Collioure

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Collioure : descriptif

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Collioure

Collioure [kɔljuʁ] (en catalan : Cotlliure) est une commune française située sur le littoral méditerranéen du département des Pyrénées-Orientales

Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le Roussillon, une ancienne province du royaume de France, qui a existé de 1659 jusqu'en 1790 et qui recouvrait les trois vigueries du Roussillon, du Conflent et de Cerdagne. Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par le Ravaner et par deux autres cours d'eau

La commune possède un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (la « côte rocheuse des Albères »), un espace protégé (le « Pla de Las Forques ») et huit zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique. Collioure est une commune rurale et littorale

Elle fait partie de la Communauté de Communes Albères Côte Vermeille Illibéris

Ses habitants sont appelés les Colliourencs ou Colliourencques. Au dernier recensement de 2021, la commune comptait 2 517 habitants. La commune est célèbre pour son site géographique et son patrimoine, qui a séduit de nombreux artistes. En 2024, la commune a été élue comme étant le « village préféré des Français » lors de l'émission Le Village préféré des Français diffusée sur France 3 et présentée par Stéphane Bern.

Géographie

Localisation

La commune de Collioure se trouve dans le département des Pyrénées-Orientales, en région Occitanie.

Elle se situe à 24 Perpignan, préfecture du département, à 27 , sous-préfecture, et à 5 Argelès-sur-Mer, bureau centralisateur du canton de la Côte Vermeille dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Saint-Cyprien.

Les communes les plus proches sont : Port-Vendres (2,2 Argelès-sur-Mer (5,2 Banyuls-sur-Mer (6,2 Saint-André (9,3 Sorède (10,2 Latour-Bas-Elne (11,0 Palau-del-Vidre (11,1 Cerbère (11,4 km).

Sur le plan historique et culturel, Collioure fait partie de l'ancienne province du royaume de France, le Roussillon, qui a existé de 1659 jusqu'à la création du département des Pyrénées-Orientales en 1790 et qui recouvrait les trois vigueries du Roussillon, du Conflent et de Cerdagne.

Collioure est entourée, des communes (en commençant par l'est, puis dans le sens des aiguilles d'une montre) de Port-Vendres, Banyuls-sur-Mer et Argelès-sur-Mer.

Communes limitrophes de Collioure
Argelès-sur-Mer Mer Méditerranée Mer Méditerranée
Argelès-sur-Mer Collioure Port-Vendres
Argelès-sur-Mer Banyuls-sur-Mer, Port-Vendres Port-Vendres
Situation de la commune.

Géologie et relief

De nombreuses formations géologiques de Collioure ont plus de 500 millions d'années et présentent une schistosité marquée, comme dans cet affleurement le long de la route D114, en haut de la ville.

La commune est classée en zone de sismicité 3, correspondant à une sismicité modérée.

Hydrographie

Le Dui, dans le centre-ville.

La ville de Collioure est traversée par plusieurs torrents : le Douy (ou Dui), le Coma Xeric, le Correc d'en Baus, le Ravaner (formant la limite avec Argelès-sur-Mer), venant des montagnes alentour et des fossés des vignes. Ils ne coulent en général que lorsque des pluies arrosent la région ; de ce fait ils sont régulièrement à sec et leur lit sert de parcs de stationnement et de rues (comme le Coma Xeric, le Dui, les ruisseaux de la Cadenisse/Caganisse et du Cagareil dans la rue Voltaire). Mais il arrive qu'ils débordent lors d'orages, inondant les maisons voisines et emportant des véhicules dans le port.

Climat

En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen altéré, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat méditerranéen et est dans la région climatique Provence, Languedoc-Roussillon, caractérisée par une pluviométrie faible en été, un très bon ensoleillement (2 600 .

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 15,5 amplitude thermique annuelle de 15,1 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune du Perthus à 19 vol d'oiseau, est de 15,4 ,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.

Milieux naturels et biodiversité

Espaces protégés

La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée,. Dans ce cadre, la commune fait partie. Un espace protégé est présent sur la commune : le « Pla de Las Forques », un terrain acquis par le Conservatoire du Littoral, d'une superficie de 10,9 ,.

Réseau Natura 2000
Site Natura 2000 sur le territoire communal.

Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS). Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive habitats : la « côte rocheuse des Albères », d'une superficie de 536 Roussillon et de la Catalogne.

