Balaruc-les-Bains

Localisation

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Balaruc-les-Bains : descriptif

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Balaruc-les-Bains

Balaruc-les-Bains [ba.la.ʁyk le bɛ̃] est une commune française située dans le sud-est du département de l'Hérault en région Occitanie

Depuis le 1er janvier 2017, elle fait également partie de la communauté d'agglomération Sète Agglopôle Méditerranée. Exposée à un climat méditerranéen, aucun cours d'eau permanent n'est répertorié sur la commune

La commune possède un patrimoine naturel remarquable : deux sites Natura 2000 (les « herbiers de l'étang de Thau » et l'« étang de Thau et lido de Sète à Agde ») et trois zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique. Balaruc-les-Bains est une commune urbaine et littorale qui compte 7 073 habitants en 2021, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1962

Elle est dans l'agglomération de Sète et fait partie de l'aire d'attraction de Montpellier. Ses habitants sont appelés les Balarucois et Balarucoises.

Géographie

Représentations cartographiques de la commune
Mairie
Carte OpenStreetMap
Carte topographique
Avec les communes environnantes
1 : carte dynamique ; 2. carte OpenStreetMap ; 3 : carte topographique ; 4 : avec les communes environnantes

Balaruc-les-Bains est construit sur les rives de l'Étang de Thau. Elle fait partie des trois stations thermales de l'Hérault avec Avène et Lamalou-les-Bains.

C'est aussi la première station thermale de France qui accueille environ 52 000 curistes par année.

Communes limitrophes

Communes limitrophes de Balaruc-les-Bains
Balaruc-le-Vieux
Bouzigues Balaruc-les-Bains Frontignan
Étang de Thau
Sète
 (point quadruple)
Étang de Thau et vue sur Sète.
Vue sur l'étang de Thau et sur Sète depuis Balaruc-les-Bains

Climat

En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen franc, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat méditerranéen et est dans la région climatique Provence, Languedoc-Roussillon, caractérisée par une pluviométrie faible en été, un très bon ensoleillement (2 600 .

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 15 amplitude thermique annuelle de 16 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Sète à 4,35 vol d'oiseau, est de 0,0 ,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.

Milieux naturels et biodiversité

Réseau Natura 2000
Site Natura 2000 sur le territoire communal.

Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS).

Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive habitats : les « herbiers de l'étang de Thau ». Occupant une superficie de 8 320 zostères (Zostera marina et Zostera noltii) en très bon état de conservation

Un autre site relève de la directive oiseaux : la ZPS de l'« étang de Thau et lido de Sète à Agde ». D'une superficie de 7 770 sansouire, prés humides, marais salants, boisements, étendue d'eau saumâtre, vasière, roselière, herbiers, et anciens salins). Les salins et les zones humides au nord de l'étang accueillent une riche variété d'oiseaux migrateurs et nicheurs. L'étang est un site classé d'importance internationale pour le flamant rose ; c'est également une zone d'hivernage pour le grèbe à cou noir, il abrite une colonie de sternes naines, et les lagunes et salins attirent la mouette mélanocéphale. Les steppes à salicornes y sont fréquentées par le pipit rousseline. Les buttes des tables salantes sont des lieux privilégiés pour la nidification des laro-limicoles (voir Charadriiformes).

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1 est recensée sur la commune : l'« étang de Thau » (6 790  et deux ZNIEFF de type 2, :

  • le « complexe paludo-laguno-dunaire de Bagnas et de Thau » (9 072  ;
  • la « montagne de la Gardiole » (5 289 .
  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  2. «  », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
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  7. Réseau européen Natura 2000, Ministère de la transition écologique et solidaire
  8. a et b «  », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  9. «  », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  10. NATURA 2000 - FR9112018 - Étang de Thau et lido de Sète à Agde.
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  13. «  », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  14. «  », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).


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Toponymie

Le nom antique de Balaruc-les-Bains était Maimona (Mannona, Mannonam), ce nom apparaît dans le cartulaire de Maguelone en 1130. On retrouve ce nom inscrit sur un bloc de pierre. En 1187, apparaissent les mentions Apud Aix, Ecclesiam de Aquis, Sancta Maria de Aquis, apud Aixs en 1226, de Aquis en 1228 où des vestiges d'un établissement thermal ont été mis au jour en 1863 et 1865.

