Saint-Georges-des-Coteaux
Localisation
Saint-Georges-des-Coteaux : descriptif
- Saint-Georges-des-Coteaux
Saint-Georges-des-Coteaux est une commune du sud-ouest de la France, située dans le département de la Charente-Maritime (région Nouvelle-Aquitaine)
Ses habitants sont appelés les Saint-Georgeais et les Saint-Georgeaises. Commune résidentielle de la première couronne péri-urbaine de Saintes, Saint-Georges-des-Coteaux s'est beaucoup développée grâce à ses zones d'activités économiques multiples qu'elle partage avec la ville voisine de Saintes.
Géographie
Présentation générale et situation
La commune de Saint-Georges-des-Coteaux se situe dans le centre du département de la Charente-Maritime, en région Nouvelle-Aquitaine, dans l'ancienne province de Saintonge. Appartenant au Midi atlantique, au cœur de l'arc atlantique, elle peut être rattachée à deux grands ensembles géographiques, le Grand Ouest français et le Grand Sud-Ouest français.
Saint-Georges-des-Coteaux est située à sept kilomètres à l'ouest de Saintes et est desservie par la RD 137 (ex RN 137) qui constitue toujours l'axe routier majeur du département de la Charente-Maritime. C'est par cette route à fort trafic routier que Saint-Georges-des-Coteaux est reliée directement à Saint-Porchaire, dynamique chef-lieu de canton situé à 8 km à l'ouest, à Rochefort, troisième ville du département, située à 34 km au nord-ouest et à La Rochelle, préfecture du département, située à 62 km au nord-ouest.
À l'est de la commune, elle est bordée par l'autoroute A10 et l'échangeur autoroutier n°35, infrastructure de communication majeure réalisée en 1981.
La départementale D 237 traverse d'est en ouest la commune, dont l'agglomération même de Saint-Georges-des-Coteaux, c'est l'axe secondaire Saintes-Pont-l'Abbé-d'Arnoult,presque parallèle à la RD 137.
Le cadre géographique
Le finage communal d'une étendue de 1923 hectares occupe un site de plateau calcaire du Crétacé dont l'altimétrie moyenne est de 47 m dans laquelle varient deux valeurs extrêmes avec une altitude minimum à 13 m et une maximum à 81 m, cette dernière correspondant au site du bois de Mongré, coteau boisé presque en bordure de la commune voisine de Ecurat. Le site même du noyau urbain est à 55 m correspondant plus précisément à celui de la mairie.
La commune n'a pas de rivière proprement dite, ni de source, elle occupe le site d'un plateau entrecoupé de vallons secs lui donnant un aspect de relief vallonné dont l'horizon est limité par de nombreux bois à l'est tandis qu'à l'ouest une campagne ouverte de type openfield laisse découvrir un riche terroir à céréales qui, autrefois, était parsemé de nombreux moulins et dont il n'en reste plus de traces que dans la toponymie des nombreux écarts et hameaux de la commune.
Sous l'effet d'une urbanisation intensive, entamée vers la fin des années 1960, Saint-Georges-des-Coteaux présente quatre aspects de l'aménagement de son espace communal.
Tout à l'est, la commune a aménagé de vastes terrains pour l'accueil des activités économiques qui prolongent ceux de la ville voisine de Saintes que séparent l'autoroute A10 et les emprises importantes des échangeurs routier (accès à la rocade urbaine aux différentes routes importantes dont la RN150 à 2X2 voies et la RD 137 - ex RN 137 -) et autoroutier (sortie n°35). Trois zones d'activités sont en périphérie de la commune de Saint-Georges-des-Coteaux et font partie du parc Atlantique qui regroupe plus de 160 entreprises et génèrent sur place 2 000 emplois.
Une ceinture boisée, constituée de nombreux bois de feuillus, s'étend du nord au sud dans la partie orientale de la commune (bois de Mongré, bois de Voyer, bois de Lageay, bois de Courpéteau, bois de Marignac et bois des Brandes) et sépare la ville de Saintes de l'agglomération de Saint-Georges-des-Coteaux. Cette succession de bois stoppe de fait le front d'urbanisation vers l'est de la commune. Le bois de Mongré abrite notamment le site du château de Romefort et sépare également la commune de celle d'Ecurat, au nord. Cette couverture forestière couvre 240 ha soit plus d'un dixième de la superficie de la commune.
Au centre de la commune, des coteaux élevés d'une altitude générale comprise entre 50 et 60 mètres portent la RD 137 - ex RN 137 - qui demeure toujours l'artère routière maitresse de la Charente-Maritime. Cette ligne de coteaux sépare Saint-Georges-des-Coteaux des villages de la Vallée, du Petit-Romefort et du Grand-Romefort et portent le nom évocateur de la Champagne-Saint-Georges, toponyme réputé pour l'excellence des terres arables, généralement vouées à la culture du blé. La Champagne se prolonge à l'ouest dans une campagne découverte en direction de Saint-Porchaire et annonce un riche terroir à céréales aux larges horizons découverts que ponctuent la présence des immenses masses des silos à grains ou des hauts clochers des églises de la campagne saintongeaise.