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Sept ZNIEFF de type 1 sont recensées sur la commune :

  • la « colline du Fort Saint-Elme à Collioure » (97  ;
  • la « crête de Madeloc » (285  ;
  • la « crête du pic de la Grange » (68  ;
  • les « falaises dels Reguers » (2  ;
  • les « falaises du Racou à Collioure » (31  ;
  • « Notre Dame de la Consolation » (1  ;
  • le « vallon El Ravaner » (19  ;

et une ZNIEFF de type 2, : les « versants littoraux et côte rocheuse des Albères » (7 986 .


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Toponymie

En catalan, le nom de la commune est Cotlliure [].

Il apparaît dès le de Tolède, Castrum Caucoliberi. La forme évolue ensuite, le village étant nommé surtout Cochliure ou Cocliure (Roussillon faisait partie du royaume de France.

L'origine du nom de la commune provient de deux mots : Kauk et Illiberre. Kauk est une racine pré-latine, ibère ou basque, qui porte l'idée de forme arrondie, parfois utilisée pour désigner des baies ou anses de bord de mer. Illiberre ou Illiberis est l'ancien nom de l'actuelle Elne, une commune située une douzaine de kilomètres au nord-ouest de Collioure, qui était déjà une cité réputée au .

Il est intéressant de noter que même si le deuxième élément du nom, lliure, provient de Illiberre, il signifie aussi libre en français. Ce qui a conduit certains scribes à interpréter le toponyme comme étant Cot + libre, et ainsi utiliser des latinisations fantaisistes telle que Caucholiberi au VIIe siècle.

  1. lire en ligne).
  2. a et b Basseda 1990, p. 401, 402.

Histoire

Préhistoire

Le site de Collioure était déjà occupé par les hommes préhistoriques, si l’on en croit les divers dolmens recensés : près du hameau du Rimbau (assez bien conservé) au col del Molló (ruiné) et sans doute au lieu-dit l’Arqueta.

Antiquité

Le site de Collioure est occupé dès l'Antiquité, certains pensent qu'il pourrait s'agir de la localité de Pyrène (ville antique) que les textes anciens mentionnent.

Moyen Âge

Château royal de Collioure.

Le château royal de Collioure est déjà cité en 673, preuve du rôle stratégique et commercial tenu par la cité à l’époque wisigothique.

Le château et la ville appartiennent ensuite aux comtes de Roussillon, puis aux divers rois qui se succèdent en Roussillon : rois d’Aragon de 1172 à 1276, puis rois de Majorque jusqu’en 1343, avant de revenir aux rois d’Aragon.

Sous le règne des rois de Majorque, ceux-ci accordent à la ville de nombreux privilèges, actés dans des édits promulgués en 1207, 1237, 1253, 1274, 1277, 1288 et 1295. Le château est entièrement reconstruit entre 1242 et 1280 au détriment d’une maison templière qui lui était accolée, devient résidence royale, la ville étant pour sa part le premier port du Roussillon.

Le commerce, surtout au temps des rois d’Aragon, y est intense : on exporte notamment des draps fins, de l’huile, du vin, des amandes, des noisettes, du bétail, des peaux et du fer. On importe des épices, de la garance, du pastel, de l'or, de l'argent et des esclaves.

Après le mariage des rois catholiques, d’Aragon et de Castille, Collioure et le Roussillon tout entier passent sous la domination de la monarchie espagnole, sans qu’il y ait fusion centralisatrice.

La province est occupée de 1475 à 1481 par le roi de France , qui fait bâtir des fortifications à Collioure, rebaptisée Saint-Michel, fortifications aujourd’hui dissimulées par les constructions postérieures. Son successeur, , rend le Roussillon à Ferdinand Charles Quint renforce les fortifications de la ville. L'empereur décida la construction du fort Saint-Elme destiné à protéger les anses de Collioure et de Port-Vendres.

Époque moderne

Plan de Collioure au XVIIIe siècle.
Le clocher de l'église du XVIIIe siècle.

En 1642, la ville est prise par les armées de , avant d’être annexée officiellement à la France en 1659 par le traité des Pyrénées sous . Les troupes françaises utilisent la plage de l'Ouille comme port de débarquement, attaquent par le Pla de las Fourques, prennent le fort Sainte-Thérèse puis le Château royal. Ils ont recours aux mortiers et à des mines de siège.

