Selonnet
Localisation
Selonnet : descriptif
- Selonnet
Selonnet est une commune française, située dans le département des Alpes-de-Haute-Provence en région Provence-Alpes-Côte d'Azur. Le nom de ses habitants est Selonnois.
Géographie
Localisation
Le village est situé à 5 km de Seyne et 8 km de Saint-Martin-lès-Seyne, à une altitude de 1 062 ,.
Voies de communications et transports
Voies routières
D 900 depuis Seyne-les-Alpes.
Transports en commun
- Transport en Provence-Alpes-Côte d'Azur
Ligne du réseau SE1 Selonnet > Seyne-les-Alpes.
Géologie
Lors des deux dernières grandes glaciations, la glaciation de Riss et la glaciation de Würm, la commune est presque entièrement recouverte par le glacier de la Durance. La Tête Grosse à l’ouest dépasse des glaces, et le glacier de Würm est moins épais.
Reliefs
Sommet :
- Tête Grosse (2 032 m)
Hydrographie et les eaux souterraines
Les gorges de la Blanche, au nord de Selonnet, forment un étroit défilé par lequel la rivière de la Blanche (appelé aussi à cet endroit « le Rabious », c’est-à-dire l’Enragé) va rejoindre la Durance.
Cours d'eau sur la commune ou à son aval :
- La commune est traversée par les torrents la Blanche, de valette, sasse.
- ravins de chabanon, des clapes,
- ruisseau des sagnières.
Selonnet dispose d'une station d'épuration d'une capacité de 2 000 équivalent-habitants.
Environnement
La commune compte 1 304 .
Risques naturels et technologiques
Aucune des 200 communes du département n'est en zone de risque sismique nul. Le canton de Seyne auquel appartient Selonnet est en zone 1b (sismicité faible) selon la classification déterministe de 1991, basée sur les séismes historiques, et en zone 4 (risque moyen) selon la classification probabiliste EC8 de 2011. La commune de Selonnet est également exposée à quatre autres risques naturels :
- avalanche ;
- feu de forêt ;
- inondation ;
- mouvement de terrain.
La commune de Selonnet est de plus exposée à un risque d’origine technologique, celui de transport de matières dangereuses par route. La départementale RD 900 (ancienne route nationale 100) peut être empruntée par les transports routiers de marchandises dangereuses.
Aucun plan de prévention des risques naturels prévisibles (PPR) n’existe pour la commune et le Dicrim n’existe pas.
La commune a été l’objet d’un arrêté de catastrophe naturelle pour des inondations et des coulées de boue en 2009. Dans la liste qui suit, figurent les tremblements de terre fortement ressentis dans la commune. Ils dépassent une intensité macro-sismique ressentie de V sur l’échelle MSK (dormeurs réveillés, chutes d’objets). Les intensités indiquées sont celles ressenties dans la commune, l’intensité peut être plus forte à l’épicentre :
- le séisme du , d’une intensité ressentie à Selonnet de V et demi et dont l’épicentre était situé au Lauzet,
- le séisme du , avec une intensité ressentie de V et un épicentre également situé au Lauzet,
- le séisme du , avec une intensité ressentie de V et un épicentre situé à La Bréole.
- le séisme du , avec une intensité ressentie de V et un épicentre situé à Seyne,
Toponymie
Le nom du village, tel qu’il apparaît la première fois en 1222 (de Salon), fait l’objet de différentes interprétations :
- selon Charles Rostaing, le nom se forme comme celui de Salon sur la base oronymique préceltique (caractérisant le relief) *sal-, avec un diminutif pour différencier les deux localités, ;
- selon Ernest Nègre, le nom est dérivé du nom propre germanique Sallo.
Climat
En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Alpes du sud, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 850 à 1 000 .
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 8,6 amplitude thermique annuelle de 17 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Montclar_sapc », sur la commune de Montclar à 4 vol d'oiseau, est de 9,3 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 889,7 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 36 ,,.
Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.
- Erreur de référence : Balise
<ref>
incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nomméesLa Torre
- « », (consulté le ).
- Lieux et itinéraires.
- Carte du réseau régional.
