Oradour-sur-Glane

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Oradour-sur-Glane : descriptif

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Oradour-sur-Glane

Oradour-sur-Glane est une commune française située dans le département de la Haute-Vienne, en région Nouvelle-Aquitaine

Ses habitants sont appelés les Radounauds, ou Radounaux (forme très peu usitée). Le nom d'Oradour-sur-Glane reste attaché au massacre de sa population par la division SS Das Reich le 10 juin 1944

La petite cité est aujourd'hui divisée en deux entités, dont le centre de la mémoire constitue en quelque sorte le trait d'union : l'ancien village, conservé à l'état de ruine, qui témoigne des souffrances infligées aux habitants et gens de passage de cette petite bourgade, et le nouveau village, reconstruit quelques centaines de mètres plus loin.

Géographie

Localisation

Entrée de la commune.

Le village est situé à environ 25 Limoges et fait partie du canton de Saint-Junien, dans l'arrondissement de Rochechouart (Haute-Vienne). Il se situe dans la vallée de la Glane, rivière pittoresque qui a notamment inspiré le peintre Corot au  siècle.

Oradour-sur-Glane (vert foncé) dans le canton de Saint-Junien-Est (vert clair).

Communes limitrophes

Communes limitrophes d’Oradour-sur-Glane
Cieux Peyrilhac
Javerdat Oradour-sur-Glane Veyrac
Saint-Brice-sur-Vienne Saint-Victurnien

Géologie et relief

La superficie de la commune est de 3 816 hectares ; l'altitude varie entre 227 et 312 mètres.

Hydrographie

Le village est traversé par la Glane, une petite rivière qui est un affluent de la Vienne.

Climat

Historiquement, la commune est exposée à un climat océanique limousin. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans une zone de transition entre les régions climatiques « Poitou-Charentes » et « Ouest et nord-ouest du Massif Central ».

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,5 amplitude thermique annuelle de 14,8 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Saint-Junien à 11,35 vol d'oiseau, est de 12,0 ,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.

  1. Carte IGN sur Géoportail
  2. Répertoire géographique des communes, publié par l'Institut national de l'information géographique et forestière, [lire en ligne].
  3. «  » [PDF], sur haute-vienne.chambre-agriculture.fr, (consulté le ), p. 2.
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Toponymie

Le nom d’Oradour, qui vient du mot occitan Orador, évolution du latin oratorium « oratoire » indique qu’il y avait là un lieu consacré à la prière, une chapelle, c’est-à-dire un autel et un lieu de prières pour les morts, qu’on enterrait alors au bord des routes et souvent au voisinage des carrefours, ou bien dans une petite chapelle privée adjointe à une grande maison (palais, château ou hôtel).

La première mention de ce toponyme se trouve dans la Chronique de Maleu, prêtre et chanoine de l'église de Saint-Junien qui fut chargé par le Chapitre d'en écrire l'histoire. Dans cet ouvrage terminé en 1316, il est fait état, tout à fait incidemment, d'une villa appelée, en 1181, Deus-y-Do, aujourd'hui Dieulidou, et on y apprend aussi qu'en 1264 la paroisse de Oratorio supra Glanant avait pour seigneur le chapitre de chanoines de Saint-Junien. En occitan limousin, le nom de la commune est Orador de Glana prononcé Ouradour dé Guiâno.

Le nom du lieu-dit Dieulidou vient du latin Deus illi donet, expression du souhait « Dieu le donne ».

  1. D'après l'ouvrage de Pauchou et Masfran (1978), p. 19 §2
  2. Géraud Lavergne, « Les noms de lieux d'origine ecclésiastique » (sic), Revue d'histoire de l'Église de France, Tome 15, no 68, 1929, p. 319.

