Magnac-Lavalette-Villars

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Magnac-Lavalette-Villars : descriptif

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Magnac-Lavalette-Villars

Magnac-Lavalette-Villars (Manhac e Vilars en limousin, dialecte occitan) est une ancienne commune du Sud-Ouest de la France, située dans le département de la Charente (région Nouvelle-Aquitaine)

Elle fusionne en 2025 dans la nouvelle commune de Magnac-lès-Gardes. Ses habitants sont les Magnacois et les Magnacoises.

Géographie

Localisation et accès

Magnac-Lavalette-Villars est une commune du Pays de Lavalette située à 3 Villebois-Lavalette et 18 Angoulême.

Le bourg de Magnac-Lavalette est aussi à 6,5 Dignac et 8 Dordogne. Le bourg de Villars est à 2,7 .

La commune est traversée d'est en ouest par la D 5, route de Villebois à Blanzac, qui passe à 0,8 D 939, route de Périgueux à Angoulême. La D 81, qui passe à l'ouest du bourg, mène aussi à Angoulême en passant par Torsac. La D 34 dessert le bourg de Magnac.

Hameaux et lieux-dits

Hormis le bourg de Magnac-Lavalette et le petit village de Villars situé au nord-est, la commune comporte de nombreux petits hameaux qui sont très souvent des fermes : Rodas (ou le Ficot) à l'ouest sur la D 5, Lombre et le Maine Perry au sud sur cette même route, Légonie, la Cabane, la Signardie, etc..

Communes limitrophes

Communes limitrophes de Magnac-Lavalette-Villars
Dignac
Fouquebrune Magnac-Lavalette-Villars Gardes-le-Pontaroux
Boisné-La Tude Ronsenac Blanzaguet-Saint-Cybard
(par un quadripoint),
Villebois-Lavalette

Géologie et relief

La commune occupe un plateau calcaire datant du Crétacé, composé de Coniacien dans les parties basses et Santonien sur une grande partie centrale. On trouve le Santonien moyen et supérieur sur le Puy de Magnac (occupé par le château de la Mercerie), butte-témoin comme celle de Villebois-Lavalette, ainsi qu'au nord de la commune (Puy de Courolle et nord de Villars).

Ces sommets sont toutefois recouverts par endroits de dépôts du Tertiaire, sous forme de sable argileux, galets quartzeux, silex, en provenance du Massif central. Le Quaternaire a aussi altéré ces zones lors des glaciations, ainsi que certaines zones du Santonien. Pauvres, situées en hauteur et souvent boisées (pin maritime et châtaignier), elles sont appelées localement landes ou brandes,,.

La partie sud-ouest de la commune possède des cultures céréalières, alors que la moitié nord-est, au relief plus prononcé, est plus boisée.

Le point culminant est à une altitude de 223 .

Hydrographie

Réseau hydrographique
Réseaux hydrographique et routier de Magnac-Lavalette-Villars.

La commune est située dans le bassin versant de la Charente et le bassin de la Dordogne au sein du Bassin Adour-Garonne. Elle est drainée par un bras du Voultron et par deux petits cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de 4 ,.

La commune est située sur la ligne de partage des eaux entre Charente à l'ouest (Boëme) et Garonne à l'est (Voultron, bassin de la Dordogne).

Le Voultron, affluent de la Lizonne et sous-affluent de la Dronne, passe à l'est de la commune et fait la limite avec Gardes-le-Pontaroux. Le reste de la commune est assez sec. On compte quelques sources et retenues d'eau, principalement près de Villars, ainsi qu'un petit affluent intermittent du Voultron qui prend naissance au pied de Villars au Pont Maubras.

Gestion des eaux

Le territoire communal est couvert par les schémas d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Charente » et « Isle - Dronne ». Le SAGE « Charente», dont le territoire correspond au bassin de la Charente, d'une superficie de 9 300 établissement public territorial de bassin Charente. Le SAGE « Isle - Dronne», dont le territoire regroupe les bassins versants de l'Isle et de la Dronne, d'une superficie de 7 500 établissement public territorial de bassin de la Dordogne (EPIDOR). Ils définissent chacun sur leur territoire les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualité définis dans le troisième SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la période 2022-2027, approuvé le .

Climat

Comme dans les trois quarts sud et ouest du département, le climat est océanique aquitain.

