Moissac

Localisation

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Moissac : descriptif

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Moissac

Moissac est une commune française située au centre ouest du département de Tarn-et-Garonne en région Occitanie. La ville compte 13 378 habitants en 2021

Ancienne sous-préfecture, elle dépend aujourd'hui de celle de Castelsarrasin

Ses habitants sont appelés les Moissagais ou Moissagaises.

Géographie

Localisation

Communes limitrophes

Moissac est limitrophe de neuf autres communes. Les communes limitrophes sont Les Barthes, Boudou, Castelsarrasin, Durfort-Lacapelette, Lafrançaise, Lizac, Montesquieu, Saint-Nicolas-de-la-Grave et Saint-Paul-d'Espis.

Communes limitrophes de Moissac
Saint-Paul-d'Espis Montesquieu Durfort-Lacapelette,
Lafrançaise
Boudou Moissac Lizac
Saint-Nicolas-de-la-Grave Castelsarrasin Les Barthes

Géologie et relief

L'altitude de la commune varie entre 63,7 et 192,6 mètres.Sur le plan géographique, la commune en rive droite du Tarn est dans le Bas Quercy, zone de coteaux, sources de nombreux ruisseaux. Elle correspond à la partie méridionale du Quercy calcaire lotois. C'est une région géologiquement constituée de molasse, terme générique s'appliquant à un sous-sol de marnes et d'argiles bariolées, altérées en surface (terrefort), intercalées de chenaux sableux et de calcaires marneux (mais peu épais et de faible extension), les calcaires plus riches en CaCO3 n'apparaissant vraiment qu'à l'ouest, sur la commune de Boudou ou plus rarement en couverture des coteaux les plus élevés.

En rive gauche en revanche, le terroir est constitué de terrasses peu anciennes du Tarn, partiellement inondable pour la plus basse, faites de sable, de galets plus ou moins argileux et recouverts d'une couche fertile de limons d'inondation (la "boulbène").

La commune possède un patrimoine naturel remarquable : deux sites Natura 2000 (Les « vallées du Tarn, de l'Aveyron, du Viaur, de l'Agout et du Gijou » et la « vallée de la Garonne de Muret à Moissac »), deux espaces protégés (le « bois du Calvaire » et le « cours de la Garonne, de l'Aveyron, du Viaur et du Tarn ») et deux zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

Hydrographie

La commune est drainée par le Tarn, le Lemboulas, le Lembous, le ruisseau du Bartac, le ruisseau de Cabarieu, le ruisseau de Combe Clairon, le ruisseau de Delbès, le ruisseau de Lembenne, le ruisseau de la Madeleine, le ruisseau de Millole, le ruisseau de Borde Neuve,.

Le Tarn traverse la commune et se jette dans la Garonne à Saint-Nicolas-de-la-Grave, après avoir traversé 98 communes.

Le Lemboulas, d'une longueur totale de 56,7 Lalbenque et s'écoule du nord-est au sud-ouest. Il traverse la commune et se jette dans le Tarn à Castelsarrasin, après avoir traversé 15 communes.

Le Lembous, d'une longueur totale de 16,9 Vazerac et s'écoule du nord-est au sud-ouest. Il traverse la commune et se jette dans le Lemboulas à Lafrançaise, après avoir traversé 4 communes.

Climat

En 2010, le climat de la commune est de type climat du Bassin du Sud-Ouest, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Aquitaine, Gascogne, caractérisée par une pluviométrie abondante au printemps, modérée en automne, un faible ensoleillement au printemps, un été chaud (19,5 .

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 13,6 amplitude thermique annuelle de 15,5 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Castelsarrasin », sur la commune de Castelsarrasin à 7 vol d'oiseau, est de 13,6 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 698,6 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 43,1 ,,.

