La Grave
Localisation
La Grave : descriptif
- La Grave
La Grave (La Grava en occitan) est une commune française située dans le département des Hautes-Alpes en région Provence-Alpes-Côte d'Azur. Son territoire est en majorité situé en haute montagne et il comporte plusieurs espaces naturels protégés, dont une partie dans le parc national des Écrins
Cette commune est notamment réputée pour ses espaces naturels, la pratique de l'alpinisme, le ski hors-piste dans les vallons de la Meije, plusieurs événements sportifs et des festivals culturels tels que le festival de musique contemporaine Messiaen au pays de la Meije
Le bourg principal et les hameaux ont conservé un aspect villageois traditionnel ; le village de La Grave a reçu le label des plus beaux villages de France. L'accès routier à La Grave s'effectue par la route départementale 1091 (ex-route nationale 91), qui la relie notamment à Grenoble (département de l'Isère) à l'ouest et à Briançon à l'est
Elle est ainsi une halte sur un axe de passage fréquenté reliant les départements de l'Isère et des Hautes-Alpes, les régions Auvergne-Rhône-Alpes et Provence-Alpes-Côte d'Azur, et permettant le lien entre France et Italie par l'accès au col du Montgenèvre situé à l'est de Briançon.
Géographie
La commune de La Grave, traversée par le parallèle nord, est de ce fait située à égale distance du pôle Nord et de l'équateur terrestre (environ 5 000 km).
Localisation
La Grave est une commune située dans la partie nord du département des Hautes-Alpes, avec un territoire limitrophe des départements de l'Isère à l'ouest et au sud, et de la Savoie au nord. L'accès routier s'effectue par la route départementale 1091, axe principal qui dessert et traverse la vallée de la Haute-Romanche qui accueille cette commune.
Le bourg principal de La Grave est situé à 1 500 Romanche. Il se trouve à 10 kilomètres à l'ouest du col du Lautaret et à 35 kilomètres de Briançon (qui est la sous-préfecture des Hautes-Alpes) ; il se trouve à environ 80 km de Grenoble (préfecture du département de l'Isère, dans la région Auvergne-Rhône-Alpes).
Besse | Saint-Jean-d'Arves | Valloire | ||
Besse / Mizoën | N | Le Monêtier-les-Bains Villar-d'Arêne | ||
O La Grave E | ||||
S | ||||
Mont-de-Lans | Saint-Christophe-en-Oisans | Villar-d'Arêne |
Géologie et relief
La commune est dominée au sud par le massif de la Meije, second sommet du massif des Écrins, à 3 982 aiguilles d'Arves, à 3 514 mètres d'altitude ; les deux massifs, au sud et au nord, ont des vallées suspendues nommées « vallons » situées entre 2 500 et 3 500 mètres d'altitude, qui offrent de vastes pâturages d'altitude. La vallée de la haute Romanche est encaissée, avec une rive gauche en pente raide couverte de rochers et d'éboulis, tandis que la rive droite a des pentes moins raides avec des épaulements glaciaires qui accueillent la grande majorité des villages et des cultures.
Le massif de la Meije comporte un socle cristallin constitué de roches éruptives tels que le granite, qu'on retrouve au sommet de la Meije, et de roches métamorphiques telles que le gneiss et les amphibolites, qui se retrouvent dans la combe de Malaval, ainsi que de migmatites, qu'on retrouve au Pic de l'Homme ; au nord de la vallée de la Romanche, le Plateau d'Emparis est un ensemble sédimentaire qui recouvre ce socle cristallin. D'anciens glaciers ont façonné des terrains sédimentaires dans la zone ultradauphinoise : ainsi la zone des alpages, du Plateau d'Emparis et du Pic du Mas de la Grave prennent place sur une bande de schistes et de calcaires jurassiques ; tout proche est le flysch des Aiguilles d'Arves, avec une formation épaisse faite de grès et de conglomérats ainsi qu'un flysch calcaire, schisteux et gréseux. Des formations plus récentes liées aux effets des glaciers du quaternaire recouvre en partie certaines formations plus anciennes ; ils se mêlent à certains endroits à des éléments liés à une érosion plus récente encore ; les effets de l'érosion peuvent de nos jours être à l'origine de mouvements de terrain dans ces zones.
