Saint-Sulpice-la-Pointe

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Saint-Sulpice-la-Pointe : descriptif

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Saint-Sulpice-la-Pointe

Saint-Sulpice-la-Pointe, anciennement appelée Saint-Sulpice et en occitan Sant Somplesi, est une commune française située dans le nord-ouest du département du Tarn, en région Occitanie

Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le Lauragais, l'ancien « Pays de Cocagne », lié à la fois à la culture du pastel et à l’abondance des productions, et de « grenier à blé du Languedoc ». Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par l'Agout, le Tarn, le ruisseau de Sieurac, le ruisseau de Sézy, le ruisseau de Toupiac et par divers autres petits cours d'eau

La commune possède un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (Les « vallées du Tarn, de l'Aveyron, du Viaur, de l'Agout et du Gijou ») et deux zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique. Saint-Sulpice-la-Pointe est une commune urbaine qui compte 9 576 habitants en 2021, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1962

Elle est dans l'unité urbaine de Saint-Sulpice et fait partie de l'aire d'attraction de Toulouse

Ses habitants sont appelés les Saint-Sulpiciens-la-pointois ou Les Saint-sulpiciennes-la-pointoises

Géographie

Localisation

Commune de l'aire d'attraction de Toulouse située sur le Tarn au confluent avec l'Agout, la commune se trouve au nord-est de Toulouse à 32 Albi à 46 Montauban à 48 Haute-Garonne.

Communes limitrophes

Saint-Sulpice-la-Pointe est limitrophe de huit autres communes dont trois dans le département de la Haute-Garonne. Les communes limitrophes sont Rabastens, Azas, Buzet-sur-Tarn, Roquesérière, Coufouleux, Lugan, Mézens et Saint-Lieux-lès-Lavaur.

Communes limitrophes de Saint-Sulpice-la-Pointe
Mézens Rabastens Coufouleux
Buzet-sur-Tarn
(Haute-Garonne)
Saint-Sulpice-la-Pointe[1] Saint-Lieux-lès-Lavaur
Roquesérière
(Haute-Garonne)
Azas
(Haute-Garonne)
Lugan

Géologie et relief

La superficie de la commune est de 2 399 hectares ; son altitude varie de 95 à 195 mètres.

Hydrographie

Réseaux hydrographique et routier de Saint-Sulpice-la-Pointe.

La commune est dans le bassin de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne. Elle est drainée par l'Agout, le Tarn, le ruisseau de la Mouline d'Azas ou ruisseau de Sieurac, le ruisseau de Sézy, le ruisseau de Toupiac, le ruisseau de bonnet, le ruisseau de la Planquette, le ruisseau de Merdayrols, le ruisseau de Rivayrole et par divers petits cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de 38 ,.

L'Agout, d'une longueur totale de 194,4 Cambon-et-Salvergues et s'écoule d'est en ouest. Il traverse la commune et se jette dans le Tarn sur le territoire communal, après avoir traversé 35 communes.

Le Tarn, d'une longueur totale de 380 mont Lozère, dans le nord de la commune du Pont de Montvert - Sud Mont Lozère en Lozère, et se jette dans la Garonne à Saint-Nicolas-de-la-Grave, en Tarn-et-Garonne.

Le ruisseau de Sieurac ou ruisseau de la Mouline d'Azas, d'une longueur totale de 11,9 Garrigues et s'écoule du sud-est vers le nord-ouest puis vers le nord. Il traverse la commune et se jette dans le Tarn à Mézens, après avoir traversé 5 communes.

Le ruisseau de Sézy, d'une longueur totale de 12,8 Lavaur et s'écoule du sud-est vers le nord-ouest puis vers l'est. Il traverse la commune et se jette dans l'Agout à Giroussens, après avoir traversé 7 communes.

Climat

En 2010, le climat de la commune est de type climat du Bassin du Sud-Ouest, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Aquitaine, Gascogne, caractérisée par une pluviométrie abondante au printemps, modérée en automne, un faible ensoleillement au printemps, un été chaud (19,5 .

