Saint-Jean-le-Thomas
Localisation
Saint-Jean-le-Thomas : descriptif
- Saint-Jean-le-Thomas
Saint-Jean-le-Thomas est une commune française, située dans le département de la Manche en région Normandie donnant sur la baie du Mont-Saint-Michel
Elle est peuplée de 389 habitants.
Géographie
Situation
La commune est au nord-ouest de l'Avranchin. Son bourg est à 6 Sartilly, à 15 Avranches et à 17 Granville.
Saint-Jean-le-Thomas est entourée de Dragey-Ronthon et Champeaux et se trouve dans le canton de Sartilly. Ses plages offrent un panorama sur le mont Saint-Michel, Tombelaine et la Côte d'Émeraude.
Système érosion-progradation
L'érosion actuelle de la plage et des dunes de Dragey, formées en
Cette érosion découvre, lorsque la marée descend, des sols anciens de tourbe avec des traces de racines (principalement de roseaux), des vases finement litées et des chenaux méandriformes. La tourbière de Saint-Jean-le-Thomas, bien visible au niveau de la plage de Pignochet, correspond à une vasière, avec son marigot, et d'un marais maritime, mis en place il y a quelque 4 000 ans en arrière d'une ancienne barrière littorale qui a aujourd'hui disparu en raison de la remontée de la mer.
Géologie
Saint-Jean-le-Thomas est localisée dans le domaine centre armoricain, plus précisément dans un bassin sédimentaire essentiellement briovérien dans lequel se sont mis en place des granitoïdes intrusifs formant le batholite granodioritique mancellien, avec quelques pointements sécants de leucogranite.
Les falaises, de 50 à 70 granodiorite riche en biotite et en cordiérite parcourue par un réseau de diaclases souligné par une teinte rouille caractéristique d’un début d’altération) qui forme un plateau bocager dont l’altitude varie entre 70 et 110 intrusion magmatique a développé à la périphérie de cette intrusion un métamorphisme de contact, à l'origine d'une auréole de cornéennes qui ceinture ce massif. Cette ceinture s'imprime dans le paysage par les falaises escarpées, contrastant avec la surface faiblement ondulée du massif granitique. « Les cornéennes constituent l'essentiel des affleurements du platier et des falaises ; elles se présentent en alternances rubanées de lits sombres et clairs dérivant des alternances siltosableuses granoclassées du Briovérien supérieur : les lits dérivant des faciès silteux sont riches en cristaux de cordiérite tandis que les passées sableuses évoluent en cornéennes granoblastiques, riches en quartz et micas (muscovite, biotite), à cordiérite altérée. Le litage oblique initial des sédiments briovériens est parfois encore visible ».
Climat
En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique franc, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Bretagne orientale et méridionale, Pays nantais, Vendée, caractérisée par une faible pluviométrie en été et une bonne insolation. Parallèlement le GIEC normand, un groupe régional d’experts sur le climat, différencie quant à lui, dans une étude de 2020, trois grands types de climats pour la région Normandie, nuancés à une échelle plus fine par les facteurs géographiques locaux. La commune est, selon ce zonage, exposée à un « climat maritime », correspondant au Cotentin et à l'ouest du département de la Manche, frais, humide et pluvieux, où les contrastes pluviométrique et thermique sont parfois très prononcés en quelques kilomètres quand le relief est marqué.
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,9 amplitude thermique annuelle de 11,7 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Longueville à 14 vol d'oiseau, est de 11,9 ,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.
- Distances routières les plus courtes selon Viamichelin.fr.
- « ».
- Simplified geological and sedimentological map of the Mont-Saint-Michel bay (after Larsonneur and coll., 1989 ; L'Homer et al., 1999).
- Coupe géologique à travers la baie.
- Le bec d'Andaine est la terminaison de ce système érosion-progradation.
- Compain P., Larsonneur C., Walker P., « Les sédiments et leur dynamique dans la partie nord-est de la Baie du Mont-Saint-Michel », Bull. Soc. Linn. Normandie, vol. 112/113, , p. 109-114.