- Maurice Jorda, Cécile Miramont, « Les Hautes Terres : une lecture géomorphologique du paysage et de ses évolutions », in Nicole Michel d’Annoville, Marc de Leeuw (directeurs) (photogr. Gérald Lucas, dessin. Michel Crespin), Les Hautes Terres de Provence : itinérances médiévales, Le Caire : Association Les hautes terres de Provence ; Saint-Michel-l'Observatoire : C'est-à-dire, 2008, 223 p. (ISBN ). p. 33.
- L'eau dans la commune.
- Description de la station Selonnet.
- Erreur de référence : Balise
<ref>
incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nomméestresor
- Erreur de référence : Balise
<ref>
incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nomméesddrm39
- Erreur de référence : Balise
<ref>
incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nomméesprim
- Erreur de référence : Balise
<ref>
incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nomméesppr
- Erreur de référence : Balise
<ref>
incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nomméesddrm80
- Erreur de référence : Balise
<ref>
incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nomméesdicrim
- Erreur de référence : Balise
<ref>
incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nomméesbrgm
- Erreur de référence : Balise
<ref>
incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nomméesbrgm40082
- Erreur de référence : Balise
<ref>
incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nomméesbrgm40092
- Erreur de référence : Balise
<ref>
incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nomméesbrgm40136
- Erreur de référence : Balise
<ref>
incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nomméesbrgm40163
- Erreur de référence : Balise
<ref>
incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nomméesRostaing
- Erreur de référence : Balise
<ref>
incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nomméesFénié-24
- Erreur de référence : Balise
<ref>
incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nomméesTGF
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « », sur drias-climat.fr (consulté le ).
- « », sur meteofrance.com, (consulté le ).
Erreur de référence : Des balises <ref>
existent pour un groupe nommé « Note », mais aucune balise <references group="Note"/>
correspondante n’a été trouvée
Toponymie
Le nom du village, tel qu’il apparaît la première fois en 1222 (de Salon), fait l’objet de différentes interprétations :
- selon Charles Rostaing, le nom se forme comme celui de Salon sur la base oronymique préceltique (caractérisant le relief) *sal-, avec un diminutif pour différencier les deux localités, ;
- selon Ernest Nègre, le nom est dérivé du nom propre germanique Sallo.
- Erreur de référence : Balise
<ref>
incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nomméesRostaing
- Erreur de référence : Balise
<ref>
incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nomméesFénié-24
- Erreur de référence : Balise
<ref>
incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nomméesTGF
Histoire
Moyen Âge
L’abbaye de l’Île-Barbe détenait le prieuré Saint-Domitien à Selonnet, et possédait en plus le château. L'Abbaye, située sur une île de la Saône près de Lyon appartenait à l'ordre des bénédictins. Les moines construisirent un prieuré qui se situait dans l'actuelle Grande Rue, près de la plus haute maison dite des Romacks (R. Du Colombier: "Selonnet, hier, aujourd'hui, demain", Vial, Digne, 1965, p 9), qui cite une histoire inédite de Selonnet, rédigée entre 1897 et 1905 par l'Abbé Laurent, curé du lieu). L'abbaye céda une partie de ses droits au chapitre de la cathédrale Saint-Jean de Lyon (R. Du Colombier, Op.cit. p 17) L’abbaye de Boscodon possédait le prieuré Sainte-Madeleine. L'ordre des Hospitalier de Saint-Jean possédait les terres du hameau de Villaudemard (R. Du Colombier, Op.cit., p 10). Le comte de Provence Raymond IV Bérenger accorde une administration consulaire à la communauté en 1228 et place les biens de l’abbaye sous sa protection : la communauté de Selonnet bénéficie ainsi d’une protection supplémentaire. Les abbés de l’abbaye de l'Ile-Barbe étaient coseigneurs de Selonnet. Ont également été seigneurs du fief de Selonnet les Jarente (Bonne de Lesdiguières aux . La communauté relevait de la baillie de Seyne. Selonnet est érigée en commune au XIIIe siècle et obtient d'être dirigée par des consuls élus en 1228 (R. Du Colombier, p 11 et 12). La commune désignait alors quatre consuls qui dirigent les affaires communales et rendent lea justice (idem, p 12). Ils portent dans l'exercice d eleurs fonctions un "chaperon"sur l'épaule, c'est-à-dire une épitoge (idem p 12) comme en portent les juristes, préfiguration de l'écharpe portée aujourd'hui.
