Soulac-sur-Mer

Localisation

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Soulac-sur-Mer : descriptif

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Soulac-sur-Mer

Soulac-sur-Mer est une commune du Sud-Ouest de la France, dans le département de la Gironde, en région Nouvelle-Aquitaine. Partie intégrante de l'ancienne province de Guyenne (nord de la Gascogne), dans la partie septentrionale de la péninsule du Médoc, la ville s'inscrit dans le périmètre des Landes de Gascogne, de la forêt des Landes, et dans le prolongement de la pointe de Grave

Elle peut être rattachée aussi bien à la Côte d'Argent qu'à la Côte de Beauté et fait partie du parc naturel régional du Médoc. Avec 3 011 habitants (2022), Soulac-sur-Mer est la troisième ville du canton du Nord-Médoc derrière Lesparre-Médoc et Pauillac

Elle est le siège et la troisième ville de la Communauté de communes Médoc Atlantique derrière Lacanau et Hourtin. La ville est une station balnéaire et climatique qui peut compter jusqu'à onze fois plus d'habitants l'été que l'hiver

Elle est fréquentée par plus de 30 000 estivants.

Géographie

Localisation

« La dune aux mols vallons, comme une digue d'or, l'océan infini qui surgit et moutonne... Les vagues, les remous que l'écume couronne, et aussi les pins verts comme une houle encor... »

— Armand Got —

La commune de Soulac est située dans la partie septentrionale du département de la Gironde, en région Nouvelle-Aquitaine, dans l'arrondissement de Lesparre-Médoc et le canton du Nord-Médoc.

Localisée à l'extrême nord de la péninsule du Médoc, dans l'ancienne province de Guyenne, elle est située à quelques kilomètres au sud de la pointe de Grave, laquelle marque l'extrémité septentrionale des landes de Gascogne. Appartenant au midi de la France — on parle plus précisément de « midi atlantique », au cœur de l'arc atlantique, elle est partie intégrante du Grand Sud-Ouest français.

Elle se trouve à 86 kilomètres au nord-ouest de la préfecture régionale et départementale (Bordeaux), à 110 kilomètres au nord du bassin d'Arcachon et à 12 kilomètres au sud de Royan (au-delà de l'estuaire de la Gironde, dans le département de la Charente-Maritime). Un ferry reliant Royan au Verdon-sur-Mer permet de rejoindre Soulac-sur-Mer en traversant l’estuaire de la Gironde.

Position de Soulac dans les Landes de Gascogne.
Une entrée de la commune.
La plage centrale et ses ganivelles. En arrière-plan, le phare de Cordouan.
Vue du « Signal » en mars 2021, depuis la plage centrale.
Sculpture sur la plage de Soulac.

Son littoral constitue une partie de la Côte d'Argent (ou de la Côte de Beauté si la limite considérée est la pointe de la Négade, à la limite sud de la commune). Il est constitué de quatre plages de sable (plage nord, plage centre, plage sud et plage de l'Amélie) bordées de massifs dunaires. Le phénomène d'érosion marine (recul de la côte en certains endroits, qui a notamment justifié en l'évacuation définitive par la préfecture de l'immeuble dénommé Signal, menacé par la mer) est particulièrement marqué dans la partie méridionale de la commune. Des aménagements (empierrements de digues et d'épis) en atténuent les effets mais provoquent aussi d'autres érosions. Construit en 1967 à 200 mètres de l'océan Atlantique, le « Signal » se retrouve à seulement une dizaine de mètres de l'eau à cause de l’érosion des dunes sur lesquelles il est édifié. Le bâtiment a été désamianté et en partie désossé en 2019. Une procédure de démolition devait être lancée en 2021 afin d'éviter un effondrement de l'immeuble par lui-même. La démolition de l'immeuble est entamée le 3 février 2023.

Outre une façade maritime sur l'océan Atlantique, la commune compte également un débouché sur l'estuaire de la Gironde (port ostréicole de Neyran, sur le chenal du même nom).