Histoire

Moyen Âge

Oradour est un prieuré d'architecture romane, propriété d'une abbaye, sa seigneurie est ecclésiastique. Le clocher tour fortifié atteste de cette confusion des fonctions militaires et ecclésiastiques. En 1264, la paroisse de Oratorio supra Glanant avait pour seigneur le chapitre de chanoines de Saint-Junien, abbaye très ancienne.

Époque moderne

Oradour est inféodé à un seigneur laïc relevant de la châtellenie de Savignac. On trouve Catherine de La Celle, seignoresse d'Oradour-sur-Glane, qui épouse Hélie de Neuville, seigneur de Neuville et de Plaigne. Leur fille Catherine de Neuville, seigneuresse d'Oradour-sur-Glane, épouse le Jehan II de Gain ou de Gaing, chevalier, seigneur de Linars. La seigneurie reste dans cette famille jusqu'au mariage de Jehanne de Gain, dame d'Oradour, qui la fait entrer dans la famille de Jean de Lescours, baron de Savignac. Leur fils François III de Lescours, baron de Savignac, pendant 6 générations jusqu'à Armand-François de Lescours, seigneur d'Oradour, marié le avec Thérèse de Vertamont. En 1789, Michel Landry, comte de Lescours, chevalier, seigneur d'Oradour-sur-Glane et Laplaud, chevalier de Saint-Louis, se fait représenter à l'Assemblée primaire de la Noblesse du Limousin.

Époque contemporaine

Durant le Premier Empire Oradour compte parmi ses habitants le chirurgien Major Gabriel Laverine. Celui ci alors Chirurgien en chef des armées d'Italie en 1809 procéda aux premières applications de l'électricité à la thérapeutique (Aujourd'hui appelée Électrothérapie). A ce titre il eut de nombreux échanges avec Antonio Scarpa et Alessandro Volta. Ses recherches s'inscrivent dans un contexte où les Guerres napoléoniennes ont un impact sur les progrès de la Chirurgie. Par la suite, il fut maire d'Oradour à partir de 1821. Au début du chemins de fer départementaux de la Haute-Vienne, qui la relie à Limoges, distante d'une vingtaine de kilomètres au sud-est. Le recensement de 1936 fait état d'une population de 1 574 âmes. Outre tous ses commerces, Oradour possède une harmonie municipale, une société de pêche et trois écoles.

Oradour-sur-Glane était alors une petite bourgade limousine active et ordinaire, avec ses commerces, cafés-hôtels, boutiquiers et artisans. Elle vit principalement de l'agriculture jusqu'à la crise du secteur, qui fait se dépeupler lentement les campagnes. Il ne reste en effet plus que deux exploitations agricoles en 1944 sur la commune.

Début de la Seconde Guerre mondiale

En 1940, la guerre mobilise 168 hommes de la commune dont 113 rentreront au village dès l'Armistice.

Malgré la proximité immédiate de groupes de résistants et l'accueil de réfugiés lorrains expulsés de Charly-Oradour, un village mosellan nommé ainsi après la guerre en hommage aux victimes, dont 39 venaient de ce petit village, l'endroit est relativement épargné par la guerre jusqu'au massacre. La population, comme dans la plus grande partie de la France, après avoir adhéré aux idées et à la personne du maréchal Pétain, émet des critiques de plus en plus virulentes à l'égard de la politique collaborationniste, attendant fermement une victoire des Alliés. Des habitants d'Oradour font partie des maquis FFI, d'autres d'une filière d'évasion de pilotes alliés.

Massacre d'Oradour-sur-Glane

Carte montrant le village ancien et moderne.

Les perpétrateurs du massacre appartiennent à la Adolf Diekmann, du .

Cette division était basée spécialement dans le sud-ouest afin de lutter contre les maquisards galvanisés par le débarquement allié en Normandie. Constamment harcelée dans leur progression par les Forces françaises de l'intérieur (FFI), elle riposte par de sanglantes représailles.

Le , à Tulle libérée depuis l'avant-veille par la Résistance, sont pendus.