Statistiques 1991-2020 et records CASTELSARRASIN (82) - alt : 72m, lat : 44°05'13"N, lon : 1°07'46"E
Records établis sur la période du 01-01-1990 au 04-01-2024
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 1,7 1,4 3,8 6,3 9,8 13,5 15,3 15,2 11,6 8,7 4,7 2,3 7,9
Température moyenne (°C) 5,6 6,5 9,7 12,5 16,2 19,9 22,1 22,1 18,4 14,4 9,2 6,2 13,6
Température maximale moyenne (°C) 9,5 11,6 15,6 18,7 22,5 26,4 29 29 25,3 20,1 13,7 10 19,3
Record de froid (°C)
date du record
−9,4
13.01.03
−13,8
09.02.12
−9,9
01.03.05
−3,4
22.04.1991
−0,1
06.05.19
3,7
01.06.06
7,5
01.07.1991
5,4
29.08.1995
2,3
19.09.1994
−4,3
31.10.1997
−8,5
22.11.1998
−8
09.12.1991
−13,8
2012
Record de chaleur (°C)
date du record
18,4
25.01.1995
25
23.02.1990
26,7
20.03.05
30,3
30.04.05
34,7
16.05.1992
40,2
27.06.19
40,5
18.07.22
43,1
24.08.23
36,7
09.09.23
33,3
01.10.23
24,7
07.11.15
18,6
23.12.22
43,1
2023
Précipitations (mm) 62,4 48,8 52,9 69,7 72,9 59,2 43,9 50,1 54,4 54,6 62,8 66,9 698,6
Source : «  », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/01/2024 dans l'état de la base
Diagramme climatique
JFMAMJJASOND
 
 
 
9,5
1,7
62,4
 
 
 
11,6
1,4
48,8
 
 
 
15,6
3,8
52,9
 
 
 
18,7
6,3
69,7
 
 
 
22,5
9,8
72,9
 
 
 
26,4
13,5
59,2
 
 
 
29
15,3
43,9
 
 
 
29
15,2
50,1
 
 
 
25,3
11,6
54,4
 
 
 
20,1
8,7
54,6
 
 
 
13,7
4,7
62,8
 
 
 
10
2,3
66,9
Moyennes : • Temp. maxi et mini °C • Précipitation mm

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.

  1. Carte IGN sous Géoportail
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  3. «  », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Occitanie (consulté le ).
  4. Sandre, «  »
  5. Sandre, «  »
  6. Sandre, «  »
  7. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  8. «  », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  9. «  », sur fr.distance.to (consulté le ).
  10. «  », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  11. «  », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  12. «  », sur drias-climat.fr (consulté le ).
  13. «  », sur meteofrance.com, (consulté le ).


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Toponymie

Deux ouvrages traitent de la toponymie de Moissac. L'un de la toponymie rurale, paru en 2006 (André Calvet), l'autre de la toponymie urbaine paru en 2007 (André Calvet, Régis De La Haye, René Pautal).

Toponymie rurale

Environ mille ans d'archives sont consultables : matrices cadastrales, états des sections, donations, échanges, déclarations d'exploitations, transactions, testaments, divers actes, successions, procès, quittances, lettres, hommages, procès-verbaux, procédures, inventaires, titres, compois et assemblages, délibérations municipales, etc. Un corpus de plus de 5 000 entrées a pu être dressé. Il répertorie 1 300 noms dont 2/3 ont disparu au cours du temps. La toponymie rurale de Moissac reste riche malgré tout de près de 450 noms dont la présence dans les documents conservés s'étale sur onze siècles. Les noms les plus anciens remontent aux Xe et XIe siècles. L'année 1833, date de création du cadastre napoléonien, a vu apparaître 157 nouveaux noms. Parmi les noms éphémères, nous trouvons par exemple Comunals (1079), Pueg arotbaut (1125), La Bertuzia (1334), Beteille (1841), et parmi les plus résistants, Bartac  (1125), Combe Clairon (1265), Millole (1280), etc.

Le plus étonnant reste la conservation du nom de lieu Gineva (prononcé en occitan « Tsinêbo »), nom ligure évoquant un confluent, conservé par tradition orale, désignant encore le quartier de Saint-Benoît, situé sur la rive gauche du Tarn. Cette désignation affiche fièrement ses 3 000 ans d'âge !
Relever les anciennes graphies d'un même nom de terroir, permet parfois d'en retrouver le sens. C'est le cas du nom énigmatique de Bresidou dont le sens échappe, tandis que les anciens noms, Brugidor, Brugidon ou Brugidou renvoient à l'idée de bruit, bruyant. C'est encore le cas de Cadossang qui est incompris, tandis que ses anciennes graphies, Gaguessang, Cagasant, Cagasang, nous révèlent la présence passée d'un ruisseau qui charriait les eaux boueuses et rougeâtres (couleur sang) du terroir de Borde-Rouge situé en amont. L'étude des noms de lieux moissagais souligne encore l'homonymie bien connue entre toponyme et patronyme. L'observation des données recueillies permet non seulement de dresser une chronologie, mais au-delà, de distinguer les noms de personnes du cru des noms de personnes présents à la suite de flux migratoires. Ainsi, Aurimont, Coudol, Palanque ou Piboul peuvent revendiquer leur foyer originel dans le pays moissagais, tandis que Bayne, Bézy ou Misère doivent chercher leur origine sous d'autres cieux.

