Val-de-Chalvagne
Localisation
Val-de-Chalvagne : descriptif
- Val-de-Chalvagne
Val-de-Chalvagne est une commune française située dans le département des Alpes-de-Haute-Provence, en région Provence-Alpes-Côte d'Azur. Ses habitants sont appelés les Chalvagnois.
Géographie
Tout le village de Castellet tient dans le château et ses environs immédiats.
Le village ancien de Montblanc est un village perché sur un éperon rocheux.
Les communes limitrophes de Val-de-Chalvagne sont Entrevaux, La Rochette, Amirat, Briançonnet, Ubraye.
Le périmètre de protection de la Réserve naturelle géologique de Haute-Provence couvre également la commune de Val-de-Chalvagne.
Relief et environnement
Points remarquables :
- col du Trébuchet ;
- hameau perché du Champ.
La commune compte 2 063 .
Hydrographie et les eaux souterraines
Val de Chalvagne est la commune source de la rivière Chalvagne, un affluent droit du Var de rang de Strahler trois.
Cours d'eau sur la commune ou à son aval :
- ravins du Riou, du Ray, des Tuves, des Buis, du Gros Vallon, de la Combe Dorade, du Paillon, des Cognas, de l'Ajas, de la Pinée, de Fontanil, de l'Ubac, du Tric, de Gueidon, du Farnet,
- torrents de la Chalvagne, de la Ribière,
- vallons du Pestré, du Castellet.
Risques naturels et technologiques
Aucune des 200 communes du département n'est en zone de risque sismique nul. Le canton d’Entrevaux auquel appartient Val-de-Chalvagne est en zone 2 (risque moyen) selon la classification déterministe de 1991, basée sur les séismes historiques, et en zone 4 (risque moyen) selon la classification probabiliste EC8 de 2011. La commune de Val-de-Chalvagne est également exposée à trois autres risques naturels :
- feu de forêt,
- inondation,
- mouvement de terrain.
La commune de Val-de-Chalvagne n’est exposée à aucun des risques d’origine technologique recensés par la préfecture.
Aucun plan de prévention des risques naturels prévisibles (PPR) n’existe pour la commune mais le Dicrim existe depuis 2011.
La commune a été l’objet de plusieurs arrêtés de catastrophe naturelle : en 1989 et en 1994 pour des inondations et des coulées de boue.
Climat
En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen altéré, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans une zone de transition entre les régions climatiques « Var, Alpes-Maritimes » et « Alpes du sud ».
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11 amplitude thermique annuelle de 16 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Le Mas », sur la commune du Mas à 9 vol d'oiseau, est de 9,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 236,8 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 32,5 ,,.
Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.
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- Pont routier sur la Chalvagne
- L'eau dans la commune
- Pont de la Serre
- Dossier départemental sur les risques majeurs dans les Alpes-de-Haute-Provence (DDRM), Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, , p.39.
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- Dossier départemental sur les risques majeurs 2008, p. 95.
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- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
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Histoire
La commune résulte de la fusion des communes de Castellet-Saint-Cassien, Montblanc et Villevieille en 1973 : elle prend alors le nom de Val-de-Chalvagne.
Castellet-Saint-Cassien apparaît pour la première fois dans les chartes en 1043, sous différents noms : Mosterium de Sancto Honorato (« couvent Saint-Honorat ») et Castelletum S. Cassiani (. Il tire son nom du château des Glandevès (seigneurs du lieu à partir de 1231 et jusqu’à la Révolution). Selon Ernest Nègre, le nom apparaît vers 1200, sous le nom de Castelleto, qui signifie en occitan petit village fortifié. Lorsqu’il en est fait don à l’abbaye Saint-Victor de Marseille en 1043, avec le château d’Amirat un moulin est déjà installé. Déserté en 1471 après la crise du siècle (Peste noire et guerre de Cent Ans), il compte 75 habitants en 1765.
Montblanc apparaît pour la première fois dans les chartes vers 1200 (Monte Albo). La communauté comptait 5 feux en 1471 et 155 habitants en 1765.
Villevieille apparaît pour la première fois dans les chartes en 1137, sous le même nom (Villa Vetus),. La communauté a occupé plusieurs sites successivement : tout d’abord, à l’âge du fer, la colline où se trouve la chapelle Saint-Nicolas, accueille l’habitat. À l’époque gallo-romaine, il descend du côté Est de ce sommet, au lieu-dit Fontantige, avant de revenir au Moyen Âge sur la colline. Enfin, à la fin du Moyen Âge, la communauté recrée son village au pied de la colline, mais du côté ouest. Il y a probablement eu une installation gallo-romaine au Villars. Elle comptait 14 maisons habitées en 1540, et 159 habitants en 1765. Durant la Révolution, une société patriotique s’y crée après la fin de 1792.
