Arignac

Localisation

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Arignac : descriptif

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Arignac

Arignac est une commune française, située dans le département de l'Ariège en région Occitanie. Localisée dans le sud du département, la commune fait partie, sur le plan historique et culturel, du pays du Sabarthès, structuré par la haute vallée de l'Ariège en amont du pays de Foix avec Tarascon-sur-Ariège comme ville principale

Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par l'Ariège, l'Arnave et le Saurat

Incluse dans le parc naturel régional des Pyrénées ariégeoises, la commune possède un patrimoine naturel remarquable : trois sites Natura 2000 (les « quiès calcaires de Tarascon-sur-Ariège et grotte de la Petite Caougno », les « quiès calcaires de Tarascon-sur-Ariège et grotte de la Petite Caougno » et « Garonne, Ariège, Hers, Salat, Pique et Neste »), un espace protégé (le « roc de Sédour ») et huit zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique. Arignac est une commune rurale qui compte 712 habitants en 2021, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1975

Elle appartient à l'unité urbaine de Tarascon-sur-Ariège et fait partie de l'aire d'attraction de Foix

Ses habitants sont appelés les Arignacois ou Arignacoises.

Géographie

Localisation

La commune d'Arignac se trouve dans le département de l'Ariège, en région Occitanie.

Elle se situe à 11 Foix, préfecture du département, et à 3 Tarascon-sur-Ariège, bureau centralisateur du canton du Sabarthès dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Tarascon-sur-Ariège.

Les communes les plus proches sont : Bompas (1,5 Surba (2,5 Mercus-Garrabet (2,6 Tarascon-sur-Ariège (2,6 Quié (2,8 Bédeilhac-et-Aynat (3,0 Rabat-les-Trois-Seigneurs (4,2 Arnave (4,3 km).

Sur le plan historique et culturel, Arignac fait partie du pays de Sabarthès, structuré par la haute vallée de l'Ariège en amont du pays de Foix avec Tarascon-sur-Ariège comme ville principale.

Arignac est limitrophe de six autres communes. Les communes limitrophes sont Bédeilhac-et-Aynat, Bompas, Mercus-Garrabet, Montoulieu, Surba et Tarascon-sur-Ariège.

Communes limitrophes d’Arignac
Montoulieu
Bédeilhac-et-Aynat Arignac Mercus-Garrabet
Surba Tarascon-sur-Ariège Bompas

Géologie et relief

La commune est située dans les Pyrénées, une chaîne montagneuse jeune, érigée durant l'ère tertiaire (il y a 40 millions d'années environ), en même temps que les Alpes, certaines parties étant recouvertes par des formations superficielles. Les terrains affleurants sur le territoire communal sont constitués de roches pour partie sédimentaires et pour partie métamorphiques datant du Protérozoïque, le dernier éon du Précambrien sur l’échelle des temps géologiques. La structure détaillée des couches affleurantes est décrite dans la feuille « n°1075 - Foix » de la carte géologique harmonisée au 1/50 000ème du département de l'Ariège, et sa notice associée.

La superficie cadastrale de la commune publiée par l’Insee, qui sert de références dans toutes les statistiques, est de 8,84 ,. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de 8,67 . Son relief est particulièrement étagé puisque la dénivelée maximale atteint 904 mètres. L'altitude du territoire varie entre 467 .

Hydrographie

Réseaux hydrographique et routier d'Arignac.

La commune est drainée par l'Ariège, l'Arnave et le Saurat, constituant un réseau hydrographique de 6 ,.

L'Ariège, d'une longueur totale de 162,91 Porta et s'écoule du sud vers le nord. Elle longe la commune sur son flanc sud-est et se jette dans la Garonne à Portet-sur-Garonne, après avoir traversé 56 communes.

L'Arnave, d'une longueur totale de 10,93 Cazenave-Serres-et-Allens et s'écoule d'est en ouest. Il se jette dans l'Ariège sur le sud-est du territoire communal, après avoir traversé 4 communes.

Le Saurat, d'une longueur totale de 15,6 Saurat et s'écoule d'ouest en est. Il traverse la commune au sud du bourg et se jette dans l'Ariège dans le sud-est du territoire communal, après avoir traversé 3 communes.

Climat

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne et est dans la région climatique Pyrénées centrales, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 1 000 à 1 200 .

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,8 amplitude thermique annuelle de 15,1 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune d'Aston à 12 vol d'oiseau, est de 5,9 ,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.

Milieux naturels et biodiversité

Espaces protégés

La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée,.

La commune fait partie du parc naturel régional des Pyrénées ariégeoises, créé en 2009 et d'une superficie de 245 973 Andorre et de l’Espagne (la Pique d’Estats, le Mont Valier, etc) et les plus hautes vallées des avants-monts, jusqu’aux plissements du Plantaurel.

Un autre espace protégé est présent sur la commune : le « roc de Sédour », objet d'un arrêté de protection de biotope, d'une superficie de 115,2 .

Réseau Natura 2000
Sites Natura 2000 sur le territoire communal.

Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS). Deux sites Natura 2000 ont été définis sur la commune au titre de la directive habitats :

  • les « quiès calcaires de Tarascon-sur-Ariège et grotte de la Petite Caougno », d'une superficie de 2 478  ;
  • « Garonne, Ariège, Hers, Salat, Pique et Neste », d'une superficie de 9 581 réseau hydrographique pour les poissons migrateurs, avec des zones de frayères actives et potentielles importantes pour le Saumon en particulier qui fait l'objet d'alevinages réguliers et dont des adultes atteignent déjà Foix sur l'Ariège ;

et un au titre de la directive oiseaux :

  • les « quiès calcaires de Tarascon-sur-Ariège et grotte de la Petite Caougno », d'une superficie de 2 479 percnoptères, l'aigle royal (plusieurs couples), des sites de nidifications pour le faucon pèlerin et le hibou grand-duc.
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Cinq ZNIEFF de type 1 sont recensées sur la commune :

  • le « cours de l'Ariège » (1 341 Ariège et 26 dans la Haute-Garonne ;
  • le « massif de l'Arize, versant sud » (8 013  ;
  • le « massif de l'Arize, zone d'altitude » (15 897  ;
  • les « parois calcaires et quiès du bassin de Tarascon » (8 161  ;
  • le « ruisseau du Saurat et affluents » (29  ;

et trois ZNIEFF de type 2, :

  • « L'Ariège et ripisylves » (1 975 Ariège et 13 dans la Haute-Garonne ;
  • le « massif de l'Arize » (42 110  ;
  • les « parois calcaires et quiès de la haute vallée de l'Ariège » (9 891 .


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Toponymie

Histoire

Deux haches en bronze du Néolithique ont été trouvées en 1907 aux éboulis du roc de Sédour, ainsi que des débris d'amphores gallo-romaines.

À l'époque féodale, Arignac en Sabarthès, une des quatre grandes baronnies du comté de Foix (avec Rabat, St-Paul et Durfort), eut d'abord pour famille seigneuriale les Roquefort, aussi les maîtres de Marquein et de Crampagna (Crampaignac) (on cite dans ladite famille Vésian de Roquefort, père d'Olivier de Foix-Rabat), père de Roger, père d'Olivier II († vers 1515), et aussi Blaise de Roquefort († 1573) dont l'épouse Germaine de Lévis était la sœur du gouverneur huguenot du comté de Foix pour Henri IV, Jean-Claude de Lévis-Léran dit Audou, sgr. de Bélesta, Audou/Audon — cf. Pech Audou à Bélesta — et Fougas ; peut-être des nobles issus de Roquefort (en Lavelanet), mais sans en avoir la seigneurie, du moins principale, qui était aux Dun puis aux Lévis ; en tout cas, pas de la famille des juges-mages du comté de Foix Jean Gargas et Viviès, fl. au Pamiers, liés au comte Gaston et à Charles VII).

Puis Arignac et Crampagna passèrent aux Comenges, alias Comminges (une des innombrables familles de ce nom réputées descendre — en lignée masculine ou féminine, légitime ou naturelle — des comtes de Comminges ; possiblement à la suite d'un mariage, par exemple entre une certaine Françoise de Roquefort et Mathieu de Comenges/de Comminges-de la branche qui avait Pontéjac ; les Péguilhan ?). Par ailleurs, des Roquefort d'Arignac héritèrent, peut-être par un mariage avec une d'Orbessan, de L'Isle (la Hille) et Montégut, qu'une certaine Marguerite de Roquefort transmit au début du de Rochechouart-Faudoas, sgr. de Barbazan.

Quant à Arignac et Crampagna, ils changèrent de famille dans la Parlement en 1614 et mourut en prison ou exécuté. Ses biens échurent plus tard à François de Minut baron du/de Castéra, sénéchal de Rouergue (fils de Jean, lui-même fils de Jacques de Minut, Parlement de Toulouse en 1524-1536 ; un oncle de François et frère de Jean, Antoine de Minut, avait épousé Catherine de Comminges : un lien avec Raymond de Comminges ?) ; la veuve héritière de François de Minut, Anne-Catherine du Bouzet de Roquépine, épousa en 1647 Marc-Antoine de Galard-Terraube : cette dernière maison assuma la baronnie, avec Crampagna, jusqu'à la Révolution (Pontéjac étant passé par mariage aux Cardeilhac d'Auzon).

(Ces familles peuvent être mal connues, imprécises : ce qui précède ne vise qu'à donner les grandes lignes et à être complété ou corrigé. Pour donner une idée des risques de confusion, citons dans les biens possédés par la Maison de Comminges : Aurignac, -sur-Garonne, en-Dodon ; et dans ceux des Rochechouart-Faudoas : ..).

Les carrières de gypse du Sédour ont autrefois permis d'élaborer un plâtre réputé : le site des plâtrières de Surba, qui en vérité s'étend en grande partie sur le territoire d'Arignac, en atteste.

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  2. «  », sur Racines & Histoire, par Etienne Pattou, 2004, 2007 et 2021.
  3. «  », sur Château de Gargas.
  4. «  », sur Racines & Histoire, par Etienne Pattou, 2006 et 2021.
  5. «  », sur Revue de Gascogne, t. XIX, à Auch, 1878.
  6. «  », sur Geneanet, arbre de Bruno Muratet.
  7. «  », sur La Maison de Galard, t. IV, par Joseph Noulens, chez Jules Claye, à Paris, 1876.

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