Saint-Just-Ibarre

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Saint-Just-Ibarre : descriptif

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Saint-Just-Ibarre

Saint-Just-Ibarre est une commune française située dans le département des Pyrénées-Atlantiques, en région Nouvelle-Aquitaine. Elle a été créée le 25 juin 1841 par la fusion des communes de Saint-Just et d'Ibarre. Le nom basque est Donaixti-Ibarre et le gentilé Donaixtiar ou ibartar.

Géographie

Localisation

Carte de la commune avec localisation de la mairie.

La commune de Saint-Just-Ibarre se trouve dans le département des Pyrénées-Atlantiques, en région Nouvelle-Aquitaine.

Elle se situe à 107  de Pau, préfecture du département, à 66 , sous-préfecture, et à 22 Saint-Palais, bureau centralisateur du canton du Pays de Bidache, Amikuze et Ostibarre dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Mauléon-Licharre.

Les communes les plus proches sont : Bunus (2,1 Ibarrolle (3,2 Juxue (4,7 Hosta (4,7 Larceveau-Arros-Cibits (5,4 Pagolle (6,3 Ostabat-Asme (7,0 Gamarthe (7,1 km).

Sur le plan historique et culturel, Saint-Just-Ibarre fait partie de la province de la Basse-Navarre, un des sept territoires composant le Pays basque,. La Basse-Navarre en est la province la plus variée en ce qui concerne son patrimoine, mais aussi la plus complexe du fait de son morcellement géographique. Depuis 1999, l'Académie de la langue basque ou Euskalzaindia divise la Basse-Navarre en six zones,. La commune est dans le pays d’Ostabarret (Oztibarre), à l’est de ce territoire.

Communes limitrophes

Les communes limitrophes sont Aussurucq, Bunus, Hosta, Ibarrolle, Juxue, Musculdy, Pagolle et Béhorléguy.

Communes limitrophes de Saint-Just-Ibarre
Bunus Juxue Pagolle
Ibarrolle Saint-Just-Ibarre Musculdy
Hosta Béhorléguy
(par un quadripoint)
Aussurucq

Géologie, sismicité

La région est une région essentiellement constituée de flyschs du Crétacé supérieur, très épais (plusieurs kilomètres) et à fort pendage, adossés au terrains karstiques des Arbailles. De plus il existe des dépôts alluvionnaires (sables et argiles surmontés de limons) du quaternaire le long de la Bidouze et de l'Ur Handia,. Il existe un certain nombre de sources mais de débit trop faible pour des captages, inexistants sur la commune qui est alimentée par les sources Zahagui et Hastokia à Hosta et Ur Belcha à Musculdy dépendantes du massif karstique des Arbailles.

La région est située en zone sismique 4 correspondant à un risque moyen. Les évènements récents (depuis 1980) les plus importants se sont produits en 1982 et 2010. Situés à 5 km de profondeur, leurs magnitudes étaient ML=3.9 et ML=3.8, respectivement. Ils ont donc été ressentis par la population mais n'ont pas créé de dommages.

Hydrographie

La commune est drainée par la Bidouze, Ispatchoury erreka, Hosta ur Handia, Babatzeko erreka, Chorizako erreka, Ihityko erreka, Larramendiko erreka, Netheko erreka, et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 28 ,.

L'hydrographie de la commune entraîne la présence de 19 ponts ou passerelles.

La Bidouze, d'une longueur totale de 82,2 Aussurucq à la limite de la commune de Saint-Just-Ibarre et s'écoule du sud vers le nord. Elle traverse la commune et se jette dans l'Adour à Guiche, après avoir traversé 26 communes. Sa source constitue une exsurgence du poljé d'Elsarre (Eltzarreordokia) qui est à cheval sur les communes d'Hosta et d'Aussurucq.

Climat

Historiquement, la commune est exposée à un micro climat océanique basque. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne et est dans la région climatique Pyrénées atlantiques, caractérisée par une pluviométrie élevée (>1 200 .

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 13,2 amplitude thermique annuelle de 13,1 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Bustince-Iriberry à 10 vol d'oiseau, est de 13,9 ,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.

Milieux naturels et biodiversité

Réseau Natura 2000

Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux », constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS). Deux sites Natura 2000 ont été définis sur la commune au titre de la « directive Habitats », :

  • le « massif des Arbailles », d'une superficie de 12 784  ;
  • « la Bidouze (cours d'eau) », d'une superficie de 2 570 Pays basque ;

et une au titre de la « directive Oiseaux », :

  • la « Haute Soule : forêt des Arbailles », d'une superficie de 7 114 .
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1 est recensée sur la commune, : la « forêt des Arbailles » (6 283,64  et trois ZNIEFF de type 2,, :

  • les « landes, bois et prairies du bassin de la Bidouze » (11 263,46  ;
  • le « massif des Arbailles » (14 782,04  ;
  • le « réseau hydrographique de la Bidouze et annexes hydrauliques » (2 867,4 Landes et 29 dans les Pyrénées-Atlantiques.
  1. a b et c Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées meta-insee
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Histoire

La D 918 entre Larceveau et Mauléon s'est appelée RD 2 jusqu'en 1933. Devenue nationale, elle a été déclassée dans les années 70.

Le tronçon Cibits - col d'Osquich a été entièrement modifié à la fin du .

En 1881 une ligne de tramway à voie métrique est envisagée entre Saint-Palais et Saint-Jean-Pied-de-Port avec un embranchement à Larceveau vers Saint-Just. En 1912 la ligne est déclarée d'intérêt public et les expropriations commencent en 1914. La première guerre mondiale provoquera l'arrêt du projet.