Sur le plan religieux, Selonnet relevait jusqu'à la Révolution du diocèse d'Embrun, sis en Dauphiné (aujourd'hui: Hautes-Alpes). La commune fut ensuite rattachée au diocèse de Digne.
| ]
La Réforme connaît un certain succès à Selonnet, et une partie des habitants se convertissent. Malgré les guerres de religion, une communauté protestante se maintient au édit de Nantes (1598) ne lui ait pas accordé de temple. Mais l’abolition de l’édit de Nantes (1688) lui fut fatal, et elle disparut, ses membres émigrant ou étant convertis de force.
Au milieu du Villaudemar est doté d’une paroisse.De 1750 à la fin du XIXe siècle, il exista à Selonnet une Confrérie des Pénitents blancs, placée sous la protection du Saint-Sacrement, autorisée par le prince-Evêque d'Embrun. Elle était notamment chargée de l'enterrement des morts et de la célbration des offices les plus solennels. Elle comprenait divers grades: recteur, chantres, infirmiers, porteurs de cloches, coupeurs de pain...L'autorisation de création de la Confrérie fut subordonnée à l'engagement des confrères d'éviter les repas trop copieux et les beuveries, seul le repas suivant l'élection du recteur étant admis (R. Du Colombier, Op.cit., p 28).
Le village de Selonnet a subi un incendie en 1785. A la fin du XVIIIe siècle, la paroisse comprend environ 500 habitants (R. Du Colombier, "Selonnet, Op.cit., p 25)
Révolution française
Au début de la Révolution française, la nouvelle de la prise de la Bastille est accueillie favorablement, mais provoque un phénomène de peur collective d’une réaction aristocratique. Localement, la Grande Peur, venant de Tallard et appartenant au courant de la « peur du Mâconnais », atteint Seyne dans la nuit du . Les consuls de Seyne préviennent ensuite les communautés de la viguerie, dont Selonnet, qu’une troupe de 5 à 6 000 brigands se dirige vers la Haute-Provence après avoir pillé le Dauphiné. Le août, les habitants de Selonnet se réfugient derrière les murs de la place forte de Seyne avec leurs meubles et leur bétail, et les hommes y reçoivent des armes tirées de l’arsenal de la citadelle.
Dès le , l’affolement retombe, les faits-divers à l’origine des rumeurs étant éclaircis. Mais un changement important a eu lieu : les communautés se sont armées, organisées pour se défendre et défendre leurs voisins. Un sentiment de solidarité est né à l’intérieur des communautés et entre communautés voisines, et les consuls décident de maintenir les gardes nationales (R. Du Colombier, op cit, p 25). Aussitôt la peur retombée, les autorités recommandent toutefois de désarmer les ouvriers et les paysans sans terre, pour ne conserver que les propriétaires dans les gardes nationales.
Les habitants de la commune créent leur société patriotique après la fin de 1792.
Époque contemporaine
Selonnet ne parait pas avoir participé au soulèvement contre le coup d’État de Louis-Napoléon Bonaparte le 2 décembre 1851, sans doute parce que la vallée de la Blanche était très isolée du reste du département et ne fut avertie que tardivement des évènements. De plus, Seyne avait une importante garnison au fort. Néanmoins, quelques habitants ont été poursuivis pour leur opposition au coup d’État. En particulier, Jean-Joseph Astoin, né en 1796 à Selonnet, propriétaire terrien et ancien notaire, ancien sous-préfet républicain de Barcelonnette en 1848, directeur d'un journal d'opposition, fut arrêté le 17 janvier 1852 pour avoir pactisé avec les insurgés et visité les chefs des sociétés secrètes à Barrême et Castellane (R. Du Colombier, op cit, p 27). Le docteur Honoré Margaillan, officier de santé originaire de la commune mais résidant à La Motte du Caire lors des évènements, fut également poursuivi.