Au sud s'étend l'agglomération résidentielle de Saint-Georges-des-Coteaux qui a successivement annexé de nombreux villages et hameaux et autres lieux-dits. Le bourg s'étire le long d'un vallon sec et présente autour de son église au clocher massif l'aspect d'une grosse agglomération étagée au tissu résidentiel diffus, lui conférant davantage un aspect villageois plutôt qu'urbain malgré la présence de nombreux lotissements modernes et de création récente.
Communes limitrophes
Écurat | Écurat | Saintes | ||
Les Essards | N | Saintes, autoroute A10 | ||
O Saint-Georges-des-Coteaux E | ||||
S | ||||
Nieul-lès-Saintes | Nieul-lès-Saintes | Saintes |
- Louis Papy, Le midi atlantique, atlas et géographie de la France moderne, Flammarion, Paris, 1984
- Distances kilométriques indiquées sur la carte Michelin n°71
- source : Trésors des régions - Consulter la carte Poitou-Charentes, puis la carte Charente-Maritime, puis carte cantons de Saintes France, le trésor des régions
Toponymie
Le nom de la commune provient de saint Georges, à qui la paroisse avait été dédiée. Le toponyme Les Coteaux fait sans doute référence aux environs vallonnés du bourg.
- Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, Librairie Droz, (ISBN , lire en ligne)
Histoire
Les origines de la commune sont liées à celle de la ville voisine de Saintes qui fut l'antique Mediolanum Santonum. De rares vestiges de l'époque gallo-romaine encore visibles aujourd'hui attestent de cette lointaine occupation dont des chapiteaux corinthiens réemployés dans le village de la Vallée ou encore au lieu-dit de Romefort un fût de colonne cannelée sert de margelle à un puits.
Comme tous les villages de la Saintonge, Saint-Georges-des-Coteaux n'a pas échappé aux affres des grandes invasions barbares et sa renaissance est apparue vers le milieu du Moyen Âge, époque à laquelle est édifiée au siècle l'église Saint-Georges, de construction romane saintongeaise, sous l'impulsion de la puissante abbaye bénédictine de Saint-Jean-d'Angély.
Pendant la guerre de Cent Ans, le village a été de nouveau le théâtre de destructions et a connu la servitude de l'occupant anglais. Ce dernier se servit notamment du clocher de l'église pour en faire une tour de guet. Un épisode important de cette période douloureuse a marqué la paroisse de Saint-Georges-des-Coteaux. En 1351, les Anglais se rendirent vainqueurs des troupes françaises en leur infligeant une lourde défaite où 600 morts furent déplorés et de nombreux soldats furent faits prisonniers, dont le maréchal de Nesles.
Pendant la seconde moitié du siècle, une partie des habitants de la paroisse s'ouvre aux idées de la Réforme, la communauté huguenote de Saint-Georges-des-Coteaux y a fait édifier un temple protestant en 1613 mais celui-ci est démoli peu après la révocation de l'édit de Nantes de 1685.
Entre-temps, la paroisse fut assiégée par les troupes de La Fronde qui y implantèrent un camp le obligeant la ville de Saintes à se soumettre sous menace de destruction totale.
Lors de la Constituante de 1790, la paroisse de Saint-Georges-des-Coteaux fut érigée en commune et fut incluse dans le nouveau canton de Saintes-Sud. Cependant, elle ne fut jamais désignée pour exercer la fonction de chef-lieu de canton, ni lors du remaniement administratif opéré pendant le Consulat sous Napoléon-Bonaparte.
Pendant le phylloxéra qui se déclara en Saintonge à partir de 1875, la commune abandonna en grande partie la vigne pour se tourner vers l'élevage laitier où, au début du Nieul-les-Saintes. Elle passa aux mains d'un grand groupe laitier, Chambourcy, et devint jusque dans les années soixante-dix le principal employeur privé de la commune.
Une voie ferrée qui reliait Saintes à Marennes desservait Saint-Georges-des-Coteaux tandis que la route de Bordeaux à Saint-Malo, ancienne route royale sous la monarchie de Juillet, traversait d'est en ouest la commune et avait permis de rompre son isolement depuis le début des Temps modernes.
Ce n'est que depuis le lendemain de la Seconde Guerre mondiale que la commune de Saint-Georges-des-Coteaux s'est transformée rapidement en devenant une commune résidentielle attractive, avec une vie associative, culturelle et sportive variée ainsi qu'un centre économique dynamique avec ses trois zones d'activités jouxtant celles de Saintes.
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Saint-Georges-des-Coteaux dans la littérature
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