Saint-Brice-sous-Rânes

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Saint-Brice-sous-Rânes : descriptif

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Saint-Brice-sous-Rânes

Saint-Brice-sous-Rânes est une commune française, située dans le département de l'Orne en région Normandie, peuplée de 134 habitants.

Géographie

La commune est en pays d'Houlme. Son bourg est à 5 Rânes, à 8 Écouché et à 16 Briouze.

Communes limitrophes de Saint-Brice-sous-Rânes
Lougé-sur-Maire Écouché-les-Vallées
(comm. dél. de Saint-Ouen-sur-Maire)
Écouché-les-Vallées (comm. dél. de Saint-Ouen-sur-Maire),
Sevrai
Lougé-sur-Maire Saint-Brice-sous-Rânes[2] Joué-du-Plain
Rânes Rânes Joué-du-Plain

Climat

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Normandie (Cotentin, Orne), caractérisée par une pluviométrie relativement élevée (850 . Parallèlement le GIEC normand, un groupe régional d’experts sur le climat, différencie quant à lui, dans une étude de 2020, trois grands types de climats pour la région Normandie, nuancés à une échelle plus fine par les facteurs géographiques locaux. La commune est, selon ce zonage, exposée à un « climat contrasté des collines », correspondant au Bocage normand, bien arrosé, voire très arrosé sur les reliefs les plus exposés au flux d’ouest, et frais en raison de l’altitude.

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,1 amplitude thermique annuelle de 13,4 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Briouze à 13 vol d'oiseau, est de 10,9 ,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.

  1. Distances routières les plus courtes selon Viamichelin.fr
  2. «  ».
  3. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  4. «  », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  5. GIEC normand, Le climat en Normandie : présentation et évolution, , 18 lire en ligne), p. 2
  6. «  », sur fr.distance.to (consulté le ).
  7. «  », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  8. «  », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  9. «  », sur meteofrance.fr, (consulté le ).

Toponymie

Le nom de la localité est attesté sous la forme Sanctus Bricius à la fin du , Saint Brice en 1793, Saint-Brice-sous-Râne en 1801.

La paroisse serait dédiée non à Brice, successeur de saint Martin comme évêque de Tours, mais à un moine de l'abbaye Saint-Mesmin de Micy venu en ermite dans le diocèse de Séez au .

Rânes est une paroisse voisine au sud.

Plusieurs documents, antérieurs à la Révolution française de 1789, désignent le lieu sous la forme Saint Brix. En 1547, Jacques d'Harcourt, outre son titre de baron d'Écouché, est noté seigneur de Saint Brix (et autres lieux) ; un de ses descendants, Pierre d'Harcourt (décédé en 1648), baron de Lougey et de Saint Ouen, est encore seigneur de Saint Brix (cette désignation rappelle la prononciation, encore entendue dans les années 1950 chez les plus âgés : saint Bri, et cela malgré la nouvelle orthographe fixée à la Révolution lorsque Saint Brice devint une commune du canton de Rasnes, entre 1790 et 1802)[réf. nécessaire].

Les sobriquets dont on affublait les habitants de la commune étaient : « les patrouillards » (allusion à la chouannerie) et « les culottes jaunes ».

  1. , Toponymie générale de la France, lire en ligne), p. 1533.
  2. a et b Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées Cassini
  3. «  », sur nominis.cef.fr, Nominis (consulté le ).

Histoire

Le site a été occupé de longue date comme l'indiquent les vestiges préhistoriques (outils et armes de pierre) et gallo-romains (tuiles) trouvés sur le territoire de la commune. Une industrie lithique attribué à l'Homme de Néandertal a été mis en évidence avec la découverte de bifaces datés des environs de −41 000 ans.

En 1335, la paroisse de Sanctus Brictius est citée dans un pouillé (registre ecclésiastique) du diocèse de Séez. Ce document précise que, du point de vue religieux, la cure est à la présentation de la collégiale Saint-Nicolas du Merlerault, alors dans le diocèse de Lisieux (de ce fait, les chanoines du Merlerault perçoivent la part principale de la dîme versée par les habitants de la paroisse de Saint-Brice). Cette paroisse fait partie (au sein du diocèse de Séez) du doyenné d'Écouché dans l'archidiaconé du Houlme.

Sous l'Ancien Régime, la paroisse fait partie de la baronnie d'Écouché jusqu'en 1717 (date de sa vente au seigneur de la Motte — en Joué-du-Plain — par Charles le Tonnelier de Breteuil, dernier baron d'Écouché). Saint-Brice fut donc rattaché au « marquisat de la Motte-Lézeau » jusqu'à la Révolution. Sur le plan judiciaire, Saint-Brice appartenait à la sergenterie du Houlme (pays d'Houlme), subdivision de la vicomté de Falaise.

En 1687, deux ans après la révocation de l'édit de Nantes de qui était censé mettre fin aux guerres de Religion, un grand retable est construit dans le chœur de l'église (la Contre-Réforme entend affirmer la prééminence du culte catholique sur le protestantisme).

En 1702, à la suite de la désunion de la vicomté de Briouze, crée une haute justice à Saint-Brice. Jean Baptiste Le Verrier, écuyer, est seigneur de la Conterie en Saint-Brice en 1730. Vers 1785, le curé est César Alexandre Guyon des Diguières (d'Argentan).

L'affaire criminelle Dufay et Dal Santo, à la Barbotière, en , a défrayé la chronique.

  1. Thierry Georges Leprévost, « Dans les pas de Néandertal, Les premiers hommes en Normandie », Patrimoine normand, ISSN 1271-6006).
  2. Jean-François Miniac, Les nouvelles affaires criminelles de l'Orne, de Borée, Paris, 2009.

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Saint-Brice-sous-Rânes dans la littérature

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