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 13,3 amplitude thermique annuelle de 16,1 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Lavaur », sur la commune de Lavaur à 14 vol d'oiseau, est de 13,6 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 701,8 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 42,6 ,,.

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.

Voies de communication et transports

Le pont du chemin de fer sur l'Agout

La commune est desservie par son propre réseau de transports en commun, Le Sulpicien, qui se compose de deux lignes régulières ainsi que d'un service de transport à la demande.

Le réseau des Lignes intermodales d'Occitanie dessert la commune avec 3 lignes régulières : les lignes 702 (Albi ↔ Saint-Sulpice), 709 (Albi ↔ Saint-Sulpice en express), 717 (Montauban ↔ Bessières ↔ Saint-Sulpice) et 765 (Castres ↔ Saint-Sulpice). Les deux premières sont issues de l'ancien réseau Tarn'Bus, alors que la dernière est ouverte en pour le réseau LiO.

  • Par la route : l'autoroute A68 dessert cette commune par l'échangeur n°5 dit Saint Sulpice - Terres Noires et par l'échangeur n°6 dit de Lavaur-Saint Sulpice, et par les routes ou anciennes routes (route nationale 88, route nationale 630, route nationale 631).
  • Par le train : en gare de Saint-Sulpice par TER Occitanie sur la ligne de Brive-la-Gaillarde à Toulouse-Matabiau via Capdenac donc une mise à deux voies entre Toulouse et Saint-Sulpice a été créé en 2012-2013. La gare de Saint-Sulpice est un hub départemental ferroviaire, c'est la gare la plus fréquentée du département, avec 576 379 voyageurs en 2022.
  • Par l'avion : l'aéroport Toulouse-Blagnac, accessible à moins de 25 minutes en voiture.

Milieux naturels et biodiversité

Réseau Natura 2000
Site Natura 2000 sur le territoire communal.

Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS). Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive habitats : Les « vallées du Tarn, de l'Aveyron, du Viaur, de l'Agout et du Gijou », d'une superficie de 17 144 Aveyron, 8 en Haute-Garonne, 50 dans le Tarn et 37 dans le Tarn-et-Garonne. Elles présentent une très grande diversité d'habitats et d'espèces dans ce vaste réseau de cours d'eau et de gorges. La présence de la Loutre d'Europe et de la moule perlière d'eau douce est également d'un intérêt majeur.

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
Carte des ZNIEFF de type 2 localisées sur la commune.

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.

Deux ZNIEFF de type 2 sont recensées sur la commune :

  • la « basse vallée du Tarn » (3 623 Haute-Garonne, 20 dans le Tarn et 21 dans le Tarn-et-Garonne ;
  • les « rivières Agoût et Tarn de Burlats à Buzet-sur-Tarn » (1 364 .
  1. Carte IGN sous Géoportail
  2. Répertoire géographique des communes, publié par l'Institut national de l'information géographique et forestière, [lire en ligne].
  3. «  » [PDF], sur draaf.occitanie.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  4. «  », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Occitanie (consulté le ).
  5. Sandre, «  »
  6. Sandre, «  »
  7. Sandre, «  »
  8. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
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  15. Réseau européen Natura 2000, Ministère de la transition écologique et solidaire
  16. «  », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  17. «  », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  18. «  », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  19. «  », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  20. «  », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).


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Toponymie

Le nom de la commune était Saint-Sulpice jusqu'au 7 novembre 2013.

  1.  2008-1 2013-986 du 5 novembre 2013 portant changement du nom de communes.

Histoire

Saint-Sulpice d'Albigeois appartenait aux comtes de Toulouse. L'un d'eux l'a donné avant la fin du abbaye d'Aurillac comme on l'apprend dans un acte de confirmation, en 1234, par le comte Raymond VII de Toulouse. Géraud, abbé d'Aurillac, l'a inféodé à Dieudonné d'Alaman en 1200. Sicard Alaman, gouverneur du domaine des deux derniers comtes de Toulouse, est ensuite devenu seigneur de Saint-Sulpice. Il a attiré un grand nombre d'habitants en leur donnant de concessions en 1247. Il a aussi construit un château qui a été détruit au .

