Lacroix-Falgarde
Localisation
Lacroix-Falgarde : descriptif
- Lacroix-Falgarde
Lacroix-Falgarde est une commune française située dans le nord du département de la Haute-Garonne, en région Occitanie
Elle fait partie de la communauté d'agglomération du Sicoval. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le Pays toulousain, qui s’étend autour de Toulouse le long de la vallée de la Garonne, bordé à l’ouest par les coteaux du Savès, à l’est par ceux du Lauragais et au sud par ceux de la vallée de l’Ariège et du Volvestre
Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par l'Ariège, le ruisseau de Cassignol, le ruisseau de Réganel et par divers autres petits cours d'eau
La commune possède un patrimoine naturel remarquable : deux sites Natura 2000 (la « vallée de la Garonne de Muret à Moissac » et « Garonne, Ariège, Hers, Salat, Pique et Neste »), trois espaces protégés (« la Garonne, l'Ariège, l'Hers Vif et le Salat », la réserve naturelle régionale Confluence Garonne-Ariège et « Les Roches ») et cinq zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique. Lacroix-Falgarde est une commune urbaine qui compte 2 063 habitants en 2021, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1975
Elle appartient à l'unité urbaine de Toulouse et fait partie de l'aire d'attraction de Toulouse
Ses habitants sont appelés les Cruci-Falgardiens ou Cruci-Falgardiennes. Le patrimoine architectural de la commune comprend un immeuble protégé au titre des monuments historiques : le château, classé en 1958.
Géographie
Localisation
La commune de Lacroix-Falgarde se trouve dans la communauté du Sicoval, dans le département de la Haute-Garonne, en région Occitanie.
Lacroix-Falgarde est le regroupement de deux hameaux : Falgarde bâti sur la vallée du ruisseau de Cassignol, et Lacroix situé sur les berges de l'Ariège.
Sur le plan historique et culturel, Lacroix-Falgarde fait partie du pays toulousain, une ceinture de plaines fertiles entrecoupées de bosquets d'arbres, aux molles collines semées de fermes en briques roses, inéluctablement grignotée par l'urbanisme des banlieues.
Elle se situe à 12 Toulouse, préfecture du département, et à 7 Castanet-Tolosan, bureau centralisateur du canton de Castanet-Tolosan dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Toulouse.
Les communes les plus proches sont : Pinsaguel (1,9 Portet-sur-Garonne (2,6 Goyrans (2,7 Roques (3,0 Pins-Justaret (3,0 Roquettes (3,5 Aureville (4,0 Villate (4,0 km).
Lacroix-Falgarde est limitrophe de six autres communes.
Géologie et relief
La superficie de la commune est de 609 hectares ; son altitude varie de 146 à 254 mètres.
Hydrographie
La commune est dans le bassin de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne. Elle est drainée par l'Ariège, le ruisseau de Cassignol, le ruisseau de Réganel, Les Fontanals, le ruisseau de Caulet et par un petit cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 8 ,.
Climat
En 2010, le climat de la commune est de type climat du Bassin du Sud-Ouest, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Aquitaine, Gascogne, caractérisée par une pluviométrie abondante au printemps, modérée en automne, un faible ensoleillement au printemps, un été chaud (19,5 .
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,9 amplitude thermique annuelle de 15,4 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Cugnaux à 7 vol d'oiseau, est de 14,3 ,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.
Milieux naturels et biodiversité
Espaces protégés
La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée,.
Trois espaces protégés sont présents sur la commune :
- « la Garonne, l'Ariège, l'Hers Vif et le Salat », objet d'un arrêté de protection de biotope, d'une superficie de 1 658,7 ;
- la réserve naturelle régionale Confluence Garonne-Ariège, classée en 2015, d'une superficie de 587 utriculaire élevée et le jonc fleuri (espèces affiliées aux zones humides), le silène de France et le grand muflier (inféodées aux milieux prairiaux secs et pauvres), le peigne de Vénus et la nigelle de France (pour les espaces agricoles limitrophes), ;
- « Les Roches », un terrain acquis (ou assimilé) par un conservatoire d'espaces naturels, d'une superficie de 0,3 .
Réseau Natura 2000
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS). Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive habitats.