La commune est située dans le Géoparc des Alpes Cottiennes, qui a pour objectif d'illustrer les épisodes géologiques de la formation des Alpes dans la région de ce qui était au temps de l'Empire romain les Alpes Cottiennes. Ce géoparc est un projet transfrontalier de la Communauté de Montagne du Pinerolese (en Italie), et la Communauté de Communes du Briançonnais (en France).
Hydrographie
Le territoire de la commune comporte plusieurs glaciers ; les principaux sont : une partie du glacier de l'Homme, le glacier du Tabuchet, le glacier de la Meije, le glacier du Râteau, le glacier de la Girose, le glacier du Vallon et une partie du glacier de Mont-de-Lans. En partie nord de la commune, se trouve également le glacier Lombard.
Le principal cours d'eau traversant la commune est la Romanche, qui donne son nom à la vallée principale et la traverse d'est en ouest. Plusieurs torrents se jettent dans celle-ci.
Issus du massif de la Meije, se trouvent : le torrent de Chabans, le torrent du Tabuchet (issu du glacier du Tabuchet), le torrent de la Béous, le rif de Puy Vachier qui prend sa source au lac de Puy Vachier, le torrent de l'Orcière, le rif de la Girose, le rif de Chirouze, le rif de Muretouse, le rif des Balmes, le rif de Mésitel et le torrent du Balmet.
Issus du massif des Arves, se trouve notamment le Maurian ; celui-ci recueille les eaux du torrent de Cuichinet (qui recueille celles du torrent de Vendrelet), du torrent de Chasse, du torrent du Puy Garnier, du torrent du Creppe de l'Ane, du torrent de Jourragnette, et du torrent de la Combe Longue. Le torrent des Clots est un affluent de la Romanche. Le torrent du Gâ se jette également dans la Romanche, il recueille en amont les eaux du torrent de Martignare, du torrent de Taud (qui recueille celles du torrent du Gay), du torrent de la Chabanerie (qui recueille celles du torrent de Tirière), du torrent de la Courbelle, du torrent de l'Infernet (recueillant lui-même celles du torrent du Cognet), du torrent de Valfredène (qui recueille celles du torrent de la Côte Rouge), du ruisseau de Rachas, du torrent des Combettes, du torrent des Bernes, du torrent de la Chezalette, du torrent de Forette. En amont du hameau des Fréaux, le torrent du Gâ forme la cascade de la Pucelle. Les torrents nommés Rif de Pré Veyraud, Rif de Galan, Rif de Caturgeas et le Rif Tort se jettent dans la Romanche en aval du hameau des Fréaux.
Le lac du Goléon (2 438 Goléon, au nord-est de la commune. À l'est, sur le plateau d'Emparis, se trouvent le lac Noir et le lac Lérié, ainsi que de petits étangs qui s'assèchent en partie en été. Sur les pentes du massif de la Meije, se trouve le lac de Puy Vachier ; une petite retenue d'eau artificielle existe également près de la gare du Peyrou d'Amont.
Climat
En 2010, le climat de la commune est de type climat de montagne, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans une zone de transition entre les régions climatiques « Alpes du nord » et « Alpes du sud ».
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 6,4 amplitude thermique annuelle de 16,2 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Villar d'Arène », sur la commune de Villar-d'Arêne à 2 vol d'oiseau, est de 5,3 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 861,2 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 32,6 ,,.
Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.
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Toponymie
Les Romains en arrivant traduisirent le mot Grave par Arena, de même signification latine, et attribuèrent à Villar d'Arène la dénomination Arènes Supérieures et à La Grave celle des Arènes Inférieures.
Selon le Dictionnaire topographique de la France du Comité des travaux historiques et scientifiques, La Grave et sa paroisse ont eu successivement les noms de : Arena en 1101 (Cart. Ulc. p. 197) ; Arene en 1137 (Cart. Ulc. p. 117) et 1217 (Cart. Ulc. p. 45) ; Arene en 1409 (Is. B, 2,994) ; Arene inferiores en 1497 (Cartulaire de Saint-Hugues, p. 272). Ce toponyme est lié à la présence d'arènes dont les sables grossiers et anguleux ont déterminé ce nom.
La localité continuera toujours dans le parler des habitants à porter son nom gaulois de La Grave. On le constate avec les dénominations : Ecclesia de Grava seu de Arenis inferioribus en 1497 (Cartulaire de Saint-Hugues, p. 285) ; Ecclesia beate Marie de Grava en 1497 (Cartulaire de Saint-Hugues, p. 307) ; Arene inferiores en 1497 (Cartulaire de Saint-Hugues, p. 381) — soulignant ainsi sa position moins élevée que celle de Villar-d'Arène, sa voisine — ; Grava Arenarum mandamento Oysencii au Carte de Cassini). Elle se nomme également La Grava en occitan vivaro-alpin. Ce mot serait issu du bas latin gravia, issu du pré-latin grava, petite pierre, désignant un terrain plat et sablonneux,.
