Bourréac

Localisation

Carte du monde

Bourréac : descriptif

Informations de Wikipedia
Bourréac

Bourréac est une commune française du département des Hautes-Pyrénées, en région Occitanie. La commune possède un patrimoine naturel remarquable composé de deux zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

Géographie

Localisation

Panorama sur la chaîne depuis Récahorts.

Bourréac est une commune située dans le centre des Hautes-Pyrénées à quatre kilomètres de Lourdes.

Sur le plan historique et culturel, la commune est dans l’ancien comté de Bigorre, comté historique des Pyrénées françaises et de Gascogne

Elle se trouve dans l'aire d'attraction de Lourdes, ainsi que dans l'unité urbaine et dans le bassin de vie de cette ville. Par ailleurs, elle se trouve dans la zone d'emploi de Tarbes - Lourdes.

Communes limitrophes

Les communes limitrophes sont Arcizac-ez-Angles, Escoubès-Pouts, Julos, Lézignan et Paréac.

Communes limitrophes de Bourréac
Julos Paréac
Bourréac Escoubès-Pouts
Lézignan Arcizac-ez-Angles

Géologie et relief

La superficie de la commune est de 126 hectares ; son altitude varie de 429 à 582 mètres.

Le territoire offre les marques de dépôts morainiques (sédiments, pierres et rochers) provenant de l'ancien glacier qui, il y a 30 000 ans, empruntait la vallée du gave de Pau et recouvrait l'emplacement de la ville de Lourdes. Le village offre la particularité d'avoir plusieurs sources sur le versant nord du territoire communal, en particulier la source de Bidole qui alimentait autrefois le village et celle de Coulat qui alimente le réseau AEP du syndicat intercommunal des Côtes de Bourréac et du Miramont.

Climat

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat des marges montargnardes », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole. En 2020, la commune ressort du type « climat de montagne » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, la température décroît rapidement en fonction de l'altitude. On observe une nébulosité minimale en hiver et maximale en été. Les vents et les précipitations varient notablement selon le lieu.

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000

  • Moyenne annuelle de température : 11,7 °C
  • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 3,3 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 4,9 j
  • Amplitude thermique annuelle : 14 °C
  • Cumuls annuels de précipitation : 1 113 mm
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 10,8 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 9,4 j

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-contre :

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat complétée par des études régionales prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Lourdes », sur la commune de Lourdes, mise en service en 1881 et qui se trouve à 4 vol d'oiseau,, où la température moyenne annuelle est de 13,3 . Sur la station météorologique historique la plus proche, « Tarbes-Lourdes-Pyrénées », sur la commune d'Ossun, mise en service en 1946 et à 9 , la température moyenne annuelle évolue de 12,2 , à 12,6 , puis à 12,9 .

Paysages

Dominant en balcon la plaine de Lézignan qui s'ouvre sur la ville de Lourdes à l'ouest, le village se situe au centre d'une ligne de collines, de 500 chaîne pyrénéenne, avec, en particulier, le pic du Jer au premier plan, le Cabaliros, le Hautacam, le pic du Montaigu et le pic du Midi de Bigorre en arrière-plan.

Un chemin de crête (chemin départemental) part du centre du village vers son hameau, Récahorts, et, au-delà, vers Pouts, hameau du village Escoubes-Pouts, avant la descente vers ce village dans la vallée.

Milieux naturels et biodiversité

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.

Une ZNIEFF de type 1 : celle du réseau hydrographique des Angles et du Bénaquès et une ZNIEFF de type 2, les coteaux et vallons des Angles et du Bénaquès sont référencées sur la commune.


Erreur de référence : Des balises <ref> existent pour un groupe nommé « I », mais aucune balise <references group="I"/> correspondante n’a été trouvée