- « Garonne, Ariège, Hers, Salat, Pique et Neste », d'une superficie de 9 581 poissons migrateurs (zones de frayères actives et potentielles importantes pour le Saumon en particulier qui fait l'objet d'alevinages réguliers et dont des adultes atteignent déjà Foix sur l'Ariège
et un au titre de la directive oiseaux :
- la « vallée de la Garonne de Muret à Moissac », d'une superficie de 4 493 héron pourpré, ainsi que le Milan noir (avec des effectifs importants), l'Aigle botté, le Petit gravelot, la Mouette mélanocéphale, la Sterne pierregarin et le Martin-pêcheur.
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Trois ZNIEFF de type 1 sont recensées sur la commune :
- les « coteaux et falaises des bords de l'Ariège » (126 ;
- le « cours de l'Ariège » (1 341 Ariège et 13 dans la Haute-Garonne,
- « la Garonne de Montréjeau jusqu'à Lamagistère » (5 075 Haute-Garonne, trois dans le Lot-et-Garonne et 26 dans le Tarn-et-Garonne ;
et deux ZNIEFF de type 2, :
- « la Garonne et milieux riverains, en aval de Montréjeau » (6 874 Haute-Garonne, trois dans le Lot-et-Garonne et 26 dans le Tarn-et-Garonne ;
- « l'Ariège et ripisylves » (1 975 Ariège et 13 dans la Haute-Garonne.
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- Frédéric Zégierman, Le guide des pays de France - Sud, Paris, Fayard, (ISBN ), p. 378-379.
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Toponymie
Le toponyme de Falgarde viendrait pour certains du hêtre, fau, fag en occitan, il peut aussi venir de la fougère, soit un lieu planté de fougères, falguièra, faugièra en occitan. Lacroix vient d'une ancienne coutume qui consistait jadis à planter des croix à la croisée des chemins.
Histoire
La commune est composée de deux hameaux, Falgarde le plus ancien et Lacroix. L'acte le plus ancien connu est un acte d'arpentage daté du (archives départementales E90). Le , le Prince Noir dort à Falgarde lors de sa terrible chevauchée depuis l'Aquitaine anglaise jusque dans l'Aude.
Lacroix-Falgarde possédait trois églises, Sainte-Christine construite sur un coteau, près d'une source qui lui a donné son nom, Notre-Dame-de-la-Piété située sur la place qui porte aujourd'hui le nom de place de la vieille église et Notre-Dame-du-Ciel qui fut bâtie après les guerres de Religion. En 1830 le conseil municipal décida que Notre-Dame-du-Ciel soit démolie et transformée en chapelle funéraire pour dire l'absoute aux morts que l'on porte au cimetière, cette chapelle (près du cimetière) porte aujourd'hui le nom de gleyzette. Sainte-Christine sera, elle, abandonnée au début du siècle. Quant à Notre-Dame-de-la-Piété, elle sera démolie après la donation de l'église actuelle par l'abbé Olivier à la commune. L'église actuelle a été bâtie par l'abbé Olivier sur un terrain offert par Bruno-Victor de Lacroix en 1875.
Seigneurs de Lacroix-Falgarde
Les Delpuech
François Delpuech : il épouse en premières noces Catherine de Custos, veuf, il épouse en secondes noces Jacquette de Roguier.
Pierre : il hérite de la seigneurie en 1596, cette même année il épouse Jeanne de Lézat. Il rédige son testament le et demande à être enseveli à Sainte-Christine.
François : épouse Éléonore de la Roque, il décède en 1660.
Étienne : sans descendance et ruiné, il laisse la seigneurie à sa sœur Catherine qui la vend aux Tournemire.
Les Tournemire
François : achète la seigneurie vers 1680, il aura comme héritière une fille qui épouse en 1689 Jean Baptiste Martin.
Les Martin Lacroix
Jean Baptiste : ancien capitoul, il succède à François Tournemire vers 1750.
Jean Bruno : il ajoute à son nom celui de Lacroix. C'est lui qui remplira pour les villageois le cahier de doléance. Malgré ses idées démocratiques, il est arrêté durant l'été 1793, motif de l'arrestation aristocrate enragé. Son épouse, Anne-Jeanne Robert de Lavalette est, elle aussi, arrêtée et détenue à Saint Sernin d'où elle s'évadera le 15 messidor de l'an III. Les Cruci-Falgardiens rédigent une pétition afin d'obtenir la libération de leur seigneur. Grâce à cette démarche particulière, Jean Bruno Martin Lacroix est libéré.
Marie Xavier Léopold : né en 1779, il sera maire de la commune de 1815 à 1830, il décède le dans son château de Lacroix.
