Arette
Localisation
Arette : descriptif
- Arette
Arette est une commune française, située dans le département des Pyrénées-Atlantiques en région Nouvelle-Aquitaine. Le 13 août 1967, le village d'Arette est détruit à 80 % par un séisme qui tue une personne.
Géographie
Localisation
La commune d'Arette se trouve dans le département des Pyrénées-Atlantiques, en région Nouvelle-Aquitaine et est frontalière avec l'Espagne (Communauté forale de Navarre).
Elle se situe à 51 de Pau, préfecture du département, et à 18 , sous-préfecture.
Les communes les plus proches sont : Aramits (2,9 Lanne-en-Barétous (4,0 Issor (4,5 Lanne-en-Barétous (5,9 Lourdios-Ichère (6,7 Issor (7,1 Montory (8,2 Asasp-Arros (8,9 km).
Sur le plan historique et culturel, Arette fait partie de la province du Béarn, qui fut également un État et qui présente une unité historique et culturelle à laquelle s’oppose une diversité frappante de paysages au relief tourmenté.
La commune est frontalière avec l'Espagne (Navarre), au sud.
Communes limitrophes
Les communes limitrophes sont Lourdios-Ichère, Osse-en-Aspe, Lées-Athas, Isaba-Izaba, Sainte-Engrâce, Lanne-en-Barétous, Aramits et Issor.
Hydrographie
Située dans le bassin versant de l'Adour, la commune est traversée par un affluent du gave d'Oloron, le Vert, et ses tributaires au nombre desquels il faut compter l'Abat Daurèye et son affluent, l'arrèc de Benou (lui-même accompagné du ruisseau d'Aurèye) ; l'arrèc de Ibarcis ; le Lancy ; le ruisseau de Gurré et son tributaire, le ruisseau de Lagaretche ; le ruisseau de Hournères et son affluent, l'Ouettone ; le ruisseau de Légorre et son tributaire, le Cassiau de Ber ; les ruisseaux de Nécore, de Soulayets, de Talou Gros et le Virgou et l'affluent de ce dernier, l'Arrigau (lui-même accompagné sur la commune par le Bachère).
La commune est aussi arrosée par le gave de Lourdios, affluent du gave d'Aspe, et ses tributaires, l'Arric et le Moulia (et les affluents de ce dernier, l'arrèc de Casteigts et le ruisseau de Poussious). Le gave de Sainte-Engrâce, affluent du Saison, et un tributaire, le Montcholako erreka, coulent également sur le territoire de la commune.
Climat
Historiquement, la commune est exposée à un climat de montagne. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est toujours exposée à un climat de montagne et est dans la région climatique Pyrénées atlantiques, caractérisée par une pluviométrie élevée (>1 200 .
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,8 amplitude thermique annuelle de 13,4 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Licq-Athérey à 13 vol d'oiseau, est de 13,1 ,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.
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Toponymie
Le toponyme Arette apparaît sous les formes Areta (1186, titres de Barcelone), Rete (1383, contrat de Luntz), Arete (1385, censier de Béarn), Erete (1440, titres de la vallée de Barétous), Aretha et Eretha (1444, règlements de la Cour Majour de Béarn), Hereta (1538, réformation de Béarn), Arette (1674, insinuations du diocèse d'Oloron), Arrette sur la carte de Cassini (fin ) et Arete (1801, Bulletin des lois).
Le toponyme vient du basque ar- (= pierre) et du suffixe locatif collectif -eta, ce qui signifie lieu pierreux.
Son nom béarnais est Areta ou Aréte.
Arrègle désignait une ferme et un moulin, construits sur le Vert d’Arette. On retrouve ce toponyme sous les graphies le molii d’Arregle (1385, censier de Béarn), Aregle en Baretous (1433, notaires d'Oloron), Aregla (1538, réformation de Béarn) et Réglé (1863, dictionnaire topographique Béarn-Pays basque).
L'Arrigau est un hydronyme désignant un ruisseau qui prend sa source sur Arette et conflue avec le Vert à Aramits. Il est cité en 1538 (lo ariu aperat la Rigau, réformation de Béarn) et en 1863 (l’Arrigas, dictionnaire topographique Béarn-Pays basque) sous des graphies différentes.
Arlas est une montagne située à la frontière avec l’Espagne, mentionnée en 1538 (réformation de Béarn).
L’hydronyme Aurèye est cité sans accentuation (Aureye) dans le dictionnaire topographique Béarn-Pays basque (1863).
Bayrès est une ferme de la commune, citée dès 1538 (réformation de Béarn), ainsi qu’en 1863 (dictionnaire topographique Béarn-Pays basque), sous la graphie Bayres.
Au ).
Le Bois de Bouchet apparaît sous la forme Bouchette dans le dictionnaire topographique Béarn-Pays basque en 1863. Le toponyme désignait déjà un bois.
