Larressingle

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Larressingle : descriptif

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Larressingle

Larressingle (prononcé [laʁəsɛ̃ɡl] ; Larressingla en gascon) est une commune française située dans le nord du département du Gers en région Occitanie

Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le Condomois, une ancienne circonscription de la province de Gascogne ayant titre de comté. Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par l'Osse et par divers autres petits cours d'eau. Larressingle est une commune rurale qui compte 211 habitants en 2021

Elle fait partie de l'aire d'attraction de Condom

Ses habitants sont appelés les Larressinglois ou Larressingloises. Le patrimoine architectural de la commune comprend six immeubles protégés au titre des monuments historiques : le château, classé en 1922, l'enceinte, inscrite en 1947 et classée en 1950, une croix, inscrite en 1950, l'église Saint-Sigismond, classée en 1988, le pigeonnier du Peneau, classé en 1988, et le pont d'Artigues, inscrit en 2017.

Géographie

Localisation

Le village de Larressingle est situé à 6 Condom dans la vallée de l'Osse. Il surgit au-dessus de vignes qui produisent de l'armagnac.

La commune fait partie de l'aire d'attraction de Condom.

Communes limitrophes

Les communes limitrophes sont Beaumont, Cassaigne, Condom, Larroque-sur-l'Osse et Mouchan.

Communes limitrophes de Larressingle
Larroque-sur-l'Osse
Beaumont Larressingle Condom
Mouchan Cassaigne

Géologie et relief

Larressingle se situe en zone de sismicité 1 (sismicité très faible).

Hydrographie

Réseaux hydrographique et routier de Larressingle.

La commune est dans le bassin de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne. Elle est drainée par l'Osse et les ruisseaux de Couéchot, de Gaget, de la Bourdette, de la Marian et d'Ourzan, qui constituent un réseau hydrographique de 9 ,.

L'Osse, d'une longueur totale de 120,3 Bernadets-Debat et s'écoule vers le nord. Il traverse la commune et se jette dans la Gélise à Andiran, après avoir traversé 36 communes.

Climat

En 2010, le climat de la commune est de type climat du Bassin du Sud-Ouest, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Aquitaine, Gascogne, caractérisée par une pluviométrie abondante au printemps, modérée en automne, un faible ensoleillement au printemps, un été chaud (19,5 .

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 13,5 amplitude thermique annuelle de 15,4 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Condom à 5 vol d'oiseau, est de 13,9 ,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.

Milieux naturels et biodiversité

Aucun espace naturel présentant un intérêt patrimonial dans la commune n'est recensé au sein de l'inventaire national du patrimoine naturel,,.

  1. Carte IGN sous Géoportail
  2. Plan séisme
  3. «  » [PDF], sur draaf.occitanie.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  4. «  », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Occitanie (consulté le ).
  5. Sandre, «  »
  6. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  7. «  », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  8. «  », sur fr.distance.to (consulté le ).
  9. «  », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
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  11. «  », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  12. «  », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
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  14. «  », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).


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Toponymie

D'après la légende, ce village fortifié du  siècle tirerait son nom de l'époque gallo-romaine. Une unité de la légion romaine se heurtant à la résistance de la population locale aurait reçu de son commandant l'ordre de manœuvrer «RETRO SINGULI», soit en arrière un par un.

Une autre étymologie serait liée au latin « Cingulum », enceinte de donjon féodal et à la syllabe « re », réfection, reconstruction pour devenir aujourd'hui Larressingle.

  1. Revue de Gascogne : Larressingle en Condomois, tome XXXII, 1891 Gallica BnF

Histoire

L'entrée de l'enceinte fortifiée.

Larressingle entre dans l'histoire au début du  siècle. L'abbé Hugues de Gascogne, fondateur de l'abbaye de Condom, est héritier de son père Gombaud, duc de Gascogne et évêque de Gascogne, descendant des Ducs de Gascogne. Devenu évêque d'Agen et de Bazas, il laisse sa charge abbatiale de Condom et fait don à son successeur de ses terres de Larressingle et de l'église Saint-Sigismond. La possession de l'église et de la villa est confirmée en 1163 et 1245 par les bulles des papes Alexandre III et Innocent IV. C'est ainsi que les abbés puis les évêques de Condom sont devenus les seigneurs des lieux.

Au  siècle, on remplace l'église primitive par une église à l'ouvrage défensif. Au  siècle, la couronne de France et d'Angleterre se disputent l'Aquitaine. On voit alors dans la région, les bourgs se fortifier (Sauvetés, Bastides). Ce sont les abbés de Condom qui font réaliser cette forteresse. Le cartulaire attribue la fin de la construction des tours à l'avant-dernier abbé de Condom, Arnaud Othon de Lomagne, dans la seconde moitié du  siècle, qui a aussi construit une partie du château de Cassaigne.