La commune est établie sur des terres basses constituées pour partie de dépôts sableux d'origine éolienne (massif dunaire des Arros, lède de la Négade, grande lède de Lillan), pour l'autre de terrains marécageux autrefois immergés (prairie des Mattes, palu de Lillan).

La fixation des dunes par une pinède (procédé utilisé massivement dans les Landes, autour du bassin d'Arcachon et plus au nord, en Arvert) au  siècle a donné naissance à la forêt domaniale de la Pointe de Grave, extrémité septentrionale de la forêt des Landes.

Communes limitrophes

La commune de Meschers-sur-Gironde est sur la rive droite de l'estuaire de la Gironde.

Communes limitrophes de Soulac-sur-Mer
Le Verdon-sur-Mer Meschers-sur-Gironde
(Charente-Maritime)
Océan Atlantique Soulac-sur-Mer
Grayan-et-l'Hôpital Talais

Hydrographie

La partie orientale de la commune est constituée de plusieurs marais (palu de Lillan et de Talais, prairie des Mattes) sillonnés de plusieurs dizaines de chenaux tributaires de l'estuaire de la Gironde.

En dehors de la Gironde, les principaux cours d'eau traversant le territoire communal sont le chenal du Conseiller, un ruisseau long de neuf kilomètres qui naît près du quartier des Arros avant de traverser la commune du Verdon-sur-Mer, le chenal de Talais, qui marque la limite communale avec Talais et le chenal de Neyran. Long de 5,2 kilomètres, c'est à son embouchure qu'est aménagé le port ostréicole de Neyran.

Climat

Historiquement, la commune est exposée à un climat océanique aquitain. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Littoral charentais et aquitain, caractérisée par une pluviométrie élevée en automne et en hiver, un bon ensoleillement, des hiver doux (6,5 .

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 13,1 amplitude thermique annuelle de 13,7 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Vensac à 14 vol d'oiseau, est de 13,4 ,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.

  1. Louis Papy, Le Midi atlantique, atlas et géographie de la France moderne, Flammarion, Paris, 1984.
  2. CNIG : Côtes de France.
  3. A La Une Bordeaux ; Publié le 10/01/2014.
  4. in Sud Ouest, « L'érosion s'accélère sur la zone sud de l'Amélie », article paru le 21 janvier 2009.
  5. Documentaire de Pierre Oscar Levy, «  », sur tenk.fr (consulté le ).
  6. Marie Terrier, « Soulac-sur-Mer, les copropriétaires du « Signal » devraient être indemnisés », La Croix,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  7. https://www.ouest-france.fr/nouvelle-aquitaine/gironde/erosion-du-littoral-l-immeuble-le-signal-de-soulac-sur-mer-desamiante-avant-sa-demolition-6451787
  8. Florence Pérusin, «  », sur francebleu.fr, (consulté le ).
  9. a et b Carte IGN sous Géoportail
  10. Le chenal du Conseiller sur le site du Sandre.
  11. Le chenal de Neyran sur le site du Sandre.
  12. «  » [PDF], sur haute-vienne.chambre-agriculture.fr, (consulté le ), p. 2.
  13. «  », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  14. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  15. «  », sur fr.distance.to (consulté le ).
  16. «  », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  17. «  », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  18. «  », sur meteofrance.fr, (consulté le ).

Toponymie

En graphie occitane, Soulac s'écrit Solac (prononcé []).

C'est un nom de domaine gallo-roman en -acum, basé sur le nom de personne latin Solus.

  1. Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieu en France, Librairie Guénégaud, Paris, 1979. p. 662-663.

Histoire

L'enseigne gauloise de Soulac.