Le nom du hameau Les Hières viendrait de l'occitan las eiras, les aires : lieu où l'on bat le grain,. Celui du Chazelet serait issu de casaletumm, terme associé à une petite maison ou des décombres : un chaza ou chizal singifiant ruines en patois, selon Paul-Louis Rousset. Les Fréaux sont désignés comme Freus dans les textes anciens du Moyen Âge et singifieraient ainsi les frênes.
- Paul-Louis Rousset - 1988 - Au pays de la Meije: La Grave, Villar d'Arène, la vie et l'histoire du Haut-Oisans - Page 63.
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- et , Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Paris, Librairie Guénégaud, (ISBN ), p. 330..
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- Paul-Louis Rousset 1977, p. 67.
Histoire
Protohistoire
Des vestiges archéologiques font apparaître des traces humaines sur le territoire de La Grave et Villar-d'Arêne durant l'Âge du Bronze. Il semble qu'un assez important trafic ait existé sur le col du Lautaret, tout proche, dès l'époque du Bronze final, soit environ 1 000 ans avant notre ère,.
Des sépultures datant du premier Âge du fer auraient été découvertes à La Grave, avec des squelettes portant des colliers d'ambre et de pierres ainsi que des bracelets en bronze à leurs bras et leurs jambes.
Paul-Louis Rousset indique que les vestiges celtes sont rares localement, bien que quelques toponymes conserveraient la trace de ce peuple et de son influence ; quelques tombes exhumées lors de travaux mais non étudiées auraient appartenu à la période gauloise.
Antiquité
Durant l'Empire romain, une voie romaine traverse le territoire de La Grave, pour relier Briançon à Grenoble. De petites communautés humaines existent déjà dans le secteur.
Moyen-Âge
Haut Moyen Âge
Quelques restes archéologiques conservent des traces d'occupation humaine, dont une tombe découverte en bordure du village principal de La Grave lors de travaux et datée d'environ 670 (± 150 ans).
Appartenance au Dauphiné
Le premier texte qui cite les Paroisses chrétiennes des Arènes Inférieures (La Grave) et des Arènes Supérieures (Villar-d'Arêne) serait le cartulaire de l'abbaye d'Oulx en 1105, dont elles dépendent alors. Ces deux communautés font, pendant le Moyen Âge, partie de l'évêché de Grenoble et de sa subdivision l'archiprêtré du Graisivaudan. Les paroisses dépendent pendant longtemps de la prévôté de Saint Laurent d'Oulx. Les archives paroissiales de La Grave ayant été brûlées en 1793, il est impossible de s'appuyer sur celles-ci pour connaître davantage l'historique de celle-ci.
L'église romane de La Grave, le plus ancien monument de la haute vallée de la Romanche, remonte au art roman lombard, qui s'est diffusé dans la région au Moyen Âge. L'un des plus anciens documents la citant — sous l'expression Atque de Arenas — est lié une donation à la prévôté d'Oulx par le comte d'Albon Guigues VIII, en 1105. À l'intérieur, on trouve une pietà contemporaine de la construction de l'église, une statue de la vierge du .
La Grave et Villar-d'Arêne font partie du mandement d'Oisans et du Dauphiné à partir du . Selon Rousset citant Allix, il semble que l'Oisans ait été sous domination des dauphins de Viennois — qui ont voulu relier leurs possessions du sud du comté de Viennois et de la principauté du Briançonnais — à partir de 1116. L'autorité du dauphin fait disparaître la petite féodalité en Oisans et, à la fin du ,. Aucune ruine de château n'apparaît dans le canton de La Grave.
Le Dauphin Humbert II de Viennois cède aux Gravarots en 1346 le fait de pouvoir déléguer parmi eux deux habitants pour percevoir une partie des impôts de la communauté : les tailles. Les communautés rurales de l'Oisans, comme celles de La Grave et Villar-d'Arêne, avaient une existence juridique au . De grandes parties du territoire communal et notamment les pâturages en alpages étaient en leur possession, bien que certaines parties aient été sources de disputes avec les communautés voisines de Besse et Clavans pour La Grave ou le Monêtier-les-Bains pour Villar-d'Arêne. La révision des feux de 1335 permet de connaître la liste de tous les villages des communautés de La Grave et Villar-d'Arêne : l'ensemble est assez proche de ceux qui sont connus de nos jours. Selon les estimations du géographe André Allix, La Grave aurait été à l'époque la communauté la plus peuplée de l'Oisans, plus que ce qui correspondait au Bourg-d'Oisans.