  1. Carte IGN sous Géoportail
  2. Répertoire géographique des communes, publié par l'Institut national de l'information géographique et forestière, [lire en ligne].
  3. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  4. «  », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  5. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
  6. «  », sur ecologie.gouv.fr (consulté le ).
  7. «  », sur occitanie.chambre-agriculture.fr, (consulté le ).
  8. «  », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  9. «  », sur fr.distance.to (consulté le ).
  10. «  », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  11. «  », sur fr.distance.to (consulté le ).
  12. «  », sur infoclimat.fr (consulté le ).
  13. «  », sur infoclimat.fr (consulté le ).
  14. «  », sur infoclimat.fr (consulté le ).
  15. Reisdorffer Franck (Office National de l'Eau et des Milieux Aquatiques - Brigade départementale des Hautes-Pyrénées), .- 730030362, Réseau hydrographique des Angles et du Bénaquès. - INPN, SPN-MNHN Paris, 9P. [1] [PDF].
  16. Bergès Christophe (Conservatoire botanique national des Pyrénées et de Midi-Pyrénées), .- 730030503, Coteaux et vallons des Angles et du Bénaquès. - INPN, SPN-MNHN Paris, 20P. [2], [PDF]


Erreur de référence : Des balises <ref> existent pour un groupe nommé « Note », mais aucune balise <references group="Note"/> correspondante n’a été trouvée

Toponymie

Le nom de la commune a évolué au fil des siècles : Dénominations historiques :

  • in Burriacho, latin (fin XIe – début XIIe siècle, cartulaire de Saint Pé, arch. des H.P.) ;
  • Buriac, Burriac (1429, censier de Bigorre) ;
  • Burriac aus Angles (1609, Livre de la Réforme de Sainct-Pé, arch. des H.P.) ;
  • Bouriac, Bourriac (1738, arpentement de la Baronnie des Angles, puis 1760, pouillé du diocèse de Tarbes par Larcher; puis 1789, cahier des doléances) ;
  • Bourréac (v 1809, plan cadastral napoléonien, 1810, carte de Cassini).

Localement, le nom de la commune est prononcé [bourri'yak].

Comme tous les toponymes dont le suffixe est ac, le nom de Bourréac vient d'un nom de domaine antique. Ce nom est formé sur le nom patronymique Burrius ou Burrinus et du suffixe -acum, soit « le domaine de Burrius ».

La dénomination du hameau, Récahorts, a évolué aussi avec le temps : on lit Requehor sur la carte de Cassini ci-jointe et Roquehort dans l'arpentement de la Baronnie des Angles de 1738. L'étymologie en est roc ou roque hort/e c'est-à-dire roche forte par référence vraisemblablement à une terre lourde et argileuse (avec des affleurements schisteux) alors que Bourréac a des terres morainiques très filtrantes.

  1. Michel Grosclaude et Jean-François Le Nail, Dictionnaire toponymique des communes des Hautes Pyrénées intégrant les travaux de Jacques Boisgontier, Conseil Général des Hautes Pyrénées, 2000.
  2. Louis-Antoine Lejosne, Dictionnaire topographique du département des Hautes-Pyrénées, 204 p., rédigé en 1865, révisé et annoté par R. Aymard de la Société Française d'Onomastique, mai 1992, Pau.
  3. a b c et d Procédure d'arpentement de la Baronnie des Angles 1736/1741, (Fonds 4J42), et Baronnie des Angles. Dénombrements, recettes procédures 1532/AnIII, (Fonds 4j43), Archives départementales de Pau
  4. Fine, Agnès; Leduc, Claudine, «  », sur revues.org, Clio. Femmes, Genre, Histoire, Éditions Belin, .
  5. Claude Lévi-Strauss, 1992. Maison: définition. In P Bonte, M Izard (eds) Dictionnaire de l'ethnologie et de l'anthropologie, Presses universitaires de France, Paris, 755 p.
  6. «  », sur cadastre.gouv.fr (consulté le ).
  7. Lavedan et Pays Toy. Revue archéologique, historique et ethnographique de l’arrondissement d’Argeles Gazost. Publié par la Société d’Études des Sept Vallées. Un numéro spécial annuel. Disponible à la Mediathèque de la CCPL à Lourdes.
  8. a b c et d Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées Escafre
  9. a b et c Matrice cadastrale et Plan cadastral napoléonien de 1809 de la commune de Bourréac, Archives départementales des Hautes Pyrénées-Tarbes

Histoire

Extrait de la carte de Cassini (XVIIIe siècle) mentionnant les noms de communes, paroisses ou succursales de paroisse comme Bourréac, et leurs hameaux.