Le , après l'arrivée des Allemands dans le bourg d'Oradour-sur-Glane, le garde champêtre fait savoir aux habitants qu'ils doivent tous se rassembler, sans aucune exception et sans délai, sur la place du Champ-de-Foire située à l'intérieur du village, munis de leurs papiers, pour une vérification d’identité.

Les SS pénètrent dans toutes les maisons, et, sous la menace de leurs armes, obligent tout le monde, même les malades, à se rendre sur le lieu de rassemblement. Un à un ou par groupes, conduits et surveillés par des SS, les villageois se massent peu à peu sur le Champ-de-Foire. Les Allemands vont aussi chercher des habitants des hameaux voisins. Les cultivateurs doivent abandonner leurs travaux en cours. Plusieurs personnes qui n'obéissent pas aux ordres sont abattues sur le champ.

Les Allemands séparent la population en deux groupes : d'un côté les femmes et les enfants, de l'autre les hommes.

Massacre des hommes

Les hommes sont emmenés, regroupés et répartis dans six lieux différents bien choisis, avec peu d'ouvertures pour ne pas s'enfuir : granges, cours, remises, où ils sont mitraillés, puis les corps sont recouverts de fagots et de bottes de paille auxquels les SS mettent le feu. Selon quelques rescapés, les SS tirent bas et dans les jambes de leurs victimes ; le feu est allumé sur des hommes blessés mais encore vivants. La déclaration de Robert Hébras, un des six rescapés, établit qu'ils parlaient encore ; certains, légèrement blessés, ont pu s'échapper, la plupart des autres ont certainement été brûlés vifs.

Massacre des femmes et des enfants
Vestiges de l'école primaire.

Le groupe emmené et enfermé dans l’église comprend toutes les femmes et tous les enfants du village. Des soldats placent dans la nef, près du chœur, une sorte de caisse assez volumineuse de laquelle dépassent des cordons qu'ils laissent traîner sur le sol. Ces cordons ayant été allumés, le feu se communique à l'engin, qui contient un gaz asphyxiant (c'était la solution prévue) et explose par erreur ; une fumée noire, épaisse et suffocante se dégage. Une fusillade éclate dans l'église ; puis de la paille, des fagots, des chaises de l'église sont jetés pêle-mêle sur les corps qui gisent sur les dalles du sol. Les SS y mettent ensuite le feu. Des débris de 1,20 m de hauteur recouvrent les corps.

Une seule femme survit au carnage : Marguerite Rouffanche, née Thurmeaux. Son témoignage constitue tout ce qu'il est possible de savoir du drame. Elle a perdu dans la tuerie son mari, son fils, ses deux filles et son petit-fils âgé de sept mois.

Le chœur de l’église comprenant trois ouvertures, dans un instinct de survie, Marguerite Rouffanche se dirige vers la plus grande, celle du milieu, et à l'aide d'un escabeau qui servait à allumer les cierges, elle parvient à l’atteindre. Le vitrail étant brisé, elle se jette par l'ouverture. Après un saut de trois mètres, elle atterrit au pied de l’église sur un fourré et elle est blessée par un SS en fuyant vers un jardin voisin. Dissimulée parmi des rangs de petits pois, elle n'est délivrée que le lendemain vers 17 heures.

Autres massacres
Carcasse de Peugeot 202 du médecin au milieu des ruines.

Les SS inspectent de nouveau les maisons du bourg ; ils y tuent tous les habitants qui avaient pu échapper à leurs premières recherches, en particulier ceux que leur état physique avait empêchés de se rendre sur le lieu du rassemblement. C'est ainsi que les équipes de secours trouveront dans diverses habitations les corps brûlés de quelques vieillards impotents.

Un envoyé spécial des FFI, présent à Oradour dans les tout premiers jours après la tuerie, indique qu'on a recueilli dans le four d'un boulanger les restes calcinés de cinq personnes : le père, la mère et leurs trois enfants.