Le , son successeur, Auger d'Anduran, abbé de Condom entre 1285 et 1305, conclut un acte de paréage et le roi d'Angleterre, dans lequel il est traité du castrum de Retrosingula. L'abbé fit exhausser les tours de l'enceinte. La construction du château avait probablement comme but de protéger Condom des agressions pouvant venir de l'ouest, mais il pouvait aussi servir aux abbés à se protéger des habitants de Condom qui étaient souvent en opposition avec eux pour leurs droits. Dans cet acte de paréage, l'abbé fait participer le roi d'Angleterre pour rendre la justice dans la ville de Condom, le château de Larressingle et leurs dépendances.

Le roi fait de même avec l'abbé pour le château de Goalard et ses dépendances. Deux baillis, l'un nommé par le roi, l'autre par l'abbé, sont chargés de rendre la justice dans l'ensemble de ce bailliage. L'abbé partage avec le roi le droit de créer des consuls, jurats et notaires, et de recevoir de nouveaux habitants à Condom et à Larressingle. Le roi s'engage à protéger l'abbé de toute rébellion des habitants de Condom. La garnison de Larressingle a dû être fournie par le roi d'Angleterre à partir de cette date. Cet acte de paréage n'a pas mis fin aux oppositions entre les abbés, puis les évêques qui leur succèdent, avec les consuls.

Larressingle a pu avoir un bailli spécial, comme en 1324, Arnaud de Floris qui est bailli de Larressingle.

Le château de Larressingle ne semble pas avoir joué de rôle militaire pendant la Guerre de Cent Ans. Le compte consulaire de Montréal signale pour l'année 1412, en juin, le passage de la compagnie de routiers du capitaine "Nicolo lo Basquo", avant de camper devant Montréal.

À partir de 1587, la ville de Condom va entretenir à Larressingle une modeste garnison de trois hommes. Le village ne sera pas attaquée avant 1589. Année durant laquelle la petite garnison ne put empêcher les Ligueurs de s'emparer par surprise de Larressingle. Antoine-Arnaud de Pardaillan de Gondrin, seigneur de Montespan, s'en rend dès lors maître. Les ligueurs vont alors utiliser Larressingle comme base afin de réaliser leurs razzias et méfaits jusqu'en 1596. Les consuls de Condom et le sénéchal d'Agenais ne purent arriver à les déloger.

En juin 1590 les consuls condomois entreprirent de discuter avec le sieur de Montespan pour lui faire quitter la place. Celui-ci accepta pour 2000 écus. Le maréchal de Matignon valida cet accord et envoya des commissaires pour faire démanteler Larressingle, Vic et Nogaro mais Montespan changea d'avis. En juillet 1590, il demanda 2000 écus supplémentaires à payer par le pays d'Armagnac ; ce que refusa le maréchal de Matignon. Montespan demanda ensuite 3000 écus pour ne pas inquiéter les habitants de Condom et de la juridiction, et s'engageait à démanteler Larressingle après le démantèlement de Vic et Nogaro, puis, finalement, refusa de discuter de la reddition de Larressingle, en s'engageant, en décembre 1590, de procurer "le soulagement du peuble, du laboureur et de son bestailh".

Le , le marquis de Villars qui commande les ligueurs du pays signe un traité "pour la liberté du laboureur, son bestail, et pour toutz ceulx qui de portent point les armes que pour la deffence des villes et maisons d'où ilz sont domiciliés". Le maréchal de Matignon refusa cet accord qui ne concernait que le Condomois et l'Armagnac.

En 1594, Montespan est encore à Larressingle, Valence et Mirande. Mais en juillet 1594, il fait savoir qu'il voulait "se rendre serviteur de Sa Majesté". Finalement Montespan n'évacua Larressingle qu'en 1596. Il fait la même année sa soumission au roi Henri IV. Le , Montespan prêtait serment aux consuls de Condom en sa qualité de sénéchal d'Agenais. Larressingle n'a plus joué de rôle militaire, même pendant la Fronde.

Dès le  siècle, le château est délaissé par les évêques au profit de celui de Cassaigne plus moderne. Et c'est à la fin du  siècle que Mgr d'Anterroches, dernier évêque de Condom, fait démonter la toiture et transporter les bois de charpente à Cassaigne. Vendu comme bien national, il est dépecé et vidé. C'est alors que le village lui-même tombe dans l'oubli. Petit et peu commode, on habite plus facilement à l'extérieur.

Au début du  siècle, la forteresse est vouée à disparaître. Seules trois maisons sont habitées, les autres transformées en grange ou abandonnées, perdent toitures et pierres. Le village doit sa restauration à l'initiative du duc de Trévise qui fonde un comité de sauvegarde auprès de financiers de Boston qui alimenteront les caisses jusqu'en 1938.

Héraldique

Blason
De gueules au lion d'or.
Détails
Adopté le 2 octobre 2015.

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