Fleurance
Localisation
Fleurance : descriptif
- Fleurance
Fleurance (Florença en gascon) est une commune française située dans le département du Gers en région Occitanie
Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le pays de Gaure, un territoire au cœur de la Gascogne caractérisé par ses champs céréaliers et d'oléagineux, entrecoupés de maigres bois et prairies. Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par le Gers, l'Ousse, le ruisseau de Cussé, le ruisseau de Rouzas et par divers autres petits cours d'eau
La commune possède un patrimoine naturel remarquable composé d'une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique. Fleurance est une commune rurale qui compte 6 012 habitants en 2021
Elle est dans l'unité urbaine de Fleurance et fait partie de l'aire d'attraction d'Auch
Ses habitants sont appelés les Fleurantins ou Fleurantines. Le patrimoine architectural de la commune comprend deux immeubles protégés au titre des monuments historiques : l'église Saint-Laurent, classée en 1907, et la halle-hôtel de ville, inscrite en 1987.
Géographie
Localisation
Fleurance est une commune située dans l'Armagnac, capitale du Pays de Gaure, sur la route nationale 21 entre Agen et Auch, elle est traversée par le Gers et les anciennes routes nationales RN 653 et RN 654. Elle est le bourg-centre de l'aire urbaine de Fleurance.
Communes limitrophes
Les communes limitrophes sont Castelnau-d'Arbieu, Brugnens, Céran, Lalanne, Montestruc-sur-Gers, Pauilhac, Préchac, Réjaumont, Sainte-Radegonde et Urdens.
Géologie et relief
Fleurance se situe en zone de sismicité 1 (sismicité très faible).
Voies de communication et transports
La ligne 932 du réseau liO relie la commune à Auch et à Agen.
Hydrographie
La commune est dans le bassin de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne. Elle est drainée par le Gers, l'Ousse, le ruisseau de Cussé, le ruisseau de Rouzas, un bras du Gers, le ruisseau Bousquet, le ruisseau de Bourist, le ruisseau Pascal et par divers petits cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de 39 ,.
Le Gers, d'une longueur totale de 175,4 Lannemezan et s'écoule vers le nord. Il traverse la commune et se jette dans la Garonne à Layrac, après avoir traversé 47 communes.
L'Ousse, d'une longueur totale de 10,6 Puységur et s'écoule du sud-ouest vers le nord-est. Il traverse la commune et se jette dans le Gers à Lalanne, après avoir traversé 6 communes.
Climat
En 2010, le climat de la commune est de type climat du Bassin du Sud-Ouest, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Aquitaine, Gascogne, caractérisée par une pluviométrie abondante au printemps, modérée en automne, un faible ensoleillement au printemps, un été chaud (19,5 .
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 13,5 amplitude thermique annuelle de 15,8 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Mauroux à 14 vol d'oiseau, est de 14,0 ,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.
Milieux naturels et biodiversité
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1 est recensée sur la commune : le « plan d'eau de Pauilhac et forêt de Bréchan » (105 .
- Carte IGN sous Géoportail
- Plan séisme
- « » [PDF], sur draaf.occitanie.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
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- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
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Toponymie
À l'instar de nombreuses autres villes neuves fondées à la même époque, Fleurance (Florencie en 1289) emprunte son nom à une ville prestigieuse, Florence en Toscane, comme gage du succès de son développement.
- , Toponymie gasconne, Éditions Sud Ouest, ISBN )..
Histoire
Fondation de la ville au | ]
Fleurance est une de ces villes nouvelles appelées bastides qui ont été fondées au Florence.
En 1272, le seigneur local Géraud de Cazaubon, comte de Gaure, ne réussit pas à empêcher le pillage par les comtes d'Armagnac et de Foix de sa capitale Sempuy. Afin d'obtenir la protection royale, il signe avec le sénéchal de Toulouse Eustache de Beaumarchès, représentant du roi, un contrat de paréage qui prévoit l'érection d'une capitale nouvelle pour son comté, avec l'accord de la proche abbaye cistercienne de Bouillas.
Fleurance est ainsi construite sur la butte de Montaglon (ou Mont des glands) selon un plan régulier centré sur la halle. Des palissades en bois délimitent un espace urbain pentagonal constitués d'îlots ou « moulons » délimités par des rues se coupant en angle droit.
Philippe le Bel ayant cédé Fleurance à d'Angleterre en 1287, celui-ci ordonne, en 1291, une dérivation du Gers et la construction d'un moulin. En 1292, il participe au financement de remparts en briques. La construction de l'église débute enfin.
Temps troublés
Durant la guerre de Cent Ans, Fleurance passe en diverses mains. De 1350 à 1354, elle est placée sous l'autorité du Saint-Siège. En 1425, le roi Charles VII fait don du comté de Gaure et de Fleurance à Charles II d'Albret en récompense de son œuvre guerrière. La cité connaît des troubles politiques et, en 1465, les quatre consuls qui administraient la cité sont exécutés.
Cela n'empêche pas le développement de l'industrie textile. Un tissu fait la renommée de la cité à partir siècle : la serge de Fleurance.
À partir de 1542, la cité participe aux guerres de Religion. En 1586, lors d'un siège, les forces protestantes sont repoussées.
Le rattachement de la Gascogne au domaine royal par Henri IV, en 1607, offre de nouvelles perspectives à la ville. Celui-ci renforce l'administration royale et Fleurance devient le siège de l'élection de Lomagne. Aussi, dès lors, de nombreux cadets des familles fleurantines font carrière dans les armées royales.
Mais de nouveaux malheurs touchent la ville. Elle subit la grande peste en 1653-1654 et la famine en 1680.
Embellie économique à partir du | ]
Une embellie économique favorise Fleurance à partir du XVIIIe siècle et bouleverse l'architecture urbaine. La ville s'illustre dans les domaines de la tuilerie, de la distillerie, de l'industrie de la plume à écrire (Léglize et Belliard) et de la chaussure (Établissements Cadéot et, au XIXe siècle, maison Auriac spécialisée dans l'espadrille).
Les remparts sont démolis en 1777. La halle, incendiée en 1833, est remplacée par la nouvelle halle-hôtel de ville en pierre en 1837. En 1865, Fleurance est reliée au réseau ferré. La ville s'équipe à l'éclairage au gaz en 1883 et accueille l'électricité en 1892.
Temps modernes
En 1823, la commune de Lamothe-Endo est démantelée et fusionnée au sein des communes de Fleurance et Urdens. Aujourd'hui, un lieu-dit subsiste toujours.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le ).
Héraldique
Blasonnement :
D'argent à l'aigle bicéphale au vol abaissé de sable; au chef d'azur chargé de trois fleurs de lis d'or ordonnées 2 et 1.
|
- « », sur armorialdefrance.fr.
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Fleurance dans la littérature
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