Le nom de Margaillan était très répandu à Selonnet. Aussi, chaque famille accolait un sobriquet à son nom (Margaillan-Joselet; Margaillan-Joselon; Margaillan-La loi; Margaillan-Fortune, Margaillan-Siffleur, Margaillan-Beau-blair..).
Le réseau routier, auparavant limité à des chemins muletiers dans la vallée de la Blanche, fut développé sous Louis-Philippe et Napoléon III : en 1835, construction d'une route carrossable entre Digne et Seyne (Les communes du canton, dont Selonnet, ont participé à son financement) et de là des chemins jusqu'à Selonnet; en 1855 : tracé de la route à partir de Selonnet au travers des gorges de la Blanche par La Garde en direction de Gap; en 1864, allongement du tronçon construit en 1835 jusqu'à Coni, en Italie et passant par le territoire de Selonnet (R. Du Colombier, op cit, p 32 et 33). Sous la IIIe République, plusieurs routes furent construites à proximité qui ont contribué à désenclaver la commune (route des Tourniquets).
Comme de nombreuses communes du département, Selonnet se dote d’écoles bien avant les lois Jules Ferry : en 1863, elle en possède deux, installées au chef-lieu et à Villaudemard, qui dispensent une instruction primaire aux garçons. Aucune instruction n’est donnée aux filles : la loi Falloux (1851) impose l’ouverture d’une école de filles aux communes de plus de 800 habitants, mais Selonnet n’est pas concernée par cette loi. La première loi Duruy (1867), qui abaisse ce seuil à 500 habitants, concerne elle Selonnet, mais la commune n’applique pas la loi. Si la commune profite des subventions de la deuxième loi Duruy (1877) pour construire une école neuve au chef-lieu, ce n’est qu’avec les lois Ferry que les filles de Selonnet sont régulièrement scolarisées. L'école ayant brulé lors de l'incendie de 1886 fut reconstruite dans le bâtiment abritant également la mairie.
En effet, le 18 août 1886, le village de Selonnet fut à nouveau la proie des flammes. Le sinistre éclata au milieu du village, semble-t-il parce que des étincelles parties de brandons mal éteints dans une cheminée ont mis le feu à de la paille. Les maisons étaient couvertes de chaumes et serrées les unes contre les autres, de sorte les flammes se sont rapidement propagées et que le village est devenu un brasier. Les secours intervinrent tardivement car la population était presque toute occupée à moissonner aux alentours. Le village fut presque entièrement détruit, seuls l'église et quelques bâtiments furent épargnés. le maire, Arnoux Savornin, demanda des secours au département et des aides furent versées aux sinistrés. La reconstruction du village prit en compte les conditions du sinistre et les maisons furent davantage espacées avec des rues permettant la circulation pour faciliter le déplacement des secours et limiter la propagation des flammes. Les toits furent couverts de tuiles et non de chaume. Ange Alini et Joseph Frangi, qui exploitaient une briquèterie et tuilerie aux Sagnières, aux Chapeliers et à Saint-Marin (R. Du Colombier, Op cit, p 30 et 31), participèrent à la reconstruction de nombreux bâtiments,. Une section (commune avec Monclart) de la Ligue des droits de l'Homme fut créée à Selonnet. Son bureau état composé de MM. Valeri Turrel, Cyprien James, M. Isnard, Antoine Lantelme, Jules James et Joseph Frangi.
L'activité industrielle était très limitée: un moulin (Joseph Chabot puis Bernard Caratti) et une scierie (Michel Margaillan) étaient exploités sur le cours de la Blanche, depuis le . L'élevage des moutons était important. La foire aux bestiaux et fête des moissons se tenait le 15 août.
L'électricité fut installé au village, grâce au prolongement de la ligne venue de l'usine de la Vesaraille de Seyne, en 1925 permettant l'éclairage avec deux ampoules par maison (une pour le logis, l'autre pour l'écurie, utilisables alternativement) dans un premier temps puis généralisée et étendue aux hameaux en 1933 et 1934 à l'initiative du Syndicat intercommunal d'électrification des cantons de Seyne, Turriers et Le Lauzet.
