Aubais
Localisation
Aubais : descriptif
- Aubais
Aubais est une commune française située dans le sud du département du Gard, en région Occitanie. Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par le Vidourle, le Lissac et par un autre cours d'eau
La commune possède un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (« le Vidourle ») et deux zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique. Aubais est une commune rurale qui compte 2 958 habitants en 2021, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1962
Elle fait partie de la Communauté de communes Rhôny Vistre Vidourle, et se situe dans l'unité urbaine de Lunel et dans l'aire d'attraction de Montpellier
Ses habitants sont appelés les Aubaisiens ou Aubaisiennes. Le patrimoine architectural de la commune comprend trois immeubles protégés au titre des monuments historiques : le château, inscrit en 1998 puis classé en 2010, le Plan des Théâtres, inscrit en 2003, et une maison du XVe siècle, inscrit en 2016.
Géographie
Localisation
La commune d'Aubais est située dans la partie sud-ouest du département du Gard, à la frontière avec le département de l'Hérault.
Communes limitrophes
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Géologie et relief
Aubais, commune du Gard (Canton de Sommières) est à mi-distance entre les deux grands pôles urbains de Nîmes et Montpellier ; et au centre du triangle des villes moyennes de Sommières, Lunel et Calvisson. Son sol calcaire constitue un milieu mixte de garrigues et de plaines alluviales. Les cultures traditionnelles sont principalement la vigne et l’olivier.
Hydrographie
Le Vidourle marque la frontière sud-ouest de la commune, à la fois avec les communes de Saint-Sériès et Villetelle et le département de l'Hérault.
Voies de communication et transports
Climat
En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen franc, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat méditerranéen et est dans la région climatique Provence, Languedoc-Roussillon, caractérisée par une pluviométrie faible en été, un très bon ensoleillement (2 600 .
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 14,3 amplitude thermique annuelle de 17,3 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Gallargues-le-Montueux à 4 vol d'oiseau, est de 15,5 ,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.
Milieux naturels et biodiversité
Réseau Natura 2000
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS). Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive habitats : « le Vidourle », d'une superficie de 209 Gomphe de Graslin, libellule d'intérêt communautaire, justifie notamment l'inscription du Vidourle au réseau Natura 2000.
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1 est recensée sur la commune : le « cours du Vidourle de Salinelles à Gallargues » (153 Gard et 4 dans l'Hérault et une ZNIEFF de type 2, : la « vallée du Vidourle de Sauve aux étangs » (691 Gard et 5 dans l'Hérault.
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Carte de la ZNIEFF de type 1 sur la commune.
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Carte de la ZNIEFF de type 2 sur la commune.
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
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- Réseau européen Natura 2000, Ministère de la transition écologique et solidaire
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Toponymie
Aubais rappelle le souvenir d'un homme latin, centurion romain nommé Albasius.[réf. nécessaire]
Aubais est mentionnée sous le nom d'Albais dans le cartulaire de Psalmody en 1095.[réf. nécessaire]
Ses habitants sont appelés les Aubaisiens.
Histoire
Préhistoire
Les collines de Gallargues et d’Aubais sont les premiers reliefs depuis le rivage de la Méditerranée, en remontant le Vidourle, petit fleuve côtier marquant la limite entre le Gard et l’Hérault. Il est probable que ce fleuve fut une voie naturelle de pénétration. L’étymologie latine alba provient très certainement de la blancheur des falaises de la trouée géologique de la Roque d’Aubais, le point de repère géographique majeur du territoire comme le suggère l’habitat temporaire de l’abri sous roche. C’est dans cette zone que l’on a retrouvé un galet aménagé perdu par un chasseur-cueilleur du Moustérien (50.000/100.000 av J.C). C’est sans doute la plus ancienne trace connue de l’activité humaine à Aubais.
Bien plus tard, les hommes du Chasséen ont adopté les techniques de l’agriculture. Les archéologues ont reconnu les restes de leurs cabanes et campements sur les coteaux ensoleillés du quartier de Four à chaux. Leurs outils : percuteurs, lames et éclats de silex de Salinelles apparaissent parfois, au milieu de débris de poteries non tournées.
Depuis, presque sans discontinuer, l’homme imprime sa volonté sur le territoire, et, à qui sait la lire, l’histoire se déroulera en observant le village et son paysage[style trop lyrique ou dithyrambique].
Quelques peuplades ont défriché les meilleures combes fertiles en terre agricole. Leurs villages sont installés sur les pentes sud des hauteurs. Ces hameaux de quelques petites maisons, bâtis avec des murs de pierres sèches très épais, couvert d’une toiture végétale, se partagent le territoire : au nord vers le Pioch et vers le mas de la Vieille, au sud sur les buttes des Pins et de Saint-Nazaire et à l’ouest vers les rives du Vidourle,.
Ces tribus apparentées à la civilisation de Fontbuisse ont élevé au moins deux menhirs ; les premiers monuments d’Aubais : la « Pierra Plantada », en limite nord de Congéniès et le menhir de la Saint-Jean sur la colline du moulin à vent ; malheureusement, ce dernier est en très mauvais état.