Un puits renfermant de nombreux cadavres est découvert dans une ferme : trop décomposés pour être identifiés, ils seront laissés sur place.

Au total, au moins 643 personnes ont donc été massacrées lors de cette journée.

La reconstruction

Panorama du nouveau village.
Ruines actuelles d'une maison de l'ancien village d'Oradour-sur-Glane.

Pour la première fois dans l'histoire de France, on décida dès de conserver l'ancien bourg dans l'état de ruine où il se trouvait après le massacre et l'incendie, afin d'entretenir l'émotion et la haine provoquées par la découverte de ce crime de guerre. Par la suite, l'ensemble ayant été classé, la conservation de ces scènes de désastre a posé beaucoup de problèmes aux services des monuments historiques pour que la nature ne reprenne pas le dessus avec de la mousse, avec de la végétation, avec de l'érosion, et perde son intensité dramatique pour se transformer en un paysage de ruines romantiques. Les matériaux des bâtiments et des chaussées ont dû être stabilisés et rendus imputrescibles avec des résines, les couleurs ravivées et fixées, le processus de ruine arrêté sans pour autant restaurer comme dans les monuments historiques normaux. Toutes les autres villes détruites pendant la guerre, notamment par les bombardements anglo-américains, ont été reconstruites.

L'édification du nouveau bourg d'Oradour-sur-Glane fut alors prévue sur un autre emplacement. En raison de complications liées au droit de propriété et aux successions des victimes du massacre, la voie législative dut simplifier le processus. Ainsi, une ordonnance liant conservation et reconstruction fut élaborée par le ministère de la Reconstruction et de l'Urbanisme. Elle fut modifiée en tant que loi, votée et promulguée en , condition du classement du site en tant que monument historique, d'expropriation des ayants droit, et de l'édification du nouveau village par utilisation des crédits des dommages de guerre qui toutefois se révéleront insuffisants.

L'entrée du nouveau village.

C'est le président Vincent Auriol qui pose la première pierre, le . Le nouveau bourg, qui se doit d'être « exemplaire » (allusion notable au pilotage de l'État plus qu'à l'alliance décidée entre inspiration régionaliste et épuration du style moderne), sortit finalement de terre à l'ouest de l'ancien village-martyr dès 1949, les frais de reconstruction restant entièrement à la charge de l'État.

Le ministère de la Reconstruction et de l'Urbanisme nomma quatre architectes pour réaliser le projet, piloté par Pierre Paquet, inspecteur général des monuments historiques :

  • Charles Dorian, architecte en chef chargé d'établir le plan de remembrement et d'aménagement du nouvel Oradour ;
  • André Campagne, qui réalisa les plans de la mairie et de la poste ;
  • Robert Mandon-Joly, architecte chargé du groupe scolaire ;
  • Paul Villemain, responsable des plans de l'église.

Des réactions locales critiquèrent alors cette nomination d'architectes parisiens. En conséquence, des architectes locaux furent appelés à participer eux aussi à la reconstruction, mais ils n'intervinrent que pour les logements.

Procès et réactions

Après huit années d'attente le procès de 21 soldats — sur les 64 identifiés — ayant participé au massacre d'Oradour a lieu en janvier- devant le tribunal militaire de Bordeaux. Adolf Diekmann, le commandant SS responsable, ne sera pas jugé car il est mort sur le front de Normandie ; il est enterré au cimetière normand de la Cambe. Le , le tribunal prononce les peines suivantes après délibérations :

  • le sergent allemand Lenz, le plus gradé du détachement, est condamné à mort ;
  • un autre militaire allemand qui a pu prouver son absence à Oradour le est relaxé ;
  • quatre autres militaires allemands sont condamnés à des peines de travaux forcés de dix à douze ans ;
  • le seul Alsacien volontaire du groupe est condamné à mort ;
  • neuf Alsaciens incorporés de force sont condamnés à des peines de travaux forcés de cinq à douze ans ;
  • les quatre autres Alsaciens incorporés de force sont condamnés à des peines de prison de cinq à huit ans.