L'histoire de la ville de Soulac demeure relativement mal connue avant la période médiévale. La ville est un temps assimilée à l'antique Noviomagus, mentionnée par Ptolémée dans sa « Géographie » comme étant une des deux principales agglomérations de la cité des Bituriges Vivisques, mais cette hypothèse demeure largement controversée de nos jours. Quoi qu'il en soit, le territoire communal est occupé dès la période néolithique (sites de l'Amélie et de la pointe de la Négade principalement),, puis à l'âge du bronze, ainsi que le montrent les découvertes archéologiques mises au jour lors de fouilles ou retrouvées de manière fortuite comme la célèbre enseigne gauloise figurant un sanglier stylisé, retrouvée sur une plage en 1989 et conservée au musée d'art et d'archéologie.

La configuration des côtes était bien différente à cette époque : Soulac, aujourd'hui en bord de mer était alors située au bord du fleuve. Le littoral atlantique était situé bien plus à l'ouest que de nos jours (sans doute au-delà du banc des olives) tandis qu'un petit golfe (bordant l'estuaire de la Gironde) recouvrait les marais actuels des Mattes, de Lilhan et de Talais. Soulac était le terme d'une voie antique appelée la Lébade (ou Levade) qui la reliait à la ville de Bordeaux, tandis qu'une autre (reprise au Moyen Âge sous le nom de Voie de Soulac) longeait le cordon dunaire jusqu'à Bayonne. Dépendant de la cité des Bituriges Vivisques (province d'Aquitaine depuis Auguste, puis Aquitaine Seconde depuis Dioclétien), la région pourrait avoir vu la cohabitation de deux peuples, les Médules et les Bituriges Vivisques.

On ne retrouve la trace de Soulac qu'à partir du  siècle, alors que les moines bénédictins établissent un premier monastère en cette région relativement enclavée et inhospitalière. Cette dépendance de la puissante abbaye Sainte-Croix de Bordeaux reste longtemps assez modeste : elle ne compte ainsi guère plus de onze personnes dont seulement quatre moines en 1166. La popularité du pèlerinage de Saint-Jacques de Compostelle contribue à faire de la région un centre religieux dont l'importance va croissant : de fait, la voie de Soulac, bien que moins populaire que les grands axes de Tours, de Limoges, de Toulouse ou du Puy, accueille son flot de pèlerins. Un hôpital chargé de les accueillir est construit (il en est de même à Talais et Grayan-et-l'Hôpital).

Ruines de la basilique Notre-Dame avant sa reconstruction, au  siècle.

La basilique Notre-Dame est édifiée dans la seconde moitié du  siècle dans une cuvette entre deux éminences (à l'est du puy du Porge et au nord-ouest du moulin à vent du puy du Guet). On y vénère tout particulièrement le tombeau présumé de sainte Véronique et une goutte de lait de la Vierge Marie que celle-ci aurait rapportée de Terre sainte.

« La ville de Soulac bâtie aux alentours de l’église avait une assez grande importance : les vieux titres y énumèrent encore 15 à 20 rues et 700 chefs de famille ou caps d’oustau, sujets de l’abbaye de Ste-Croix, en 1389. Il s’y faisait un commerce considérable portant principalement sur les vins de la région, recherchés par les Anglais. De nombreux marais salants y étaient activement exploités depuis plusieurs siècles. Le port avait un grand mouvement. Cependant, la ville et sa basilique étaient déjà sujettes à des inondations provenant, soit des eaux du sol, soit des crues de la Gironde ; au point que les moines durent, en plein XIIIe siècle, exécuter dans l’église un remblai haut de 3 mètres et que bien des habitants firent de même pour leurs maisons. C’est vers cette époque aussi que s’écroulèrent les voûtes primitives de l’église et sa tour centrale, et que celle-ci fut remplacée par le clocher actuel bâti à l’angle des murailles septentrionales et occidentales. Au XIVe siècle, les religieux durent fermer le portail méridional et ouvrir une porte dans la muraille ouest de la basilique (grand portail actuel) mettant son seuil à 1 m au-dessus du sol intérieur déjà surélevé. ».

