Moncoutant

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Moncoutant : descriptif

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Moncoutant

Moncoutant est une commune déléguée de Moncoutant-sur-Sèvre dans le centre-ouest de la France située dans le département des Deux-Sèvres en région Nouvelle-Aquitaine

Ses habitants sont les Moncoutantais.

Géographie

Moncoutant, commune de 3 075 habitants en 2008, est située sur la Sèvre Nantaise au nord du département des Deux-Sèvres, à 50 Niort. Elle est située dans une zone de bocage à 15 Bressuire.

Localisation et communes limitrophes

Communes limitrophes de Moncoutant
Courlay
Saint-Jouin-de-Milly
Chanteloup
La Forêt-sur-Sèvre Moncoutant Pugny
Le Breuil-Bernard
Moutiers-sous-Chantemerle

Voies de communication et transports

Moncoutant est desservie en autocars par le réseau Tréma (lignes 4, 111, 112, 117 et 118) et par la ligne 15 du réseau régional.

Toponymie

Le nom Moncoutant doit son nom à la colline sur laquelle elle est bâtie, Mons Contantius ou Mons Contantis au ,.

  1. Moncoutant et son histoire sur le site officiel de la commune, consulté le 18 novembre 2012.
  2. Ledain B. (1902), Dictionnaire topographique du département des Deux-Sèvres comprenant les noms de lieux anciens et modernes, publié par A. Dupont, p. 181.

Histoire

Archéologie de Moncoutant

Il y a presque 50 millions d’années, la région de Moncoutant est au bord d’un large fleuve l’Yprésis. De l’époque protohistorique subsiste une sculpture de granit en forme de tête de bélier.

Le peuplement de Moncoutant remonte au Néolithique.

Au lieu-dit le Noir, R. Alexandre a recueilli un cristal de quartz à proximité d'une pointe de flèche à retouches bifaciales ; à la Pierre Plate, les Grosses Pierres, les Pierres et les Pierres Folles, furent également découvertes des haches polies, par le même R. Alexandre. Enfin à la Basse Burelière, découverte d'une pointe de lance (métal) dans les alluvions de la Sèvre Nantaise, ainsi que deux anneaux en bronze (collection Guibert à Reims).

Divers lieuxdits suggèrent la présence de mégalithes, la Pierre plate citée par G. Pillard, non cadastrée, la Pierre, les Pierres, les Pierres folles, la Grosse Pierre et la Pierre Blanche.

Des fouilles de la Burelière ont mis au jour des pointes de lance de l’époque des Pictons.

Lors de la démolition de l'église de Moncoutant, en , on a exhumé plusieurs sarcophages taillés dans une pierre si friable qu’ils n'ont pas pu être conservés. Une plaque de ceinturon ainsi qu'une monnaie en provenaient. En , d’autres tombeaux orientés et « étroits  » ont été dégagés. L'époque d'utilisation de ce cimetière reste indéterminée,

À la Burelière, l'exploitation d'une sablière a entraîné la découverte de quelques vases, recueillis par R. Alexandre et la famille Guibert exploitant du site, datés de l'époque gallo-romaine : tripode à engobe noir, sigillée du métopes et médaillons de Gaule centrale), cols d'amphores ou de vases (dont un fermé par un bouchon de liège). Il y fut découvert également une pointe de lance en bronze, une tuile gallo-romaine parfaitement conservée et divers autres objets.

Au lieu-dit la Basse-Burelière, un important site gallo-romain, localisé par R. Alexandre sur près d'un hectare, livre régulièrement de très nombreux tessons de céramique antique. On ignore tout du mètre de stratigraphie entrevu, sinon qu'on y a prélevé des tessons à pâte rouge et grise, des fragments ornés à la molette, diverses sigillées… Aucun mur maçonné n’a été repéré bien que les tegulae et les moellons abondent dans les champs. A. Bocquet, qui prospecta le site, propose d'y voir des bâtiments liés à une exploitation agricole.

Moyen Âge

L’abbé de Maillezais nommait le prêtre desservant de la paroisse. La châtellenie de Moncoutant dépendait du doyenné et de la baronnie de Bressuire, de la sénéchaussée de Poitiers et de l’élection de Thouars. Moncoutant formait, dès 1380, un des bailliages qui ressortissaient de la sénéchaussée de Bressuire. Le péage[précision nécessaire], inféodé dès 1402, relève de ladite baronnie (arch. Saint Loup) Du Moyen Âge on retrouve encore de nos jours de larges étendues d’eau qui alimentaient à l’époque des moulins et servaient également de réserves. Ces plans d’eau constituent encore des apports significatifs pour la Sèvre Nantaise et la Vendée.