La population alsacienne proteste contre les peines infligées aux Malgré-nous, car ceux-ci ont été contraints d'exécuter les ordres des supérieurs allemands. Le procès de Bordeaux symbolise en quelque sorte le malaise alsacien : la population française n'a, dans sa grande majorité, pas connaissance du drame des 130 000 Alsaciens et Mosellans incorporés de force dans les armées allemandes. Quant aux familles des victimes — et aux Limousins en général —, elles trouvent les sentences scandaleusement indulgentes : d'après elles, tous les participants au massacre auraient dû être condamnés à mort.

La loi d'amnistie votée dès le accentue ce sentiment d'outrage. La riposte d'Oradour est immédiate et se manifeste par :

  • la demande pour qu'on lui rende le site commémoratif ;
  • la décision de l'association nationale des familles des martyrs d'Oradour-sur-Glane de renvoyer la Croix de guerre décernée à Oradour en 1947, ainsi que la Légion d'honneur décernée à l'association en 1949 ;
  • le refus de transférer les cendres des martyrs dans la crypte construite par l'État ;
  • le refus de la présence de représentants de l'État aux cérémonies commémoratives (l'exception étant la visite du Général de Gaulle en 1962) ;
  • l'inscription sur une plaque à l'entrée des ruines des noms des députés qui avaient voté l'amnistie.

Le collectif « Maquis de Corrèze », dirigé par le député honoraire Pierre Pranchère, s'oppose au projet de loi voté au Sénat en 2008 portant adaptation du droit pénal français à la Cour pénale internationale. En effet, ce texte prévoit une prescription des crimes de guerre pour trente ans (article 462-10), ce qui revient à déclarer une amnistie pour les responsables des massacres de Tulle et d'Oradour.

Le Centre de la Mémoire est un appel à la réflexion. Il décrit en détail et rappelle ce qui s'est passé ici même pour éviter que d'autres massacres n'aient lieu et ainsi perpétuer la notion de devoir de mémoire.

Visite du président de la République fédérale d'Allemagne

Le , le président français, François Hollande, accueille à Oradour le président fédéral de la République fédérale d'Allemagne, Joachim Gauck.

  1. Le chirurgien-Major Gabriel Laverine et les premières applications de l'électricité à la thérapeutique / A. d'Arsonval, Anfos-Martin - Extrait de la Revue du Service de Santé Militaire, N°5, Novembre 1937
  2. «  », sur FranceArchives (consulté le ).
  3. a b et c Comprendre Oradour
  4. Alain Albinet et Sylvain Compère (dir.), Juin 1944 en Limousin. Oradour, la folie meurtrière. Tulle, 99 martyrs, La Montagne/Le Populaire du Centre, hors série, 2014, p. 55.
  5. Mélissa Boufigi, «  », sur ouest-france.fr, Ouest France, (consulté le ).
  6. «  », sur Le Figaro, (consulté le ).
  7. a et b Elisabeth Essaian, La construction du nouveau bourg d'Oradour-sur-Glane, document de l'exposition du Centre de la mémoire, collaboration Centre de la mémoire et Conseil général de la Haute-Vienne, 1997.
  8. Thomas Wieder, «  », sur lemonde.fr, (consulté le ).

Héraldique

Blason
« D'or à la croix alésée haussée de sable mouvant d'un brasier de gueules mouvant de la pointe, cantonnée en chef de deux dagues de gueules, la garde de sable, posées l'une en bande, l'autre en barre, la pointe vers le centre de la croix. » * Il y a là non-respect de la règle de contrariété des couleurs : ces armes sont fautives (gueules sur sable).
Détails
Armes parlantes. Le blason, ainsi que la devise « Ni haine ni oubli », font référence au massacre de 1944.
.
  1. «  », sur armorialdefrance.fr (consulté le ).

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