Le chemin muletier qui remonte la vallée, « petite route » de Grenoble à Briançon, par opposition à l'axe plus facile et plus emprunté passant par Gap, est un axe de circulation usité par les puissances delphinales puis royales ainsi que pour des usages commerciaux selon les périodes,. Dans le courant du . Le service postal s'effectue aussi par la route de l'Oisans.
Après le rattachement du Dauphiné au royaume de France (1349)
En 1349, le Dauphiné, auquel appartient La Grave, est rattaché au royaume de France. Quelques années plus tard, en 1366, la communauté de la Grave devient propriétaire de ses moulins, puis, en 1391, les hommes réunis sous le statut d'« Universitas Arénarum », rachètent la favaterie — propriété du Favetier, un noble propriétaire du fief local. La communauté voisine de Villar-d'Arène rachètera sa propre favaterie entre 1361 et 1393.
Le Dauphin Louis, qui deviendra le roi de France Louis XI, modifie l'organisation administrative et judiciaire du Dauphiné en 1447 : les 7 bailliages initiaux sont remplacés par deux grands bailliages qui sont celui de plain pays et celui des montagnes, La Grave et Villar-d'Arêne faisant alors partie du second. Dans le même temps, sept tribunaux, ou vibailliages, sont créés, La Grave et Villar-d'Arêne étaient concernées par le vibailliage de Grenoble. Pour la récolte des impôts, La Grave appartenait à la subdélégation de Grenoble.
Les communautés connaissent des accidents et des catastrophes. Vers le hameau d'altitude de Valfroide, en 1405, une avalanche emporte vingt habitants des Hières qui s'étaient portés au secours de deux personnes prises dans une précédente avalanche. En 1440, le village de La Grave subit un incendie. Le village des Hières, selon les archives, était bâti sur la rive opposée du torrent qui le longe mais, ayant été détruit par une avalanche, il a été rebâti à l'emplacement actuel.
Le hameau des Hières devient une paroisse à part entière en 1505, après avoir eu une chapelle en propre depuis au moins 1466. Le Chazelet, après avoir eu une chapelle depuis 1550, se sépare de la paroisse de La Grave en 1611 et bâtit sa première église ; celle-ci sera reconstruite — tout en étant agrandie — vers 1862 et bénie en 1865. Les Terrasses deviendra une paroisse détachée de celle de La Grave en 1845.
À la fin du Moyen Âge, la structure sociale dans ces communautés est assez égalitaire, et la propriété terrienne est individuelle ; les habitants sont surtout de petits propriétaires-exploitants, qui cultivent leurs parcelles sur les flancs de la montagne. Il ne reste du .
Guerres d'Italie
Lors des guerres entre royaume de France et Italie (entre la fin du Charles VIII, bien que l'autre partie des troupes soit passée par l'itinéraire plus facile mais plus long du Champsaur et d'Embrun jusqu'au col de Montgenèvre. De retour d'Italie en 1502, le roi Louis XII passe par La Grave. Pierre Terrail de Bayard et ses hommes empruntent également la voie de l'Oisans en 1509 puis 1510, et celle-ci connaît des travaux en 1510 ; les années suivantes, un trafic militaire assez important se poursuit dans le secteur,.
Toutefois, le .
