Roquecourbe

Localisation

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Roquecourbe : descriptif

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Roquecourbe

Roquecourbe est une commune française située dans le centre du département du Tarn, en région Occitanie

Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le Sidobre, un territoire granitique couverts de forêts, à l'est de Castres

Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par l'Agout, le ruisseau de Poumarol et par divers autres petits cours d'eau

Incluse dans le parc naturel régional du Haut-Languedoc, la commune possède un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (Les « vallées du Tarn, de l'Aveyron, du Viaur, de l'Agout et du Gijou ») et deux zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique. Roquecourbe est une commune rurale qui compte 2 183 habitants en 2021

Elle est dans l'agglomération de Castres mais ne fait pas partie de la communauté de communes Castres-Mazamet

et fait partie de l'aire d'attraction de Castres

Ses habitants sont appelés les Roquecourbains ou Roquecourbaines.

Géographie

Localisation

Commune de l'aire urbaine de Castres située dans son unité urbaine, à 8,5 kilomètres au nord-est de la ville de Castres sur les bords de l'Agout dans le Sidobre, Roquecourbe est un village faisant partie du parc naturel régional du Haut-Languedoc.

Communes limitrophes

Roquecourbe est limitrophe de six autres communes. Les communes limitrophes sont Burlats, Castres, Lacrouzette, Montredon-Labessonnié, Saint-Germier et Saint-Jean-de-Vals.

Communes limitrophes de Roquecourbe
Saint-Jean-de-Vals Montredon-Labessonnié
Saint-Germier Roquecourbe[2] Lacrouzette
Castres Burlats

Hydrographie

Réseaux hydrographique et routier de Roquecourbe.

La commune est dans le bassin de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne. Elle est drainée par l'Agout, le ruisseau de Poumarol, un bras de l'Agout, le ruisseau de Madorre, le ruisseau du Puget et par divers petits cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de 24 ,.

L'Agout, d'une longueur totale de 194,4 Cambon-et-Salvergues et s'écoule d'est en ouest. Il traverse la commune et se jette dans le Tarn à Saint-Sulpice-la-Pointe, après avoir traversé 35 communes.

Climat

En 2010, le climat de la commune est de type climat du Bassin du Sud-Ouest, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Aquitaine, Gascogne, caractérisée par une pluviométrie abondante au printemps, modérée en automne, un faible ensoleillement au printemps, un été chaud (19,5 .

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 13,2 amplitude thermique annuelle de 16 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Montredon-Labessonnié », sur la commune de Montredon-Labessonnié à 7 vol d'oiseau, est de 12,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 133,8 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 39,6 ,,.

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.

Milieux naturels et biodiversité

Espaces protégés

La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée,.

La commune fait partie du parc naturel régional du Haut-Languedoc, créé en 1973 et d'une superficie de 307 184 . Implanté de part et d’autre de la ligne de partage des eaux entre Océan Atlantique et mer Méditerranée, ce territoire est un véritable balcon dominant les plaines viticoles du Languedoc et les étendues céréalières du Lauragais,

Réseau Natura 2000
Site Natura 2000 sur le territoire communal.

Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS). Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive habitats : Les « vallées du Tarn, de l'Aveyron, du Viaur, de l'Agout et du Gijou », d'une superficie de 17 144 Aveyron, 8 en Haute-Garonne, 50 dans le Tarn et 37 dans le Tarn-et-Garonne. Elles présentent une très grande diversité d'habitats et d'espèces dans ce vaste réseau de cours d'eau et de gorges. La présence de la Loutre d'Europe et de la moule perlière d'eau douce est également d'un intérêt majeur.

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1 est recensée sur la commune : la « vallée de l'Agout entre Burlats et Roquecourbe, vallée du Lignon et plateau du Verdier » (1 448  et une ZNIEFF de type 2, : la « vallée de l'Agoût de Brassac à Burlats et vallée du Gijou » (15 868 .

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Toponymie

Le nom de la localité est attesté sous la forme Rupecurva en 1271.

Roquecourbe, doit son nom à un rocher (rupe) dominant un méandre (curva) de l'Agout.

  1. et , Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Paris, Larousse, .

Histoire

Les fouilles Sainte-Juliane

Juliane est la forme occitane du prénom féminin Julienne, et fait référence à Julienne de Nicomédie, sainte du IVe siècle.

Les Celtes tiraient les sources de leur savoir des Pays du Nord. Cette montagne sacrée, à la fois lieu de culte et lieu funéraire, fut occupée successivement par les Celtes (Ve au IIe siècle av. J.-C.), les Visigoths (vers le Ve siècle apr. J.-C.) et les cathares ou Albigeois (XIIIe siècle).

C'est sur ce plateau perché à 315 cathares. Cette église a été reconstruite puisqu'en 1231 elle appartenait à l'évêque d'Albi et lors des premières années de la Réforme, elle a servi de temple aux protestants, avant que ceux-ci ne possèdent un autre lieu de culte.

En 1950, un sarcophage est découvert lors du labourage du champ, les fouilles commencent en 1953 et finissent en 1976.

Le site est accessible, le chemin pour y arriver est balisé en jaune, vous pourrez admirer les cuves, gradins, sarcophages, les vestiges de l'église...

Le village

La présence de la rivière (l'Agout) fut primordiale pour l'implantation du village.

Fin du XIIe siècle, Roger II de Trencavel, époux d'Adelaïde de Burlats possède la seigneurie de Roquecourbe. À sa mort (assassiné lors de la prise de Carcassonne par Simon de Montfort), la seigneurie est récupéré par la famille Montfort en la personne de Guy, son frère. Surnommé le bourreau des Albigeois, il aurait demandé la destruction du lieu de culte de Sainte Julianne en 1210. À sa mort, son fils Philippe Ier fera construire le château, les deux rives étant reliées les habitants s'installèrent sur la rive droite de l'Agout.

Vue de Roquecourbe, gravure par Tassin, 1634.

En 1433, Jacques II d'Armagnac, né au château de Jacques II d'Armagnac, est plus connu sous le nom du Duc de Nemours. Il sera condamné à mort et décapité sous les ordres de Louis XI pour conspiration. En 1476, Boffile le Juge, le grand chambellan du Roi, occupe le château, il y demeurera jusqu'à sa mort en 1502. Durant les guerres de religion, le château est en partie détruit et en 1621 une partie des ruines serviront à la construction du quartier de la Rue des Barris. Au XVe siècle, Roquecourbe était ceinturé de remparts, on y pénétrait par 3 portes précédées de pont-levis. Ces 3 portes, étaient fermées à clef à la nuit, par les Consuls du village.

Fin du XIIe siècle, Roger II de Trencavel, époux d'Adélaide de Burlats, possède la seigneurie de Roquecourbe. Il est assassiné lors de la prise de Carcassonne par Simon de Montfort.

Le village va peu à peu prospérer notamment grâce au développement, à partir du  siècle de l’industrie textile. Les années 1990 et 2000 voient le déclin inéluctable de cette industrie qui était jusqu’alors l’activité essentielle de la cité.

Héraldique

Blason
D'azur au rocher recourbé d'argent mouvant de la pointe, surmonté de trois fleurs de lys d'or mal ordonnées.
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Culture

  • La vie associative
  • bibliothèque municipale

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Roquecourbe dans la littérature

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