  1. Guy Lalanne, « La route de Saint-Jean-Pied-de-Port à Mauléon », Jakintza, no 73,‎
  2. G. Lalanne, « Les grands travaux du XXe siècle », Jakintza, no 59,‎

Toponymie

Mentions anciennes

Le toponyme Saint-Just apparaît sous les formes S(an)c(tu)s Jacobus, ostau de sent jagme (1365), S(an)c(tu)s justus de eq(ui)se, Sent-Just deu pays d'Ostabares (1477, contrats d'Ohix, feuillet 48), Sant-Just (1513, titres de Pampelune).

Le toponyme Ibarre apparaît sous les formes ybarola (1167), yvarra (1350), Nostre-Done d'Ibarre (1472, notaires de Labastide-Villefranche, n° 2, feuillet 22) et Ibarren (1513, titres de Pampelune).

Le lieu-dit Ametzague, ancien fief vassal du royaume de Navarre, est mentionné en 1863 sous la forme Amexague.

Le lieu-dit Saint-Jaime (Donaiki, Saint-Jacques), issu de la maison éponyme, est mentionné sous la forme lostau de sent jagme (1365) et lostau de s(ant) yacube (1412).

Graphie basque

Son nom basque actuel est Donaixti-Ibarre.

Au , Donaxti-Ibarre et Donaisti-Ibarra.

  1. Jean-Baptiste Orpustan, «  ».
  2. a b c d e et f , Dictionnaire topographique du département des Basses-Pyrénées, Paris, Imprimerie Impériale, , 208 BNF 31182570, lire en ligne)..
  3. Contrats retenus par Ohix, notaire de Soule - Manuscrit du XVe siècle - Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques
  4. a et b Titres publiés par don José Yanguas y Miranda
  5. a b et c Jean-Baptiste Orpustan, Les noms des maisons médiévales en Labourd, Basse-Navarre et Soule, Izpegi,
  6. Notaires de Labastide-Villefranche - Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques
  7. Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées Académie de la langue basque
  8. Julien Lacaze, «  », sur Gallica, .
  9. P. Haristoy, Les paroisses du Pays Basque pendant la période révolutionnaire, (lire en ligne)

Histoire

Au Moyen Âge Saint-Just était sur le passage d'une voie secondaire des chemins de Compostelle passant par la commanderie d'Ordiarp et le col de Napale ou celui d'Ehüsa (ou Ehutsa). Les pèlerins allaient alors à Saint-Jean-Pied-de-Port soit en rejoignant le camino navarro par Cibits et Utxiat, soit par Ibarrolle, le col d'Azkonzabal et Saint-Jean-le-Vieux. Le prieuré-hôpital qui les accueillait, situé dans le quartier Arlakondo, dépendait de l'abbaye Saint-Jean de Sorde,.

Une première délimitation du sud de la commune d'Ibarre et donc de celle de l'Ostabarret en 1765 entraîne la création d'une région de quint : le Quinto d'Ostibar-Garaci, de faible extension dans cette partie du territoire. Il s'agit d'une zone de terres communes indivises. C'est une réminiscence des fasceries du Moyen Âge scellant les accords d'exploitation des régions entre deux vallées. La délimitation définitive aura lieu en 1830.

La commune actuelle a été créée le par la réunion des communes de Saint-Just et d'Ibarre, à l'instar de nombreuses communes des Basses-Pyrénées dans la période 1841-1842.

Le Argentine. En 1910 dans ce pays les familles dont le nom est à consonance basque représentent 10 % de la population et détiennent 80 % de l'économie. Pour Saint-Just-Ibarre le consulat de France à Buenos Aires enregistre 48 noms entre 1830 et 1900. L'un d'entre eux, fameux pour sa réussite, est Pierre Luro.

La Première Guerre mondiale entraîne une hécatombe d'hommes jeunes puisque 27 d'entre eux meurent. Cela représente environ un tiers des hommes de la tranche 21-49 ans susceptibles de porter une arme,.

Lors de la seconde guerre mondiale la France est coupée en deux par la ligne de démarcation qui suit la RN133. Saint-Just-Ibarre est en zone libre, proche du contrôle des passages à Cibits d'une zone à l'autre, coupée des villes proches Saint-Palais et Saint-Jean-Pied-de-Port. Au cours de cette guerre trois jeunes hommes meurent.


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  1. Clément Urrutibéhéty, Les communautés basques des donats, Atlantica (ISBN )
  2. Beñat Auriol, « Les limites territoriales de Saint-Just-Ibarre et le Quinto d'Ostibar-Garaci (1765) », Jakintza, no 73,‎
  3. Loi du 25 juin 1841 (Bulletin des lois de la République française).
  4. J.-M. Sallaberry et J.-P. Bendejacq, « L'émigration », Jakintza, no 73,‎
  5. a et b Jean Riotte, « Le monument aux morts », Jakintza, no 73,‎
  6. Eneko Bidegain, Le pays basque et la Grande Guerre, Elkar, (ISBN )


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Héraldique

Blasonnement :
Écartelé au 1 d'azur au pèlerin marchant vêtu et capuchonné le tout d'argent s'appuyant de la main senestre sur un bourdon de sable à la gourde d'argent, cantonné en chef à senestre d'une coquille Saint-Jacques d'or et à dextre d'un cœur croisé le tout du même ; au 2 d'or à une montagne de sinople montante d'une rivière d'argent en pointe ; au 3 d'or au hêtre arraché de sinople fruité d'or et futé au naturel ; au 4 d'azur à une brebis passante au naturel accornée d'or posée en pointe et une palombe volante d'argent posée en chef.
  1. Guy Ascarat

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Saint-Just-Ibarre dans la littérature

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