Guerres de religion (seconde moitié du | ]
La Réforme protestante a lieu dès le début du Grand Schisme d'Occident dans la chrétienté latine (1378-1417). Les 95 thèses du théologien allemand Martin Luther datent de 1517. Les mêmes idées émergent dans cette période à Paris et Meaux, de la part de théologiens et d'humanistes ; l'un d'eux, Guillaume Farel, est originaire de Gap et s'y réfugie afin d'éviter des persécutions : dès 1522 il prêche dans les montagnes du Dauphiné les éléments au fondement de la Réforme. Dès 1523 et 1524, Grenoble voit d'autres prêcheurs mettre en avant les idées de la Réforme. Les autorités de l'époque sévissent alors pour empêcher la contestation. Dès 1528, les États Généraux de Savoie demandent des mesures défensives contre les « hérésies de Luther et de ses disciples », les évêques des États de Savoie y réfléchissent dès l'année suivante. La Maurienne, appartenant à la Savoie, est une vallée marquée par beaucoup de passage et a connu très tôt la diffusion des idées des réformateurs ; elle est directement voisine de La Grave par des cols de montagne. À la suite de l'installation de Jean Calvin à Genève en 1541, les itinéraires menant à cette ville comportent de nombreux réformés, flux renforcés par la création d'une académies d'enseignement des lettres et à la formation des pasteurs en 1559 dans la ville. Selon Paul-Louis Rousset, « il est possible que l'implantation de la communauté protestante de l'Oisans soit née de l'influence de prédicateurs passant par la Savoie. Bourg d'Oisans et Mont de Lans furent peu touchés par les nouveaux principes, mais La Grave, Besse, Clavans et Mizoën les accueillirent beaucoup plus facilement ». Déjà, des Dauphinois, dont quelques-uns de La Grave, se réfugient à Genève.
En parallèle, l'Église catholique connait toutefois sa propre réforme intérieure, notamment avec Ignace de Loyola et la Compagnie de Jésus (fondée en 1534), puis avec le décisions et décrets issus du concile de Trente (1545) — et avec l'épiscopat de Pierre Scarron (entre 1620 et 1668) pour Grenoble.
Dans le royaume de France, le Protestantisme se développe tandis que le roi Charles IX est mineur et que la régente est Catherine de Médicis ; cette dernière s'appuie sur les Guise, qui sont catholiques et voient d'un mauvais œil les « hérétiques ». En 1562, a cependant lieu une tentative de conciliation avec l'édit de Saint-Germain qui accorde quelques libertés aux protestants dans l'exercice de leur religion ; les communautés de Clavans et Mizoën obtiennent de ce fait des pasteurs demandés à Calvin dès celui-ci. Peu après, à la suite de refus de libertés par le Parlement, les guerres de religion s'enclenchent en France,. Selon Paul-Louis Rousset, le Dauphiné connaît trois périodes de conflit, dont seulement deux touchent le secteur des montagnes élevées. Au cours de l'été 1565, le baron de Gordes, lieutenant général du Dauphiné, avec un groupe de quelques militaires, veut arrêter les ministres de la Réforme à Clavans, Besse et aux Terrasses — un hameau de La Grave —, en vain. À l'échelle du royaume de France, un édit de pacification émis en 1570 concède des amnisties et la liberté de conscience totale pour les Réformés ; mais le 24 août 1572, a lieu le massacre de la Saint-Barthélémy — qui ne touche cependant pas le Dauphiné, Bertrand de Gordes et le Parlement ayant désobéi aux ordres — : en Oisans, cela enclenche une émigration de Réformés vers Genève, entre octobre et décembre. Après trois années de calme, le capitaine huguenot François de Bonne de Lesdiguières, issu du Champsaur et chef des protestants de cette vallée, s'empare du Bourg-d'Oisans le 8 février 1575 ; la paix de Beaulieu donne alors des avantages pour la nouvelle religion Réformée.
Entre 1577 et 1590 a lieu la troisième grande période de conflits ayant marqué le Dauphiné. Lesdiguières, devenu chef de la Religion Prétendue Réformée (R.P.R.) en 1577, est ambitieux et il prend de plus en plus d'ascendant dans la destinée du secteur et de la France — il sera plus tard maréchal et dernier connétable du royaume de France. Il lutte sur tout le territoire du Dauphiné malgré des troupes de taille réduite par rapport à ses ennemis et fait le siège de plusieurs lieux ; il passera plusieurs fois à La Grave et Villar-d'Arêne. En 1585, en vue d'attaquer Briançon par la haute Romanche, il tente une première attaque de cette vallée par la Paute (près du Bourg-d'Oisans) mais échoue : il réussit l'année suivante ; le 23 août 1587, il passe par La Grave où il fait fortifier l'église, et, le 31 août il est au pied de Briançon ; mais il perdra certains sites pris plus ou moins rapidement. Le roi Henri IV accède à la couronne de France le 1er août 1589, ce qui donne davantage de pouvoir à Lesdiguières, qui devient un capitaine de l'armée du roi. C'est en 1590 que Lesdiguières obtient enfin la reddition de Briançon, avant d'obtenir peu après la maîtrise de Grenoble . Le 6 novembre 1593, Lesdiguières rachète la haute seigneurie d'Oisans, laquelle comprend La Grave et Villar-d'Arêne.