Temps modernes

Avec l'arrivée de la réforme protestante, les idées de Calvin gagnèrent un grand nombre d'habitants, au point que Moncoutant fut surnommée la « petite Genève » , ce qui donne son nom au Château de Genève, qui se situe dans le bourg de la commune, et qui abrite désormais le bibliothèque municipale.

En 1702, une grave épidémie fit de nombreux morts sur la commune (68 personnes en )

Il y avait 400 feux (foyers) en 1750[réf. nécessaire].

Révolution française

Le canton de Moncoutant, créé en 1790, fut d'abord attribué au district de Châtillon-sur-Sèvre, puis à celui de Bressuire. En l'an VIII, on le réunit à l’arrondissement de Parthenay. Il se composait en 1790 des communes de Moncoutant, Le Breuil-Bernard, Pugny, La Chapelle-Saint-Étienne, La Chapelle-Seguin, Les Moutiers-sous-Chantemerle et Saint-Paul-en-Gâtine. En l'an VIII, on lui adjoignit le canton de la Chapelle-St-Laurent supprimé, c'est-à-dire les communes de la Chapelle-Saint-Laurent, Chanteloup, Clessé, Largeasse et Traye.

Le sur la place de l'église eut lieu le premier rassemblement d'un mouvement qui rassembla pendant quelques jours plusieurs milliers de personnes. Après avoir rejoint le château de Pugny, la petite troupe rejoignit Chatillon-sur-Sèvre (Maulèon) puis retourna sur Bressuire. Le mouvement fut écrasé sous les remparts de la ville, les insurgés laissèrent sur le terrain plusieurs centaines de morts.

Ce mouvement fut le prélude aux guerres de Vendée qui commencèrent quelques mois plus tard.

Industrialisation et | ]

Du moulins étaient installés au bord de la Sèvre Nantaise pour laver la laine. Par la suite, ces moulins furent utilisés pour moudre la farine.

L'arrivée du chemin de fer à Moncoutant s'est effectuée à la fin du Bressuire-Niort par laquelle transitait le charbon extrait du bassin houiller de Faymoreau ainsi que des voyageurs. Cette ligne fut connectée peu après à Fontenay-le-Comte, permettant ainsi d'accéder au port de La Rochelle. Elle n'existe plus aujourd'hui.

Le sol principalement granitique offre quelques marigots le long de la Sèvre qui permirent l’extraction de sable en grande quantité pour la construction de la voie de chemin de fer. Les trous d’extraction appelés « fouilles » et particulièrement à la Morinière se gorgèrent rapidement d’eau pour le plus grand plaisir des carpistes d’aujourd’hui.

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Pendant la Seconde Guerre mondiale, un groupe de résistants FFI était installé à Moncoutant. Cinq résistants du village périrent pendant l'occupation, sur dénonciation, dont le boulanger du village.

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Le

Légende

La légende du Pas du Loup met en scène une sorte de Manon des Sources locale médiévale. Le rocher du « Pas du Loup » est encore visible le long d’un minuscule cours d’eau au cœur de la commune.

  1. Germond G. (2001), Les Deux-Sèvres préhistoriques, Geste édition, p. 138.
  2. J.-P. Pautreau, Chalcolithique et Age du Bronze en Poitou, 1979, p. 206 et 324
  3. G. Germond, Inventaire des mégalithes des Deux-Sèvres, éd. CNRS, 1976, p. 95
  4. Jean Hiernard, Dominique Simon-Hiernard, Carte archéologique de la Gaule, Deux-Sèvres, 1997, volume 79, p. 207
  5. C. Puichaud, Lettre à la Société de Statistique des Deux-Sèvres du 7.02.1889, Archives départementales des Deux-Sèvres 9F37.
  6. Hiernard, op. cit., p. 207
  7. Hiernard, op. cit., p. 207.
  8. Marie de Moncoutant, Patrimoine.
  9. "Lacrampe H (2000), 1702 : année difficile en Deux-Sèvres", bulletin de l'Association pour le développement de l’archéologie sur Niort et les environs, p. 70-86
  10. «  », sur le site de la préfecture des Deux-Sèvres, 23 novembre 2018consulté le = 8 décembre 2018
  11. Pas du Loup

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Moncoutant dans la littérature

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