Important port sur la Gironde au Moyen Âge, la cité est alors une étape sur le chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle, où de nombreux pèlerins font étape dans la basilique Notre-Dame, avant de poursuivre par le chemin de Soulac. En 1452, alors que s'achève la guerre de Cent Ans, le roi d'Angleterre et duc d'Aquitaine Henri VI envoie une armée en renfort pour tenter de dégager ce qui reste de ses possessions du sud-ouest, envahies par les troupes françaises. Commandée par John Talbot, elle débarque à Soulac et fait marche vers Bordeaux. Cette tentative infructueuse s'achève par la bataille de Castillon, qui sonne le glas de la domination anglaise sur l'Aquitaine.

Au 1741, les habitants évacuent en masse le « Vieux-Soulac » et se regroupent à quelques kilomètres à l'est, reconstruisant un nouveau village baptisé « Jeune-Soulac ». En 1744, la basilique étant ensevelie sous les sables, on décide la construction d'une nouvelle Église Notre-Dame au « Jeune Soulac ».

Au monuments historiques se rend sur place à deux reprises (1842 et 1846). En 1849, un particulier, Antoine Trouche, décide de se porter acquéreur des dunes du « Vieux-Soulac » afin d'y aménager un lotissement en bord de mer. Afin de contenir l'avancée des dunes, il ordonne la plantation d'une forêt de pins maritimes, embryon de l'actuelle forêt domaniale de la pointe de Grave. Les premières villas balnéaires fleurissent quelques mois plus tard avec la mode des bains de mer dont on a découvert les vertus curatrices, formant une petite station balnéaire baptisée « Bains des Olives ». Dans le même temps, le désensablement de la basilique est ordonné par les autorités ecclésiastiques. Les travaux, commencés en 1859, se poursuivront jusqu'en 1905.

Affiche de la Compagnie du chemin de fer du Médoc.

L'arrivée du chemin de fer (ligne du Médoc) en 1874 permet à la petite cité balnéaire de prendre son essor. Les villas se multiplient et certains bourgeois bordelais prennent l'habitude d'y passer quelques moments de détente. La même année, la commune perd cependant une partie de son territoire, qui forme une commune indépendante, Le Verdon. Au début du  siècle, le centre de gravité de la commune n'est plus le « Jeune-Soulac », peu à peu rétrogradé au rang de simple hameau, mais la ville nouvelle de « Soulac-les-Bains ».

Médaillon à l'effigie de Georges Mandel, maire de Soulac de 1919 à 1940, assassiné en 1944 par la Milice.

Durant le  siècle, des personnalités telles que le poète Jean Fernand-Lafargue ou l'homme politique et résistant Georges Mandel marquent l'histoire de la commune.

L'occupation allemande se matérialise, ici comme dans toutes les régions littorales, par la construction du « Mur de l'Atlantique », un ensemble de blockhaus censé empêcher toute velléité de débarquement allié. La situation géographique particulière de la commune, à l'embouchure de la Gironde, conduit à la constitution d'une « forteresse » (dite Gironde Mündung Süd) appelée à devenir l'un des derniers bastions de résistance allemande.

La réduction des derniers éléments de cette poche est menée au cours de l'opération « Vénérable » qui débute le . Le à 20 . Trace de cette occupation, 137 obus allemands enfouis dans le sable furent découverts et détruits en .

Dans le courant des années 1960 et 1970, la ville se dote de nouvelles infrastructures culturelles et touristiques (musée, casino, palais des congrès).

En 1998, la basilique Notre-Dame-de-la-fin-des-Terres est inscrite au patrimoine mondial de l'humanité par l'Unesco au titre des Chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle.

Historique de l'équipement de la commune

La mairie.
Le monument aux morts.
Mairie

L'Hôtel de la Paix, construit en 1866, devient la nouvelle mairie de Soulac en 1901. Le bâtiment sera remanié en 1909 ; seul le bâtiment central est conservé. L'Hôtel de France ouvert en 1877 allait accueillir la première école de garçons en 1885. Le nom d'Hôtel de France sera repris par un bâtiment du bord de mer vers 1900.