Selon Paul-Louis Rousset, les archives du hameau du Chazelet relatent que l'église de La Grave a subi des démolitions en 1587 par les troupes de François de Bonne de Lesdiguières, à l'instar d'autres édifices du secteur ayant été modifiés par les protestants pour en faire des forteresses ; l'église aurait été rebâtie sur un plan plus petit dès 1606.
L'édit de Nantes, qui accorde des droits aux Protestants et assure la paix entre les religions catholique et protestante dans le royaume de France, est émis en avril 1598 ; Lesdiguières est alors nommé lieutenant général du Dauphiné par le roi Henri IV.
Époque moderne
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La Grave compte à travers les siècles des personnes de religion chrétienne catholique et des personnes de religion protestante. Au début du places de sûreté protestantes.
Au . L'église Saint-Pierre-et-Saint-Paul des Hières est bâtie en 1607 ; auparavant, le village avait une simple chapelle. La chapelle des pénitents de La Grave est érigée en 1631.
les Protestants composent un sixième de la population de La Grave au début du . Le hameau des Terrasses devient le lieu de réunion désigné pour tous les huguenots de la communauté de La Grave et comprend un temple protestant ; d'autres protestants habitent aux Hières. Un manuscrit relève au . Il fait aussi référence au village de Mizoën, situé de l'autre côté du plateau d'Emparis et fief protestant. Ce même manuscrit laisse apparaître que les populations de la commune pouvaient être de l'une ou l'autre de ces religions et que le curé catholique résidait à La Grave. D'autres paroisses protestantes existent aux alentours : au Bourg-d'Oisans, au Freny-d'Oisans, à Auris, Mizoën, Clavans, Besse et Mont-de-Lans. Toutefois, après la prise de La Rochelle, l'édit de Grâce d'Alès de 1629 prive les privilèges politiques des Protestants, qui conservent cependant leur liberté de conscience ; viendront ensuite des pressions contre les Protestants puis la révocation de l’Édit de Nantes en 1685 par le roi Louis XIV (roi de France et de Navarre entre 1643 et 1715), qui changera de nouveau leue statut dans le royaume de France. Dès 1639, le Dauphiné avait vu l'interdiction et la destruction de temples protestants ; en Oisans, ceux de Ventelon et des Hières sont fermés en 1664, ceux du Chazelet et des Terrasses détruits en 1682. La révocation de l'édit de Nantes rend les Protestants hors-la-loi : certains se convertissent au catholicisme, d'autres fuient à l'étranger. Le Cardinal Étienne Le Camus, qui a été aussi évêque de Grenoble et donc de La Grave et Villar-d'Arêne, fait savoir son opposition aux conversions forcées et réclame de la douceur ; il sera approuvé par le Pape Innocent XI. L'Intendant du Dauphiné Bouchu estime qu'à cette période, plus de 10 000 personnes quittent celui-ci et s'exilent en Savoie et en Allemagne.
En ce qui concerne l'instruction locale des enfants, est établie à La Grave dès 1663 une « préceptorie », à partir d'un legs d'un ancien habitant des Hières, Jean Arthaud : un prêtre est chargé d'apprendre aux enfants « à prier, à lire et à écrire, leur donner les principes de la grammaire et les catéchiser ». Le hameau du Chazelet a également une école destinée à instruire 12 enfants pauvres jusqu'à leurs 15 ans, dès 1668, grâce à des rentes issues d'une donation. Villar-d'Arêne compte également dès au moins cette période des classes pendant l'hiver.
La Grave, Villar-d'Arêne, les Hières et Le Chazelet, les quatre paroisses du territoire de la Haute-Romanche, ont chacune comporté une confrérie de pénitents, à partir du . À côté de l'église de La Grave, se trouve la chapelle des Pénitents blancs, du . Les groupes de Pénitents ont d'abord eu un objectif de piété, puis une mission qui se rapproche de la charité, avec l'idée d'entraide ; c'est le cas de celui de La Grave. La chapelle des Pénitents blancs des Hières avait, elle, une entrée marquée par le millésime 1667. Le Chazelet accueillera entre 1785 et 1880 un confrérie de Pénitents noirs. La communauté proche de Villar-d'Arêne aura, elle, une confrérie de Pénitents blancs, qui comportera encore quelques membres au début du .