Avec la mécanisation de l'agriculture et l'exode rural, de nombreux habitants originaires de Selonnet ont quitté le pays. La plupart sont allés dans les villes de Basse Provence, Lyon (ancienne immigration en région lyonnaise en raison des liens avec l'Abbaye de l'Ile-Barbe) ou Paris, mais nombreux sont ceux qui sont partis en Amérique, non seulement au Mexique, à l'instar de leurs voisins de Barcelonnette, mais aussi en Argentine, aux Etats-Unis, notamment au Nevada, dans la ville de Winnemucca (notamment Eugène, Antoine, Zébulon, Prosper et Jules Silve, éleveurs), Humboldt county, où vivait une importante communauté originaire de la région de Seyne,. Il y eut également des départs pour l'Algérie (notamment Auguste Margaillan, propriétaire cultivateur à Constantine, et ses sœurs, qui tenaient une pâtisserie dans cette ville). À l'occasion de la reconstruction de Selonnet après 1886 puis du développement des infrastructures routières, plusieurs familles de maçons originaires d'Italie et du Tessin se sont installées à Selonnet et y ont fait souche (voir les recensements mis en ligne sur le site des Archives départementales).La liste des habitants morts à la guerre de 1914 se trouve sur le livre d'or de Selonnet: https://www.geneanet.org/releves-collaboratifs/view/18495. A noter qu'Henri Fortuné REYNIER (1874-1918), qui figure sur le monument aux morts, n'est pas inscrit sur le Livre d'or.
La commune fut fortement touchée par la guerre de 1914 puisque 22 habitants, presque tous agriculteurs, ont été tués (voir la plaque commémorative, note 75), sans parler de ceux qui sont décédés des suites de leurs blessures.
Un habitant est décédé en 1940. Pendant l'Occupation, un maquis était installé dans les montagnes de Selonnet. Soutenu par le Réseau britannique Buckmaster (rattaché au Special Opération Executive ou SOE britannique), il était notamment chargé de réceptionner les parachutages alliés d'armes et de matériels lors de la préparation du débarquement de Provence car la vallée de Seyne, située à l'intérieur des terres et en haute altitude était moins surveillée que d'autres zones. Le pays n'a pas fait l'objet d'une occupation permanente mais a été périodiquement visité par des troupes italiennes, plus rarement allemandes. Plusieurs réfractaires au Service du Travail Obligatoire se sont regroupés dans la région et ont rejoint le maquis avec une action déterminante de désorganisation des arrières de l'ennemi dans les jours suivant le débarquement de Provence. Il existait aussi un maquis luxembourgeois.
Comme toute la vallée de la Blanche, Selonnet a été d'abord un lieu de séjours d'été, fréquenté principalement par des estivants originaires de Basse Provence et par des personnes ayant quitté le village pour aller travailler en ville. De ce fait, il existait dès la fin du , un cordonnier (Fortuné Reynier).
La station de ski de Chabanon est créée par la commune en 1969, à l’initiative du maire, avocat. Une société anonyme est créée, la Société d’aménagement touristique de Selonnet, pour gérer la station. La commune concède des terrains à la SATOS par bail emphytéotique et construit une route d’accès de 5 , financée en partie par des ventes de bois communaux. Une Zone d'aménagement concerté est créée et un pompage de fond de vallée mis en place pour l’adduction d’eau (avec une dénivelée de 400 péréquation tarifaire. C’est une station de faible altitude (remontées entre 1500 et un peu moins de 2 000 ) mais bien située à l’ubac. De petite taille, isolée et ne pouvant se coordonner avec les voisines qui sont ses plus sévères concurrentes (station de Saint-Jean-Montclar et station de Seyne-le-Grand-Puy), la station de Chabanon a souffert dans les années 1980 du manque d’enneigement. La municipalité a dû racheter un lotissement privé en 1984 (créant au passage un jardin d’enfants proche de la maternelle).
Parmi les difficultés liées à la création de la station de ski, on peut citer l’entretien des 5 , et la première station d'épuration n’a jamais fonctionné. La commune a dû en construire deux autres.
L’hébergement est assuré dans un village vacances et des maisons familiales. Un camping de 40 places complète.
À partir des années 1980, la station a misé sur la relative préservation de l’environnement, que les travaux n’ont pas bouleversé comme dans les grandes stations de Savoie, en essayant d’attirer les adeptes du tourisme doux. Une piscine chauffée est construite, ainsi que des courts de tennis. Des sentiers balisés et cartographiés au 1/25000e sont créés à la fin des années 1980 et au début des années 1990.