Chemin de fer

L'arrivée du chemin de fer en 1874 contribue grandement à l'essor de la station balnéaire. Il fallait auparavant six heures en voiture hippomobile pour relier Soulac au port de Pauillac. Le temps du trajet en train depuis Bordeaux passe de plus de quatre heures à moins de deux heures dans les années 1920. Une gare provisoire est installée en 1874 sur la dune de l'Épine. L'avenue de la Basilique la reliera au centre en 1879.

L'ancien casino.
Casino

Le casino mauresque a d'abord été construit en bois en 1878. Puis il est remplacé en 1900 par un nouveau bâtiment en pierre qui sera reconstruit sept ans plus tard, mêlant pierres et briques tout en lui conservant une note exotique.

Dans les années 1950 il sert de cinéma. Il abrite aujourd'hui la Caisse d'épargne.

La halle du marché.
Halle du marché

La halle a été construite de 1887 à 1891. À l'origine en bois, elle fut remplacée en 1923 par de la maçonnerie. Les chapiteaux des frontons sont l'œuvre du sculpteur ornementaliste Edmond Tuffet.

Le marché (fruits, légumes, viandes, charcuteries, fromages, poissons, crustacés, vins médocains, épicerie…) s'y tient tous les jours de 8 heures du matin à 13 heures (ainsi que de 18 heures à 20 heures en juillet-août). Un marché se tient à l'extérieur chaque jeudi matin.

Ponton

En 1868 un ponton est construit (dans le prolongement de la rue principale) duquel un double escalier en bois permettait d’accéder à la plage. En 1890, il est flanqué d'un kiosque à bains offrant une enfilade de cabines en surplomb de la plage. En 1894, une plate-forme à passerelle métallique est construite remplacée dix ans après par un ponton métallique, servi par une rampe d'accès inclinée. En 1914, on doit construire une digue pour protéger les constructions du bord de mer ; un nouveau ponton en maçonnerie est inauguré le puis un second plus au sud en 1932.

  1. L'identification de Noviomagus (PDF).
  2. Florence Verdin, « Soulac-sur-Mer – Plage de l’Amélie nord », ADLFI. Archéologie de la France - Informations, Gallia,‎ (ISSN 2114-0502, lire en ligne, consulté le )
  3. Florence Verdin, « Habiter les marais estuariens à l’âge du Fer : quelques exemples en Médoc », Aquitania, DOI 10.3406/aquit.2015.1453, lire en ligne, consulté le )
  4. Soulac et les pays médocains, Actes du XLIe congrès d'études régionales de la fédération historique du Sud-Ouest, Bordeaux, 1989.
  5. a et b , Souvigny, 1897..
  6. Historique du Médoc.
  7. Cartulaire de l'abbaye Sainte-Croix de Bordeaux, Archives historiques de la Gironde, chartes I et II, tome XXVII, année 1892.
  8. Histoire de Notre-Dame-de-la-fin-des-Terres, plaquette informative réalisée par Marie-Pasquine Picot-Subes, association des amis de la basilique, juillet 1993.
  9. a et b Citadelles, numéro 16, mai 2008, article par Elisabeth Féghali.
  10. Le patrimoine des communes de la Gironde, éditions Flohic, p. 1427.
  11. Pointe du Médoc: son patrimoine.
  12. Le Patrimoine des communes de la Gironde, éditions Flohic, p. 1428.
  13.  (PDF).
  14. Opération "Vénérable" : la libération de la "poche" de la pointe de Grave.
  15. Journal télévisé 19/20 de France 3 le 4 janvier 1990 Consultable en ligne.
  16. «  », sur Ville de Soulac (consulté le ).

Héraldique

Blason de Soulac.