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En 1746, un nouvel incendie touche le village de La Grave.
La « carte de la tournée militaire de Mr. le mqs de Paulmy depuis son départ de Grenoble jusqu'à sa sortie du Haut Dauphiné y compris la grande & la petite route sur Briancon avec leurs communications & leurs debouchez . Par Rÿhiner Colonel d'Inf. » de 1752, qui est un document militaire, fait apparaître le « chemin de la petite Route » qui relie Grenoble à Briançon, ainsi que La Grave, Villar-d'Arêne et leurs hameaux, et les chemins entre les différents villages et vallées. On peut remarquer que parmi les « chemins ordinaires du Pays », plusieurs franchissent les sommets du massif des Arves (par le col des trente combes depuis le Chazelet, le col du Goléon depuis Valfroide, ou le col du Galibier après le col du Lautaret) et conduisent dans la vallée de la Maurienne qui appartient aux États de Savoie ; par ailleurs, à travers le plateau d'Emparis, un chemin relie Besse au Chazelet.
À la suite de la Révolution française (1789), le nouveau découpage de la France en départements (1790) intégrait initialement la commune au département de l'Isère, situé sur le même bassin hydrographique et économique (à l'ouest du col du Lautaret). Mais les communes de La Grave et de Villar-d'Arêne souhaitaient être intégrées au département des Hautes-Alpes, vraisemblablement dans l'espoir de bénéficier du régime fiscal préférentiel de la république des Escartons souhaitée]. Lorsque l'Assemblée nationale abolit ce privilège fiscal, il était trop tard pour revendiquer une intégration au département de l'Isère. La Grave devient chef-lieu de canton, canton composé de deux communes : La Grave et Villar-d'Arêne.
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À la fin du Premier Empire, La Grave est l'une des sept communes des Hautes-Alpes qui comportent un bureau de poste de plein exercice, aux côtés de Gap, Briançon, Embrun, Montdauphin, Serre et Veynes. Vers 1835, la population de la haute vallée de la Romanche atteint un sommet pour ce siècle avec environ 2 300 habitants ; par la suite, l'exode rural devient plus fort que la croissance.
Le milieu du siècle voit l'avancée des travaux de la route moderne entre Le Bourg-d'Oisans et Briançon, améliorant ainsi la circulation sur cet axe qui était auparavant un chemin muletier ; la nouvelle route mesure 9 . Ces travaux engendrent un désenclavement de la vallée de la Romanche et de nouvelles activités, accompagnées de la construction de nouveaux bâtiments, dont des auberges et des hôtels. Cependant, 1885 verra l'ouverture du dernier tronçon de la voie ferrée reliant Grenoble et Briançon en passant par Veynes et Gap, par la compagnie PLM : ceci détournera une large part du trafic qui passait jusque-là par l'Oisans, La Grave et le col du Lautaret. Le bourg principal de La Grave connaît des modifications avec un nouvel axe pour la traversée du village et un déplacement de certaines activités de le long de celui-ci (auberges, hôtels).
Plusieurs petites mines sur différents filons (plomb, cuivre, arsenic) étaient exploitées par des paysans-mineurs, aussi bien sur Villar-d'Arêne que sur La Grave ; le minerai était pendant une période envoyé à la fonderie royale d'Allemond. L'exploitation des mines du Grand Clot, peut-être très anciennes, aurait repris en 1781. La compagnie des mines d'Allemont et des Hautes-Alpes investit dans ce site vers 1836, avec notamment la mise en place d'une échelle de fer d'une hauteur de 75 .
En 1858, un important incendie détruit trente-deux habitations au Chazelet, alors que les habitants travaillaient aux champs.
La fin de ce siècle et le suivant voient un fort exode rural dans le canton.
Dans la seconde moitié du alpinisme se développe ; des alpinistes s'illustrent dans la conquête des sommets environnants des Alpes. L'Oisans est l'un des premiers foyers de l'alpinisme en France après Chamonix. La Compagnie des Guides de l'Oisans est créée en 1875. La Meije est cependant l'un des derniers sommets majeurs des Alpes à être gravi. Le Grand Pic de La Meije est conquis le par Emmanuel Boileau de Castelnau avec Pierre Gaspard et fils, par un itinéraire depuis la face sud du massif (accès par Saint-Christophe-en-Oisans). L'alpinisme est une première forme de tourisme qui entre dans le canton de La Grave et, en 1857, le premier hôtel de tourisme de l'Oisans y est créé.