Toponymie urbaine

La toponymie urbaine de la ville de Moissac a recours à 176 noms. Un tiers évoque des hommes du cru, parmi lesquels dix environ demeurent à ce jour inconnus ou très mal connus. Quelques noms de seigneurs demeurent, Guileran, Caillavet, Calas, Perpigna, Roussol , etc., ainsi que quatre noms de bienfaiteurs, Henri Cayrou, Dominique Claverie, Antoine Hébrard et Derua. D'autres locaux sont salués, Delbrel le républicain, Barbarou ingénieur de génie, Léon Cladel écrivain ou Jean Sarlat simple curé. Les noms d'hommes au destin national sont d'environ une vingtaine. Parmi eux, des noms d'écrivains, Diderot, Hugo et Montesquieu, des chimistes, Pasteur et Lavoisier, des présidents de la république, René Coty et Charles de Gaulle, et un couple méritant qui n'aurait pu être oublié après le sauvetage d'environ 500 enfants juifs pendant la deuxième guerre mondiale : Shatta et Bouli Simon.

Parmi les autres thèmes, ceux du bâti, Marché, Moulin, Tuileries, Uvarium, Latour, Porte Arse, Tourneuve, Maladrerie, Hôpital, de l'hydraulique, Bassin du Canal, Port de Plaisance, Digue de la Cartonnerie, Vieux Port, de la religion, Abbaye, Calvaire, Pénitents, Prêtres, Recollets, Religieuses, des métiers artisanaux et corporations, Cordiers, Des Mazels, Maréchaux, Pipiers, Potiers, Tanneurs, Tourneurs, Minotiers, Blanchisseurs, des cultures locales, Cerises, Vergers, Jardins, Chasselas, Vignes, Vignobles, des évocations de conflits armés, Flandres-Dunkerque, Alsace-Lorraine, Corps Francs Pommiès, Magenta, Marengo, Montebello, , , Jean Moulin, Libération. Quelques noms relatent la terrible inondation de 1930 dont une rue porte le nom. On trouve aussi Sauveteurs, Solidarité, Donateurs, Paris et Maroc. Quelques noms guident le voyageur et s'entendent d'eux-mêmes, Pyrénées, Quercy, Gandalou, Montauban, Saint-Nicolas-de-la-Grave. Quelques autres interrogent quant à leur raison d'être, Cotillon, Lilas, Abeilles, Fleurs, Coq (anciennement rue du Bordel !), Ange, Chat et même...Singe. Signalons enfin le caractère misogyne de la toponymie, comme à son habitude, ici comme ailleurs, avec seulement trois noms féminins, dont deux hagionymes, Blanche et Catherine et Marie Curie, unique femme à ce jour doublement « nobellisée ».

  1. - édition Tarn-et-Garonne 07.06.2013
  2. - édition Tarn-et-Garonne 12.05.2014

Histoire

Moyen Âge et Temps modernes

En , par ses lettres patentes, le roi Louis XI (1423-1483) confirme les privilèges octroyées par ses prédécesseurs.

En 1622, au cours d’une nouvelle guerre de religion, la ville est prise par Louis XIII.

Époque contemporaine

La place de Moissac dans l'organisation administrative du pays

La réforme administrative de la Révolution (1789-1790) place la commune de Moissac dans le département du Lot. Moissac est le chef-lieu d'un arrondissement à partir de 1800 et jusqu'en 1926. Le , un décret de la rattache au nouveau département de Tarn-et-Garonne.

En 1830, des troubles surviennent en réaction à la perception des contributions indirectes, la foule s'attaquant au péage du pont de Moissac et menaçant d'incendier la maison du directeur des contributions. Toutefois, la situation se calme après l'intervention du préfet Chaper.

En 1863, les communes de Moissac et Lafrançaise cèdent chacune une partie de leur territoire pour former la nouvelle commune de Lizac.