  1. Distances orthodromiques prises sous ACME Mapper
  2. a b c d et e Carte IGN sous Géoportail
  3. Visualisateur Infoterre, site du BRGM
  4. Carte du BRGM sous Géoportail
  5. BRGM, «  », sur Infoterre, (consulté le ).
  6. «  », sur adour-garonne.eaufrance.fr (consulté le ).
  7. «  », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Poitou-Charente-Limousin (consulté le ).
  8. «  », sur gesteau.fr (consulté le ).
  9. «  », sur gesteau.fr (consulté le ).
  10. «  », sur occitanie.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).


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Toponymie

Les formes anciennes de Magnac-Lavalette sont Magniaco en 1121, Manhaco en 1333, Meygnaco au  siècle, et de Villars, Villaribus au  siècle.

L'origine du nom de Magnac, comme Magnac-sur-Touvre, remonterait à un nom de personne gallo-romain Magnius auquel est apposé le , ce qui correspondrait à Magniacum, « domaine de Magnius ».

Le nom Lavalette provient du canton de Lavalette, par l'intermédiaire du duché de Lavalette datant de 1622, du nom du duc d'Épernon, gouverneur de l'Angoumois et seigneur de Villebois. Créée Magnac en 1793, la commune ne s'appellera Magnac-Lavalette qu'au début du  siècle. Sur la carte d'État-Major de 1850, elle est encore orthographiée Magnac (et Lavalette pour le chef-lieu de canton, Villebois-Lavalette),.

L'origine du nom de Villars date de l'époque mérovingienne ou carolingienne. C'est la forme méridionale du latin villare, dérivé de villa, désignant donc une partie ou une dépendance de la villa, du domaine, donc une ferme, un écart, un hameau. Le nom Villars est assez répandu dans le sud de la France, jusqu'en Catalogne sous sa forme Vilar. Dans le nord de la France, c'est la forme Villiers.

Limite linguistique

La commune marque la limite entre la langue d'oïl (domaine du saintongeais) à l'ouest et le domaine occitan (dialecte limousin) à l'est (Villars).

Elle se nomme Manhac-Vilars en occitan, Manhac e Vilars selon les règles d’écriture.

  1. a et b et , Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Paris, Librairie Guénégaud,  (ISBN ), p. 422.
  2. Jean Nanglard, Livre des fiefs de Guillaume de Blaye, évêque d'Angoulême [« Liber feodorum »], Société archéologique et historique de la Charente,  (lire en ligne), p. 53,75,80,281
  3. Carte d'État-Major sous Géoportail
  4. et , Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Paris, Librairie Guénégaud,  (ISBN ), p. 715.
  5.  (lire en ligne), p. 55
  6.  », (consulté le ).
  7. IEO, , 16 ISBN , lire en ligne), p. 5


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Histoire

Sous l'Ancien Régime, la paroisse de Magnac était le fief de la famille Rousseau de Magnac, seigneur de Magnac et de la Mercerie.

Les registres de l'état civil de Magnac-Lavalette remontent à 1611.

Au Moyen Âge, Villars hébergeait un prieuré dépendant de l'archiprêtré de Gurat.

Principalement aux et  siècles, Villars se trouvait sur la branche orientale d'une variante nord-sud de la via Turonensis, itinéraire du pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle qui passait en Charente par Nanteuil-en-Vallée, Saint-Amant-de-Boixe, Angoulême, Dirac, Villebois-Lavalette, Gurat et Aubeterre.

Avant la Révolution, le logis de Magnac était habité par la famille de Gléné.

En 1970, les communes de Villars et de Magnac-Lavalette fusionnent sous le nom de Magnac-Lavalette-Villars.

  1. Jean-Marie Ouvrard, «  » (consulté le ).
  2. , Géographie historique et communale de la Charente, édité par l'auteur, Châteauneuf, 1914-1917 (réimpr. Bruno Sépulchre, Paris, 1984), 422 p., p. 225
  3. Alcide Gauguié, La Charente communale illustrée, t. I (arrondissement d'Angoulême), Bruno Sépulchre (Paris, 1982), , 411 p., p. 398
  4. Joël Guitton et al., Les chemins de Saint-Jacques en Charente, éditions Sud Ouest, , 254 ISBN , présentation en ligne)
  5. Alcide Gauguié, La Charente communale illustrée, t. I (arrondissement d'Angoulême), Bruno Sépulchre (Paris, 1982), , 411 p., p. 395
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Magnac-Lavalette-Villars dans la littérature

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