croise encore le Traou dou Couloubre.

Pétrarque aurait été attaqué par l'une de ces créatures jalouses alors qu'il se trouvait au bord de l'eau avec sa Laure, sa bien-aimée : il tua lé monstre d'un coup d'épée, mais Laure mourut ensuite de la peste.

  1. Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées Cassini
  2. a b et c , La Petite Encyclopédie du merveilleux, Paris, Éditions le pré aux clercs, , 435 ISBN ), p. 172.
  3. Charles Rostaing

Héraldique

Blason
D'azur, à une truite d'argent et à un ombre du même, nageant l'une sur l'autre,.
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.
  1. Malte-Brun, in la France illustrée, tome V, 1884 et Armorial des communes du Vaucluse
  2. Pays des Sorgues et des Monts de Vaucluse : Fontaine-de-Vaucluse, Vexillologie Provençale, sur le site personnel de Dominique Cureau

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