Le raisin de Moissac

La commune est connue sous l'appellation de « ville du chasselas », du nom du raisin de table originaire du village de Chasselas (Saône-et-Loire) ; la production en AOC « chasselas de Moissac », est pratiquée par les exploitants agricoles du canton.

Les inondations de 1930

Cité uvale, Moissac a été l'une des villes les plus touchées par l'inondation de mars 1930 qui dévasta tout le Sud-Ouest dont notamment le Tarn-et-Garonne. L'historien Max Lagarrigue la qualifie d'« inondation du siècle », indiquant que « l'on dénombre, à Moissac, 120 morts, 1 400 maisons détruites et 5 896 sans abris ».

La Seconde Guerre mondiale et le refuge des enfants juifs

Pendant la Seconde Guerre mondiale, Moissac est un refuge pour l'importante communauté des éclaireurs israélites de France (EIF). Ces derniers, hébergés au Moulin de Moissac, ou pour les plus jeunes à la Maison des enfants de Moissac, y demeurent durant la guerre grâce, entre autres, à la bienveillance des autorités municipales et de la population. Des jeunes Juifs d'Europe centrale forment le « groupe rural de Charry » qui défriche une dizaine d'hectares à Viarose, en 1941 et 1942 : bien vu du voisinage, ce groupe est l'objet d'un rapport élogieux de la gendarmerie. Cependant, l'occupation de la zone Sud en rend la situation beaucoup plus difficile, bien que le préfet François Martin ait répugné à appliquer rigoureusement la répression antisémite. Les enfants juifs sont dispersés dans des familles d'accueil jusqu'à la Libération (). Une des responsables de ces refuges est Herta Cohn-Bendit, la mère de Daniel (lequel naît en 1945 à Montauban).

Dix habitants de Moissac sont honorés comme Justes parmi les Nations : Manuel Darrac, Henriette Ducom, Jean Gainard, Alice Pelous, Alida Bourel, Henri Bourel, Pierre Bourel, Renée Bourel, Albini Ginisty et Ernestine Ginisty.

Au printemps 1944, une partie du  régiment SS « Das Reich » y est cantonnée, avant d’être appelée en Normandie et de commettre de nombreuses exactions sur sa route, notamment le massacre d’Oradour-sur-Glane.

Mai 1968

En , les ouvriers de la Targa se mettent en grève () précédés d'un jour par ceux, tout proche, de l'usine Péchiney à Castelsarrasin (). Des manifestations paysannes s'organisent aussi, sous la tutelle de Paul Ardouin, ancien compagnon de route du « tribun des paysans », l'ex-député communiste Renaud Jean.

  1. Lettres patentes de Louis XI, Amboise, décembre 1464 (lire en ligne).
  2. Gérard Folio. « La citadelle et la place de Saint-Jean-Pied-de-Port, de la Renaissance à l’Époque contemporaine », Cahier du Centre d’études d’histoire de la défense ISBN ), en ligne, consulté le 3 mars 2007 p. 36
  3. Naissance du département de Tarn-et-Garonne sur le site de la préfecture du département
  4. René Toujas, Une rébellion fiscale des habitants de Moissac en septembre 1830 : le refus de payer les « droits réunis » à l'exemple de Bordeaux, Montauban, Société archéologique et historique de Tarn-et-Garonne, (lire en ligne).
  5. Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées Cassini
  6. Max Lagarrigue,L’inondation du siècle, mars 1930, in Les Caprices du Temps, revue Arkheia, no 21, Montauban, 2009.
  7. Max Lagarrigue,L’inondation du siècle, mars 1930, op. cit.
  8. François Boulet, Moissac 1939-1945. Résistants, Justes et Juifs, Éditions Ampelos, , 160 ISBN ).
  9. François Boulet, Moissac 1939-1945, Éditions Ampelos, , p. 67-69..
  10. François Boulet, Moissac 1939-1945, Éditions Ampelos, , p. 85-86..
  11. «  », sur Comité français pour Yad Vashem, .
  12. Stéphane Simonnet, Claire Levasseur (cartogr.) et Guillaume Balavoine (cartogr.) (ISBN  et , OCLC 417826733, BNF 39169074), p. 43
  13. Max Lagarrigue, Castelsarrasin-Moissac: « Ce sont les lycéens qui ont lancé 68 », in La Dépêche du Midi, 20/5/2008.

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Moissac dans la littérature

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