Bruno Victor Léopold : né en 1809, il épouse Élisabeth d'Hémeric dont il aura cinq filles.
Vers la fin du siècle le château est vendu à Antoine Labit.
Le bac
Faute de pont pour passer l'Ariège ou la Garonne, l'utilisation de bac était indispensable. Assujetti à un droit de fermage, la première demande d'établissement d'un bac en amont de la chaussée du moulin émanant du chapitre de Saint-Étienne remonte à 1394. Ce mode de franchissement très aléatoire, dépendait de la volonté du passeur et de l'étiage de la rivière.
En 1851, un membre du conseil municipal se plaint du passeur du bac de Portet : « Dans l'intérêt général des habitants, il convient de se plaindre à qui de droit du mauvais service que fait depuis longtemps le fermier du port de Portet. Il a été observé à ce sujet que le fermier du dit port est presque octogénaire et que sa qualité d'ancien maçon le rend entièrement étranger à la navigation. Il est tellement incapable de remplir sa fonction que le maire de Portet lui a défendu de passer le bac. Mais cet homme à moitié fou a tenu peu compte d'une semblable interdiction, plusieurs fois il a mis en danger la vie des personnes qu'il passait. Il a fallu aussi courir à son secours pour l'empêcher de s'engloutir avec son bateau. En outre, il est grossier, coléreux et impertinent, insultant ceux qui passent, exigeant tantôt des prix ridicules, tantôt s'amusant à faire attendre les gens plus ou moins longtemps sur le rivage, tantôt refusant de les passer. Aussi la plupart des propriétaires ayant des voitures ou des charrettes ont-ils dû renoncer au passage du port de Portet et remonter à celui de Lacroix malgré la longueur et le mauvais état de la route, ce qui est préjudiciable à leurs intérêts. » (délibération du conseil municipal de ).
L'électrification
C'est le qu'est envisagée la création d'un réseau électrique. Le , le choix du constructeur est arrêté. Considérant que la Société d'électrification générale est la maison qui propose les prix les plus avantageux, le conseil municipal décide de confier l'exécution des travaux à cette société. Le le prix fixé pour l'installation de l'électricité est de 60 à 75 F pour les installations de deux à trois lampes. Le , la taxe municipale pour la distribution de l'énergie est fixée à 0,25 F par kWh pour l'éclairage et à 0,10 F par kWh pour les autres usages.
Été 1944
Georges Bondant
Le matin du , alors qu'il circule à vélo sur la commune, il est arrêté par les Allemands. Il est d'abord emmené devant la grande maison de Capus où logent les Allemands puis ramené devant le no 23 de l'avenue des Pyrénées (face à la mairie) où il passera le reste de la journée, gardé par une sentinelle. Amené le soir au bord de l'Ariège, il y est froidement abattu de trois balles de révolver. Il venait tout juste d'avoir 18 ans.
Julien Loupiac
Aspirant des Forces françaises de l'intérieur, Julien Loupiac faisait partie d'un réseau de résistance. Le , il est sur les rives de l'Ariège où se trouve aussi un pêcheur accompagné de son fils. Une colonne allemande arrive sur le pont en fer, les armes crépitent, les balles tracent sur l'eau, le pêcheur et son fils s'enfuient et regagnent, à travers champs, leur domicile. Julien Loupiac lui sera atteint et son corps sera retrouvé au bord de l'eau par un habitant du village.
François Thomas
Aidant la Résistance, le , il monte la garde armé d'un fusil de chasse sur le petit pont du ruisseau de Lavelanet, le drapeau français y a même été hissé. Une colonne allemande accompagnée de chars en repli arrive de Pinsaguel. Une avant-garde constituée de deux Allemands en side-car se présente face à lui. François Thomas essaye de les intercepter, le combat est inégal, il est abattu et tombe pour la France.
En leur mémoire une stèle est érigée chemin de Castelvieil, et trois rues de la commune portent leurs noms.
- Monographie communale, par A. Dumas - Archives communales : Série D, Registres des délibérations ; Série E, Contributions, cadastre, compoix - Lacroix-Falgarde : tranches d'histoire, par M. Chalié, Thierry David - Annuaire général de la Haute-Garonne de 1960
- Municipalité de Lacroix-Falgarde et l'ONAC (Office national des anciens combattants et victimes de guerres).
Héraldique
|
Son blasonnement est : D'argent au sautoir de sable. |
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Lacroix-Falgarde dans la littérature
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