Du bronze ancien, nous ne connaissons qu’un habitat parsemé de céramiques à cordons impressionnés, de quelques outils en silex, avec un foyer et une structure en coffre ; fouillé lors du passage du gazoduc dans le quartier des Pins.
Durant l’âge du fer, l’agriculture et l’élevage se développent. On a découvert des pots de stockage en céramique non tournée vers Valcroze. Deux tombes, des tumulus, sont connus depuis longtemps dans le quartier des Pins. Sans doute toujours plus ou moins présents, les hommes ont modelé le paysage à leurs exigences, terrassant les pentes douces, aménageant les ruissellements des eaux.
Moyen Âge
Les Templiers et les Hospitaliers
Le membre d'Aubais a été au ordre du Temple qui dépendait de la Commanderie de Saint-Gilles-du-Gard dévolue aux Hospitaliers de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem la commanderie de Saint-Christol au grand prieuré de Saint-Gilles qui détenaient toujours la censive et la directe sur Aubais au lod, vingt pour cent sur les ventes immobilières et le transport.
Avant la révolution française, les Hospitaliers possédaient encore une maison et douze terres, le reste ayant été cédé au marquis d'Aubais qui versait une rente à la saint Michel.
Révolution française et Empire
Époque contemporaine
- Jean-Marc ROGER, Bulletin école Antique de Nîmes "La communauté Chasséenne du puech de la fontaine", P.9.
- Jean-Marc ROGER, Bulletin de la santé des sciences naturelles de Nîmes "Nouvelles données sur l’architecture domestique au Néolithique et au début de l’âge des métaux dans la région Nîmoise", , Tome 58 / p. 114 et carte p.115..
- Mobilier, collection Marignan, au musée de Nîmes, vitrine 13
- Jean Paul BRUN, Aigues-Vives et ses environs, , P.8 /. P.9.
- Capitaine LOUIS, Le Gard Préhistorique, , P. 126 / 127 / 247 / 298 / 299.
- Dr MARIGAN-14, Matériaux pour servir à l’histoire primitive et naturelle de l’homme, , p.189-190.
- Dr MARIGNAN-12, Bulletin de la Société d’Etude des Sciences Naturelles de Nîmes, , P. 13.
- G.B. ARNAL, La céramique Néolithique dans le Haut- Languedoc, mémoire du centre de recherche archéologique du Haut Languedoc, avec le concours du C.N.R.S., , P. 53.
- Mathieu OTT et Jérôme HERNANDEZ, sous la direction de Claude RAYNAUD, Saint-Nazaire-de-Marissargues (Aubais, Gard), Fouille de sauvetage d'urgence, Un gisement chalcolithique.Mars, , Vol. 1 Texte ; Atelier d'Archéologie, Plan de l'Olivier, 34 400 Lunel Viel ; p.11.
- Ivan PRANISHNIKOFF, « Les gravures du menhir de Congénies » in, La Revue Préhistorique. Annales de Paleonthlogie, , Tome II, p.88-92.
- Dr E.MARIGNAN, « Matériaux pour servir l’histoire primitive et naturelle de l’homme », , P. 189-190.
- Jean-Jacques DUFRAIGNE, E. GUILLET et F. JALLET. Aubais Transect d'Aubais « de la préhistoire à l'Epoque moderne », Gard, quartier « Les Pins » (Gazoduc A.M.) ;Néolithique-Calcolithique. Un établissement du début du Bronze Ancien, Jean-Jacques DUFRAIGNE; Bilan Scientifique 1996, Ministère de la culture Préfecture de la Région Languedoc – Roussillon Direction Régionale des Affaires Culturelle, Service Régional de l’Archéologie. p. 64 à 67.
- Laure NUNINGER, Doctorante en Archéologie. Vaunage, Vidourlenque et Vistrenque ; Programme de prospection- inventaire (1994-1998). Contribution à la carte archéologique du Languedoc oriental. 22. Garrigue de Valcroze (Aubais, Gard). Rapport de sondage.1998. Université de Franche-Comté. Atelier municipal d’Archéologie, 34400 Lunel-Viel.
- William GELIS, Histoires d’Aubais, Aubais, son territoire et sa toponymie, .
- Damien Carraz (Alain Demurger), L'Ordre du Temple dans la basse vallée du Rhône (1124-1312) : Ordres militaires, croisades et sociétés méridionales, Lyon, Presses universitaires de Lyon, ISBN , lire en ligne), Liste des commanderies templières dans le Languedoc-Roussillon pour les possessions détaillés de l'ordre du Temple dans le Gard.
Héraldique
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Les armes d'Aubais se blasonnent ainsi : De sable à la montagne d'or sommée d'une croisette latine du même et soutenue d'un ruisseau de sinople mouvant de la pointe. |
- Le blason de la commune sur « »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur labanquedublason2.com (consulté le ).
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