- Jean-Claude Lefeuvre, Jean-Pierre Mouton, André Mauxion, L'histoire de la baie du Mont-Saint-Michel et de son abbaye, Ouest-France, , p. 7.
- Géologie de la France, éditions du BRGM, , p. 11.
- « », sur geologie.discip.ac-caen.fr (consulté le ).
- Francis Doré, Normandie, Masson, , p. 103.
- « », sur apgn.fr, cornéennes et granodiorite cadomiennes de la pointe de champeaux.
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le ).
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Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes Sancti Johannis villam en 1022 et 1026 et de Saint Johan vers 1175.
La paroisse et son église sont dédiées à Jean le Baptiste. Le patronyme Thomas est lié par l'article le, l'ancien français pouvant donner à l'article valeur démonstrative : « Saint-Jean, celui de Thomas ».
- Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, lire en ligne), p. 1551.
- René Lepelley, Noms de lieux de Normandie et des îles Anglo-Normandes, Paris, Bonneton, , 223 ISBN ), p. 62.
Histoire
Les découvertes archéologiques sur l'estran depuis les années 1970 : des pêcheries datées de l'époque du bronze, deux fours de la même datation à la limite du cordon dunaire proches de ces pêcheries, des traces de bovins et des pas humains de plus de quatre mille ans, confirment l'occupation du site et son activité dès le néolithique.
La récente datation des murs nord du chœur de l'église par sa structure et ses joints, confirmée par une datation au carbone 14 évoque le réemploi d'une construction gallo-romaine dont la nature n'est pas connue s'inscrit dans un environnement gallo romain avec un trésor monétaire découvert en 1912 lors d'une marée d'équinoxe qui a provoqué l'éboulement de la falaise d'argile, et le débouché d'une voie romaine de Mortain aux ports de la baie et démontre l'importance de l'occupation de ce lieu.
En 917, Guillaume « Longue-Épée » fait donation à l'abbaye du Mont-Saint-Michel de la seigneurie, de l'église, du moulin, des vignes et des pêcheries.
Un Guillaume de Saint-Jean était en 1066 à Hastings aux côtés de Guillaume le Conquérant et aurait été chargé des transports du matériel de guerre.
Dans une charte datée de 1121, tirée du cartulaire manuscrit du Mont-Saint-Michel, on lit que Thomas, seigneur de Saint-Jean, transforme le castel primitif au bord de la falaise en château fort et a des démêlés avec l'abbé qui l'accuse de détruire ses bois. Il donne son nom à la seigneurie qui dorénavant sera Saint-Jean-le-Thomas. Au début du Philippe Auguste en ordonne la destruction et la confiscation des biens au profit de l'abbaye du Mont-Saint-Michel et de Fouques Paisnel. Au XIXe siècle, on détruisit les restes du donjon.
La commune a été desservie de 1908 à 1935 par la ligne de Granville à Sourdeval, un chemin de fer secondaire à voie métrique exploité par les Chemins de fer de la Manche.
Saint-Jean-le-Thomas s'associe à Dragey, Ronthon et Genêts le . La nouvelle commune prend alors le nom de Dragey-Tombelaine. Genêts et Saint-Jean-le-Thomas quittent l'association en 1979 (Dragey-Tombelaine sera renommée Dragey, puis Dragey-Ronthon).
- Jean-Baptiste Vincent, Hugo Thomas », sur Saint-Jean-le-Thomas site officiel de la mairie, (consulté le ), p. 96.
- Gautier 2014, p. 557.
- Office de tourisme Saint Jean le Thomas, « », Histoire de St Jean, sur saintjeanlethomas.com (consulté le ).
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Héraldique
|
Les armes de la commune de Saint-Jean-le-Thomas se blasonnent ainsi : |
- « »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?) (consulté le ).
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Saint-Jean-le-Thomas dans la littérature
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