La Chousse est un hydronyme indiqué par Paul Raymond en 1863, désignant un affluent du Vert, qui prend sa source et conflue sur Arette.
Costemale et Les Courréges sont deux montagnes indiquées par Paul Raymond en 1863, sur le territoire d’Arette.
Estratte est une ferme dont la graphie apparaît sous les formes Estrate (1385, censier de Béarn et 1863, dictionnaire topographique Béarn-Pays basque) et Estrata (1538, réformation de Béarn).
Le col de Garbas, séparant les communes d’Arette et de Lanne, est indiqué par le dictionnaire de 1863.
Le toponyme Guilhers apparaît sous la forme le Pas de Guilhers dans ce même dictionnaire, et désignait un bois entre Arette et Lées-Athas.
Hournères est un hydronyme cité sous la forme Le Hourner en 1863, désignant un ruisseau qui arrose Arette et se jette dans la Chousse.
Lagaretche apparaît sous la graphie Lagarretche en 1863, et désigne un bois de la commune.
Le pont Larron, mentionné par le dictionnaire topographique de 1863, tire son nom du Vert d’Arette, appelé également autrefois Larron.
La montagne et le bois Lèche sont mentionnés en 1589 (réformation de Béarn) sous la graphie La singla de Lexe.
Le toponyme Légorre d’Ibarry désigne une montagne, indiquée par le dictionnaire topographique Béarn-Pays basque sous la forme Legorre.
Mantchola, cité sous la graphie Manchola en 1863, est un hydronyme désignant un ruisseau qui délimite les communes d’Arette et de Sainte-Engrâce, avant de se jeter dans l’Uhaïtxa.
Le Nécore, affluent du Vert signalé par Paul Raymond en 1863, prend sa source au col éponyme.
La Pernotte est hydronyme désignant un tributaire de la Chousse.
Perscamou désigne à la fois une montagne et un col, situé sur la frontière avec l’Espagne.
Le toponyme La Pierre Saint-Martin apparaît sous la forme La peyre de Sent-Martin, frontière de Navarre en 1589 (réformation de Béarn).
Le Pourtet (ou Pourtet en 1863) est un mont, sur la frontière, qui s’étend sur les communes d’Arette et de Lées-Athas.
Le col de Soès est mentionné par le dictionnaire de 1863.
Soulaing est une montagne des communes d’Arette et d’Osse-en-Aspe. Le ruisseau de Soulaing, tributaire du Lourdios, s’écoule sur Osse-en-en Aspe.
Le Soulayets est cité sous la graphie Soulayet en 1863.
Le col de Suscousse et le bois du même nom s’étendaient en 1863 sur les communes de Lanne et de Sainte-Engrâce.
Tamarpouey est une ferme d’Arette, déjà mentionnée en 1385 (censier de Béarn).
Paul Raymond indique en 1863 que le Termy est un ruisseau qui prend sa source sur Arette et qui se jette dans l’Uhaïtxa à Sainte-Engrâce.
Trémeil désigne une montagne d’Arette et de Lanne, mentionnée sous les formes Torrumie en 1703 (règlement d’Arette) et Tremeilh en 1863.
- , Dictionnaire topographique du département des Basses-Pyrénées, Paris, Imprimerie Impériale, , 208 BNF 31182570, lire en ligne)..
- cité par Pierre de Marca dans son Histoire de Béarn
- Luntz, notaire de Béarn, manuscrit du XIVe siècle - Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques
- Manuscrit de 1385 - Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques
- Manuscrits du XVe siècle - Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques
- Réformation de Béarn, Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques, coll. « manuscrits du XVIe au XVIIIe siècle ».
- (Pierre Bec), Dictionnaire toponymique des communes du Béarn, Pau, Escòla Gaston Febus, , 416 ISBN , BNF 35515059)..
- Manuscrits du XVIIe siècle - Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques
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- Ostau Bearnes, « »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?) [PDF] (consulté le ).
- Institut béarnais et gascon, « » [PDF] (consulté le ).
- Notaires d'Oloron - Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques
- Archives de la commune
Histoire
En 1385, Arette comptait 87 feux et dépendait du bailliage d'Oloron.
Le , le village d'Arette est détruit à 80 % par un séisme d'une magnitude de 5.5 qui tue une personne. L'horloge du clocher de l'église (détruite) indique l'heure exacte du sinistre : 23 h 15. Les ondes sismiques se ressentent à Pau, à Tarbes et à Bayonne. C'est le séisme le plus violent en France métropolitaine depuis celui de Lambesc en 1909. Le journaliste Yves Mourousi y fait ses premières armes de journaliste.
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- « », sur c-prim.org (consulté le ).
- Photographies d'Arette après le séisme
Héraldique
Blasonnement :
Écartelé : au premier et au quatrième de gueules aux deux vaches d'or, la queue pendante, passant l'une sur l'autre, accornées, colletées et clarinées d'azur, au deuxième et au troisième d'argent au sanglier de sable.
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Arette dans la littérature
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