Le nom de la localité est attesté sous les formes alode de Balarug en 961 (dans une copie du  siècle); Ballaruc en 1083; castrum de Baladuco dans une charte de 1120; Balazuc en 1129 et en 1130; Bazaluch en 1130; Baladuc en 1140 et dans une charte de 1182; Balazuc en 1145; de Balazuco en 1169; castelli Bazaluci en 1170; Bazaluco en 1226, Balaruc en 1238.

En 1962, Charles Camproux donne une origine gauloise au nom Balaruc dont une des formes anciennes serait Baladunum dans une charte de 1099; bal évoque un escarpement et dunum la notion de forteresse.
Dans son Dictionnaire des noms de lieux de l'Hérault, F. Hamlin est plus prudent mais, lui aussi, propose une origine prélatine. Balaruc serait donc un oppidum gaulois.

Pour Ernest Nègre, le toponyme, dériverait probablement du latin Vada Luci (« gués du bois »). *Vazaluc, Bazaluc serait la forme primitive, passée à Balazuc par interversion de z et l.

Los Banhs de Balaruc [ '] en occitan.

Le , Balaruc est scindé en deux communes; Balaruc-le-Vieux et Balaruc-les-Bains étaient nées. (B.L. 1887, XXXIII-1263).

  1. Stéphane Gendron - La toponymie des voies romaines et médiévales: les mots des routes anciennes - page111 - (ISBN ).
  2. a b c d e f g h i j k et l Ernest Nègre - Toponymie générale de la France - Page 364 - (ISBN ).
  3. a et b Marc Lugand - Balaruc antique et médiéval: histoire et archéologie de la presqu'île balarucoise, page 48.

Histoire

Les eaux de Balaruc étaient connues dans l'Antiquité. À cette époque, Balaruc-le-Vieux était le lieu de l'agriculture et Balaruc-les-Bains était déjà consacré au thermalisme. Le nom antique de Balaruc-les-Bains était Maimona (Mannona, Mannonam). Ce nom apparaît dans le cartulaire de Maguelone en 1130. On retrouve ce nom sur un document photographique d'une inscription sur un bloc de pierre. En 1187, apparaissent les mentions Apud Aix, Ecclesiam de Aquis, S Maria de Aquis. Les fouilles ont révélé la cité antique qui couvrait une dizaine d'hectares. On a découvert le sanctuaire de Neptune (près du groupe scolaire, 1985), la Domus du Vendémiaire (1990), les thermes antiques sous le square Docteur Bordes (1991-1994), la nécropole du Pech-Méjan (1980), le temple de Mars (avenue des Thermes), avec un autel votif «Marti suo / L(ucius) I(uilius) Maten/us Libe(ns)» et de nombreux ex-voto. Un aqueduc de 5 km amenait les eaux d'Issanka jusqu'à la cité. Trois sites archéologiques sur la commune sont enregistrés à l'INPN : l'hôtel des Pins (rue Montgolfier), Négafols, et le n° 12 de la rue du Port.

Sous l'Ancien Régime, Balaruc-les-Bains n'était qu'une paroisse (Notre-Dame d'Aix) formant une seule communauté avec Balaruc.

Balaruc-les-Bains. - Boulevard du Parc, 1re moitié du XXe siècle.

Les citoyens de la commune se réunissent au sein de la société révolutionnaire, baptisée « société populaire » et créée en l’an II.

Le , la commune de Balaruc-les-Bains est divisée en deux communes distinctes : Balaruc-le-Vieux et Balaruc-les-Bains,.

  1. Site archéologique de l'hôtel des Pins, fiche INPN.
  2. Site archéologique de Négafols, fiche INPN.
  3. Site archéologique du n° 12 de la rue du Port, fiche INPN.
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  5. Journal officiel du 12 décembre 1886 : «  », sur Gallica (consulté le ).
  6. « No 17,508. — LOI qui divise en deux municipalités distinctes la commune de Balaruc-les-Bains (Hérault), sous les noms de Balaruc-le-Vieux et de Balaruc-les-Bains », Bulletin des lois, xII, lire en ligne, consulté le ).

Héraldique

Les armes de Balaruc-les-Bains se blasonnent ainsi :

tiercé en pairle, au premier d'argent à une mitre de gueules, au deuxième d'azur à une amphore d'or, au troisième de gueules à fontaine jaillissante de six jets d'azur, trois à dextre, trois à senestre, l'un sur l'autre

  1. Armorial des communes de l'Hérault, Didier Catarina, Jean-Paul Fernon, avec le concours de Jacky David, éd. Artistes en Languedoc, 2004, (ISSN 1264-5354), p. 32.

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Balaruc-les-Bains dans la littérature

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