Les trois communes ont toutes été fief des Glandevès : Castellet-Saint-Cassien dès le , Montblanc était un fief qui dépendait de la baronnie des Glandevès, et les Glandevès furent seigneurs de Villevieille du Villeneuve leur succèdent du Sabran au . Jusqu’en 1245, les trois communautés relevaient de la baillie d’Outre-Siagne, circonscription administrative du comté de Provence. Celle-ci est ensuite démembrée en plusieurs circonscriptions plus petites, et après une période de stabilisation, on sait qu’en 1264 les trois communautés faisaient partie de la viguerie de Puget-Théniers. Elles ont ensuite été rattachées à celle d’Annot à sa création au siècle.
La Révolution et l’Empire apportent nombre d’améliorations, dont une imposition foncière égale pour tous, et proportionnelle à la valeur des biens de chacun. Afin de la mettre en place sur des bases précises, la levée d’un cadastre est décidée. La loi de finances du précise ses modalités, mais sa réalisation est longue à mettre en œuvre, les fonctionnaires du cadastre traitant les communes par groupes géographiques successifs. En 1817, les cadastres dit napoléoniens de Castellet-Saint-Cassien et de Villevieille sont achevés. Celui de Montblanc attend 1830.
Le coup d'État du 2 décembre 1851 commis par Louis-Napoléon Bonaparte contre la Deuxième République provoque un soulèvement armé dans les Basses-Alpes, en défense de la Constitution. Après l’échec de l’insurrection, une sévère répression s’abat sur ceux qui se sont levés pour défendre la République, dont un habitant de Castellet-Saint-Cassien.
Comme de nombreuses communes du département, celles de Castellet-Saint-Cassien, Montblanc et Villevieille se dotent d’écoles bien avant les lois Jules Ferry : en 1863, elles comptent chacune leur école dispensant une instruction primaire aux garçons, au village chef-lieu. Aucune instruction n’est donnée aux filles : ni la loi Falloux (1851), qui impose l’ouverture d’une école de filles aux communes de plus de 800 habitants, ni la première loi Duruy (1867), qui abaisse ce seuil à 500 habitants, ne concernent les trois communes. Si Castellet-Saint-Cassien profite de la deuxième loi Duruy (1877) pour rénover son école, ce n’est qu’avec les lois Ferry que les filles des trois communes sont scolarisées.
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- Daniel Thiery, « », (consulté le ).
- Baratier, Duby et Hildesheimer 1969, p. 169.
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- Baratier, Duby et Hildesheimer 1969, p. 185.
- Michel de La Torre, Alpes-de-Haute-Provence : le guide complet des 200 communes, Paris, Deslogis-Lacoste, ISBN ).
- Baratier, Duby et Hildesheimer 1969, p. 207.
- Le mobilier de la chapelle Saint-Nicolas
- Tableau : Saint Nicolas et saint Christophe avec la sainte Famille
- Patrice Alphand, « Les Sociétés populaires, La Révolution dans les Basses-Alpes », Annales de Haute-Provence, bulletin de la société scientifique et littéraire des Alpes-de-Haute-Provence, vol. 108, no 307, 1er trimestre 1989, p.296-298.
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- Alexeï Laurent, « Paysages ruraux de la première moitié du ISBN ), p. 10.
- Henri Joannet, Jean-Pierre Pinatel, « Arrestations-condamnations », 1851-Pour mémoire, Les Mées : Les Amis des Mées, 2001, p. 72.
- Jean-Christophe Labadie (ISBN ), p.9.
- Labadie 2013, p. 16.
- Labadie 2013, p. 18.
Héraldique
Blason | De gueules au château de trois tours d’or posé en perspective chargé en pointe d’une fusée d’argent brochante, à l’aigle d’azur, la poitrine surchargée de la lettre capitale V d’or et brochant sur le tout en pointe,. |
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Détails | Issue de la fusion de trois communes en 1973 : Castellet-Saint-Cassien, Montblanc et Villevieille. Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
- « »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?).
- Dominique Cureau, « », sur vexil.prov.free.fr (consulté le ).
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Val-de-Chalvagne dans la littérature
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