Saint-Sulpice fait partie des premières bastides albigeoises. C’est en quatre ans que la bastide de Saint-Sulpice fut construite de 1243 à 1247.

Cette bastide est une bastide de plaine, sa finalité est politique et non défensive. Elle respecte un modèle architectural spécifique : les rues sont rectilignes, les gâches ordonnées ; sa place à couvert a disparu pour permettre la construction de l’église (à l’origine elle était hors des murs). Ce plan d'urbanisation vise à faciliter les activités commerciales et la surveillance des espaces publics (rues et places). Cette organisation de l'espace urbain fut très utilisé jusqu’au  siècle. Le négoce et une certaine indépendance, ont permis le développement de la ville à travers les siècles.

Plan du camp 1940-1946.

Camp d'internement de Saint-Sulpice

D' à , au lieu-dit les Pescayres, sur un terrain réquisitionné de 3,5 drôle de guerre, le camp est amené à accueillir 1 500 réfugiés belges qui sont répartis dans des familles du Tarn.

En , le ministre de l'Intérieur (à l'époque, Marcel Peyrouton) décide de transformer les installations existantes en « camp d'indésirables ». À compter de , des travaux de clôturage sont effectués. Le camp est composé de 20 baraquements en bois, d'une cuisine, d'un réfectoire, de lavoirs et de sanitaires. Il accueille le , un premier contingent de 258 « communistes, syndicalistes, anarchistes et autres indésirables (Allemands chrétiens déchus de leur nationalité, individus accusés de fraude économique ou de travailler pour un service de renseignements étranger) » suivi, le , de 800 détenus dont 293 personnes extraites du camp d'Oraison qui ferme.
Après l'internement des « suspects au niveau national » on interne des Soviétiques puis des juifs étrangers à partir de 1942. Avec l'instauration du STO, les effectifs du camp sont quelque peu « dégraissés » au cours des années 1943 et 1944. Du au 4 600 personnes ont séjourné au camp de Saint-Sulpice. Après la Libération, des collaborateurs ou présumés tels seront internés (ou assignés à résidence) dans le camp. Il est évacué en décembre 1944 puis en 1 100 Allemands, dont 800 femmes, en provenance de Strasbourg y sont internés,. Le camp est dissous le

  1. Saint Sulpice, dans Clément Compayré, Études historiques et documents inédits sur l'Albigeois, le Castrais et l'ancien diocèse de Lavaur, imprimerie de M. Papailhiau, Albi, 1841, )
  2. la seconde guerre mondiale dans le département du Tarn dir.Sylvie Desachy, Archives départementales 2001 p.154 (ISBN ).
  3. https://books.google.fr/books?id=pGcwpgGT6XwC&lpg=PA51&ots=T-MG5FEKP1&dq=Saint-Sulpice-la%20Pointe%20camp&hl=fr&pg=PA51#v=onepage&q=Saint-Sulpice-la%20Pointe%20camp&f=false Mémorial de la déportation: Haute-Savoie, 1940-1945, Michel Germain, 1999.
  4. Source: American Friends Service Committee Records Relating to Humanitarian Work in France, 1933-1950. Séries II TOULOUSE OFFICE. Sub-series: REPORTS Box 26 Folder 17. American Friends Service Committee 1501 Cherry Street Philadelphia, PA 19102
  5. «  », sur memoiredeguerre.free.fr (consulté le ).
  6. Jean-Claude Vimont, « ; DOI : 10.4000/criminocorpus.2833Figures paradoxales d’antisociaux des années 50 », Criminocorpus, Les rebelles face à la justice, mis en ligne le 10 octobre 2014, consulté le 1er janvier 2016.
  7. Sylvie Desachy op.cit. p.156.

Héraldique

Les armes de Saint-Sulpice se blasonnent ainsi : D'azur à une cloche d'argent bataillée de sable, au chef cousu de gueules chargé de trois étoiles d'or.

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