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L'alpinisme, en plus d'engendrer une évolution des auberges anciennes en hôtels plus confortables dans les villages, a aussi entraîné la construction de refuges de montagne dédiés. Le refuge de l'Aigle, construit en 1910, est à l'origine une cabane de bois de forme très simple ; il se trouve à 3 445 mètres d'altitude, au pied des arêtes de la Meije ; il connaîtra une rénovation au début du XXIe siècle.
Dès le début du ski se répand dans les Alpes françaises ; lors du premier concours international de ski organisé à Montgenèvre en 1907, des guides de La Grave sont présents.
Parmi les diverses activités économiques de la région, l'activité des mines du Grand Clos reprend dans les années 1920, après la première guerre mondiale. Elle occupe 60 ouvriers, logés dans un hameau créé autour de cette exploitation et qui comporte même une école. Cependant, une fois de plus, l'activité perd en rentabilité et l'exploitation ferme. Le hameau du Grand Clot dépérit. Le site accueillera à la fin du .
En 1943-1944, durant la Seconde Guerre mondiale, l’École nationale de ski et d'alpinisme, basée à Chamonix, est délocalisée temporairement l'hiver à l'Alpe d'Huez et l'été à La Grave.
À la fin des années 1950, le développement de l'automobile puis l'ouverture du tunnel du Mont-Blanc suscitent des demandes d'une ouverture hivernale du col du Lautaret, par son déneigement, et sont de plus en plus pressantes" mais se heurtent dans un premier temps à un manque de matériel adapté, puis un manque de carburant, ce qui pousse des habitants à la commencer à la pelle en 1957, forçant l'administration à s'y résoudre.
La seconde moitié du en 1976. Le tourisme estival est également développé, bénéficiant d'un site naturel et de sentiers de randonnée renommés. L'économie autrefois essentiellement agricole du secteur est à la fin de ce siècle en grande partie tournée vers le tourisme et les activités liées.
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En , la commune voit sa principale route d'accès, la route départementale 1091, affectée par une fermeture pour plusieurs mois. à quelques kilomètres en aval de La Grave, près du barrage du Chambon, la montagne s'est mise en mouvement pour un volume estimé à 800 000 tunnel du Chambon : ceci a entraîné la fermeture du tunnel et la coupure de la route départementale 1091 au niveau de celui-ci. L’accès au canton de la Grave ne se fait alors plus que par le col du Lautaret, ce qui met en péril son économie déjà fragile. Pour pallier cette fermeture, la route de secours 1091, réalisée en urgence, est ouverte fin 2015. Des travaux de réparation et dérivation du tunnel sont débutés début 2016 afin de pouvoir ouvrir de nouveau la RD 1091 à la circulation. Du au , a lieu une réouverture temporaire du tunnel, encore en travaux, afin de permettre le passage des automobiles pour la saison de sports d'hiver (la route de secours est close pendant cette période). Une nouvelle période de fermeture du tunnel pour travaux est prévue à partir du , accompagnée d'une réouverture de la route de secours. Une réouverture en journée du tunnel est ensuite prévue à partir du . La fin des travaux et l'ouverture définitive du tunnel ont été effectives mi-,,.
Le 11 février 2021, vers 5 heures du matin, une avalanche partie du glacier du Tabuchet à 3 200 mètres d'altitude (sur les pentes du massif de la Meije) dévale le versant ubac de la vallée de la Romanche, face au bourg principale de La Grave ; la cassure fait 1 ,,,. L'avalanche aboutit en fond de vallée, à 1 450 mètres d'altitude et, une fois arrêtée, elle mesure environ 200 mètres de large et 20 à 30 mètres de hauteur,,. Elle engendre des dégâts sur les réseaux d'électricité et d'adduction d'eau, emporte un pont, couche des arbres dont certains centenaires dans l'arboretum, détruit une cabane de camping, et son aérosol parvient jusqu'à quelques bâtiments du village où le souffle brise des vitres,. L'avalanche, ayant eu lieu tôt, n'a toutefois fait aucune victime,. Dans le fond de vallée, l'accumulation de matériaux a entraîné des travaux et une surveillance de la Romanche.
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Héraldique
Blason | D'azur à trois fleurs de lys d'or surmontées d'un lambel d'argent, au filet en bande de sable brochant sur le tout. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
- Jean-Charles d'Amat, Armorial des communes des Hautes-Alpes, Société d'étude des Hautes-Alpes, , 46 p.
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