Le rôle stratégique de Collioure est redéfini par Vauban, qui voulant en faire une ville de garnison, rase la vieille ville pour accroître le château, fortifie le Pla de las Fourques (Fort carré et Tour de l'Étoile) et réaménage les forts : Saint-Elme et le Miradou (anciennement fort Sainte-Thèrése). La population, menacée de déportation à Port-Vendres, obtient de reconstruire la ville à son emplacement actuel. L’église, dotée d’un clocher aménagé dans une ancienne tour de guet de l’époque majorquine, est consacrée au début du  siècle.

Révolution française

Au début de la Révolution (entre 1790 et 1794), Collioure annexe la commune éphémère de Fort-Saint-Elme.

En 1793, la ville est occupée par les troupes espagnoles, et reprise par le général Dugommier en après des combats très durs contre les troupes espagnoles et loyalistes au roi de France (Légion de la Reine).

Époque contemporaine

Barques de pêche devant l'église en 1883, par Georges Ancely.

La commune de Port-Vendres est créée le à partir de territoires distraits des communes de Collioure et de Banyuls-sur-Mer. Tout au long du  siècle, on note un important essor économique lié à l’expansion de la pêche, succès des anchois de Collioure, et à la production viticole. Ce progrès s’essouffle cependant au début du  siècle : après un maximum de 3 846 habitants en 1857, on tombe à 2 830 habitants en 1901, soit une perte de 1 000 habitants en une cinquantaine d’années. Le développement de Port-Vendres y est sans doute pour beaucoup.

Le , Collioure subit un événement climatique exceptionnel, observé par le botaniste Charles Naudin, et reçoit un mètre de neige en une journée. De nombreux vergers et plantations de chênes-lièges sont détruits.

En 1939, avec la défaite du camp républicain durant la guerre d'Espagne, des centaines de milliers d’Espagnols se réfugient en France : c’est la Retirada. Les Républicains sont parqués dans des camps aux dimensions largement sous-évaluées. Une unité de cavalerie de l’armée populaire de la République espagnole arrivée entière y est internée en février, avant d’être transférée au camp d'Argelès. Le château est alors utilisé comme camp disciplinaire pour interner ceux considérés comme les plus dangereux. Certains communistes et anarchistes sont internés au « camp spécial » de Collioure, installé au château et commandé par un ancien légionnaire. Près de mille hommes passent par ce camp, comparable à un bagne et où les prisonniers sont traités comme des sous-hommes. Le traitement réservé aux Espagnols soulève un scandale, plus d’une centaine d’entre eux étant morts en quelques mois, avant qu’il ne ferme en et qu’ils ne soient transférés au camp du Vernet. Le poète espagnol Antonio Machado se réfugie à Collioure, malade, en , et y meurt le 22.

Durant l'occupation allemande, un mur de béton armé (existant encore) est élevé sur la plage du faubourg, un canon est installé sur le balcon du château royal, d'autres sont installés au-dessus de la plage de la Balette avec un blockhaus et sur la route de Port-Vendres à Collioure. Des blockhaus, toujours visibles actuellement, sont aussi construits derrière le fort Miradou. Les Allemands réquisitionnent une maison au 31, route impériale, à l'époque la seule maison à cet endroit. Le fort Saint-Elme est aussi réquisitionné, par la marine, la collection d'armes du propriétaire est pillée et certaines parties du fort incendiées.

  1. a et b Guide du Roussillon et de l'Andorre : touristique, historique, social, économique, Perpignan, Sud Roussillon, , 286 p..
  2. Lettres patentes de Louis XI, Plessis-du-Parc-lèz-Tours, mai 1481 (lire en ligne).
  3. Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées Cassini
  4. Jean-Pierre Pélissier, Paroisses et communes de France : dictionnaire d'histoire administrative et démographique, ISBN ).
  5. Fabricio Cárdenas, 66 petites histoires du Pays Catalan, Perpignan, Ultima Necat, ISBN , BNF 43886275).
  6. a et b Mesquida, op. cit., p. 40
  7. a et b Monica Gruszka, « Collioure, prélude à l’infamie », À contretemps : bulletin de critique bibliographique, , consulté le
  8. Evelyn Mesquida, La Nueve, . Ces républicains espagnols qui ont libéré Paris, Paris, Le Cherche-Midi, 2011, collection « Documents ». (ISBN ), p. 37

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