Grâce à la station, l’exode rural est stoppé précocement à Selonnet, qui conserve ainsi ses classes d’âges de jeunes adultes. Une grande part des actifs sont pluriactifs.
- Erreur de référence : Balise
<ref>
incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nomméesarcheo-provence
- Sous la direction d'Édouard Baratier, Georges Duby et Ernest Hildesheimer, Atlas historique. Provence, Comtat Venaissin, principauté d’Orange, comté de Nice, principauté de Monaco, Paris, Librairie Armand Colin, (BNF 35450017), p. 200.
- Erreur de référence : Balise
<ref>
incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nomméesAHP-c118
- Erreur de référence : Balise
<ref>
incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nomméesgauvin
- Erreur de référence : Balise
<ref>
incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nomméesclub
- Erreur de référence : Balise
<ref>
incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nomméeslabadie9
- Erreur de référence : Balise
<ref>
incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nomméeslabadie16
- Erreur de référence : Balise
<ref>
incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nomméeslabadie18
- Erreur de référence : Balise
<ref>
incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nomméeslabadie11
- Le Figaro, 20 août 1886
- M. Frangi: "Les tuileries de Selonnet de Saint-Martin les Seyne", Annales de haute Provence no 347 et 348
- L. et M. Most: "Les cantons de Seyne et du Lauzet dans la première moitié du siècle, 2003, p 26, 30-32, 36, 79-80
- "La Petite République", 2 avril 1905
- Maurice Turrel: " La production laitière dans les Basses-Alpes", Lyon, 1939
- M. Frangi: "L'émigration seynoise au Nevada: duel à Savornin corral", Annales de Haute-Provence, no 351 (2004)
- L. et M. Most: "Les cantons de Seyne et du Lauzet dans la première moitié du siècle, 2003, p 282 et suivantes
- R. Du Colombier, op cit, p 40 et 41 et L. et M. Most: "Les cantons de Seyne et du Lauzet dans la première moitié du siècle, 2003, p 26 et suivantes et annuaire départemental des Basses-Alpes, diverses éditions
- Erreur de référence : Balise
<ref>
incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nomméesréparaz-ski10
- Erreur de référence : Balise
<ref>
incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nomméesréparaz-ski12
- Erreur de référence : Balise
<ref>
incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nomméesréparaz-ski11
- Erreur de référence : Balise
<ref>
incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nomméesréparaz-ski13
- Erreur de référence : Balise
<ref>
incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nomméesréparaz-ski14
Héraldique
Blason | D'azur à une tour d'argent surmontée d'une étoile d'or,. |
|
---|---|---|
Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
- Dominique Cureau, « », sur vexil.prov.free.fr (consulté le ).
- Louis de Bresc, Armorial des communes de Provence, Raphèle-lès-Arles, Marcel Petit CPM, (1re éd. 1866).
Ces informations proviennent du site Wikipedia. Elles sont affichées à titre indicatif en attendant un contenu plus approprié.
Selonnet dans la littérature
Découvrez les informations sur Selonnet dans la bande dessinée ou les livres, ou encore dans la ligne du temps.
981 autres localités pour Provence-Alpes-Cote-d'Azur
Vous pouvez consulter la liste des 981 autres localités pour Provence-Alpes-Cote-d'Azur sur cette page : https://www.gaudry.be/lieu/fr/fr-pac/villes.html.
English translation
You have asked to visit this site in English. For now, only the interface is translated, but not all the content yet.If you want to help me in translations, your contribution is welcome. All you need to do is register on the site, and send me a message asking me to add you to the group of translators, which will give you the opportunity to translate the pages you want. A link at the bottom of each translated page indicates that you are the translator, and has a link to your profile.
Thank you in advance.
Document created the 03/01/2018, last modified the 12/12/2024
Source of the printed document:https://www.gaudry.be/en/lieu/fr/fr-pac/291991.html
The infobrol is a personal site whose content is my sole responsibility. The text is available under CreativeCommons license (BY-NC-SA). More info on the terms of use and the author.