Les armes de Soulac-sur-Mer se blasonnent ainsi : Coupé : au premier d'azur à la dune d'or, au bas de laquelle sont terrassés trois pins de sinople en fasce, et sommée d'une basilique d'argent, le clocher à dextre, au second d'argent aux trois étoiles flamboyantes de gueules.

La devise qui figure sur les armes de la ville est : « Ex arena rediviva surgit »
( « Elle surgit du sable et revit » ).

  1. Caruso33 : découvrir autrement la Gironde.

Culture

Musée d'art et d'archéologie

Le principal établissement culturel de la commune est le musée d'art et d'archéologie, aménagé depuis 1976 dans un bâtiment moderniste situé à proximité du front de mer. Établi sur deux niveaux, il rassemble des collections évoquant l'histoire de la péninsule médullienne des origines à nos jours.

Plus de mille pièces y sont exposées, depuis un squelette d'elephas antiquus (ancêtre préhistorique des éléphants) découvert sur le site de la pointe de la Négade jusqu'à une série de canons de marine provenant d'un navire marchand, en passant par une enseigne gauloise représentant un sanglier. Le premier étage est consacré aux productions artistiques locales (peintures et lithographies notamment).

Le musée sert de cadre à des expositions ponctuelles (salon des beaux-arts, mois de la photographie, salon cap science).

Cinéma

La ville de Soulac dispose d'un cinéma municipal équipé d'une salle de 280 places, dont la gestion est assurée par la société Artec Cinémas. Il propose entre 8 et 10 séances par semaine et sa programmation est éclectique (films populaires, Art & Essai, jeune public). De nombreuses animations y sont également organisées tout au long de l'année.

Gastronomie

Le grenier médocain, spécialité régionale à base de panse de porc.

La gastronomie médocaine accorde une place importante aux produits de la mer, du fleuve (Gironde) et de la terre. Les poissons (alose, anguille, sardine, pibale, merlu, baudroie...) sont une composante essentielle de la table médocaine. L'alose, pêchée à la « bichareyre » (filet maillant), est servie grillée ou accompagnée d'oseille, tandis que la lamproie à la bordelaise est nappée d'une sauce au vin et souvent accompagnée d'une fondue de poireaux. Les pibales ou civelles sont des alevins d'anguille, pêchés traditionnellement dans l'estuaire et servis en poêlée avec de l'ail. Si l'ostréiculture n'est plus guère présente que de façon confidentielle dans le nord de la presqu'île (Soulac, Saint-Vivien-de-Médoc), la production de gambas y a été introduite depuis les années 1980. Tout comme les crevettes blanches — ou « bichettes » — on les prépare simplement grillées ou avec de l'anis. L'agneau de Pauillac représente un produit phare de la région, et est simplement servi grillé sur des sarments de vigne. Les gibiers sont représentés par les palombes, les bécasses ou les grives. Enfin, le grenier médocain est une charcuterie à base de panse de porc roulée. Accompagnant ces produits typiques, les vins du Médoc sont de réputation internationale : Château Latour, Château Lafite, Château Margaux, Château Mouton Rothschild en sont quelques exemples célèbres. Ils sont également la base de quelques produits dérivés, dont la gelée de vin du Médoc, traditionnellement servie en accompagnement de fromages ou servant à déglacer les sauces. Le Médoc produit également des friandises : noisettines médocaines (noisettes caramélisées) et sarments du Médoc (bâtonnets de chocolat).

La ville accueille deux foires gastronomiques ( et ) centrées sur les produits du terroir girondin (foie gras, vins du Médoc, poissons nobles, agneau de Pauillac, terrines de canard notamment).

  1. Des gambas au milieu des vignobles, article de Pierre Sauvey publié dans la Dépêche du Midi, 8/05/2001.
  2. Spécialités gastronomique du Médoc, site de la ville de Pauillac.
  3. Marchés et foires à Soulac, site de la mairie.

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