Antiquité

L'inventaire archéologique départemental fait état de la découverte en 1846 d'une statue en marbre au lieu-dit Sendac qui permet d'envisager l'existence d'un site funéraire antique très important. Cette statue est visible dans le musée du jardin Massey à Tarbes.

Ancien régime

La commune est sous l'Ancien Régime incluse dans le Pays et dans la sénéchaussée de Bigorre, ainsi que dans le Quarteron de Lourdes. Elle fait alors partie intégrante de la baronnie des Angles.

Révolution française et Empire

Le plan cadastral napoléonien de Bourréac est consultable sur le site des archives départementales des Hautes-Pyrénées de même que le « cahier des doléances de Bourriac, annexe des Angles » de 1789.

Époque contemporaine

L'agriculture paysanne originelle
Vache lourdaise tenue par François Sarthe, dit François de Passet, à Bourréac, vers 1966.

Jusqu'à la Première Guerre mondiale, l'élevage ovin occupait une place prépondérante dans la plupart des communes de la montagne de Bigorre et dans le piémont pyrénéen. Cet élevage s'appuyait sur l'exploitation souvent intensive, avec irrigation quand c'était possible, des prés en bien propre avec leurs granges foraines traditionnelles aux toits d'ardoise, sur la conduite en parcours dans les vastes territoires communaux appelées landes ou serres, et sur les estives de transhumance, en montagne, l'été. La race ovine lourdaise était la race locale de référence particulièrement adaptée à ce mode dominant d'élevage extensif. Par ailleurs les vaches de race lourdaise (variante locale et rustique du groupe bovin Blond du Sud-Ouest représenté aujourd'hui par la blonde d'Aquitaine) étaient exploitées en tant que race mixte : lait, viande et travail, encore que les bœufs Gascons des Pyrénées lui soient évidemment préférés pour le travail.

Ancien poulailler-porcherie, En ço de Borie, à Bourréac.

Un élevage porcin et de volailles presque exclusivement destiné aux besoins de la maison existait jadis dans chaque exploitation. Jusque vers 1945, la race porcine locale de référence était le porc bagnérais, porc de type ibérique noir et blanc très réputé pour la qualité de sa viande, dont l'essentiel de la population a servi à reconstituer le porc pie noir du Pays basque. Cet élevage porcin, comme d'ailleurs celui qui l'a remplacé à base de porcs blancs, pour la vente sur les marchés locaux (Tarbes, Trie-sur-Baïse) de porcelets à engraisser, a disparu. De beaux ensembles typiques de poulaillers-porcheries édifiés dans la deuxième moitié du XIXe siècle sont visibles dans nombre de fermes du pays rural lourdais dont un à Bourréac. Conçus manifestement pour l'embellissement des cours de ferme, ils témoignent d'une relative prospérité de la maison à l'époque considérée.

  1. René Escafre : La baronnie des Angles et les Roux de Gaubert de Courbons 1733-1800, Lourdes, s.d. 1987, 104 pages.
  2. Archives départementales des Hautes-Pyrénées : Plan cadastral de Bourréac en 1809.
  3. Archives départementales des Hautes-Pyrénées : Cahier des doléances de Bourriac, annexe des Angles.

Ces informations proviennent du site Wikipedia. Elles sont affichées à titre indicatif en attendant un contenu plus approprié.

Bourréac dans la littérature

Découvrez les informations sur Bourréac dans la bande dessinée ou les livres, ou encore dans la ligne du temps.

4391 autres localités pour Occitanie

Vous pouvez consulter la liste des 4391 autres localités pour Occitanie sur cette page : https://www.gaudry.be/lieu/fr/fr-occ/villes.html.

English translation

You have asked to visit this site in English. For now, only the interface is translated, but not all the content yet.

If you want to help me in translations, your contribution is welcome. All you need to do is register on the site, and send me a message asking me to add you to the group of translators, which will give you the opportunity to translate the pages you want. A link at the bottom of each translated page indicates that you are the translator, and has a link to your profile.

Thank you in advance.

Document created the 03/01/2018, last modified the 30/10/2024
Source of the printed document:https://www.gaudry.be/en/lieu/fr/fr-occ/289510.html

The infobrol is a personal site whose content is my sole responsibility. The text is available under CreativeCommons license (BY-NC-SA). More info on the terms of use and the author.